Catégorie : Citations
-
Proverbes rares
les temps sont durs, ventre affamé, n'a pas d'oreilles y'a un dicton des pêcheurs qui dit fil rompu, espoir déçu vaut mieux marcher seul que d'être mal accompagnée le mensonge a beau fleuri, il ne donnera jamais de fruits le passé sert de leçon pour avancer le temps change, la perception des choses ne dit-on pas que soit je gagne soit j'apprends mais je ne perds jamais. l'habit ne fait pas le moine mais le moine se reconnaît par son habillement sans effort le talent ne rien. pas d...
-
Aigle et Colibri
L’aigle et le colibri Au pied d’une immense forêt, au milieu d’étincelantes fleurs, Attendait un colibri ayant perdu ses couleurs, Qui disait, en souffrant un surcroît de douleur : Cette différence fera mon malheur ! Les autres colibris gardant la futaie, bien cruels, ne le laissèrent pas entrer Et lui demandèrent des brindilles, des branches, des arbres pour y pénétrer. Au dessus d’eux, planait un majestueux aigle, Les perruches, les ruches, les buches dansaient autour de lui, Il savai...
-
recueil de citations enfance
Recueil de citations… I. Les débuts de l’enfance: A. L’enfant face à son destin: ➔ L’enfant soumis au destin inéluctable ■ [À la mort de Folasade] Soudain tout se brisa en moi. […] Les larmes m’avaient envahi, je me sentais aspiré vers un lieu de malheur dont la cause et les limites demeuraient insaisissables. (Aké, les années d’enfance, VII, p. 192) ■ L’enfant [espagnol, né au Danemark à la suite du naufrage] qui aurait dû être nourri par la richesse et le bonheur avait été jeté dans le...
-
« L’homme est un bipède sans plumes » DIOGÈNEDE SINOPE
Cette célèbre citation attribuée couramment à Platon doit en fait sa célébrité à Diogène de Sinope, qui s’en est moqué. Platon aurait un jour défini l’homme comme un «bipède sans cornes et sans plumes ». Par là, il entendait que l’homme était un animal, mais que parmi tous ceux qui marchaient sur deux «jambes», c’est-à-dire les oiseaux, il était le seul à ne pas avoir de ...
-
« Le bonheur est une fin en soi » ARISTOTE
Éthique à Nicomaque (ive siècle av. J.-C.) La référence au bonheur comme fin ultime ainsi que la détermination de sa nature ne peuvent se comprendre indépendamment de la finalité des activités humaines. Aristote•• l'affirme dès l'ouverture de !'Éthique à Nicomaque. Toute action, toute recherche, art ou choix, tendent à une fin qui les justifie. Mais chaque fin peut n'être elle-même que le moyen d'une autre, et l'on serait alors reconduit de fin en fin sans jamais parvenir à un terme u...
-
« L’art imite la nature » ARISTOTE
Cette formule d’Aristote a bénéficié d’une fortune certaine dans l’histoire de l’art, à contre-courant pourtant de ce qu’elle voulait dire. Si l’on a pu comprendre que l’artiste devait se référer à la nature comme source d’inspiration, et voir dans l’excellence de l'imitation le critère de sa maîtrise, ce n'est pourtant pas à la production artistique qu'Aristote faisait ici référence, mais à l'univers de la tehhnè, celui de la production technique et artificielle, par opposition à la nature, p...
-
« L’homme n’est jamais moins seul que lorsqu’il est seul » CICÉRON
Dans La République (1,17), Cicéron rapporte de façon indirecte, dans la bouche d’un des interlocuteurs du dialogue, le stoïcien Tubéron, les paroles du censeur Caton l’Ancien (234-149 av. J.-C.), admiré à Rome pour sa droiture et sa fermeté dans la résolution des guerres contre Carthage, selon lequel il n’était jamais plus actif que lorsqu’il ne faisait rien, et jamais moins seul que dans la solitude.
-
« Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » PLATON
Ce fameux adage de Socrate se trouve dans les dialogues de son élève Platon intitulés Ménon et Y Apologie de Socrate. Que veut-il dire? Que tout le monde est ignorant, mais qu’ignorer son ignorance, c’est ignorer deux fois. Au contraire, la reconnaître, c’est faire un premier pas vers la vérité. Ne pas savoir que l’on est ignorant, c’est en effet être prisonnier d’une illusion de connaissance, qui forme un voile devant notre esprit. Prenons un exemple: si deux hommes ignorent combien font 2 + 2,...
-
-
« L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance... » PLATON
La République Pour Platon, le monde se divise en un lieu sensible (lieu des réalités matérielles, qui sont saisies par les sens) et un lieu intelligible (lieu des Idées, que seul l'esprit peut saisir). La connaissance du lieu intelligible est supérieure à celle du lieu sensible, car la connaissance est à l'image de ce qu'elle connaît. Elle est en outre la seule vraie science (épistémé), car c'est la seule qui soit certaine, rigoureuse et qui puisse rendre raison d'elle-même. En effet,...
-
« La loi de l’homme est la loi du langage » JACQUES LACAN
L’homme, dira Jacques Lacan, est un «parlêtre» soumis à une aliénation spécifique dans le règne animal: le langage ! Il se pense auteur de sa parole, mais ce n’est pas sans s’apercevoir de temps à autre qu’il est joué par un au-delà ou un en deçà des mots qui en disent plus qu’il ne croit dire ou autre chose que ce qu’il a l’intention de communiquer. Car « c’est le monde des mots qui crée le monde des choses». Le monde des mots est un monde de symboles qui font l’homme et qui a ses lois propres,...
-
«Il n’y a plus d’ailleurs» CLAUDE LÉVI-STRAUSS
CLAUDE LEVl-STRAUSS Tristes Tropiques (1955) Le monde est petit. Trop petit sans doute, selon l'anthropologue Claude Lévi-Strauss••. Nous vivrions selon lui une période critique dans l'histoire de nos civilisations, un âge où l'ailleurs aussi bien géographique que philosophique n'existerait plus... Lorsqu'il rédige Tristes Tropiques, il n'est effectivement presque plus de territoire vierge à découvrir sur notre planète. De là vient le drame de l'ethnologue: Il n'y aurait plus de ré...
-
Toutes les propositions de logique disent la même chose. A savoir rien. Wittgenstein
Tractatus logicophilosophicus (1921) • • savoir rien >> Perturbant, non? Cet aphorisme 5.43 du Tractatus logicophilosophicus de Ludwig Wittgenstein•• fait partie des paradoxes des plus déroutants de la philosophie logique. Il est la réponse controversée à l'affirmation de Bertrand Russell (1872-1970) selon laquelle la logique porte sur le monde réel comme n'importe quelle science, disant des vérités du même ordre, à la différence près que leur champ d'application couvre tous les...
-
Le fondement de la théorie, c'est la pratique. Mao
Mao fait de la pratique sociale - qui inclut les activités de production, la lutte des classes, la vie politique, les activités scientifiques et artistiques - le fondement d'une théorie progressive de la connaissance. Les hommes ne perçoivent d'abord du monde que ses aspects les plus apparents et sans être capables de les relier les uns aux autres. C'est le premier stade de la «connaissance sensible». La continuité de la pratique produisant la répétition.de l'expérience leur permet cependant...
- Le pouvoir produit du savoir; pouvoir et savoir s'impliquent directement l'un l'autre. Michel Foucault
-
Les oeuvres d'art sont ascétiques et sans pudeur... Horkheimer
n'a rt l'a •, er• eim rkh Ho x Ma et •• no or Ad W. r do eo Th ur Po 8 ! NO THEODOR ADOR htec n tio uc rod rep la de ine ma do au rt ve ou été t en lem ER IM seu s HE . MAX HORK ..............• pa Dialectique de la raison (1947) niq ue, co mm e l'avait ana lys éW alt er Be nja mi n•• , il a été éla rgi à cel ui de la co nso mm ati on , d'o ù le ter me d' «in du str ie cu ltu rel le» (Kulturindustrie) qu 'ils for ge nt da ns la Dialectique...
-
Les sens sans la raison son vides, mais la raison sans les sens est aveugle (Kant)
EMMANUEL KAN · e Notre entendement ne peut percevoir ce que nos sens appréCritique de la raison pure (1781, remaniée en 1787) hendent et, inversement, nos sens n'ont pas pour fonction de raisonner comme notre esprit sait le faire. Pour Emmanuel Kant••, l'homme doit chercher son équilibre dans l'accord parfait entre l'esprit et le corps. Or nous sommes doués pour prod11ire des représentations mentales et des concepts en tous genres, mais ils n'ont pas toujours de réel ancrage dans l'exp...
-
- Tout ce qui peut être fait un autre jour le peut être aujourd'hui. Montaigne
-
"C'est dans l'adversité que se révèlent les vrais amis" de Cicéron
, (( ' uesereve en 1 es vrais a 1 1s >> e Deamicitia (1er siècle av. J.-C.) Cette formule devenue proverbiale est une traduction éloignée d'une citation du poète épique latin Ennius (239-169 av. J.-C.): «Un ami certain se reconnaît dans les situations incertaines.>> Cicéron•• la rapporte dans son traité De amicitia (XVII, 64), où il cherche à établir les trois conditions de l'amitié parfaite: la vertu, la domination des passions, le respect d'autrui. Plus que dans...
-
« On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités» Gandhi
«On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités» . ' ',,ATTRIBUÉ' ' · ·.GANDHI ;--_ .~~=: 1 , • .i,.: ,_c.;c: . · G Cette citation est-elle vraiment de Gandhi••? Elle est évidemment compatible avec les engagements végétariens et politiques du leader indépendantiste indien. Mais une formule presque identique se trouvait déjà sous la plume du théologien allemand David Strauss (1808-1874), auteur cité en 1883 par Howard Williams dans...
-
Homines sumus, non dei
Nomines s11111us, non dei Nous sommes des hommes et non des dieux Cette expression empruntée à Pétrone (75, 1) rappelle les limites de la vie humaine, encline au péché et à l'erreur. Signalons un parallèle, toujours chez Pétrone ( 130, 1) et la locution Homo sum, cc Je ne suis qu'un homme>> qui sert. chez Pline le Jeune (Ep .. 5, 3, 2), à excuser quelques faiblesses vénielles, ou encore, chez Quintilien ( 10, 1, 25), l'expression Summi enim sunt, homines tamen, c< ce sont des géants, mais...