1049 résultats pour "philo 48 verite"
-
David HUME: Relation d'idées et relation de faits.
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés de l'angle droit, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trent...
-
Baruch SPINOZA
Pour trouver la meilleure méthode de recherche de la vérité, nous n'aurons pas besoin d'une méthode par laquelle nous rechercherions cette méthode de recherche, et pour rechercher cette seconde méthode nous n'aurons pas besoin d'une troisième et ainsi de suite à l'infini ; car de cette façon nous ne parviendrons jamais à la connaissance de la vérité ni même à aucune connaissance. Il en est de cela tout de même que des instruments matériels, lesquels donneraient lieu à pareil raisonnement. Pour f...
-
Blaise PASCAL
" Je ne puis faire mieux entendre la conduite qu'on doit garder pour les démonstrations convaincantes, qu'en expliquant celle que la géométrie observe. Mais il faut auparavant que je donne l' idée d' une méthode encore plus éminente et plus accomplie, mais où les hommes ne seraient jamais arrivés : car ce qui passe la géométrie nous surpasse ; et néanmoins il est nécessaire d'en dire quelque chose, quoiqu'il soit impossible de le pratiquer. Cette véritable méthode, qui formerait les démonstratio...
-
Vous commenterez librement, à la lumière de votre expérience personnelle et de vos connaissances, cette réflexion d'un ancien : «Les ennemis ont leur utilité. Ils vous montrent vos défauts ; ils vous disent des vérités. Ce sont des maîtres que l'on ne pa
Vous commenterez librement, à la lumière de votre expérience personnelle et de vos connaissances, cette réflexion d'un ancien : «Les ennemis ont leur utilité. Ils vous montrent vos défauts ; ils vous disent des vérités. Ce sont des maîtres que l'on ne paie pas ». Introduction. Il est difficile de se connaître soi-même. Mais cette connaissance est peut-être encore plus difficile du point de vue moral que du point de vue psychologique. Nous avons en effet, souvent sans nous en rendre compte, des c...
-
Aristote
Admettons donc que l'on doive voir la fin et attendre ce moment pour déclarer un homme heureux, non pas comme étant actuellement heureux, mais parce qu'il l'était dans un temps antérieur : comment n'y aurait-il pas une absurdité dans le fait que, au moment même où cet homme est heureux, on refusera de lui attribuer avec vérité ce qui lui appartient, sous prétexte que nous ne voulons pas appeler heureux les hommes qui sont encore vivants, en raison des caprices de la fortune et de ce que nous avo...
-
MALEBRANCHE: deux fois deux font quatre
"Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte, n'était pas la même qui répond aux Chinois, il...
-
Alain
"Nos idées, par exemple de mathématique, d'astronomie, de physique, sont vraies en deux sens. Elles sont vraies par le succès ; elles donnent puissance dans ce monde des apparences. Elles nous y font maîtres, soit dans l'art d'annoncer, soit dans l'art de modifier selon nos besoins ces redoutables ombres au milieu desquelles nous sommes jetés. Mais, si l'on a bien compris par quels chemins se fait le détour mathématique, il s'en faut de beaucoup que ce rapport à l'objet soit la règle suffisante...
-
LEIBNIZ CONTRE DESCARTES.
a) Le mécanisme cartésien, doit selon Leibniz être dépassé : « la philosophie cartésienne est l'antichambre de la vérité et il est difficile de pénétrer bien avant sans avoir passé par là. Mais on se prive de la véritable connaissance des choses quand on s'y arrête ». Selon Descartes tout ce qui est intelligible dans la matière c'est l'étendue ; le changement dans l'étendue, c'est-à-dire le mouvement, est le seul objet de la physique. La physique est donc une science de l'étendue, elle se confon...
-
-
Pourquoi suffit-il d'un tableau noir et d'une craie pour établir des vérités mathématiques, alors que le physicien a besoin d'oberserver et d'exp?rimenter ? (ou de la nature des vérités mathématiques et physiques)
INTRODUCTION. — Décrire brièvement une salle de cours de mathématiques et un laboratoire de physique : pourquoi cette différence ? Pourquoi suffit-il... ? I. À l'origine, les mathématiques ne se faisaient pas au tableau avec des lettres et des chiffres. C'étaient des sciences pratiques, opérant directement sur les choses, recourant, comme la physique moderne, à l'observation et à l'expérimentation. C'est seulement lorsque, réfléchissant sur les données de l'observation et de l'expérience, l'homm...
-
Michel Foucault
Michel Foucault Si, comme le disait Gilles Deleuze, " un grand philosophe est celui qui crée de nouveaux concepts ", alors Michel Foucault est indéniablement l'un des " grands philosophes " contemporains. Ou peut-être le serait-il à son corps défendant, puisqu'il n'a cessé de critiquer l'idée qu'on puisse lire une " oeuvre " comme un corpus, sorte de totalité fermée qui trouverait en la personne fictive ou réelle de son " auteur " tant un propriétaire que la clef de toute interprétation possible...
-
Rousseau: La nature comme maître
Les enfants, grands imitateurs, essayent de tout dessiner : je voudrais que le mien cultivât cet art, non précisément pour l'art même, mais pour se rendre l'œil juste et la main flexible ; et, en général, il importe fort peu qu'il sache tel ou tel exercice, pourvu qu'il acquière la perspicacité du sens et la bonne habitude du corps qu'on gagne par cet exercice. Je me garderai donc bien de lui donner un maître à dessiner, qui ne lui donnerait à imiter que des imitations, et ne le ferait dessiner...
-
explication de texte philo, rousseau livre 1 chapitre 8 Du Contrat social
Rousseau livre 1 chapitre 8, du contrat social. Il semblerait que l'adhésion à un contrat social soit un ennemi de la liberté. Les lois d’un État contraignent ses habitants à les suivre malgré leur volonté personnelle, sous risque de sanction. Néanmoins les lois permettent une coexistence , une harmonie entre les différents individus, dans l’optique d’un bien commun à tous, en maximisant la liberté individuelle de chacun de manière égalitaire; afin que la liberté de l’un ne limite pas celle...
-
Bergson: La religion renforce et discipline et l'ordre
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant...
-
ANALYSE DE « LA MONADOLOGIE » DE LEIBNIZ ?
ANALYSE DE « LA MONADOLOGIE » DE LEIBNIZ La Monadologie fut composée, en 1714, sur la demande du prince Eugène de Savoie, qui avait témoigné à Leibniz le désir d'avoir un résumé de ses principales doctrines. C et ouvrage a été écrit en français. Toutes les questions que renferme la Monadologie nous semblent pouvoir être rangées sous les titres suivants I. Nature des monades. — Les monades sont des substances simples servant à former les composés; elles n'ont ni étendue, ni figure, ni divisibilit...
-
Platon: la science est-elle la sensation ?
N'arrive-t-il pas quelquefois qu'exposés au même vent, l'un de nous a froid, et l'autre, non ; celui-ci légèrement, celui-là violemment ? En ce cas, que dirons-nous qu'est le vent pris en lui-même, froid ou non froid ? Ou bien en croirons-nous Protagoras et dirons-nous qu'il est froid pour celui qui a froid, et qu'il n'est pas froid pour celui qui n'a pas froid ? [Mais dans ce cas,] il n'y a rien qu'on puisse dénommer ou qualifier de quelque manière avec justesse. Si tu désignes une chose c...
-
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME ? Tous les ordres religieux enseignants ne sont pas également sensibles aux nouveautés philosophiques. Si les jésuites restent largement fidèles à la scolastique quitte à être sèchement rappelés à l'ordre par leur congrégation, comme le montre l'exemple de Rodolphe Du Tertre (1677-1762), un temps attiré par la philosophie de Malebranche, d'autres congrégations sont sensibles au cartésianisme et participent clairement à sa diffusion. C'est notam...
-
-
Nietzsche: Une critique généalogique de la morale et de la métaphysique
Nietzsche combat l'esprit réactif de la morale et de la religion et opère un renversement des valeurs traditionnelles. Ruinant la conception métaphysique de la vérité, il exalte la vie dans sa puissance d'affirmation, dans sa volonté de puissance. Zarathoustra est l'image d'un homme nouveau, le surhomme. La critique de la métaphysique □ Nietzsche est un philosophe du soupçon. Que la réalité des choses se situe au-delà des apparences et que la vérité se définisse relativement à cette réalité qui...
-
Il n'y a pas de vérités premières: il n'y a que des erreurs premières (Bachelard). Qu'en pensez-vous ?
« Il n'y a pas de vérités premières : il n'y a que des erJieUrs premières », a dit M. Ba,chela'rd. Qu',en pensez-vous ? Martin Heidegger, dans l'un de ses cours inédits, mais néanmoins célèbres, proclame la crise des fondements dans les sciences contemporaines. Après la fausse alerte du début de ce siècle, où une époque scientiste sentait brusquement que tout sombrait dans les découvertes les plus contradictoires et apparemment les plus folles, et où l'on n'hésita point à parler d'une faillite...
-
DESCARTES: une figure triangulaire tracée sur le papier
Lorsque nous avons la première fois aperçu en notre enfance une figure triangulaire tracée sur le papier, cette figure n'a pu nous apprendre comme il fallait concevoir le triangle géométrique, parce qu'elle ne le représentait pas mieux qu'un mauvais crayon une image parfaite. Mais, d'autant que l'idée véritable du triangle était déjà en nous, et que notre esprit la pouvait plus aisément concevoir que la figure moins simple ou plus composée d'un triangle peint, de là vient qu'ayant vu cette...
-
Blaise Pascal: Les critères du juste
sont-ils relatifs ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
-
Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
-
PLATON: De la nécessaire obéissance aux lois
Texte Les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus totalement sauvages. La raison en est qu'aucune nature d'homme ne naît assez douée pour à la fois savoir ce qui est le plus profitable à la vie humaine en cité et, le sachant, pouvoir toujours et vouloir toujours faire ce qui est le meilleur.// La première vérité difficile à connaître est, en effet, que l'art politique véritable ne doit pas se soucier du b...
-
Bergson: Qu'est-ce qu'un jugement vrai ?
"Qu'est-ce qu'un jugement vrai? Nous appelons vraie l'affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle : l'affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Réfléchissons-y cependant : nous verrons que c'est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c'est tel ou tel fait déterminé s'accomplissant...
-
Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. Le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. Les lois de la Nature découlent nécessairement de l’essence de la substance. Vérité: c e n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiat...
-
-
DESCARTES: une figure triangulaire
[...] Lorsque nous avons la première fois aperçu en notre enfance une figure triangulaire tracée sur le papier, cette figure n'a pu nous apprendre comme il fallait concevoir le triangle géométrique, parce qu'elle ne le représentait pas mieux qu'un mauvais crayon une image parfaite. Mais, d'autant que l'idée véritable du triangle était déjà en nous, et que notre esprit la pouvait plus aisément concevoir que la figure moins simple ou plus composée d'un triangle peint, de là vient qu'ayant vu ce...
-
Affirme-t-on sa liberté en refusant d'admettre une vérité évidente ?
Affirmer, c'est dire oui. Refuser, c'est dire non. Je dis oui à ma liberté en disant non à une évidence. Est-ce une marque de ma liberté que de nier l'évidence ? Ou encore, la liberté est-ce l'absence de contraintes ? – Descartes, dans ce texte, nous a démontré les deux sens de la liberté d'indifférence qui met en jeu notre volonté infinie. Dans l'absolu, nous pouvons nier une vérité évidente. Mais quel est le sens de ce refus ? – Être libre, est-ce faire ce qu'il me plaît, jusqu'à refuser 4 x 2...
-
devoir 1 philo cned Marc-Aurèle et la retraite
Explication de texte : L'auteur de notre texte est Marc-Aurèle, un empereur romain qui a également une inclination philosophique stoïcienne. Sa vision fortement influencée par ses expériences personnelles et ses lectures et sa pensée est principalement guidée par les enseignements d'Epictète. Dans le texte que nous allons étudier qui est un extrait issu des « Pensées pour soi », l’auteur explore le concept de sérénité intérieure, soutenant que cette dernière ne peut être atteinte qu'en se...
-
HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO
HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO Notion de méchanceté Acte assumé / conscient, elle fait partie de la nature humaine Qlq de cruel = inhumain, n’a pas de conscience, quand méchanceté est à son apogée (nazisme crimes contre l’humanité) Les personnes cruelles sont considérées inférieures aux animaux gradation modèle vers l’humain Philosophes ayant réfléchis sur la méchanceté SOCRATE : le mal est extérieur à l’homme (Antiquité), « Nul n’est méchant volontairement. » FREUD : agressivité...
-
Devoir philo: kant et le bonheur
le fait d être Heureux fait référence au bonheur, qui est un état durable de complète satisfaction. Selon Kant, le bonheur « est un idéal de l’imagination et non de la raison », cela signifie que le bonheur est un concept particulier ( même si tout le monde le recherche en tant que but universel ) et vague, c’est à dire qu’il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur. Cet exemple illustre un constat : nous pouvons tout faire pour être en groupe et heureux, et malgré tout ne pas l’ê...
-
Les passions nous éloignent-elles de la vérité ?
PREMIERE CORRECTION Si la passion est volontiers exaltée — de Tristan et Yseult au surréalisme — par la tradition littéraire et poétique, elle est en général considérée avec suspicion par la philosophie — et ce depuis Platon lui-même. Faut-il admettre que cette méfiance est justifiée parce que la passion éloigne sa « victime » de la réalité? Ne peut-on au contraire soutenir qu'elle est l'attitude qui donne à cette même « réalité » sa véritable saveur? On peut ramener les reproches faits à la pas...
-
Bac fiches philo
Justice Kelsen, la théorie pure du droit ( le positivisme juridique) Il faut distinguer pour Kelsen les normes posées et les normes supposées. Les normes posées sont celles fixées par l’Etat, elles représentent les lois des différents tribunaux et instances de la société. Pour les sociétés plus traditionnelles, ce sont des normes issues des traditions, moeurs, de la société. Sans être juridiquement contraignantes, elles définissent le juste. Pour Kelsen, les défenseurs d’une morale univers...
-
PHILO: Vocabulaire philosophique
absolu abstraction absurde accident acquis acte acte manqué actualisation agnosticisme aliénation Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle-même ; Qui est sans limites, ni restrictions. S’oppose à relatif. Qui possède en soi sa propre raison d’être, indépendamment de toutes conditions. • En ce sens, la métaphysique désigne l’être existant par lui-même, c’est-à-dire Dieu comme cause de soi. • Selon la métaphysique kantienne, l’absolu désigne la c...
-
-
Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche.
Demande d'échange de corrigé de Basilo Bertrand ([email protected]). \Sujet déposé : Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche. Comment est-il possible que l'homme ait en lui-même la faculté de distinguer le vrai du faux et la capacité de se diriger par lui-même dans la recherche de la vérité, et qu'on le voit pourtant s'en remettre à l'autorité du jugement d'un autre pour savoir ce qu'il doit penser ? Et plus encore : préférer même se défaire de...
-
Philo: peut-on échapper au temps ?
Chap 2 : Peut-on échapper au temps ? OUI CAR… - Capacité de mémoire Anticipation : conscience MAIS EX : - On n’y échappe pas physiquement, que mentalement Héroisme : rester dans la postériorité Savants, écrivains Grds criminels Le pardon : la conversion morale/religieuse Ascension / mobilité sociale NON CAR… - Notre condition est finie, corruptible : le vieillissement par ex TEMPS : milieu / cadre ds lequel se succèdent, s’écoulent les événements selon un ordre irré...
- « Il est assez difficile de comprendre comment il se peut faire que des gens qui ont de l'esprit aiment mieux se servir de l'esprit des autres dans la recherche de la vérité que de celui que Dieu leur a donné. » MALEBRANCHE, De la recherche de la vérité,
-
Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite
Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite, Editions Bordas. Auteur, philosophe prussien, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ». Date/Lieu de naissance : 22 avril 1724, Königsberg Date de décès : 12 février 1804, Königsberg Introduction Kant Définition du rationalisme : - Doctrine philosophique selon laquelle toutes connaissances certaines provient d’une...
-
Bergson: La religion renforce et discipline
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant la mor...
-
Hegel et la liberté
Thème 3957 Hegel et la liberté On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions. La formule implique d'emblée que je me sois ici comporté de façon passive. Mais, en vérité, mon comportement n'a pas été seulement passif ; il a été actif aussi, et de façon essentielle, car c'est mon vouloir qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles. Il n'est ici aucune place pour la relation de causalité. Les cir...
-
Bergson
Qu'est-ce qu'un jugement vrai ? Nous appelons vraie l'affirmation qui concorde avec la réalité. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle : l'affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Réfléchissons-y cependant : nous verrons que c'est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. Ce qui est réel, c'est tel ou tel fait déterminé s'accomplissant en...
-
Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
-
-
KANT
"Être bienfaisant, quand on le peut, est un devoir, et de plus il y a de certaines âmes si portées à la sympathie, que même sans un autre motif de vanité ou d'intérêt elles éprouvent une satisfaction intime à répandre la joie autour d'elles et qu'elles peuvent jouir du contentement d'autrui en tant qu’il est leur oeuvre. Mais je prétends que dans ce cas une telle action, si conforme au devoir, si aimable qu’elle soit, n'a pas cependant de valeur morale véritable, qu'elle va de pair avec d'autres...
-
Blaise PASCAL
"Toutes les fois que, pour trouver la cause de plusieurs phénomènes connus, on pose une hypothèse, cette hypothèse peut être de trois sortes. Car quelquefois on conclut un absurde manifeste de sa négation, et alors l'hypothèse est véritable et constante ; ou bien on conclut un absurde manifeste de son affirmation, et alors l'hypothèse est tenue pour fausse ; et lorsqu'on n'a pu encore tirer d'absurde, ni de sa négation, ni de son affirmation, l'hypothèse demeure douteuse ; de sorte que, pour fai...
-
Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
-
DESCARTES: Les hommes sont les proies d'une si aveugle curiosité
Les hommes sont les proies d'une si aveugle curiosité qu'ils conduisent souvent leur esprit par des chemins inconnus, et sans aucune raison d'espérer, mais seulement pour courir leur chance d'y trouver par hasard ce qu'ils cherchent ; comme quelqu'un qui brûlerait d'un désir si brutal de découvrir un trésor, qu'il ne cesserait de courir les rues ça et là, cherchant si par hasard il n'en trouverait pas un qu'un voyageur aurait perdu. C'est ainsi que travaillent presque tous les chimistes, l...
-
Descartes: L'argument d'autorité est-il conforme à la raison ?
On doit lire les livres des Anciens, du moment qu'il est fort avantageux pour nous de pouvoir profiter des travaux d'un si grand nombre d'hommes, soit pour connaître les inventions déjà faites autrefois avec succès, soit aussi pour être informés de ce qu'il reste encore à trouver dans toutes les disciplines. Cependant, il y a péril extrême de contracter peut-être quelques souillures d'erreur en lisant ces livres trop attentivement, souillures qui s'attacheraient à nous, quelles que soient nos ré...
-
L'homme est-il la mesure de toutes choses ?
Protagoras Ve siècle av. J.-C. L'h mme est il la mesure e toutes choses? ~ L'homme ne peut compter que sur sa propre pensée pour connaître ce qui est. C'est donc lui, et lui seul, qui est la mesure des choses. L'homme peut s'élever à la connaissance de vérités éternelles qui lui sont supérieures. ce
-
Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
-
Qu'est-ce que le platonisme ?
I. LES IDÉES ET LES OMBRES — A — De la sensation à l'Idée. Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connaissance sensible (C f. le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des Idées. Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens. Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que Ton ne peut saisir qu'avec l'intelligence seule. « Nous avons co...
-
-
L'inconscient est-il contraire à la liberté ?
Demande d'échange de corrigé de kodia leance ([email protected]). Sujet déposé : L'inconscient est-il contraire à la liberté? Par inconscient on entend généralement tout ce qui échappe au contrôle de la raison et de la conscience. Tout ce dont l'homme ne maitrise pas. Quant à la liberté c'est le fait d'agir volontairement sans contrainte aucune. De cet analyse conceptuel découle que l'inconscient et liberté sont diamétralement opposés. Car l'inconscient suppose l'aliénation de l'homme. De m...
-
Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et a
Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et anéantit leur utilité. Chercher des allusions dans un roman, c'est préférer la tracasserie à la nature et substituer le commérage à l'observation du coeur humain. » Jusqu'à quel point la protestation de Constant vous paraît-elle légitime ? INTROD...