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Argument lecture linéaire sur la princesse de clèves - scène d'aveu et caractère exceptionnel des personnages

Publié le 27/02/2023

Extrait du document

« LECTURE LINÉAIRE 8 Mlle de Chartres épouse le prince de Clèves, qui l’aime sans retour.

Celle-ci est rongée par sa passion pour le duc de Nemours.

Elle tente de résister mais finit par avouer ses sentiments à son mari.

Le duc, caché, écoute leurs paroles Comment le caractère exceptionnel des personnages transparaît-il dans cette scène d’aveu ? I.

L’aveu de la princesse adultère - Discours direct (début longue tirade), interjection, apostrophe, vouvoiement : caractère inédit de l’aveu car la femme à l’initiative de la parole, aveu inconcevable et invraisemblable à l’époque, inversion rapports traditionnels H/F. - Aveu théâtralisée et solennel avec sortes de didascalies au participe présent, scène pathétique et dramatique, omniprésence de la 1 personne du singulier : la princesse est en position de supplication, d’infériorité.

Attitude d’humilité, de soumission et d’abandon.

Elle suscite pitié et compassion du mari, du lecteur. Insistance sur la gestuelle et DD au service de la dramatisation de l’aveu. - Présent à valeur de futur proche, relative insistant sur le caractère incroyable et singulier de l’aveu : en prenant l’initiative de mettre son cœur à nu, Mme de Clèves se distingue des autres courtisans dont la vie sentimentale est régie par la dissimulation.

Le geste de Mme de Clèves est présenté par l’héroïne comme exceptionnel, non conventionnel, presque comme une anomalie : c’est un aveu à la mesure de la passion qu’elle éprouve pour Nemours. - Proposition coordonnée « mais » : l’héroïne souhaite rester honnête et n’est point coupable selon ses dires, l’aveu est donc possible. - Tournure impersonnelle, présent d’énonciation, champ sémantique du danger, terme péjoratif, relative, antithèse collectif/singulier, terme générique/abstrait : cour perverse et dangereuse pour les jeunes femmes innocentes.

En parlant de « raisons », Mme de Clèves ne nomme ni le sentiment ni l’être concerné par le triangle amoureux.

Le malheur désigne la séduction, l’amour est présenté comme un dangereux tourment (vision pessimiste). - Forme négative, passé composé, conditionnel présent, circonstancielle de condition, proposition coordonnée à valeur de choix « ou », « me » en fonction COD : cour/champ de bataille/faite d’opposants, adjuvant/mère bienveillante et morale, élément de résolution selon Mme de Clèves/fuite.

Mme de Clèves était guidée par sa mère au milieu de l’arènes, désormais elle déplore son abs (pathétique, suscite encore la compassion).

Elle se retrouve seule au monde et connaît la détresse face à la cruauté de la loi des cœurs, elle cherche du secours. - Discours construit, mesuré, convaincant et persuasif : Mme de Clèves ne perd pas le contrôle d’elle-même, son aveu est le résultat d’un choix.

Promesse de ne pas chuter en s’éloignant du péril. - Circonstancielle de concession, répétition de « prendre », « je » en fonction S : elle a conscience de la très grande liberté qu’elle prend et des risques qu’une telle démarche peut engendrer mais elle souhaite garder sa valeur aux yeux de son époux.

Respect de la morale essentiel à ses yeux. - Lyrisme, pathétique, hyperbole, circonstancielle de condition, futur simple + adv de temps, noms abstraits, périphrase/euphémisme, litote : Honte, supplie le pardon, sûre de ne pas agir contre son mariage en dépit de ce qu’elle ressent, avoue implicitement son amour pour un autre homme (euphémisme, moyen de diminuer la peine provoquée chez M.

de Clèves).

Elle promet (litote) de ne jamais commettre l’adultère : autrement dit, elle ne trompera pas même si elle en aime un autre. - Impératif, tournure impersonnelle, comparatif de supériorité (« plus…que »), registre épidictique : Mme de Clèves loue la valeur de son époux, cet honnête homme lui permet de se confier.

Les sentiments relatifs au mariage sont nommés plus explicitement, ils sont relatifs au respect et non pas à la passion. Mme de Clèves se pose en épouse pathétique, digne de compassion, et demande à M.

de Clèves de poursuivre leur relation amoureuse/conjugale.

Elle espère ne pas l’écœurer et entraîner la fin de cette union, conformément aux mœurs de l’époque. - Aveu partiel, contenu, réservé, soucieux de la bienséance : Mme de Clèves n’avoue jamais explicitement aimer Nemours pour ne pas blesser son époux. II.

La réception du prince à la.... »

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