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Corrigé du contrôle sur La Princesse de Clèves et florilège de citations à retenir

Publié le 21/03/2022

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« Corrigé du contrôle sur La Princesse de Clèves et florilège de citations à retenir 1G Corrigé des questions 1) A quoi sert la longue galerie de portraits initiale ? La longue galerie de portraits initiale donne un cadre vraisemblable à l'intrigue, en l'ancrant dans un contexte historique documenté afin d'apporter du crédit au roman, genre considéré comme peu sérieux au XVIIe siècle (Mme de Lafayette inscrit l'intrigue de son roman dans la cour d'Henri II, roi de France ayant régné entre 1547 et 1559).

De plus, cette galerie de portraits présente la société dans laquelle évoluera l'héroïne, société dont l'organisation est perturbée dès le sommet puisque c'est le roi Henri II qui est présenté en premier et sa favorite Diane de Poitiers (duchesse de Valentinois) en suivant ; la reine Catherine de Médicis n'est présentée qu'en troisième position. 2) Pourquoi la cour représente-t-elle un danger ? La cour représente un danger parce qu'elle est un lieu de "magnificence" où évoluent "de belles personnes et [des] hommes admirablement bien faits".

Mais derrière "tant d'éclat" se jouent des complots et des intrigues politiques et amoureuses redoutables où chacun est constamment exposé.

La narratrice décrit ainsi la cour : "Personne n'y était tranquille, ni indifférent ; on songeait à s'élever, à plaire, à servir ou à nuire ; on ne connaissait ni l'ennui, ni l'oisiveté, et on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues".

Sous ses apparences éclatantes, la cour est donc le lieu de tous les dangers pour une jeune fille comme Mlle de Chartres, élevée loin de la cour et présentée comme "une beauté parfaite", ayant cultivé avec soin "la vertu", qualité inculquée par sa mère. 3) Quels sentiments la jeune femme éprouve-t-elle pour son mari le prince de Clèves ? La jeune femme éprouve respect, estime et reconnaissance pour son mari mais pas d'amour.

D'ailleurs son futur époux s'en attriste et lui déclare : "Je ne touche ni votre inclination, ni votre coeur, et ma présence ne vous donne ni de plaisir, ni de trouble".

Et leur mariage n'y change bien sûr rien puisque "M.

de Clèves ne trouv[e] pas que Mlle de Chartres [ait] changé de sentiment en changeant de nom". 4) Mme de Chartres a-t-elle conscience de la passion naissante de sa fille pour le duc de Nemours et en quoi sa mort présage-t-elle un destin funeste ? Mme de Chartres a très vite conscience de l'inclination que sa fille éprouve pour le duc de Nemours, dès le soir de la rencontre au bal puisque la jeune femme, malgré l'heure tardive, rend visite à sa mère et "lui lou[e] M.

de Nemours avec un air certain qui donn[e] à Mme de Chartres la même pensée qu'[a] eue le chevalier de Guise." De plus, avant de mourir, elle met sa fille en garde et lui déclare : "Vous avez de l'inclination pour M.

de Nemours [...] Il y a déjà longtemps que je me suis aperçue de cette inclination mais je ne vous en ai pas voulu parler d'abord, de peur de vous en faire apercevoir vous-même.

Vous ne la connaissez que trop présentement ; vous êtes sur le bord du précipice : il faut de grands efforts et de grandes violences pour vous retenir.

Songez ce que vous devez à votre mari ; songez à ce que vous vous devez à vous-même, et pensez que vous allez perdre cette réputation que vous vous êtes acquise et que je vous ai tant souhaitée".

La mort de Mme de Chartres voit disparaître un rempart précieux pour sa fille qui se retrouve dangereusement seule.

Elle annonce aussi le décès du prince de Clèves , qui lui aussi perdra la vie en ayant conscience. »

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