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Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

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« POUR DÉMARRER. Le travail n'est-il qu'un moyen, un instrument pour parvenir à une fin, et cette fin est-elle de subvenir à ses besoins ? Subvenir à ses besoins, est-ce gagner sa vie ? On va parler de la valeur marchande du travail.

Le travail ne permet-il que d'avoir un salaire permettant de subvenir ? Le travail, par définition, a pour but la satisfaction d'un besoin.

Pourtant, il n'est pas qu'une valeur marchande, il a une valeur sociale, morale.

Et le travail créateur, artistique, ne rentre pas du tout dans le cadre d'une utilité matérielle.

C'est également un moyen de prendre conscience de soi (d'acquérir une certaine dignité, puisque ne pas travailler dans notre société conduit à la déchéance).

Le travail satisfait-il tous les besoins ? Réussit-il d'ailleurs à satisfaire ne serait-ce qu'un besoin (Réflexion sur l'aliénation par le travail, voir Marx) ? Au lieu d'apporter une satisfaction, n'apporte-t-il pas une souffrance ? Au lieu de gagner sa vie, on perd sa vitalité ou même, on perd son humanité (problème de l'esclavage). Et pourquoi serait-il si réducteur que le travail ne soit qu'un moyen (réflexion sur le "ne/que" du sujet) ? L'activité consciente par laquelle l'homme extériorise dans le monde des fins destinées à le modifier représente-t-elle simplement une médiation pour apaiser nos états de tension interne ? La question posée conduit à un certain type de réponse.

Elle n'est pas innocente. Le travail est-il un moyen de subvenir à ses besoins ? Le travail n'est-il qu'un moyen, un instrument pour parvenir à une fin, et cette fin est-elle de subvenir à ses besoins ? Subvenir à ses besoins, est-ce gagner sa vie ? On va parler de la valeur marchande du travail.

Le travail ne permet-il que d'avoir un salaire permettant de subvenir ? Le travail, par définition, a pour but la satisfaction d'un besoin.

Pourtant, il n'est pas qu'une valeur marchande, il a une valeur sociale, morale.

Et le travail créateur, artistique, ne rentre pas du tout dans le cadre d'une utilité matérielle.

C'est également un moyen de prendre conscience de soi (d'acquérir une certaine dignité, puisque ne pas travailler dans notre société conduit à la déchéance).

Le travail satisfait-il tous les besoins ? Réussit-il d'ailleurs à satisfaire ne serait-ce qu'un besoin (Réflexion sur l'aliénation par le travail, voir Marx) ? Au lieu d'apporter une satisfaction, n'apporte-t-il pas une souffrance ? Au lieu de gagner sa vie, on perd sa vitalité ou même, on perd son humanité (problème de l'esclavage). Et pourquoi serait-il si réducteur que le travail ne soit qu'un moyen (réflexion sur le "ne/que" du sujet) ? Conseils pratiques. Demandez-vous si le travail n'est pas, pour l'individu, le moyen de devenir une personne.

Posez-vous la question : les hommes ne doivent-ils pas travailler pour être humains ? Le travail dépasse le simple plan économique. Bibliographie HEGEL, La phénoménologie de l'esprit, tome 1, trad.

J.

Hyppolite, Aubier. MARX, Manuscrits de 1844, Éditions sociales. Analyse du sujet : Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » en conclusion, au terme d'une argumentation documentée. Le travail peut être défini comme l'activité consistant à transformer la nature (au sens large) en vue de la satisfaction de besoins.

Il est donc avant tout un moyen dont la fin est de subvenir aux besoins.

Le sujet nous invite à nous demander s'il n'est que ça : Il pourrait en effet être le moyen d'autres fins, comme le divertissement, par exemple. On pourrait également l'envisager non plus comme simple moyen mais comme une fin en soi.

Dans ce cas, il faudrait se demander ce qui en fait une valeur. Il peut encore être un moyen qui ne subviendrait pas à tous nos besoins.

Il convient alors d'identifier le type de besoins auxquels il répond, et de les distinguer ce ceux auxquels il ne répond pas. En radicalisant cette dernière perspective, on pourrait même aller jusqu'à nier qu'il fut un moyen.

Mais alors à quoi sert-il ? Est-il même justifié ? La question de savoir pour qui il est un moyen recoupe ce que nous venons de dire : l'est-il pour celui qui travaille ou pour quelqu'un d'autre ? Ceci soulève la question de sa légitimité. Problématisation : Si le travail est un moyen de subvenir à nos besoins, et que par ailleurs, nous reconnaissons que nous avons des besoins et ne pouvons pas y échapper, n'est-il pas alors plutôt une nécessité ? Prétendre qu'il est un moyen laisse en effet entendre qu'il serait un moyen parmi d'autres.

Or l'expérience quotidienne tend à montrer le contraire.

Mais dira t-on du travail qu'il est encore un moyen s'il est le seul moyen ? Ce qui s'impose à nous n'est plus un moyen mais devient au contraire une nécessité. I – Le travail est-il un moyen ou une nécessité ? S'il n'est que simple nécessité, alors nous aurons répondu à la question de notre sujet.

En revanche, s'il est moyen et non nécessité, c'est qu'il est moyen d'autre chose que de nos besoins.

D'où cette seconde question :. »

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