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Devoir philo: kant et le bonheur

Publié le 22/01/2024

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« le fait d être Heureux fait référence au bonheur, qui est un état durable de complète satisfaction.

Selon Kant, le bonheur « est un idéal de l’imagination et non de la raison », cela signifie que le bonheur est un concept particulier ( même si tout le monde le recherche en tant que but universel ) et vague, c’est à dire qu’il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur. Cet exemple illustre un constat : nous pouvons tout faire pour être en groupe et heureux, et malgré tout ne pas l’être.

Cette thèse ne rend pas compte de l’expérience du bonheur en étant seul : est ce que le bonheur individuel existe ? Nous commencerons par mettre en évidence que le bonheur individuel est essentiel.

Puis nous montrerons que d’autres philosophes mettent l’accent sur le bonheur collectif en tant qu’objectif principal.

Enfin, nous verrons qu’il n’existe finalement pas de réponse universelle à cette question. Si l’on peut dire que le bonheur est individuel, c’est bien parce qu’il est personnel, c’est à dire qu’il est subjectif et correspond aux idéaux de la personne.

Il est donc impossible de définir le bonheur collectif puisqu’il n’est qu’une recherche personnelle.

C’est de cette façon que Kant définit le bonheur collectif : « le pire despotisme » comme il le dit dans La doctrine du droit.

En effet, définir un bonheur applicable à tous c’est croire que tous les hommes pensent et vivent la même chose ce qui est totalement faux.

Ainsi, comme le dit Kant dans Les Fondements de la Métaphysique des Mœurs, « le bonheur est un idéal de l’imagination ».

Autrement dit, cela signifie que la définition du bonheur est intellectuelle et personnelle. De plus, le bonheur est d’autant plus individuel qu’il doit se saisir dans un rapport unique à soi-même en excluant le collectif.

C’est en ce sens que le bonheur naît et se nourrit de sa personnalité propre .

On peut même aller jusqu’à dire que le bonheur se trouve aussi dans la solitude.

Et c’est bien ce que l’on peut voir avec Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire que « de rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi même et de sa propre existence, tant que cet état dure on se suffit à soi-même comme Dieu » En effet, si le bonheur doit se saisir dans cette solitude individuelle c’est bien parce qu’il se trouve dans la sagesse, dans cette quête de recherche de la vérité qui est la meilleure activité pour nous procurer le plus de bonheur comme le montre Aristote dans son Éthique a Nicomaque : Le bonheur est « ce qui se suffit à soi même […], ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et 2 complète ».

C.est donc une émotion présente tout le long de notre vie et qui fait plaisir à chacun d’entre nous. Ainsi, le bonheur est essentiellement individuel, toute référence de collectivité est totalement exclu.

Mais comment envisager la possibilité de vivre en communauté et de ressentir le bonheur dans ces conditions ? Aristote dans L’Ethique a Nicomaque, montre que le bonheur est un état de satisfaction, qui est la fin naturelle et ultime de l’homme.

Or, être heureux c’est réaliser son humanité pleine et entière.

Et c’est seulement dans la vie commune grâce à l’action politique que les hommes peuvent atteindre un état d’épanouissement qu’Aristote nomme « bonheur ».

Le bonheur vient aux citoyens seulement par l’exercice de la vertu politique.

Et cela ne peut que se réaliser dans la vie commune des citoyens par les institutions politiques. Il faut bien noter que le bonheur individuel du sage chez Aristote ne peut se.... »

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