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Thème 3 : CORPS HUMAIN ET SANTE Thème 3B : Le fonctionnement du système immunitaire humain

Publié le 11/12/2023

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« Thème 3 : CORPS HUMAIN ET SANTE Thème 3B : Le fonctionnement du système immunitaire humain Accroche : https://www.arte.tv/fr/videos/055155-002-A/tu-mourras-moins-bete/ Rappels Pathogènes : microorganismes responsables de maladies.

On parle d’agents infectieux. Contamination : entrée des micro-organismes dans notre milieu intérieur. Infection : Multiplication et propagation des micro-organismes ou de leurs toxines dans notre milieu intérieur. L’immunité est un ensemble de mécanismes intégrés visant à protéger l’organisme des agents infectieux, des cellules cancéreuses ou des dommages tissulaires. Le système immunitaire comprend deux étages de défenses aux stratégie différentes : - L’immunité́ innée : une réaction rapide et locale, observable chez tous les animaux ; L’immunité́ adaptative : une réaction plus lente et global, qui apparaît que chez les vertébrés, s’ajoute et se combine à l’immunité innée. La compréhension du fonctionnement du système immunitaire humain est essentielle pour élaborer des traitements efficaces contre les agressions quotidiennes dont nous faisons l’objet. 1 Chapitre 1 : La réponse immunitaire innée : première ligne de défense de tous les animaux I. La réponse immunitaire innée : une réponse immédiate, universelle et peu spécifique TP 1 Quelles sont les caractéristiques générales de l’immunité innée ? Consignes : A partir de l’analyse des documents ressources, expliquez pourquoi diton que l’immunité innée repose sur des mécanismes de reconnaissances non spécifiques, conservés au cours de l’évolution des espèces. Documents ressources à disposition Doc 1 C p330 Aide : Repérer comment s’effectue la reconnaissance d’éléments agresseurs par les cellules de l’immunité innée. Les cellules de l’immunité innée possèdent des récepteurs de surface : des molécules situées sur leur membrane.

Ces molécules peuvent reconnaitre des marqueurs moléculaires présents à la surface des agents pathogènes. → implication des récepteurs de surface Doc 2 et 3 p 344 + doc 1C p330 + vidéo https://urlz.fr/atZP (observation des hémocytes d’huitre après injection de levure) Aide : Repérer les différents éléments agresseurs reconnus par les cellules de l’immunité innée. Différents éléments agresseurs peuvent être reconnus : des bactéries, des virus, des champignons microscopique (levure), ou des cellules de l’organismes endommagés (ex : cellules cancéreuses) → les récepteurs de surface reconnaissent des signaux grâce à une dizaines de récepteurs TLR pour « toll-like receptor » ou récepteurs de reconnaissance de Rq : hémocytes = cellules du motifs moléculaires.

Ces motifs moléculaires peuvent être des composants de la système immunitaire présente paroi bactérienne, ou des motifs du génome pour les virus, communs à de chez les invertébrés nombreux microorganismes et très conservés au cours de l’évolution. → ne nécessite pas d’apprentissage préalable (tous les types de micro-organismes peuvent être reconnus et détruits même si l’organisme ne l’a jamais rencontré avant) = c’est une réponse non spécifique. Doc 1 p 344 Aide : Repérer les êtres vivants possédant des récepteurs de surface.

Faites le lien avec une conservation de l’immunité innée au cours de l’évolution. Les récepteurs moléculaires sont présents chez différents animaux, parfois très éloignées, et même chez les plantes (similitudes entre différents animaux) → Ceci permet de faire l’hypothèse que ces mécanismes et les molécules impliquées sont apparus très tôt dans l’histoire de la vie et qu’ils se sont conservés au cours de l’évolution. 2 Repérer l’argument permettant de confirmer l’action non spécifique des cellules de l’immunité innée. On remarque peu de différence concernant la séquence des acides aminés constituant ces récepteurs (différences entre différents animaux). → récepteurs impliqués peuvent avoir des séquences différentes : confirme l’action non spécifique des cellules de l’immunité innée. Bilan : Tous les animaux pluricellulaires possèdent une immunité innée, génétiquement héritée et peu spécifique. L’immunité innée repose sur la reconnaissance peu spécifique de motif moléculaire présents sur les agents pathogènes grâce à des récepteurs de surface.

Ces mécanismes de reconnaissance et d’action présentent une conservation remarquable au cours de l’évolution des êtres vivants. La réponse innée est une première ligne de défense indispensable qui se maintient tout au long de la réaction immunitaire. II- La réaction inflammatoire aigüe, un exemple de réponse immunitaire innée Une réaction inflammatoire est une réaction de défense immunitaire stéréotypée du corps à une agression externe (infection, brûlure...).

Cette réaction est un processus universel, concernant l'ensemble des tissus. TP 2 Quelles sont les acteurs et les mécanismes de la réaction inflammatoire aigue ? On cherche à établir un lien entre les modalités (acteurs et mécanismes) de la réaction inflammatoire et les symptômes perçus. A partir des documents ressources, 1.

Identifier les symptômes de la réaction inflammatoire et leur origine 2.

Identifier les cellules et les molécules impliquées dans la réaction inflammatoire 3.

Puis synthétiser les différentes étapes de la réaction inflammatoire aigue sous la forme d’un schéma bilan fonctionnel 3 A- Les acteurs de la réponse immunitaire innée sont impliqués dans la reconnaissance des agents pathogènes Bilan : Des signaux de danger divers peuvent être à l’origine du déclenchement de la réaction innée.

Ces signaux de danger peuvent provenir d’organismes étrangers ou bien de cellules déjà présentes dans l’organisme (=cellules cancéreuses).

Le système immunitaire est capable de reconnaître ces signaux de danger grâce à des cellules sentinelles.

Dans le cas de la réaction inflammatoire aigüe, la plupart des cellules impliquées résident dans les tissus : ce sont.... »

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