2847 résultats pour "commentaires philo 3 homme"
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Commentaire dialogue Ferdinand et Lola de Louis Ferdinand Celine
Le nouveau roman est une appellation donnée par la critique à un ensemble d’écrivains qui, dans les années 1950-1960, ont remis en cause le roman traditionnel. En 1992, parût le roman intitulé Voyage au bout de la nuit. Son auteur, Louis-Ferdinand CELINE, s’inspire de son vécu de la Première Guerre Mondiale afin de relater le débat entre Ferdinand Bardamu, soldat blessé au front, soigné dans un hôpital militaire et Lola, séduite par l’héroïsme qu’elle pense que Bardamu incarne mais que ce...
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Commentaire composé Alicia Gallienne: L’autre moitié du songe m’appartient
Certains des poèmes du recueil L’autre moitié du songe m’appartient, aborde des sujets importants tels que la mort de son demi-frère ou d’autres sujets tout aussi bouleversant qu’elle aborde avec un œil tragique. Publié en 1990, Alicia Galienne décède alors quelques temps plus tard le 24 décembre 1990 d’une maladie du sang, seulement âgé de 20 ans. Cette poétesse née en 1970 à Paris, dans le seizième arrondissement a rédigé des centaines de poèmes malgré sa vie de courte durée et très diffi...
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Les animaux dénaturés (Vercors)
Une espèce mi-homme, mi-singe est découverte par des chercheurs, dont le journaliste Douglas Templemore, lors d'une expédition en Nouvelle-Guinée. Occasion de se poser la question : qu'est-ce qu'un homme finalement ? Les chapitres I, II et III présentent les deux personnages principaux : Doug et Frances, leur rencontre par hasard, leur coup de foudre passionnel. Une relation tâtonnante, d'abord déguisée en une amitié délicate, douce, cultivée et poétique ; puis qui s'exprime dans toute son i...
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Faut-il aimer son ennemi ?
Les sentiments humains sont tels qu'ils peuvent les amener à apprécier certaines personnes ou au contraire à créer des inimitiés entre ces personnes. L'amour, tout comme la haine, est un sentiment propre à l'être humain qui consiste, et c'est là qu'il diverge de la haine, à avoir beaucoup d'affection pour quelqu'un. Un ennemi est une personne qui n'est pas notre ami, au contraire, c'est une personne pour laquelle on ressent de l'aversion, à laquelle on s'oppose par nos mentalités, nos idées et n...
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L'esclavage dans l'Antiquité grecque et romaine
Dans le monde antique d'Athènes et de Rome, l'esclavage est une pratique répandue, moralement et économiquement justifiée. Par exemple, la société grecque, dans laquelle vit Aristote, est esclavagiste. Pour lui comme pour la plupart de ses contemporains, l'esclavage va de soi. Il explique ici que la différence de statut entre les hommes libres et les esclaves tient à une différence de nature entre les hommes. Le rôle économique Dans l'Antiquité, l'esclavage est considéré comme un phénomène natur...
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Explication de texte: FREUD : « Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison ; elles sont au-dessus de la raison »
Explication de texte: FREUD : « Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison ; elles sont au-dessus de la raison » Ce texte de Freud, le fondateur de la psychanalyse, traite de la vérité, de la religion, de la raison et de la croyance. Il se demande laquelle de ces deux notions, religion et raison, déterminent la vérité. Selon lui, rien n'est supérieur à la raison qui établit la vérité universelle, cela-dit une minorité d'hommes trouve, par un « événement interne », la v...
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KANT
"Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature 1 et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit. La première fois qu'il dit au mouton : « la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée », qu'il lui retira et s'en revêtit, il découvrit un privilège, qu'il avait, en raison de sa nature, sur...
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Le bonheur est-il impossible ?
a. L'ordre des choses La conscience de ce que nous sommes doit, au contraire, nous apporter une source de fierté et de satisfaction. À la différence des animaux, nous avons en effet le pouvoir de nous représenter le bien que l'on cherche, et celui de choisir ou de s'abstenir d'un certain nombre d'actions. Épictète, philosophe stoïcien, fait ainsi la différence entre « ce qui dépend de nous » et « ce quj ne dépend pas de nous ». Dans la première catégorie figurent les idées et opinions, ainsi que...
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Qu'est-ce qu'une volonté faible ?
La volonté peut se définir comme : '' Ce qu'une personne veut ou désire''. Or, selon Spinoza, ''l'homme a autant de volonté qu'il a de puissance''. Comment peut- il exister alors une volonté faible : vient-elle d'une puissance faible? La volonté faible repose-t-elle sur un manque de potentiel ? L'homme ayant une volonté faible serait alors celui qui envisage ses désirs de façon limitée, conscient que peu de désirs sont à sa portée. Pourtant la volonté semble contraire à un acte réfléchi et le ma...
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Thème 3 : CORPS HUMAIN ET SANTE Thème 3B : Le fonctionnement du système immunitaire humain
Thème 3 : CORPS HUMAIN ET SANTE Thème 3B : Le fonctionnement du système immunitaire humain Accroche : https://www.arte.tv/fr/videos/055155-002-A/tu-mourras-moins-bete/ Rappels Pathogènes : microorganismes responsables de maladies. On parle d’agents infectieux. Contamination : entrée des micro-organismes dans notre milieu intérieur. Infection : Multiplication et propagation des micro-organismes ou de leurs toxines dans notre milieu intérieur. L’immunité est un ensemble de mécanismes...
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LOCKE
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chacun garde la propriété de sa propre personne. Sur celle-ci, nul n'a droit que lui-même. Le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains, pouvons-nous dire sont vraiment à lui. Toutes les fois qu'il fait sortir un objet de l'état où la nature l'a mis et l'a laissé, il y mêle son travail, il y joint quelque chose qui lui appartient et de ce fait il se l'approprie. Cet objet, soustrait par lui à l'...
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Séquence I - Œuvre intégrale : A. RIMBAUD, Cahiers de Douai (1870) - LL n° 3 “Ma Bohème (fantaisie)”
OE n° 1 : La poésie du XIXème au XXIème siècle - Parcours : Emancipations créatrices Séquence I - Œuvre intégrale : A. RIMBAUD, Cahiers de Douai (1870) - LL n° 3 “Ma Bohème (fantaisie)” Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! Et j’étais ton féal ; Oh ! là là ! Que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge...
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Bergson et le langage
L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède des moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est pas une convention, et il est aussi naturel à l'homme de parler que de marcher. Or, quelle est la fonction primitive du langage ? C'est d'établir une commu...
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La vengeance peut-elle être légitime ?
L'homme est un être raisonnable et complexe fait de telle sorte que bon nombre des sentiments qu'il ressent s'opposent dans leur moralité. Il peut aussi bien éprouver de l'amour, de la joie, de l'affection, de la colère, de la rancoeur ou de la haine. Il y a dans cette âme complexe une partie plus « sombre » qui, exploitée, peut le pousser à commettre des actes horribles et irréparables et la société actuelle est le décor, et la preuve parfaite d'une violence quotidienne et souvent vengeress...
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Merleau-Ponty
L'homme public, puisqu'il se mêle de gouverner les autres, ne peut se plaindre d'être jugé sur ses actes dont les autres portent la peine, ni sur l'image souvent inexacte qu'ils donnent de lui. Comme Diderot le disait du comédien en scène, nous avançons que tout homme qui accepte de jouer un rôle porte autour de soi un « grand fantôme » dans lequel il est désormais caché, et qu'il est responsable de son personnage même s'il n'y reconnaît pas ce qu'il voulait être. Le politique n'est jamais aux y...
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Voltaire écrit dans ses Lettres philosophiques : « Il me paraît qu'en général l'esprit dans lequel Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l'homme sous un jour odieux. Il s'acharne à nous peindre tous méchants et malheureux. Il écrit contre la natur
Voltaire écrit dans ses Lettres philosophiques : « Il me paraît qu'en général l'esprit dans lequel M. Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l'homme sous un jour odieux. Il s'acharne à nous peindre tous méchants et malheureux. Il écrit contre la nature humaine à peu près comme il écrit contre les jésuites. Il impute à l'essence de notre nature ce qui n'appartient qu'à certains hommes. Il dit éloquemment des injures au genre humain. » Expliquer et discuter ce jugement. Le sujet vous demande...
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Le passionné est-il l'esclave de sa passion ?
Approche problématique Les passions traduisent une relation de l‘esprit au corps. L'homme les subit et traditionnellement il se est soumis à celles ci car la passion a une tendance dominatrice qui force l'homme à capter toutes sa concentration sur elle. Cependant la passion traduit en même temps un pouvoir de l'homme exprimer ses sensations, tout ce que le corps peut ressentir sensiblement, elle est un moteur créateur de l'artiste. De plus cette ambivalence de la passion se trouve entre l'a...
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La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?
Analyse du sujet : Notre sujet prend la forme d'une question fermée : il s'agira donc d'y répondre, en conclusion, au terme d'un raisonnement argumenté et documenté, par « oui » ou « non » avec toutes les nuances qui se seront imposées au cours de la réflexion. Le sujet articule la notion d'inconscient à l'entreprise humaine de reconnaissance et nous interroge sur la possibilité de cette dernière, mise en péril par la découverte de l'inconscient. En quoi y a-t-il mise en péril ? Se reconnaître...
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Bergson
La nature a doté l’homme d’une intelligence fabricatrice. Au lieu de lui fournir des instruments, comme elle l’a fait pour bon nombre d’espèces animales, elle a préféré qu’il les construisît lui-même . Or l’homme a nécessairement la propriété de ses instruments, au moins pendant qu’il s’en sert. Mais puisqu’ils sont détachés de lui, ils peuvent lui être pris ; les prendre tout faits est plus facile que de les faire. Surtout, ils doivent agir sur une matière, servir d’armes de chasse ou de pêche,...
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Séquence 3 : comédie et spectacle, Le Malade imaginaire de Molière Explication linéaire n°1 : Acte I, scène 5, extrait de « votre fille. Elle vous dira qu’elle n’a que faire de M Diafoirus » à la fin de la scène pp 36 à 40
Séquence 3 : comédie et spectacle, Le Malade imaginaire de Molière Explication linéaire n°1 : Acte I, scène 5, extrait de « votre fille. Elle vous dira qu’elle n’a que faire de M Diafoirus » à la fin de la scène pp 36 à 40 Le Malade imaginaire est la dernière comédie-ballet de Molière, genre très prisé par la cour de louis XIV et par le roi lui-même, grand amateur de danse, qui aime offrir des divertissements grandioses à sa cour par lesquels il offre le spectacle de son pouvoir. Quand...
- Dans son essai Croissance zéro, Alfred Sauvy écrit, à propos de la fascination qu'exerce sur l'homme l'idée du retour à la nature : « ... L'idée séduisante de retour à l'état naturel, à une vie végétale, ne dure guère qu'un été et d'une façon très relati
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Spinoza: passions, lois et politique.
Si les hommes étaient ainsi disposés par la nature qu'ils n'eussent de désir que pour ce qu'enseigne la vraie raison, certes la société n'aurait besoin d'aucune loi, il suffirait simplement d'éclairer les hommes par des enseignements moraux pour qu'ils fassent d'eux-mêmes et d'une âme libre ce qui est vraiment utile. Mais tout autre est la disposition de la nature humaine; tous observent bien leur intérêt, mais ce n'est pas suivant l'enseignement de la droite raison; c'est le plus souvent entraî...
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«Si on cherche à définir la création technique, on est tenté d'y voir un mouvement comparable à celui par lequel l'amibe pousse hors de sa masse une expansion qui enrobe progressivement l'objet de sa convoitise.» Que pensez-vous de cette affirmation de L
«Si on cherche à définir la création technique, on est tenté d'y voir un mouvement comparable à celui par lequel l'amibe pousse hors de sa masse une expansion qui enrobe progressivement l'objet de sa convoitise.» Que pensez-vous de cette affirmation de Leroi-Gourhan ? Compréhension du sujet A. Sens des mots de l'énoncé : — La création technique est l'action de l'homme qui explique l'apparition d'outils, de machines, depuis la hache préhistorique jusqu'aux machines IBM. — L'amibe est un organisme...
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MACHIAVEL: il est louable pour un prince d'être fidèle à sa parole
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédic...
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MACHIAVEL: Prince et fidélité
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédic...
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Arendt: Travail et liberté
C'est l'avènement de l'automatisation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité . (...) C'est une société de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. Dans cette société qui est égalitaire, car...
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DESCARTES: Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cet terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on es...
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L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ?
Demande d'échange de corrigé de Moha Tarek ([email protected]). Sujet déposé : L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ? Toute transgression de la loi entraîne systématiquement la réprobation de la plupart des citoyens, l'action de la police qui arrête les coupables et de la justice qui les juge et les sanctionne. Toute société suppose un ordre dont le cadre est posé par les lois et dont la permanence est assurée par une force qui contraint chacun au respect de ces lois. Dans cette pe...
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Baruch Spinoza: Sommes-nous libres
ou déterminés ?
"Mais venons-en aux choses créées qui, toutes, sont déterminées à exister et à agir selon une manière précise et déterminée. Pour le comprendre clairement, prenons un exemple très simple. Une pierre reçoit d'une cause extérieure qui la pousse une certaine quantité de mouvement, par laquelle elle continuera nécessairement de se mouvoir après l'arrêt de l'impulsion externe. Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, sache et pense qu'elle fait t...
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Notes de cours: L'EXISTENCE ?
1 approche générale : essence et existence • L'existence est le fait d'être. L'existence d'un être se distingue de son essence, qui désigne ce que cet être est indépendamment du fait même qu'il soit. • Ainsi peut-on définir l'essence, mais seulement constater ou éprouver l'existence. • Le problème philosophique traditionnel est de savoir quel rapport entretiennent l'essence et l'existence. Faut-il poser le primat de l'essence ou celui de l'existence ? — La philosophie classique, se mouvant...
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Jean-Jacques Rousseau: Le progrès
technique est-il cause de décadence morale ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Lucrèce et les dieux
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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Lucrèce et la nature de la mort
« Lors donc qu'un homme se lamente sur lui-même à la pensée de son sort mortel qui fera pourrir son corps abandonné, ou le livrera aux flammes, ou le donnera en pâture aux bêtes sauvages, tu peux dire que sa voix sonne faux, qu'une crainte secrète tourmente son coeur, bien qu'il affecte de ne pas croire qu'aucun sentiment puisse résister en lui à la mort. Cet homme, à mon avis, ne tient pas ses promesses et cache ses principes; ce n'est pas de tout son être qu'il s'arrache à la vie ; à son i...
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Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie.
Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie. I / Biographie de l'auteur Ecrivain français né en 1530 à Sarlat et mort en 1553 à Germignan. Son père est lieutenant d'un sénéchal du Périgord. Il fait ses études au collège de Guyenne puis étudie le droit à Orléans. L'école de droit est alors en même temps école de philosophie. Grâce à la diffusion des idées qui a lieu à l'époque dans cette école, il s'initie aux valeurs de l'Humanisme et même de la Réforme. Dès l'âge de vingt-trois a...
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Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les
Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les appels, à ceux de la violence aussi bien qu'à ceux de la charité et de la justice; c'est une esclave sans âme, se prêtant à toutes les fins, travaillant indifféremment au malheur et au bonheur des hommes. » Expliquez, commentez et au besoin disc...
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Bergson
L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède des moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. C haque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est pas une convention, et il est aussi naturel à l'homme de parler que de marcher. Or, quelle est la fonction primitive du langage ? C 'est d'établir une com...
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Qu'est-ce qu'un objet culturel ?
L'homme est cet être qui, bénéficiaire d'un statut d'exception se caractérise par son activité et la diversité de ses productions inscrites dans le monde. Il marque les choses qui l'entourent ainsi que son propre être. C'est un fait humain fondamental, un décalage de la vie humaine d'avec la vie animale ; distance prise par rapport à la nature. Se distingue par nature, tout ce qui est donné ; l'univers, les minéraux, les végétaux, les animaux, l'être humain et tout ce qui relève chez lui de l'hé...
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Notes de cours: L'HISTOIRE ?
1 approche générale • On peut entendre par histoire : 1) Un ensemble de connaissances concernant la réalité des faits passés, leur recensement constitué selon une méthode spécifique et sur lequel tous les hommes sont susceptibles de s'accorder. L'histoire est alors une chronique exacte. 2) Un tel ensemble, mais où les faits sont expliqués, c'est-à-dire liés entre eux par des déterminations objectives vérifiables, par des lois, L'histoire prétend alors être une science au même titre que les scien...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
« Le sérieux comprend que si la mort est une nuit, la vie est le jour, que si l'on peut travailler la nuit, on peut agir le jour, et comme le mot bref de la mort, l'appel concis, mais stimulant de la vie, c'est : aujourd'hui-même. Car la mort envisagée dans le sérieux est une source d'énergie comme nulle autre; elle rend vigilant comme rien d'autre. La mort incite l'homme charnel à dire : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » Mais c'est là le lâche désir de vivre de la sensualité, ce...
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Rimbaud texte 3 : Rêvé pour l’hiver
Rimbaud texte 3 : Rêvé pour l’hiver Introduction : Rêvé pour l’hiver, publié pour la première en 1891, a été rédigé lors d’une de ses fugues d’adolescent en Belgique, en octobre 1870. Ce poème joue sur un rappel de la forme du sonnet en instaurant une variation originale de vers de longueurs et de factures différentes : des alexandrins classiques alternent avec des hexasyllabes ou des octosyllabes. Dédié à une femme peut être imaginaire, ce poème rêve d’un voyage amoureux à la fois plein...
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Epictète: Ce voleur, cet adultère
Quoi ! Ce voleur, cet adultère ne devraient pas être mis à mort ! — Ne parle pas ainsi, dis plutôt : "Cet homme qui est dans l'erreur et qui se trompe sur les sujets les plus importants, qui a perdu la vue, non point la vue capable de distinguer le blanc et le noir, mais la pensée qui distingue le bien du mal, ne devrait-il pas périr ?" Et si tu parles ainsi, tu verras combien tes paroles sont inhumaines ; c'est comme si tu disais : "Cet aveugle, ce sourd ne doit-il pas périr ?" S'il n'y a p...
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Jean-Paul SARTRE: le refus romantique de la maladie
Et comme il faut assumer nécessairement pour changer, le refus romantique de la maladie par le malade est totalement inefficace. Ainsi y a-t-il du vrai dans la morale qui met la grandeur de l’homme dans l’acceptation de l’inévitable et du destin. Mais elle est incomplète car il ne faut l’assumer que pour la changer. Il ne s’agit pas d’adopter sa maladie, de s’y installer mais de la vivre selon les normes pour demeurer homme. Ainsi ma liberté est condamnation parce que je ne suis pas libre...
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Philo- Faut-il toujours dire la vérité
Introduction La question "Faut-il toujours dire la vérité ?" nous pousse à examiner la nature de la vérité et ses implications éthiques. En effet par faut-il, on entend une question d’obligation morale ou éthique : est-ce un devoir de dire la vérité ? Il est admis comme règle générale que mentir est immoral mais le terme « toujours » nous invite à remettre en question la constance de la vérité qui est ici entendue. Enfin, « dire la vérité » signifie exprimer des faits ou des informations...
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Le privilège de l'homme est-il de pouvoir dépasser le présent ?
Le privilège de l'homme est-il de pouvoir dépasser le présent ? Dépasser le présent, c'est là le fait d'un être rationnel C'est parce que nous avons le privilège de pouvoir dépasser le moment qui passe que l'on nous tient pour responsables des conséquences de nos actions. C'est encore pour la même raison que nous sommes à même de tirer des leçons du passé – de notre histoire individuelle, mais aussi de l'histoire des temps révolus. Pas de pensée politique, pas d'utopie a fortiori, pour un être q...
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Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?
POUR DÉMARRER. Le travail n'est-il qu'un moyen, un instrument pour parvenir à une fin, et cette fin est-elle de subvenir à ses besoins ? Subvenir à ses besoins, est-ce gagner sa vie ? On va parler de la valeur marchande du travail. Le travail ne permet-il que d'avoir un salaire permettant de subvenir ? Le travail, par définition, a pour but la satisfaction d'un besoin. Pourtant, il n'est pas qu'une valeur marchande, il a une valeur sociale, morale. Et le travail créateur, artistique, ne rentre p...
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DESCARTES
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'el...
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DESCARTES et le machinisme
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître...
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Tout homme qui ne voudrait que vivre vivrait heureux ?
Le terme "vivre" contient deux sens : le biologique( le vivant en tant qu'objet d'étude de la biologie) et un sens plus humain. La vie, c'est ce qui se passe à soi-même, dans la conscience, comme vécu. Vouloir vivre voudrait alors signifier maintenir ses fonctions vitales( manger, boire, dormir) mais aussi ce contentait du présent, de ce que je vis maintenant en tant qu'individu. Le bonheur quant à lui est compliqué à définir, voire pour Kant impossible. Pourquoi, dès lors, passer sa vie à cherc...
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De la démocratie en Amérique, Tocqueville: Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde
De la démocratie en Amérique, Tocqueville: Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde «Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde ; je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d'eux retiré à l'écart est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enf...
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Un homme travaille-t-il vraiment à son humanité en travaillant ?
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins. P...