Résultats pour "commentaires philo schopenhauer"
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Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte)
Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte) Selon Schopenhauer, bien que, comme tout être, l'Homme meurt, cet « animal métaphysique » est particulier, car il ne peut s'empêcher de s'étonner de son existence, et se poser la question de la Création. L'étonnement, c'est là la base de la philosophie. Ayant accédé à la conscience de soi, doué d'intelligence, et conscient de sa finitude, l'Homme voudrait comprendre pourquoi il existe. Il est ainsi différent de tous les aut...
- Travail et ennui ?
- l'ennui est-il caractéristique de l'être humain ou de certaines époques de l'histoire ?
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Encyclopedia of Philosophy: Schopenhauer
The most interesting German philosopher of the nineteenth century was Arthur Schopenhauer, who was born in Danzig in 1788 and studied philosophy at Göttingen in 1810 after a false start as a medical student. He admired Kant but not Kant's successors. He attended the lectures of Fichte in Berlin in 1811, but was disgusted by both his obscurity and his nationalism. In the writings of Hegel and his disciples he complained of ‘the narcotic effect of longspun periods without a single idea in them'. H...
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Schopenhauer: Les oeuvres de l'architecture
Les oeuvres de l\'architecture, contrairement à celles des autres arts, n\'ont que très rarement une destination purement esthétique ; elles sont soumises à d\'autres conditions étrangères à l\'art, tout utilitaires ; par suite, le grand mérite de l\'artiste consiste à poursuivre et atteindre le but esthétique, tout en tenant compte d\'autres nécessités ; pour arriver à cette conciliation, il lui faut tâcher d\'accorder par divers moyens les fins esthétiques avec les fins utilitaires ; il lui fa...
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Schopenhauer et la religion
Commentaire de texte. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation. Malgré la diversité des cultures à travers le temps et les âges, il est une constante qui semble toutes les traverser et que l'on retrouve toujours à plus ou moins grande échelle dans les diverses sociétés humaines : le besoin de religion de l'homme. Si on peut ainsi s'interroger sur le ou les fondements communs des religions, il n'en demeure pas moins que ce questionnement est nécessairement extérieur à la reli...
- Le génome d'un individu relève de son etre plutôt que de son avoir. Commentaire critique. ?
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LE PESSIMISME DE SCHOPENHAUER
LE PESSIMISME DE SCHOPENHAUER Vie et Œuvres Schopenhauer est né le 22 février 1788 à Dantzig. Sa mère, fille d'un magistrat n'a que dix-neuf ans. Elle fera plus tard une carrière de romancière. Son père, un riche négociant de quarante ans, donne au futur philosophe le prénom d'Arthur — parce que ce prénom est le même dans toutes les langues européennes — afin que son enfant devienne un véritable « citoyen du monde ». A neuf ans Arthur va passer deux ans au Havre pour apprendre le français. A qui...
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Arthur SCHOPENHAUER: DESIR ET BONHEUR
" Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine. Le désir, par nature, est souffrance ; la satisfaction engendre rapidement la satiété : le but étant illusoire, la possession lui ôte son attrait ; sous une forme nouvelle renaît le désir, et avec lui le besoin : sans quoi, c'est le dégoût, le vide, l'ennui, adversaires plus rudes encore que le besoin. Quand le désir et sa satisfaction se succèdent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, p...
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COMMENTAIRE DE LA PRÉFACE ET DU LIVRE l DE L'ÉMILE OU DE L 'ÉDUCATION DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU
UNIVERSlTÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L' UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES COMME EXIGENCE PARTIELLE DU PROGRAMME DE MAÎTRISE EN PHILOSOPHIE PAR VALÉRIE HÉBERT COMMENTAIRE DE LA PRÉFACE ET DU LIVRE l DE L 'ÉMILE OU DE L 'ÉDUCATION DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU MARS 2011
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Schopenhauer: Société et Liberté
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Schopenhauer et le cannibalisme !
Les actes et la conduite d'un individu et d'un peuple peuvent être très modifiés par les dogmes, l'exemple et l'habitude. Mais les actes pris en eux-mêmes ne sont que de vaines images, il n'y a que la disposition d'esprit qui pousse aux actes, qui leur donne une importance morale. Celle-ci peut rester absolument la même, tout en ayant des manifestations extérieures entièrement différentes. Avec un degré égal de méchanceté, l'un peut mourir sur la roue, l'autre s'éteindre le plus paisiblement du...
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Schopenhauer: accommodement réciproque et société
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Arthur SCHOPENHAUER: Bonheur et souffrance
Nous avons affaire ici à un des textes les plus connus du philosophe allemand Arthur Schopenhauer. La thèse défendue dans ce court extrait lui a valu le qualificatif de pessimiste. Le philosophe ici tend à montrer que l'homme n'est pas caractérisé par son intellect mais bien par la volonté. Ce fait amène l'homme à un désir perpétuel et à une souffrance incessante. Le but de Schopenhauer est bien ici de dénoncer l'illusion du bonheur et de rétablir la vraie nature de l'homme. Pour ce faire, il fa...
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Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l'antiquité, à travers l'existence de Socrate et de Platon, l'origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l'homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu'est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Examinez cette définition de SCHOPENHAUER: « Par métaphysique j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience, c'est-à-dire les phénomènes donnés, et qui tend à expliquer par quoi la nature est conditionnée dans un se
Le terme de métaphysique est apparu très tôt dans l'histoire pour désigner notamment les livres d'Aristote. Schopenhauer insiste d'ailleurs de manière classique sur ce fait : on a nommé en effet métaphysique les quatorze livres qui suivent la physique d'Aristote. L'étymologie de ce mot peut alors nous donner deux significations différentes du terme. En grec, le mot meta désigne ce qui est au-delà et phusikè renvoie à la physique. On peut alors penser que quand Andronicos de Rhodes donne ce nom a...
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Arthur SCHOPENHAUER: De la scientificité de l'Histoire.
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
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Schopenhauer et la négation du vouloir-vivre
... j'ai seulement quelques mots à ajouter pour définir, en général, ce que j'entends par la négation du vouloir-vivre. De même que nous avons vu le méchant, par l'obstination de sa volonté, endurer une souffrance intérieure, continuellement cuisante. ...; de même l'homme qui est arrivé à la négation du vouloir-vivre, si misérable, si triste, si pleine de renoncements que paraisse sa condition, lorsqu'on l'envisage du dehors, de même cet homme est rempli d'une joie et d'une paix célestes. ce n'e...
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Arthur SCHOPENHAUER : le bonheur et le négatif
La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif ; en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne saura...
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La philosophie d'Arthur Schopenhauer
La philosophie d'Arthur Schopenhauer Il fut, selon ses propres termes, l'homme " d'une unique pensée ". Il se refusa à édifier un système et, dès sa thèse de doctorat : La Quadruple Racine du Principe de Raison Suffisante (1813), son œuvre peut être définie comme une entreprise, toujours renouvelée, de " dévoilement ". Si Schopenhauer fit souvent montre d'une inexcusable légèreté philosophique, on peut sans doute retenir de son œuvre, comme le firent Nietzsche et Bergson, l'élan incontestable q...
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Arthur SCHOPENHAUER: Philosophie et Etonnement
Avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire... A une époque où la philosophie abstraite de Hegel domine, Schopenhauer lui oppose une philosophie de la vie pathétique, concrète, colorée, que l'on pourrait qualifier, avec Jaspers, de prophétique. Garder vivace la capacité de s'émerveiller, telle est sa préoccupation, et dans Le Monde comme V...
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Texte du Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer
Si la morale ne considère que l'action juste ou injuste, si tout son rôle est de tracer nettement à quiconque a résolu de ne pas faire d'injustice, les bornes où se doit contenir son activité, il en est tout autrement de la théorie de l'État. La science de l'État, la science de la législation n'a en vue que la victime de l'injustice ; quant à l'auteur, elle n'en aurait cure, s'il n'était le corrélatif forcé de la victime ; l'acte injuste, pour elle, n'est que l'adversaire à rencontre de qui elle...
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Le désir - le bonheur : texte de Schopenhauer extrait du Monde comme volonté et comme représentation
Le désir – le bonheur : texte de Schopenhauer extrait du Monde comme volonté et comme représentation Introduction Si l'un de nos désirs les plus fondamentaux est celui d'être heureux, nous avons tendance à penser spontanément que le bonheur réside dans la satisfaction du plus grand nombre de nos désirs, sinon de tous. Pourtant cela ne nous conduit-il pas à vouloir satisfaire sans cesse de nouveaux désirs et à éloigner par là toute perspective de bonheur ? Tel est le problème que Schopenhauer env...
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Arthur SCHOPENHAUER: L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu
L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu. Grâce à sa raison, l'homme n'est pas renfermé comme l'animal dans les limites étroites du présent visible; il connaît encore le passé infiniment plus étendu, source du présent qui s'y rattache : c'est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l'avenir'. L'animal, au contraire, dont la connaissance sans réflexion est bornée à l'intuiti...
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Arthur SCHOPENHAUER : La philosophie en tant que science n'a absolument rien a faire avec ce qui doit ou peut etre cru
« La philosophie en tant que science n'a absolument rien à faire avec ce qui doit ou peut être cru ; mais seulement avec ce qu'on peut savoir. Si maintenant ce savoir devait être également tout autre chose que ce que l'on doit croire, ce ne serait pas un inconvénient pour la foi ellemême : elle est foi parce qu'elle enseigne ce qu'on ne peut savoir. Si l'on pouvait le savoir, la foi s'en trouverait inutile et ridicule, comme si en quelque sorte une doctrine de la foi était établie dans le domain...
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Commenter les réflexions suivantes de Schopenhauer, et en définir la portée : « Les animaux vivent uniquement dans le présent. L'homme vit de plus, et en même temps, dans l'avenir et le passé... Leur sort, à eux, c'est d'être entièrement sous l'impressio
Commenter les réflexions suivantes de Schopenhauer, et en définir la portée : « Les animaux vivent uniquement dans le présent. L'homme vit de plus, et en même temps, dans l'avenir et le passé... Leur sort, à eux, c'est d'être entièrement sous l'impression de l'instant, et sous l'action du motif directement perçu; lui, se détermine par des concepts abstraits, indépendamment du présent. » (Le Monde comme Volonté et représentation, livre 1 paragraphe 8). Schopenhauer, contrairement à l'esprit de la...
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commentaire texte de Schopenhauer
Commentaire texte de Schopenhauer : Dans ce texte de Schopenhauer, la question que l’on se pose est : est-ce que le fait de combler nos désirs peut nous donner accès à la jouissance ? Une question à laquelle je répondrais rationnellement oui. Mais si l’on réfléchit bien combler nos désirs correspond à satisfaire un manque. Or une fois ce manque comblé, que reste-t-il ? Atteignons-nous la jouissance ? C’est ce que nous allons voir. Suite à cela on démontrera que la plus heureuse des vies...
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Schopenhauer et l'étonnement
Excepté l'homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence, c'est pour tous une chose si naturelle qu'ils ne la remarquent même pas. (…) L'homme est un animal métaphysique. Sans doute, quand sa conscience ne fait encore que s'éveiller, il se figure être intelligible sans effort ; mais cela ne dure pas longtemps : avec la première réflexion se produit déjà cet étonnement qui fut pou ainsi dire, le père de la métaphysique. C'est en ce sens qu'Aristote dit au début de sa Métaphysique : « car c'...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Toute inclination amoureuse [...] pour éthérée que soient ses allures, prend racine uniquement dans l'instinct sexuel... La passion amoureuse est le thème éternel des romanciers, des poètes, elle joue dans la vie de l'homme un rôle primordial. Pourtant les philosophes, à l'exception de Platon dans Le Banquet et Phèdre, semblent, pendant longtemps, ne s'être guère préoccupés de la question. S'il est vrai que Kant évoque, dans Doctrine de la vertu, la tendance à ce plaisir qui s'appelle amour de...
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Arthur SCHOPENHAUER: Instinct sexuel
Toute inclination amoureuse [...] pour éthérée que soient ses allures, prend racine uniquement dans l'instinct sexuel... La passion amoureuse est le thème éternel des romanciers, des poètes, elle joue dans la vie de l'homme un rôle primordial. Pourtant les philosophes, à l'exception de Platon dans Le Banquet et Phèdre, semblent, pendant longtemps, ne s'être guère préoccupés de la question. S'il est vrai que Kant évoque, dans Doctrine de la vertu, la tendance à ce plaisir qui s'appelle amour de...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Avec la mort, la vie s'éteint, mais non avec elle le principe de la vie qui se manifestait en elle... On se souvient de Socrate qui, au moment de boire la ciguë, ne craint point la mort qu'il assimile à une libération. Philosopher, ne cesse-t-il de répéter, c'est apprendre à mourir. Socrate est prêt, il s'est préparé depuis longtemps. C'est que, comme le souligne Platon, dans le Phédon, on peut espérer en l'immortalité de l'âme puisqu'elle ressemble aux Idées qui sont indubitablement immortelle...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La vie n'admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers, un état de malheur radical... La célébrité tardive et posthume de Schopenhauer est due non à l'armature théorique de son système philosophique, mais à son fameux pessimisme, qui s'exprime dans Le Monde comme Volonté et comme Représentation (1818 et 1844, trad. A. Burdeau, revue et corrigée par R. Roos, PUF, 1966) à travers ses propos sur l'art et surtout sur l'éthique et qu'on ne saurait mieux carac...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
« Par métaphysique, j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience... par là que par leur nationalité ou leur gouvernement.» SCHOPENHAUER Approche générale La métaphysique a d'abord pris le sens de « philosophie première », c'est-à-dire d'un type de démarche et de construction intellectuelle visant les principes les plus fondamentaux de l'être, de la connaissance, et de l'action. C'est ce sens que lui donne Aristote, mais aussi Descartes dont les Méditations...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire... A une époque où la philosophie abstraite de Hegel domine, Schopenhauer lui oppose une philosophie de la vie pathétique, concrète, colorée, que l'on pourrait qualifier, avec Jaspers, de prophétique. Garder vivace la capacité de s'émerveiller, telle est sa préoccupation, et dans Le Monde comme V...
- Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Schopenhauer, « La volonté est l'essence du monde » « La volonté, que nous trouvons au-dedans de nous, ne résulte pas avant tout, comme l'admettait jusqu'ici la philosophie, de la connaissance, elle n'en est même pas une pure modification, c'est-à-dire un élément secondaire dérivé et régi par le cerveau comme la connaissance elle-même; mais elle est le Prius de la connaissance, le noyau de notre être et cette propre force originelle qui crée et entretient le corps animal, en en remplissant toute...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
"Un peuple composé uniquement de paysans découvrirait et inventerait peu de choses ; au contraire, les mains oisives font les têtes actives. Les arts et les sciences sont eux-mêmes enfants du luxe, et ils lui paient leur dette. Leur oeuvre est ce perfectionnement de la technologie, dans toutes ses branches, mécaniques, chimiques et physiques, qui, de nos jours, a porté le machinisme à une hauteur qu'on n'aurait jamais soupçonnée, et qui, notamment par la vapeur et l'électricité, accomplit des me...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
« La philosophie en tant que science n'a absolument rien à faire avec ce qui doit ou peut être cru ; mais seulement avec ce qu'on peut savoir. Si maintenant ce savoir devait être également tout autre chose que ce que l'on doit croire, ce ne serait pas un inconvénient pour la foi elle-même : elle est foi parce qu'elle enseigne ce qu'on ne peut savoir. Si l'on pouvait le savoir, la foi s'en trouverait inutile et ridicule, comme si en quelque sorte une doctrine de la foi était établie dans le domai...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" La vraie philosophie de l'histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n'a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd'hui des mêmes intrigues qu'hier et que de tout temps : elle doit donc reconnaître le fond identique de tous ces faits anciens ou modernes, survenus en Orient comme en Occident ; elle doit découvrir partout la même humanité, en dépit de la diversité des circonstances, des costumes et des moeurs. C...
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Schopenhauer: Eadem, sed aliter
La vraie philosophie de l'histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n'a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd'hui des mêmes intrigues qu'hier et que de tout temps : elle doit donc reconnaître le fond identique de tous ces faits anciens ou modernes, survenus en Orient comme en Occident ; elle doit découvrir partout la même humanité, en dépit de la diversité des circonstances, des costumes et des moeurs. Cet...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu. Grâce à sa raison, l'homme n'est pas renfermé comme l'animal dans les limites étroites du présent visible; il connaît encore le passé infiniment plus étendu, source du présent qui s'y rattache : c'est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l'avenir'. L'animal, au contraire, dont la connaissance sans réflexion est bornée à l'intuiti...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" L’histoire nous enseigne qu’à chaque moment il a existé autre chose ; la philosophie s’efforce au contraire de nous élever à cette idée que tout le temps la même chose a été, est et sera. En réalité l’essence de la vie humaine comme de la nature est tout entière présence en tout lieu, à tout moment, et n’a besoin, pour être reconnue jusque dans sa source, que d’une certaine profondeur d’esprit. Mais l’histoire espère suppléer à la profondeur par la largeur et l’étendue : tout fait présent n’es...
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Schopenhauer : désir et souffrance
Tout vouloir procède d'un besoin, c'est-à-dire d'une privation, c'est-àdire d'une souffrance. La satisfaction y met fin; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés; de plus, le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini; la satisfaction est courte, et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême luimême n'est qu'apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une décepti...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" L'État, ce chef-d'oeuvre de l'égoïsme intelligent et raisonné, ce total de tous les égoïsmes individuels, a remis les droits de chacun aux mains d'un pouvoir infiniment supérieur au pouvoir de l'individu, et qui le force à respecter le droit des autres. C'est ainsi que sont rejetés dans l'ombre l'égoïsme démesuré de presque tous, la méchanceté de beaucoup, la férocité de quelques-uns : la contrainte les tient enchaînés, il en résulte une apparence trompeuse. Mais que le pouvoir protecteur de l...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" Par métaphysique, j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience, c'est-à-dire les phénomènes donnés, et qui tend à expliquer par quoi la nature est conditionnée dans un sens ou dans l'autre, ou, pour parler vulgairement, à montrer ce qu'il y a derrière la nature et qui la rend possible. Or, la grande diversité originelle des intelligences, à laquelle s'ajoute encore la différence des éducations, qui exigent tant de loisirs, tout cela distingue si profondé...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif ; en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne saura...
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Arthur SCHOPENHAUER et la métaphysique
« Par métaphysique, j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience... par là que par leur nationalité ou leur gouvernement.» SCHOPENHAUER Approche générale La métaphysique a d'abord pris le sens de « philosophie première », c'est-àdire d'un type de démarche et de construction intellectuelle visant les principes les plus fondamentaux de l'être, de la connaissance, et de l'action. C'est ce sens que lui donne Aristote, mais aussi Descartes dont les Méditations...