« Je suis donc mon corps » MAURICE MERLEAU-PONTY

« MAUR;ICE G Autour de moi, des objets.

Des objets, par rapport au sujet que MERLEAU•P.QNT ·.

je suis.

Ou des corps, par rapport à l'âme qui me caractérise.

Dans Phénoménologie tous les cas, la tendance naturelle de mon entendement est à la de la perception (1945) distinction, à la différenciation et à la mise à distance.

Ce qui me caractérise en premier lieu, c'est la pensée, dontje sais qu'elle m'accompagne en permanence, et qui résiste à toute mise en doute radicale.

Il n'y a là rien d'autre que la leçon du Cogito cartésien.

Le sujet et l'objet, la pensée et les corps extérieurs, sont donc conçus par opposition.

Soit, mais que faire de ce corps, qui n'est pas seulement un corps, mais le mien? Il se trouve que j'y ai un accès privilégié.

L'allemand dit cette différence d'accès à merveille: le Korper est ce qui apparaît autour de moi, corps matériel observable semblable à une machine, saisi de l'extérieur; le Leib (terme issu de Leben, ) est ce corps que je saisis comme une vie intérieure.

Corps objectif d'un côté, corps propre ou chair de l'autre côté.

Cette distinction, acquise depuis Schopenhauer••, Merleau-Ponty••.... »