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LEIBNIZ CONTRE DESCARTES.

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a) Le mécanisme cartésien, doit selon Leibniz être dépassé : « la philosophie cartésienne est l'antichambre de la vérité et il est difficile de pénétrer bien avant sans avoir passé par là. Mais on se prive de la véritable connaissance des choses quand on s'y arrête ». Selon Descartes tout ce qui est intelligible dans la matière c'est l'étendue ; le changement dans l'étendue, c'est-à-dire le mouvement, est le seul objet de la physique. La physique est donc une science de l'étendue, elle se confond avec la géométrie.

« a) Le mécanisme cartésien, doit selon Leibniz être dépassé : « la philosophie cartésienne est l'antichambre de la vérité et il est difficile de pénétrer bien avant sans avoir passé par là.

Mais on se prive de la véritable connaissance des choses quand on s'y arrête ».

Selon Descartes tout ce qui est intelligible dans la matière c'est l'étendue ; le changement dans l'étendue, c'est-à-dire le mouvement, est le seul objet de la physique.

La physique est donc une science de l'étendue, elle se confond avec la géométrie. b) Leibniz rejette cette conception : Pour lui, l'étendue ne peut pas être l'essence même des choses matérielles. L'étendue ne peut pas être une substance.

L'étendue, en tant que telle, est divisible à l'infini, elle est passivité et pluralité.

Pour atteindre la vraie substance, il faut aller jusqu'à l'indivisible, jusqu'à l'unité.

Le 36 Avril 1687, Leibniz écrivait à Arnauld : « je tiens pour un axiome cette proposition identique qui n'est diversifiée que par l'accent, savoir que ce qui n'est pas véritablement UN être n'est pas non plus véritablement un ÊTRE ».

Un tas de pierre n'est pas une substance, pas plus qu'un lac gelé avec tous ses poissons immobilisés n'est une substance.

L'étendue qui n'est que « collection et amas de parties à l'infini » n'est pas une substance.

L'étendue comme le temps ne représentent que des rapports entre les choses (l'ordre des coexistences possibles ou l'ordre des successions possibles), ne sont pas des choses. c) Les corps matériels eux-mêmes par leur impénétrabilité, leur résistance, montrent qu'ils sont autre chose que de l'étendue ; ils sont des forces.

L'expérience nous indique d'ailleurs que ce qui se conserve dans un cycle de mouvement, ce n'est pas comme l'avait cru Descartes la quantité de mouvement (mv) mais la quantité de force vive (mv2).

Réfléchissant sur le mécanisme cartésien, Leibniz retrouve donc une notion métaphysique, celle de force, d'action, Être c'est agir.

Un être absolument passif serait un néant.

Recevant tout du dehors, il serait en lui-même un pur rien.

Dès lors, si la matière est force, énergie, elle se rapproche de l'esprit.

Les substances qui existent dans l'univers, qu'elles soient matérielles ou spirituelles, sont des centres de forces.

L'univers apparaît à Leibniz composé d'unités de force qui sont les monades.. »

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