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recueil de citations enfance

Publié le 27/05/2023

Extrait du document

« Recueil de citations… I.

Les débuts de l’enfance: A.

L’enfant face à son destin: ➔ L’enfant soumis au destin inéluctable ■ [À la mort de Folasade] Soudain tout se brisa en moi.

[…] Les larmes m’avaient envahi, je me sentais aspiré vers un lieu de malheur dont la cause et les limites demeuraient insaisissables.

(Aké, les années d’enfance, VII, p.

192) ■ L’enfant [espagnol, né au Danemark à la suite du naufrage] qui aurait dû être nourri par la richesse et le bonheur avait été jeté dans le monde, jeté dans les dunes par la mer, pour qu’il connaisse le sort et les jours pénibles du pauvre.

(Contes, « Une histoire des dunes », p.

293) ■ Il importe de l’accoutumer de bonne heure à ne commander ni aux hommes, car il n’est pas leur maître, ni aux choses, car elles ne l’entendent point.

(Émile ou De l’éducation, I, p.

125) ➔ Entre destin destructeur et sort favorable: ■ [Hans] avait été l’enfant le plus rapide et le plus vif, mais il avait eu brusquement « les jambes molles », comme ils disaient, il ne pouvait pas rester debout ni marcher […]. (Contes, « L’invalide », p.

418) ■ Presque tout le premier âge est maladie et danger : la moitié des enfants qui naissent périt avant la huitième année.

Les épreuves faites, l’enfant a gagné des forces ; et sitôt qu’il peut user de la vie, le principe en devient plus assuré. (Émile ou De l’éducation, I, p.

76) ■ [Fin d’une crise de Bukola] L’àbikú ne reprit pas immédiatement connaissance mais je sus assez rapidement que le danger était passé.

[…] Son visage rayonnait d’une étrange beauté. (Aké, les années d’enfance, I, p.

41) ➔ S’emparer du destin ? ■ Dans l’ordre social, où toutes les places sont marquées, chacun doit être élevé pour la sienne.

[…] L’éducation n’est utile qu’autant que la fortune s’accorde avec la vocation des parents.

(Émile ou De l’éducation, I, p.

63-64) ■ [Une femme accouche pendant l’émeute] Le bébé n’avait pu résister à l’agitation des heures précédentes, à la ruée, au bruit, à la bousculade.

Et personne ne s’étonna que ce fût une fille.

[…] Il ne pouvait se produire d’augure plus favorable que cette naissance d’un enfant, d’une fille ! (Aké, les années d’enfance, XIV, p.

409) ■ [La chandelle de suif] pensait aux deux enfants aussi heureux l’un que l’autre, l’un éclairé par une bougie de cire, l’autre par une chandelle de suif ! (Contes, « Les bougies », p.

362) B.

La vie instinctive: ➔ La mère et l’enfant: ■ C’est à toi que je m’adresse, tendre et prévoyante mère […].

Forme de bonne heure une enceinte autour de l’âme de ton enfant ; un autre en peut marquer le circuit, mais toi seule y dois poser la barrière.

(Émile ou De l’éducation, I, p.

54-55) ■ [La lavandière parle à son fils] « Je travaille tellement dur que le sang est prêt à jaillir à la racine de mes ongles, mais ça ne fait rien, pourvu que je puisse assurer ton avenir honnêtement, mon cher petit ! » (Contes, « Elle n’était bonne à rien ! », p.

262) ■ […] Chrétienne Sauvage annonça que le nom de Dipo allait être remplacé par celui de Femi.

Elle expliqua qu’elle y pensait depuis quelque temps parce que les enfants appelés Dipo finissaient toujours par être casse-cou et indociles.

(Aké, les années d’enfance, VIII, p.

240) ➔ Une nourriture substantielle: ■ [Pour le petit Wole] C’était la chose la plus naturelle du monde que d’amener chez soi un ami pour qu’il mange avec vous son plat préféré.

(Aké, les années d’enfance, II, p.

57) ■ [Pour la petite fille pauvre] « Ce soir – imaginez-vous ! – ce soir nous allons avoir des pommes de terre chaudes ! » Et son visage rayonnait de bonheur.

(Contes, « Les bougies », p.

361) ■ Des fruits, du laitage, quelque pièce de four un peu plus délicate que le pain ordinaire […] : voilà de quoi mener des armées d’enfants au bout du monde […].

(Émile ou De l’éducation, II, p.

307) II.

S’emparer du monde: A.

Du besoin à l’envie: ➔ Le nécessaire suffit: ■ Le garçon prospérait, son sang noble restait chaud et il puisait des forces dans la maigre pitance, il grandit dans cette humble maison.

(Contes, « Une histoire des dunes », p.

294) ■ « […] pourquoi est-ce qu’on ne nous achète jamais de chaussures ? » Essay ouvrit de grands yeux et fit la sourde oreille, tandis que Chrétienne Sauvage déclarait simplement : « Les enfants ne portent pas de chaussures.

» (Aké, les années d’enfance, XV, p.

423) ■ Des grelots d’argent, d’or, du corail, des cristaux à facettes, des hochets de tout prix et de toute espèce : que d’apprêts inutiles et pernicieux ! Rien de tout cela.

Point de grelots, point de hochets ; de petites branches d’arbres avec leurs fruits et leurs feuilles […] l’amuseront autant que ces magnifiques colifichets […]. ➔ Le besoin tyrannique: ■ [Après l’altercation avec Dipo] Un seul fait m’écrasait : il n’y avait ni justice ni logique dans le monde des adultes.

(Aké, les années d’enfance, VII, p.

204) ■ Les premiers pleurs des enfants sont des prières : si l’on n’y prend garde, ils deviennent bientôt des ordres ; ils commencent par se faire assister, ils finissent par se faire servir. (Émile ou De l’éducation, I, p.

124) ■ « Je veux entendre le rossignol ! Il faut qu’il soit là ce soir ! […] et s’il ne vient pas, je ferai taper sur le ventre de toute la cour après qu’elle aura pris le souper.

» (Contes, « Le rossignol », p.

117) ➔ La volonté magique ■ Aucune [des sœurs] n’était aussi impatiente que la plus jeune, justement celle qui avait le plus longtemps à attendre […].

(Contes, « La petite sirène », p.

57-58) ■ [Wole discute avec Bukola au sujet des esprits] […] Bukola était notre compagne de jeux à nous.

Alors j’eus une idée : « Pourquoi est-ce que tu ne les amènes pas ici ? La prochaine fois qu’ils t’appelleront, invite-les à venir jouer avec nous […].

» (Aké, les années d’enfance, I, p.

40) ■ […] le sentiment de sa faiblesse […] rend l’enfant avide de faire des actes de force, et de se prouver à lui-même son propre pouvoir.

(Émile ou De l’éducation, I, p.

127) B.

Des erreurs fondamentales ➔ Des faiblesses constitutives ■ [Tante] nous donnait des confitures et du sucre, bien que ce fût très mauvais pour nos dents, mais elle avait un faible pour ces gentils enfants, disait-elle.

C’était cruel de leur refuser ces quelques sucreries qu’ils aimaient tant.

(Contes, « Tante Mal-aux-dents », p. 432) ■ Les plus grands risques de la vie sont dans son commencement ; moins on a vécu, moins on doit espérer de vivre.

Des enfants qui naissent, la moitié, tout au plus, parviennent à l’adolescence ; et il est probable que votre élève n’atteindra pas l’âge d’homme.

(Émile ou De l’éducation, II, p.

149) ■ […] la menace la plus constante suspendue au-dessus de mon existence à Aké paraissait être la rêverie ou la rumination.

La description que Chrétienne Sauvage en faisait variait, je le découvris, selon la gravité de la faute que cette maladie avait pu provoquer. (Aké, les années d’enfance, V, p.

139) ➔ Des projections erronées ■ La Température était un de ces mots magiques… Si Chrétienne Sauvage disait que vous faisiez de la Température, vous faisiez de la Température.

(Aké, les années d’enfance, V, p. 133) ■ Ce flocon grandit à vue d’œil et prit pour finir l’aspect d’une dame vêtue des voiles blancs les plus fins qui semblaient être composés de millions de flocons étoilés.

[…] Le petit garçon eut peur et sauta de la chaise et il lui sembla alors qu’un grand oiseau passait dehors devant la fenêtre.

(Contes, « La Reine des Neiges », p.

154-155) ■ Avant l’âge de raison, l'enfant ne reçoit pas des idées, mais des images [qui] ne sont que des peintures absolues des objets sensibles […].

(Émile ou De l’éducation, II, p.

209) ➔ Un imaginaire déformant ■ C’est justement parce [que la sœur aînée] ne pouvait pas y aller que tout cela lui faisait le plus envie.

(Contes, « La petite sirène », p.

58) ■ [Wole explique à ses parents comment il compte soigner sa blessure] « […] j’ai bien vu ce qui s’est passé : il y a eu trop de sang qui a coulé, et c’était à la tête.

Il faut le presser et le remettre dedans.

Comme ça je pourrai tout de suite retourner à l’école.

» (Aké, les années d’enfance, II, p.

62) ■ Le monde réel a ses bornes, le monde imaginaire est infini ; ne pouvant élargir l’un, rétrécissons l’autre ; car c’est de leur seule différence que naissent toutes les peines qui nous rendent vraiment malheureux.

(Émile.... »

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