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Rimbaud texte 3 : Rêvé pour l’hiver

Publié le 29/04/2024

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« Rimbaud texte 3 : Rêvé pour l’hiver Introduction : Rêvé pour l’hiver, publié pour la première en 1891, a été rédigé lors d’une de ses fugues d’adolescent en Belgique, en octobre 1870.

Ce poème joue sur un rappel de la forme du sonnet en instaurant une variation originale de vers de longueurs et de factures différentes : des alexandrins classiques alternent avec des hexasyllabes ou des octosyllabes.

Dédié à une femme peut être imaginaire, ce poème rêve d’un voyage amoureux à la fois plein de douceur, de réconfort et d’espièglerie.

Nous pourrons donc nous demander comment à travers une scène intime, la voix poétique se retrouve dans un voyage teinté d’onirisme.

Dans le premier quatrain, nous verrons un cadre chaleureux propice à la rêverie qui isole les personnages d’un cadre effrayant dans le deuxième quatrain et qui prend la forme d’un voyage intime dans les deux tercets. Mouvement I : « a elle » = adressé à qqun dont il tait le nom ou lecture programmatrice de l’égratignure v.1 : indicateur temporel qui forme contraste avk « petit wagon rose » qui est intérieur chaleureux/accueillant.

« nous » = union entre personnages.

« irons » futur, promesse amoureuse de la voix poétique.

« rose » = couleur amour, donne thème du poème. v.2 : « coussins » = homophonique de 2 parties du corps féminin/renforce côté chaleureux du wagon.

Alternance chromatique en fin de vers « rose, bleu » fait un stéréotype genré, annonciateur de l’histoire amoureuse v.3 : futur, convaincre la femme de venir avk lui.

« nid de baisers fous » annonciateur de l’araignée, on assiste à sa naissance/côté protecteur de la 1ere classe du train/lieu de naissance de la sexualité.

« fous » VS « repose » = oxymore, voix poétiq semble pressée et élément féminin veut attendre. Rime « ose »-« leux » = oser, volonté de passer à l’acte de la voix poétique. v.4 : « coin » et « moelleux » antithétique car dur et mou mais confirme impression confort et intimité. Alternance entre vers long et hexasyllabe -> rythmique saccadée du wagon se met au service du vers. Mouvement II : longue phrase montre qu’il est bloqué par effroi -> pas le tps de s’arrêter v.5 : changement pt de vue : s’adresse à femme avk « tu » et non avk nous qui rappelle union.

Positionnement du CCbut au milieu du vers bien placé car rappelle la position isolée des personnages.

« glace » = polysémique car rappelle élément qui sépare intérieur/extérieur mais aussi l’eau solide et cadre temporel du début.

« fermeras » = futur à valeur d’ordre, voix poétique crée effet protecteur en plus du wagon. v.6 : « grimacer » = enfantin + « les ombres des soirs » = double.... »

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