2815 résultats pour "philo 1 les passions sont elles toutes condamnables"
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HOBBES: Mais qu'est-ce qu'une bonne loi?
« Mais qu'est-ce qu'une bonne loi? Par bonne loi, je n'entends pas une loi juste, car aucune loi ne peut être injuste. La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est cautionné et reconnu pour sien par chaque membre du peuple: et ce que chacun veut ne saurait être dit injuste par personne. Il en est des lois de la République comme des lois des jeux: ce sur quoi les joueurs se sont accordés n'est pour aucun d'eux une injustice. Une bonne loi se caractér...
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EXPLICATION LINÉAIRE 1 La Rencontre à Amiens
EXPLICATION LINÉAIRE 1 La Rencontre à Amiens I- Les circonstances de la rencontre L.204-210 II- La fascination de Des Grieux pour Manon L.210-220 Comment Des Grieux fait-il de sa rencontre avec Manon un événement fondateur ? III- Les premières paroles échangées L.220-231 Introduction : Antoine François Prévost, auteur de Manon Lescaut, dont le titre original est Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, qui est le septième tome des Aventures et Mémoires d'un hom...
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David HUME: la vérité de la religion au dedans de son propre coeur
Chaque homme sent, en quelque façon, la vérité de la religion au dedans de son propre coeur, et c'est la conscience de sa faiblesse et de sa misère, plutôt qu'aucun raisonnement, qui le porte à chercher protection en cet Être, dont il dépend ainsi que toute la nature. Il y a tant d'inquiétude et tant d'ennui jusque dans les meilleures scènes de la vie, que le futur reste toujours l'objet de tous nos espoirs et de toutes nos craintes. Nous ne cessons de regarder en avant, et de nous efforce...
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Est-ce condamner une théorie politique que de la qualifier d'utopie ?
Termes du sujet: UTOPIE (n. f., étym. : néologisme formé par Th. MORE à l'aide du grec ou [non] et topos [lieu] pour désigner la cité imaginaire qu'il décrit ; d'où, par ext.) Description d'une société ou d'un avenir meilleur considéré comme irréalisable, chimérique ; par ext., l'adj. utopique a souvent le sens d'irréalisable. POLITIQUE: 1) comme adjectif, qui a rapport aux affaires publiques, à l'État. 2) Comme nom au féminin: science ou art de diriger les affaires publiques, de gouverner un Ét...
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La connaissance scientifique abolie-t-elle toute croyance ?
VOCABULAIRE: ABOLIR: effacer, réduire à néant, détruire, supprimer. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. — Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résult...
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sesChapitre 1 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
Chapitre 1 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? La notion de marché recouvre une multitude de marchés différents. Le marché est d’abord le lieu, où entrent en relation des acheteurs et des vendeurs, et où cette confrontation aboutit à des échanges à un certain prix, dit prix du marché. Tout n’est pas susceptible d’être vendu, des règles de droit indiquent ce qui peut ou non être échangé, conformément aux règles morales et aux choix politiques en vigueur dans la société. Les éco...
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COMENTAIRECatégorie 1 : Le sourcil comme élément céleste
Catégorie 1 : Le sourcil comme élément céleste 1. Le sourcil comme une partie du ciel Vers : "Sourcil, non pas sourcil, mais un sous-ciel" Figure de style : Antithèse Cette antithèse entre "sourcil" et "sous-ciel" est marquante car elle présente le sourcil comme un élément supérieur, presque sacré. Il ne s'agit pas simplement d'un arc sombre du visage, mais d'un élément cosmique, une porte d'entrée vers des forces invisibles. En opposant l'idée de "sourcil" à celle de "sous-ciel", Scèv...
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Hume et l'histoire
Les hommes sont si bien les mêmes, à toutes les époques et en tous les lieux, que l'histoire ne nous indique rien de nouveau ni d'étrange sur ce point. Son principal usage est seulement de nous découvrir les principes constants et universels de la nature humaine en montrant les hommes dans toutes les diverses circonstances et situations, et en nous fournissant des matériaux d'où nous pouvons former nos informations et nous familiariser avec les ressorts* réguliers de l'action et de la conduite h...
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Est-ce sur la confiance que repose toute l'existence de l'homme ?
La confiance est le pilier de la vie sociale, puisque, loin de représenter pour nous une menace, autrui nous apporte quotidiennement une aide que nous sommes prêts à lui fournir en réciprocité : la société fonctionne alors comme une immense entreprise coopérative. Elle ne se scinde pas en deux catégories bien distinctes d'usagers et de prestataires de service, mais l'ordre social offre l'image d'une combinaison d'actions individuelles dont l'efficacité se mesure à la conscience de chacun d'être...
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NIETZSCHE: La science, croyance métaphysique en la vérité.
PREMIERE CORRECTION Ce texte est un extrait du Gai Savoir, œuvre de Friedrich Nietzsche où le philosophe expose son point de vue concernant les fondements de la science et étudie le rapport entre la vérité et les sciences, réfutant l'objectivité absolue accordée généralement à la science au XIXe siècle. Ainsi, l'auteur assoit sa thèse en débutant avec cet à priori même : « […] dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité » mais il opère plus tard à un renversement, en p...
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La passion est-elle toujours un esclavage ?
VOCABULAIRE: PASSION: * Ce que l'âme subit, ce qu'elle reçoit passivement. Chez Descartes, le mot désigne tout état affectif, tout ce que le corps fait subir à l'âme. Son origine n'est pas rationnelle ni volontaire. * Inclination irrésistible et exclusive qui finit par dominer la volonté et la raison du sujet (la passion amoureuse). Introduction Dans son Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant, analysant la passion,, observe que « l'émotion porte un préjudice momentané à la liberté et à...
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Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession de foi du vicaire savoyard (dans Émile)
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession 1u vicaire savoya'.d (dans Émile). « Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse. dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir e:éder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles...
- David HUME
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Place Royale, Corneille, II, 1 : pistes pour une explication linéaire de 20 vers
Place Royale, 1634 ,Corneille, début de la scène 1 de l’acte II Dans cette comédie, Corneille présente un jeune noble Alidor qui, ne supportant pas de se sentir lié, emprisonné par l’amour, élabore une ruse pour se faire quitter de la femme qu’il aime pourtant passionnément, Angélique. Pour cela, dans l’acte II scène 1 Polymas, son domestique, montre à l’héroïne une fausse lettre de déclaration amoureuse d’Alidor à une certaine Clarine. Le stratagème fonctionne, Angélique se croit trahie. L...
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Hegel: L'histoire peut-elle libérer
l'homme ?
L'homme semble prisonnier du temps et incapable d'y échapper. Mais les facultés de son esprit, comme la raison, la volonté ou la mémoire lui permettent de s'y inscrire de façon délibérée, voire de le considérer comme le support indispensable de sa progression vers la maturité, ou de l'ignorer. Ainsi la mort qui, à première vue, met irrémédiablement fin à tout projet, peut aussi stimuler l'être humain en le poussant à réaliser une oeuvre qui lui survivra, sans qu'il cherche inutilement à oublier...
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Alain
L'enfant vit dans un monde de miracles, et par une continuelle incantation. Il demande, il prie, il persuade ; c'est ainsi qu'il obtient ; tel est son travail propre ; voilà comment il gagne sa vie. Il le faut bien. L'enfant ne peut pas vivre de son travail ; il ne conquiert pas sur les choses ; il ne fait que jouer avec les choses. En revanche il prend au sérieux les hommes, et même trop ; d'eux toute sûreté et toute nourriture. Il s'agit de leur plaire ; mériter c'est plaire. On dit très bien...
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- Locke: Sommes-nous prisonniers de nos sens ?
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LOCKE: l'âme est une table rase
Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? À cela, je réponds en...
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L'art peut-il se passer de la passion ?
PROBLEMATIQUE DE L'ELEVE: Il s'agit ici de s'interroger sur les rapports entre l'art et la passion. L'artiste est-il nécessairement un passionné ? Le spectateur ou l'amateur ne le sont-ils pas aussi à leur manière ? Demandez-vous en quoi l'art peut être lié à la passion. D'une certaine manière, il est vrai que l'artiste a la passion de la création, tout se passe même comme si il était pris d'une sorte de délire ou d'enthousiasme lorsqu'il crée (ce que Platon, dans son dialogue intitulé le Ion, v...
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En quoi le détour est-il un parcours initiatique ?
Introduction : Le détour est un éloignement, un chemin plus long et donc biaisé par rapport à un chemin direct. Un parcours initiatique peut se comprendre comme l'apprentissage d'une connaissance ou la découverte d'une vérité. Le parcours a alors un double sens : spatial et spirituel. Spatial en tant qu'il est avant tout un mouvement, un déplacement dans l'espace mais aussi spirituelle puisque ce voyage doit être l'occasion de l'acquisition d'une connaissance. Cependant, en quoi un détour est pa...
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Analyse Texte 1 Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges ( 1791)
Analyse Texte 1 Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges ( 1791) Questions : 1. Montrez que l'auteure critique la prétendue supériorité des hommes en usant d'un ton polémique. 2. Que montre l'exemple de la nature ? 1. L’auteure critique la prétendue supériorité des hommes en usant d’un ton polémique. Elle attaque ainsi les hommes en s’appuyant sur un vocabulaire péjoratif et insultant (« Bizarre, aveugle, boursouflé de sciences et dégénéré »). Elle met pa...
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Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle.
Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle... Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en apprendre une seule en la détachant des autres. » L'idée profonde de Descartes apparaîtra, si l'on montre l'impossibilité d...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée : “ On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne *. L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'enn...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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Sciences & Techniques: Le téléphone
Sciences & Techniques: Le téléphone Converser avec un ami qui gîte à Toulouse quand on est soi-même à Wattrelos est d'une grande banalité. Il reste tout de même à savoir comment les paroles réconfortantes qu'on lui adresse devant une poignée de plastique blanc liée à un fil entortillé peuvent lui parvenir de manière quasi instantanée à 1 000 km de là. Au stade de développement qu'elles ont atteint aujourd'hui, les télécommunications nous apparaissent comme quelque chose de si naturel qu'on se d...
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LE CORBUSIER, Charles-Edouard Jeanneret, dit
Le Corbusier (Charles-Edouard Jeanneret, 1887-1965). Architecte, théoricien et peintre français d'origine suisse. Biographie C'est auprès de l'architecte Auguste Perret qu'il découvre, en 1908, la technique de la construction en béton armé. De 1910 à 1911, il poursuit sa formation chez Peter Behrens à Berlin avant de s'établir à Paris en 1917. Il découvre alors le cubisme, prend le nom "Le Corbusier", et collabore activement à la revue l'Esprit nouveau où il expose ses idées sur l'architect...
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Notes de cours: LES ECHANGES
1 approche générale • Le phénomène de l'échange est une caractéristique fondamentale des sociétés humaines au point qu'on peut considérer toute société comme un système d'échanges. • Les trois principales formes d'échanges sont : — l'échange d'information, à travers le langage, principalement, et tous les autres codes non linguistiques; — l'échange de personnes, à travers les systèmes matrimoniaux ; — l'échanges de biens (ou de services), à travers le don, le troc et le commerce fondé sur...
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Hume: Le beau peut-il être utile ?
HUME: Notre sens de la beauté dépend énormément de ce principe ; quand un objet a une tendance à causer du plaisir à son possesseur, on le regarde toujours comme beau : comme tout objet qui a tendance à produire de la douleur, est désagréable et laid. Ainsi la convenance d'une maison, la fertilité d'un champ, la force d'un cheval, la capacité, la sécurité et la rapidité de navigation d'un vaisseau forment la principale beauté de ces différents objets. Ici l'objet, qu'on appelle beau, plaît...
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Marx et Engels: La conscience est-elle le produit de la société ?
PRESENTATION DE "L'IDEOLOGIE ALLEMANDE" DE MARX ET ENGELS Marx (1818-1883) est né à une époque où les fabriques envahissent l'Europe, où la colonisation bat son plein, où Ricardo a théorisé l'économie libérale et capitaliste. Très tôt, il décide de lutter en faveur des opprimés, plus spécialement des ouvriers. Expulsé de Prusse, puis de France, il s'installe à Bruxelles où il rencontre Engels (1820-1895). C'est là qu'ils vont rédiger en 1847 L'Idéologie allemande, manuscrits qui resteront inédit...
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Faut-il redouter la mort ?
Définition des termes du sujet - Faut-il : doit-on, est-ce une obligation, une tâche… - Redouter : craindre fortement. La crainte diffère de la peur : on a peur d'un danger présent (réel ou supposé), on craint un danger à venir (réel ou supposé). Sens global du sujet - Y a-t-il lieu de craindre fortement, à l'avance, la destruction totale, inévitable et définitive de la vie ? Problème Enjeu Arguments principaux (indiquer le type de plan choisi) - Questions : la crainte de la mort est-elle...
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COURNOT ET LA RELIGION DU PROGRES
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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La littérature a t-elle pour vocation de faire évoluer la société?
Ce sujet sous-entend que la littérature a une fonction au sein de la société, qu'elle peut faire progresser la société. En quoi la littérature, l'écrivain peuvent-ils faire progresser la société ? I- L'écriture au service de la société Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola...) mais aussi des poètes, des dramaturges utilisent leurs oeuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits. A- Les moralistes Parlez de Moli...
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Est-il de l'essence de la vérité d'être impuissante ?
Introduction L'essence de la vérité postule l'adéquation de la pensée à l'être. Non seulement le vrai porte l'empreinte du réel, mais surtout l'affirmation d'une réalité que rien ne modifie. Est vrai tout ce qui nécessaire ou irréfutable. Est vrai tout ce qui nous interdit de pouvoir penser ou agir autrement. La vérité donc, en consacrant le réel (l'ordre des choses) le confirme dans sa nécessité indéfectible. Le vrai ressasserait ainsi l'être dans sa nécessité. La vérité n'est ce qu'elle est qu...
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Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
En cas de pb d'affichage, envoyer un mail ([email protected]) Nous avons tous déjà éprouvé l'indicible. Seul ou face à autrui, trouver ses mots n'est pas toujours facile… Et les malentendus abondent tandis que les mots semblent fuir. Cela implique-t-il qu'il est impossible de tout dire ? Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ? A priori oui, puisque notre langage est infini, puisque notre pensée est faite de mots et est structurée par eux. Comment justifier alors toutes ce...
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KANT: Civilisation, culture et moralité
Nous sommes hautement cultivés dans le domaine de l'art et de la science. Nous sommes civilisés, au point d'en être accablés, pour ce qui est de l'urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer comme déjà moralises, il s'en faut encore de beaucoup. Car l'idée de la moralité appartient encore à la culture; par contre, l'application de cette idée, qui aboutit seulement à une apparence de moralité dans l'honneur et la bienséance extérieure, constitue simplement...
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SAINT THOMAS D'AQUIN (1228-1274) La Somme théologique, Tome 1, question 83
SAINT THOMAS D'AQUIN (1228-1274) La Somme théologi,que, Tome 1, question 83 « L'homme est libre; sans quoi conseils, exhortations, pré ceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains. Pour mettre en évidence cette liberté, on doit remarquer que certains êtres agissent sans discernement, comme la pierre qui tombe, et il en est ainsi de tous les êtres privés du pouvoir de connaître. D'autres, comme les animaux, agissent par un discer nement, màis qui n'est pas libre. En...
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Malebranche: La raison est-elle universelle ?
Le plus souvent, avoir raison, c'est s'imaginer que l'on dispose d'une opinion certaine ou que l'on peut l'imposer par la persuasion ou la force : " avoir le dernier mot ". Mais une telle conviction apparaît vite comme peu solide et nous conduit au relativisme : chacun a raison s'il croit avoir raison. D'où la tentation de chercher dans la sensation un critère plus fiable de la vérité. Hélas la sensibilité ne nous permet pas davantage d'échapper au relativisme. En tout ceci, la raison risque de...
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Épictète: Faut-il raisonner pour
être libre ?
Epictète: [...] L'homme de bien soumet sa volonté à l'administrateur de l'univers comme les bons citoyens soumettent la leur à la loi de la cité. Mais celui qui s'instruit doit venir à la leçon du maître avec cette pensée : « Comment pourrais-je suivre en tout les dieux ? Comment pourrais-je être content du gouvernement des dieux ? Comment pourrais-je devenir libre ? Car l'homme libre, c'est celui à qui tout advient selon sa volonté, celui à qui personne ne peut faire obstacle. Quoi ? La liberté...
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raison et vérité
Raison et vérité Raison : Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions. La « raison théorique » juge du vrai et du faux La « raison pratique » s’exerce, quant à elle, dans le domaine moral et juge du bien et du mal, elle statue sur la vale...
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Toute activité est-elle un travail ?
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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Expliquez et appréciez cette opinion de Beaumarchais : « Que me font à moi, paisible sujet d'un état monarchique, les révolutions de Rome et d'Athènes, le meurtre d'un tyran du Péloponèse, l'immolation d'une jeune personne en Aulide ? Il n'y a rien là po
Expliquez et appréciez cette opinion de Beaumarchais : « Que me font à moi, paisible sujet d'un état monarchique, les révolutions de Rome et d'Athènes, le meurtre d'un tyran du Pélopo-nèse, l'immolation d'une jeune personne en Aulide ? Il n'y a rien là pour moi, aucune moralité qui ne convienne. » PLAN Début. — Beaumarchais conteste l'intérêt de la tragédie classique. 1. La décadence de la tragédie au XVIII0 siècle explique cette opinion. Vains essais de rajeunissement de Crébillon et Voltaire....
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diapo: chapitre 1 La Révolution française et l’empire
chapitre 1 La Révolution française et l’empire Sommaire • 1…………………………………….Le chapitre • 2…………………………………....Sommaire • 3…………………………………….Les causes de la révolution • 4…………………………………….La salle du jeu de pomme • 5…………………………………….Les états généraux • 6…………………………………….Fuite de Louis 16 • 7…………………………………….Le pouvoir des montagnards • 8…………………………………….La terreur • 9…………………………………….Le directoire • 10…………………………………..Coup d’état de Napoléon • 11…………………………………..Le concordat • 12…………………………………..Re abo...
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Pourquoi punit-on ?
Le terme à creuser est celui de punition. Et la première chose à faire, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un concept philosophique mais d'une notion courante, est de classer et interroger les cas concrets d'usage du mot ou de la chose même. Le problème ne se dégagera pas avant cette analyse. La punition ne s'arrête pas à son acception juridique : la punition éducative donnée par les parents est à prendre en compte également. Comment se distinguent-elles ? Y aurait-il dans la punition éducativ...
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FREUD: Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent
« Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d'une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait déjà une vague intuition en temps de paix, à savoir que si l'État interdit à l'individu le recours à l'injustice, ce n'est pas parce qu'il veut supprimer l'injustice, mais parce qu'il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L'État en gu...
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Emmanuel Kant: L'insociable
sociabilité est-elle le moteur de l'Histoire ?
"J'entends ici par antagonisme l'insociable sociabilité des hommes, c'est-à-dire leur inclination à entrer en société, inclination qui est cependant doublée d'une répulsion générale à le faire, menaçant constamment de désagréger cette société. L'homme a un penchant à s'associer car dans un tel état, il se sent plus qu'homme par le développement de ses dispositions naturelles. Mais il manifeste aussi une grande propension à se détacher, car il trouve en même temps en lui le caractère d'insociabil...
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DESCARTES et la maîtrise de la Nature
Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu'il est en nous le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient...
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Que pensez-vous de cette opinion d'Emile Faguet : « La littérature française n'est point populaire, parce qu'aucune littérature n'est populaire. Il faut en prendre son parti : la littérature et l'art ne sont populaires qu'à la condition d'être médiocres
Que pensez-vous de cette opinion d'Emile Faguet : « La littérature française n'est point populaire, parce qu'aucune littérature n'est populaire. Il faut en prendre son parti : la littérature et l'art ne sont populaires qu'à la condition d'être médiocres ». Le succès de Jean Vilar a remis en vogue le principe même du théâtre populaire. Mais il n'y a pas que le théâtre qui puisse être populaire : toute la littérature peut s'élever à ce degré de vie, de concret, de réalité parfaitement accessible a...
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L'Etat restreint-il les libertés ?
L'Etat restreint-il les libertés ? Avant toute analyse du sujet, voici deux ou trois petites choses à savoir pour mûrir la réflexion : 1) L'Etat est une institution L'Etat est une entité créée par l'homme. Cette entité est politique : elle orchestre la manière dont les hommes vivent ensemble. Cette création est amenée à changer, à évoluer comme le montrent les révolutions ou les réformes de la Constitution de l'Etat, c'est-à-dire des lois qui définissent le fonctionnement du système politique...
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Husserl: le cercle des philosophes
Les conservateurs, satisfaits dans la tradition, et le cercle des philosophes vont se combattre mutuellement, et leur combat va sûrement se répercuter sur le plan des forces politiques. Dès le début de la philosophie on commence à persécuter, à mépriser les philosophes. Et pourtant les idées sont plus fortes que toutes les forces empiriques. Ici il faut encore faire entrer en ligne de compte un nouveau fait: la philosophie tire sa croissance de son attitude critique universelle, dirigée contr...
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Platon
Or voici qu'un jour j'entendis faire une lecture dans un livre qui était, disait-on, d'Anaxagore et où était tenu ce langage : « C'est en définitive l'Esprit qui a tout mis en ordre, c'est lui qui est cause de toutes choses. » Une telle cause fit ma joie; il me sembla qu'il y avait, en un sens, avantage à faire de l'Esprit une cause universelle : s'il en est ainsi, pensai-je, cet Esprit ordonnateur, qui justement réalise l'ordre universel, doit aussi disposer chaque chose en particulier de la me...