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Analyse linéaire la princesse de Clèves - Analyse linéaire L’apparition à la cour

Publié le 31/05/2022

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« Analyse linéaire L’apparition à la cour Introduction La princesse de Clèves est un roman de Mme de Lafayette publié anonymement en 1678.

L'action du roman se situe à la cour de Valois, dans les dernières années du règne de Henri Second, comme l'indique le narrateur dans les premières lignes du récit.

Il s'agit donc d'un roman historique, même si l'œuvre inaugure, par de nombreux aspects la tradition du roman d'analyse.

C'est l'un des premiers romans psychologiques, ce qui explique sa modernité.

Il relate d’un amour impossible.

Cet extrait, au début du roman, se place juste après la description de la cour d’Henry II.

La jeune Mlle de Chartres, héroïne du roman, fait son entrée à la cour. LECTURE Premièrement, Mme de Lafayette, nous décrit l’apparition en tant que tel, d’une « beauté » avec un point de vue différent des habitudes, comme raconté par un personnage se trouvant à l’intérieur de la cour et décrivant ce qu’il voit.

Cette description est uniquement physique.

L’auteur insiste sur la beauté du personnage grâce à une métonymie avec « beauté parfaite » et à 2 hyperboles avec « qui attira les yeux de tout le monde » et « si accoutumé ».

L’arrivée de Mlle de Chartres est décrit comme un événement exceptionnel.

Le personnage n’est pas nommée précisément, il est introduit par la tournure impersonnelle « il parut » dans un récit classique aux temps du récit avec un narrateur omniscient. Cela permet, de maintenir le suspense.

Le fait que Mlle de Chartres ne soit évoqué que sous le terme de « beauté », sert à monter que l’apparence dans une une Cour royale est l’élément le plus important.

Plus important encore que la personne en elle-même.

Le portrait est fait par procuration, c’est-à-dire que à aucun moment, ses caractères physiques ne sont donnés, elle est décrite par le regard que porte les autres sur elle.

« Alors », en tout début de ligne, met en évidence le caractère soudain de son apparition.

« L’on doit croire », à cette même ligne est un pronom indéfini et modélisateur qui permet un énonciation sans que l’auteur en soit lui-même convaincu.

Le champ lexical est l’apparence est très présent dans ce début d’extrait : « beauté », « beauté parfaite », « admiration » et « belle personnes ». Deuxièmement, son portrait devient morale.

Mme de Lafayette nous précise l’identité du personnage sans pour autant la nommer, le suspense est toujours maintenu.

Cependant, nous savons maintenant que c’est une personne de haut rang, « une des plus grandes héritières de France » et qu’elle fait partie de « la maison du Vidame de Chartres ».

Un « vidame » étant un titre religieux.

En suivant, est évoqué un personnage très important pour la construction de l’héroïne, sa mère, Mme de Chartres, pourtant nommer comme « la femme de son père ».

Elle est mise en valeur par une énumération de qualité, « le bien, la vertu, et le mérite ».

A la phrase suivante, celle-ci prend une allure d’analepse, de retour en arrière dans le temps, on y découvre la mort du père et l’éloignement de la cour puisque l’héroïne pourrait être une proie facile dans le monde sans pitié de la Cour.

Dans cette phrase : « Après avoir perdu son mari,. »

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