751 résultats pour "commentaires philo 4 seul"
- Hobbes: L'État résulte-t-il d'un compromis social ?
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Notes de cours: Logique et Mathématique
1 approche générale • Les problèmes centraux de l'épistémologie des mathématiques, ceux auxquels les philosophes n'ont cessé de réfléchir depuis Platon, en passant par Descartes, Leibniz ou Kant, sont les suivants : — comment les mathématiques sont-elles possibles ? — d'où vient leur accord avec le réel ? • Ces deux interrogations peuvent être ramenées à une seule : — quelle est la nature des êtres mathématiques ? En d'autres termes, les mathématiques portent-elles sur une réalité, et si...
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Nietzsche: La volonté de puissance comme essence de la vie
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse...
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« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Position de Spinoza. — Lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre une chose qui est agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir. » — « Éthique » I. Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont reliés à la substance par une nécessité rationnelle; tout ce qui est possible est. L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de sens que par cette totalité; l'idée qu'il s'en fait à l'occasion de ses sensati...
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La beauté est-elle la fin de l'art ?
Le beau peut se définir comme ce qui, dans un être ou un objet, est susceptible de procurer un sentiment de plaisir à celui qui le contemple. Lorsque nous nous interrogeons sur le but de quelque chose ou de quelqu'un, nous nous interrogeons sur l'objet qu'il vise, sur ce qu'il cherche à atteindre au travers de son activité. Le but est donc la chose vers laquelle tend l'action, l'industrie ou la pensée d'un être, ce dont il est actuellement sépare mais qu'il cherche à atteindre au moyen de ses e...
- Les mathématiques pourraient-elle remplacer la philosophie ?
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Henry: Le travail est-il uniquement un concept économique ?
Les deux caractéristiques qui définissent en premier lieu le travail, c'est qu'il est à la fois pénible et inévitable, qu'il est une triste nécessité. Tout au plus peut-on parfois parler d'un plaisir ou d'une joie dans le travail, mais il semble souvent que les deux éléments restent étrangers l'un à l'autre, et que la joie dans le travail ne soit pas toujours une joie du travail, mais uniquement la satisfaction liée à ce qu'il procure. Comment articuler ce qui relève des nécessités de la survie...
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DESCARTES: tous les arts ne sauraient être appris en même temps par le même homme
Les hommes ont l'habitude, chaque fois qu'ils découvrent une ressemblance entre deux choses, de leur attribuer à l'une et à l'autre, même en ce qui les distingue, ce qu'ils ont reconnu vrai de l'une d'elles. Ainsi, faisant une comparaison fausse entre les sciences, qui résident tout entières dans la connaissance qu'a l'esprit, et les arts, qui requièrent un certain exercice et une certaine disposition du corps, et voyant, par ailleurs, que tous les arts ne sauraient être appris en même temp...
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En quoi peut-on dire que parler est le propre de l'homme ?
introduction Critiquant les vues de Montaigne et de Charron qui avançaient « qu'il y a plus de différences d'homme à homme, que d'homme à bête », Descartes observait : « il est fort remarquable que la parole ne convient qu'à l'homme seul » (Lettre au marquis de Newcastle, Lettres, P.U.F., p. 161). Le langage serait le propre de l'homme et un critère objectif de différenciation de ce dernier d'avec l'animal. Mais ne constatons-nous pas que les animaux eux aussi communiquent entre eux, qu'ils...
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DESCARTES: droit et devoir
Il est des devoirs qui ne découlent pas du droit d'autrui, par exemple le devoir de bienfaisance. Le malheureux n'a, pour ce qui est de lui, de droits sur ma bourse que dans la mesure où il suppose que c'est moi qui me ferais un devoir d'assister les malheureux; quant à moi, mon devoir ne se fonde pas sur son droit : son droit à la vie, à la santé, etc., ne concerne pas des individus mais l'humanité en général (le droit de l'enfant à la vie concerne les parents) et ce droit impose à l'État,...
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Bergson et le langage
Bergson et le langage Il est présumable que sans le langage l'intelligence aurait été rivée aux objets matériels qu'elle avait intérêt à considérer. Elle eût vécu dans un état de somnambulisme, extérieurement à elle-même, hypnotisée sur son travail. Le langage a beaucoup contribué à la libérer. Le mot , fait pour aller d'une chose à l'autre, est en effet essentiellement déplaçable et libre. Il pourra donc s'étendre non seulement d'une chose perçue à une chose perçue, mais encore de la chose perç...
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L’épreuve d’Histoire et Géographie
AVANT PROPOS L’épreuve d’Histoire et Géographie constitue un véritable « talon d’Achille » pour les candidats à l’examen du baccalauréat en Côte d’Ivoire. En dehors du stress, plusieurs d’entre eux échouent dans cette discipline pour trois principales raisons. Soit ils n’ont aucune connaissance de la méthodologie de la dissertation et du commentaire de document avant de postuler pour le précieux sésame. Soit ils ne maitrisent pas leurs cours qu’ils ont survolé tout au long de l’année au l...
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DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE
DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE Pour Descartes les mathématiques constituent un modèle de pensée rigoureuse, qui doit être suivi par toutes les sciences, y compris la philosophie. « Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une su...
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Husserl: perception et conscience
« Quant à la perception elle-même, elle est ce qu'elle est, entraînée dans le flux incessant de la conscience et elle-même sans cesse fluante : le maintenant de la perception ne cesse de se convertir en une nouvelle conscience qui s'enchaîne à la précédente, la conscience du vientjustement-de-passer; en même temps s'allume un nouveau maintenant. Non seulement la chose perçue en général, mais toute partie, toute phase, tout moment survenant à la chose, sont, pour des raisons chaque fois ide...
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Merleau-Ponty
PRESENTATION DE LA "PHENOMENOLOGIE DE LA PERCEPTION" DE MERLEAU-PONTY Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) est le représentant, avec Sartre et Levinas, d'une phénoménologie française qui a su s'approprier de manière originale la volonté de Husserl de décrire les expériences et les opérations fondamentales de la conscience. Intégrant à l'inspiration phénoménologique les résultats des sciences de son temps, Merleau-Ponty construit son discours en réfutant les thèses qui lui semblent désormais factice...
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Merleau-Ponty: Perception et Connaissance.
PRESENTATION DE LA "PHENOMENOLOGIE DE LA PERCEPTION" DE MERLEAU-PONTY Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) est le représentant, avec Sartre et Levinas, d'une phénoménologie française qui a su s'approprier de manière originale la volonté de Husserl de décrire les expériences et les opérations fondamentales de la conscience. Intégrant à l'inspiration phénoménologique les résultats des sciences de son temps, Merleau-Ponty construit son discours en réfutant les thèses qui lui semblent désormais factice...
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Jean-Paul SARTRE
Il se peut que je m'agace, aujourd'hui, parce que le mot "amour" ou tel autre ne rend pas compte de tel sentiment. Mais qu'est-ce que cela signifie : (...) A la fois que rien n'existe qui n'exige un nom, ne puisse en recevoir un et ne soit, même, négativement nommé par la carence du langage. Et, à la fois, que la nomination dans son principe même est un art : rien n'est donné sinon cette exigence; "on ne nous a rien promis" dit Alain. Pas même que nous trouverions les phrases adéquates. Le senti...
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Aristote
"[...] L'instant qui paraît délimiter le passé et le futur, est-ce qu'il subsiste un et identique, ou est-il toujours nouveau? Ce n'est pas facile à voir. En effet, s'il est toujours différent, comme aucune partie d'une succession temporelle ne coexiste avec aucune autre [...], et comme ce qui actuellement n'est pas, mais a été auparavant, doit forcément avoir été détruit à un moment, de même aussi les instants ne coexisteront pas les uns avec les autres, et celui qui précède sera forcément touj...
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Texte de Descartes : Lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646 (Langage et Pensée)
Texte de Descartes : Lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646 (Langage et Pensée) INTRODUCTION PROBLÉMATIQUE Si le bon sens interdit de nier que certains animaux possèdent une aptitude à communiquer, y a-t-il lieu pour autant d'assimiler communication et langage, autrement dit d'octroyer à toute communication un statut linguistique ? Descartes dans sa Lettre au Marquis de Newcastle du 23 novembre 1646 distingue radicalement les performances verbales des pies, perroquets et autres...
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Analyse du Candide de VOLTAIRE .
Analyse des thèmes présents dans Candide de Voltaire: 1 La vie au château. Tout est au mieux dans le meilleur des mondes :présentation de la philosophie optimiste de Pangloss 2 Candide est enrôlé de force dans l'armée bulgare. Recrutement forcé des soldats 3 Candide découvre les horreurs de la guerre, déserte et est recueilli par un anabaptiste, Jacques. La guerre 4 Pangloss a été affreusement mutilé par la vérole. Il lui raconte la destruction du château et le viol et la mort de Cunégonde. Le v...
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Cours
PROGRAMME - CLASSE DE PREMIERE COMPETENCE 1: TRAITER UNE SITUATION RELATIVE A L’ETUDE METHODIQUE D’UN TEXTE Thème : Initiation au Commentaire de texte philosophique Leçon 1 : La méthode de lecture de texte Séance I : Explication littérale du texte Séance II : La problématique du texte Séance III : L’explication méthodique du texte Séance IV: La critique du texte Leçon 2 : La rédaction de l’Introduction Leçon 3 : La rédaction de la Conclusion COMPETENCE 2 : TRAITER UNE SITUATION LIEE...
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Arendt et la « nécessité de subsister »
Commentaire : Ce texte d’Hannah Arendt, extrait de son ouvrage La condition de l’homme moderne, traite du travail et de sa nature à travers un jeu d’oppositions et d’assimilations. En effet, Arendt assimile d’abord le travail et la consommation dans un même cycle ; en somme, on travaille pour manger et l’on mange pour travailler. Cependant, cette assimilation a pour contrepoids l’opposition du travail à l’œuvre : « par opposition à l’œuvre qui… ». Arendt nous suggère donc une analyse même...
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Pensez-vous comme Valéry que le diplôme est l'ennemi mortel de la culture ?
La société, qui a délivré le diplôme, entretient l'idée illusoire que le diplômé conserve en permanence la qualification acquise, alors même que, subordonnant l'approfondissement des connaissances à la réussite à l'examen, le candidat est amené à se contenter du minimum le mieux adapté aux conditions de passage de celui-ci, quitte à oublier au moins partiellement, ce minimum une fois l'obstacle franchi. Réciproquement, le diplômé imagine qu'il a acquis auprès de la société le droit de voir sa co...
- DESCARTES
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Vous expliquerez et discuterez ce jugement de Sainte-Beuve sur Madame Bovary : En bien des endroits, et sous des formes diverses, je crois reconnaître des signes littéraires nouveaux : science, esprit d'observation, maturité, force, un peu de dureté. Ce
Emma, fille d'un riche cultivateur normand, est allée en pension, où son imagination exaltée s'est développée par la lecture de romans. La réalité la déçoit. Mariée à Charles Bovary, médecin d'un petit bourg, elle ne trouve pas dans cette union l'idéal rêvé. Des aventures médiocres la compromettent et la conduisent au suicide. Commencé en 1851, achevé en 1856, le roman parut d'abord dans la Revue de Paris, Flaubert fut accusé d'outrage à la morale et acquitté en 1857. Le scandale causé par le pr...
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Jules Dumont d'Urville
Jules Dumont d'Urville Rien ne semblait prédestiner un héritier des grands baillis de Condé-sur-Noireau, de vieille souche terrienne, à devenir le rival attardé de Cook et le véritable découvreur d'une Antarctique encore mystérieuse. Pourtant, au cours d'un troisième voyage en Océanie, après deux incursions vers le pôle austral, Dumont d'Urville écrivait à son ministre : "Ces pensées seules m'avaient poussé dans la carrière maritime, depuis ma plus tendre enfance." Cette vocation précoce s'expl...
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Montaigne: La mort est-elle une
limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et là-dessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoir...
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A force d'observer les allées et venues de certaines personnes de votre quartier, de les rencontrer aux mêmes endroits, de les voir passer devant votre domicile aux mêmes heures, vous finissez par donner à chacune d'elles, sans même la connaître, une per
A force d'observer les allées et venues de certaines personnes de votre quartier, de les rencontrer aux mêmes endroits, de les voir passer devant votre domicile aux mêmes heures, vous finissez par donner à chacune d'elles, sans même la connaître, une personnalité et une existence particulière ; votre imagination leur prête un caractère, des occupations, des relations. Ces inconnus vous deviennent, à la longue, aussi familiers que si vous les fréquentiez. Montrer comment l'ensemble de ces observa...
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KANT: MAXIME ET LOI DE LA RAISON
Haut du formulaire Commentaire de texte Emmanuel Kant Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée? Texte « Troisièmement la liberté de penser signifie aussi que la raison ne se soumette à aucune autre loi qu'à celle qu'elle se donne elle-même ; et son contraire est la maxime d'un usage sans loi de la raison (afin, comme le génie en a l'illusion, de voir plus loin qu'en restant dans les limites de ses lois). La conséquence en est naturellement celle-ci : si la raison ne veut pas être soumise à la lo...
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Fiche Descartes Discours de la méthode
DISCOURS DE LA MÉTHODE – PARTIE 1 ET 2 Le refus de l’argument d’autorité 1. L'ancienneté d'un savoir n'est pas un gage de vérité Les maîtres de collège ne font que transmettre des dogmes sans même les remettre en question, imposant ainsi l'ancienneté d'un savoir comme la vérité. Pour Descartes, un savoir que l'on n'a pas éprouvé ni expérimenté soi-même n'est qu'ignorance ou préjugé : il fait tenir pour acquis quelque chose que l'on n'a pas réellement compris. Il n'y a de vraie connaissanc...
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Hegel et l'oeuvre d'art
P RESENT A TION de "EST H E T I Q U E " D E H E G E L P ubliées à titre pos thume e n 1 8 3 2 , l e s L e ç o n s d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation partic ulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressais ir la signification. D epuis le milieu du siècle, l'esthétiqu...
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Sartre: Perception et concept d'objet.
Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces A BC à celle des faces BCD, il reste...
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Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
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Aristote: L'homme est-il par nature un animal politique ?
"Il est donc évident que la cité est du nombre des choses qui sont dans la nature, que l'homme est naturellement un animal politique, destiné à vivre en société et que celui qui, par sa nature et non par l'effet de quelque circonstance, ne fait partie d'aucune cité, est une créature dégradée ou supérieure à l'homme. Il mérite, comme dit Homère, le reproche sanglant d'être sans famille, sans lois, sans foyers ; car celui qui a une telle nature est avide de combats et, comme les oiseaux de p...
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Aimer les autres n'est-ce pas en définitive s'aimer soi-même ?
Aimer les autres n'est-ce pas en définitive s'aimer soi-même ? INTRODUCTION. — Les philosophes ont souvent nourri de la défiance à l'endroit des réalités affectives. Seule la clarté des idées devrait retenir le penseur. Mais comment accepter une vision du monde qui négligerait systématiquement une valeur pressentie par tons, sur le plan moral et métaphysique aussi bien que psychologique : nous voulons parler de l'amour ? La philosophie moderne se penche de plus en plus sur ce problème --qu'...
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DESCARTES: machine et corps
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour...
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Léon Trotski
Léon Trotski " Je ne connais pas de tragédie personnelle. Je ne connais que la substitution d'un chapitre de la révolution à un autre ". Eh bien, si, une tragédie personnelle. Rien, par chance d'ailleurs pour l'honneur personnel de Trotski, rien qu'une tragédie mineure, ne tirant pas à conséquence pour l'Histoire celle dont on prétend qu'elle a un sens. Ou plutôt, en toute équité, une tragédie qui n'a de sens que pour un petit groupe et, par-delà ce groupe, pour ceux, individus ou catégories, qu...
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Comparez l'intinct à l'intelligence ?
1. L'instinct et l'intelligence ont la même finalité: l'adaptation du vivant à son environnement. 2. L'instinct, dans ce but, agit immédiatement, sur un mode essentiellement réflexe (stimulus-réponse). L'intelligence agit médiatement, par un moment de choix inventif et rationnel. 3. L'intelligence complète l'instinct en fournissant des réponses aux questions du milieu imprévues par l'instinct: elle augmente ainsi les chances d'adaptation. L'instinct, ou les automatismes comportementaux, libèrent...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Montaigne: La mort est-elle une limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et làdessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoire...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
... En ce qui concerne l'art on sait que certaines époques de floraison artistique ne sont nullement en rapport avec l'évolution générale de la société, ni donc avec le développement de la base matérielle qui est comme l'ossature de son organisation. Par exemple les Grecs comparés aux modernes, ou encore Shakespeare. Pour certaines formes de l'art, l'épopée par exemple, on va jusqu'à reconnaître qu'elles ne peuvent jamais être produites dans la forme classique où elles font époque. Dès que la pr...
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KANT
« Le génie est le talent (don de nature) qui donne à l'art sa règle. Dès là que le talent, comme faculté productive innée de l'artiste, appartient lui-même à la nature, on pourrait encore s'exprimer ainsi : le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne à l'art sa règle [...]. . En effet, tout art suppose des règles sur la base desquelles une production, si on doit la dire faite avec art, est tout d'abord représentée comme possible. Mais la notion de beaux-arts ne per...
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Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles
Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles. » Que pensez-vous de cette opposition ? CONSEILS PRELIMINAIRES 1. Le sujet exige une certaine culture, une connaissance assez approfondie des théories esthétiques du XVIIIe et du XIXe siècles, connaissance qui d'ailleurs ne dépasse pas les poss...
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Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature"
Demande d'échange de corrigé de gonthier blaise ([email protected]). Sujet déposé : Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature" Sitôt que j'eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusqu'où elles peuvent conduire et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cacher sans pêcher gr...
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ROUSSEAU: N'allons pas surtout conclure avec Hobbes...
N'allons pas surtout conclure avec Hobbes que pour n'avoir aucune idée de la bonté, l'homme soit naturellement méchant, qu'il soit vicieux parce qu'il ne connaît pas la vertu, qu'il refuse toujours à ses semblables des services qu'il ne croit pas leur devoir, ni qu'en vertu du droit qu'il s'attribue avec raison aux choses dont il a besoin, il s'imagine follement être le seul propriétaire de tout l'Univers. Hobbes a très bien vu le défaut de toutes les définitions modernes du droit Naturel : mais...
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Les métamorphoses du moi (cours de littérature)
Séance : Saisir le moi : une quête impossible ? Objectif : Comprendre comment la littérature participe au questionnement sur le moi. Support : Manuel p 150-161 I – L’autobiographie, voie de recherche et de vérité sur le moi 1. Texte de ROUSSEAU, Les Confessions, « Préambule », 1782, p 150 ➢ XVIIIè = siècle des Lumières qui voit s’affirmer et se développer la notion d’individu. C’est ce dont témoigne l’écriture de soi à travers romans épistolaires, romans-mémoires, et le 1er ouvrage...
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Dictée terminale Au bout du petit matin
Niveau 1reA1 / 1er trimestre Au bout du petit matin Au bout du petit matin, une autre petite maison qui sent très mauvais dans une rue très étroite, une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourris des dizaines de rats et la turbulence de mes six frères et sœurs, une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fins de mois et mon père fantastique grignoté d’une seule misère, je n’ai jamais su laquelle, qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique t...
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MARC AURELE et le mal
Commentaire de Marc Aurèle, Pensées pour moi-même 1. Marc Aurèle fait partie du courant de pensée appelé stoïcisme duquel fait partie aussi Epictète et Sénèque. Il reprend dans ce texte une doctrine courante de cette école, à savoir que le bonheur est moins à chercher dans le monde extérieur qui ne dépend de nous qu'à l'intérieur de nous-mêmes et dans l'ordonnance de nos passions. - Marc Aurèle commence par mettre en évidence la pratique commune des hommes qui cherchent toujours les meilleurs e...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Cours Hlp: Les métamorphoses du moi
Les métamorphoses du moi : 1. Définition des termes a) Moi ? Généralement, on identifie le « Moi » au « Je » (du latin ego). Le moi renvoie à la réalité permanente du sujet. C'est une entité difficilement définissable et identifiable, car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à quelque chose d’abstrait. b) Métamorphose ? ==> Étymologiquement : de « méta » qui signifie transformation, changement et de « morphè » qui signifie forme la métamorphose = le changement de for...