2273 résultats pour "philo 3 les passions sont elles toutes condamnables"
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DESCARTES et la divinisation de la Nature
Sujet 2072 Qu'est-ce que la nature ? Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de...
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Le grand homme ?
L'unicité de la passion • Si les passions amènent le progrès en histoire, c'est parce qu'elles trouvent à s'incarner. Ainsi le scientifique qui marque l'histoire des sciences, le conquérant qui découvre des territoires ignorés – le grand homme – ne dépassentils pas leur histoire individuelle pour la grande histoire de l'humanité parce qu'ils consacrent leur vie à une passion ? • Au lieu d'être affecté par une multitude de passions (amour, haine, avarice...) comme la plupart des individus, le gra...
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Qu'est ce qu'un grand homme ?
L'unicité de la passion • Si les passions amènent le progrès en histoire, c'est parce qu'elles trouvent à s'incarner. Ainsi le scientifique qui marque l'histoire des sciences, le conquérant qui découvre des territoires ignorés – le grand homme – ne dépassentils pas leur histoire individuelle pour la grande histoire de l'humanité parce qu'ils consacrent leur vie à une passion ? • Au lieu d'être affecté par une multitude de passions (amour, haine, avarice...) comme la plupart des individus, le gra...
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Qu'est-ce qu'un « grand homme » ?
L'unicité de la passion • Si les passions amènent le progrès en histoire, c'est parce qu'elles trouvent à s'incarner. Ainsi le scientifique qui marque l'histoire des sciences, le conquérant qui découvre des territoires ignorés – le grand homme – ne dépassentils pas leur histoire individuelle pour la grande histoire de l'humanité parce qu'ils consacrent leur vie à une passion ? • Au lieu d'être affecté par une multitude de passions (amour, haine, avarice...) comme la plupart des individus, le gra...
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Que pensez-vous de l'âme des bêtes?
A. Préparation. — En jetant sur ce sujet un simple coup d'oeil, je remarque que l'on me demande : que pensezvous? On fait donc appel à mon jugement, on me convie à dire et à justifier une opinion. Je répondrai à la question dans l'esprit même où elle est posée, c'est-à-dire de la façon la plus personnelle qu'il me sera possible. Mais, par-dessus tout, je rassemblerai mes souvenirs, je ferai appel à tout ce qu'ont pu laisser dans ma mémoire les observations que, comme tout le monde, j'ai faites s...
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Chapitre 3 : La puissance maritime de la France est-elle à la mesure de sa zone économique exclusive ?
Chapitre 3 : La puissance maritime de la France est-elle à la mesure de sa zone économique exclusive ? La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) au monde. Une ZEE est un espace maritime distant de 200 miles marins maximum des côtes d’un État où il exerce des droits souverains d’exploration, d’exploitation, de gestion et de conservation des ressources, de la surface aux fonds marins (sous-sol compris). La zone économique exclusive d’un État lui permet de s’af...
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L'ORGANISATION DU TERRITOIRE DES ETATS-UNIS
CH 2 : L'ORGANISATION DU TERRITOIRE DES ETATSUNIS I. Un territoire immense et maîtrisé CROQUIS P. 151 A. UN PAYS-CONTINENT GIGANTESQUE ET SES ANNEXES 1. Le territoire de 9,3 millions de km2 est constitué de 3 parties (cartes p. 98 & 364 / 365) L'immense bloc principal, le Mainland : 7,8 millions de km2, 2700 km du N au S, 4600 km d'E en O soit 4 fuseaux horaires. 99 % de la population. Une conquête et une mise en valeur progressivement organisées de l'Est vers l'Ouest au prix du génocide des...
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Rousseau et la morale
"Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir céder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles, mais il dépendit d'eux de ne pas le devenir. O que nous resterions aisément maîtres de nous...
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Alain
Commentaire d'un texte de Alain Il semble bien difficile d'évacuer cette question qui, depuis l'origine, hante les hommes comme aucune autre. Elle ne tient pourtant qu'à un mot, qui travaille jusqu'à notre propre cœur, et qui pourtant ne peut s'assurer des réponses qu'on lui propose: Pourquoi? Cette simple interrogation semble presque se perdre immédiatement dans l'immensité du cosmos, au point que l'homme parfois fausse le jeu, et présente un réponse en attendant la véritable, celle qui ne semb...
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Peut-on concilier raison et désir ?
[Désirs et passions entrent nécessairement en conflit avec la raison.] "Être ainsi délié, voilà donc ce contre quoi l'âme du vrai philosophe pense qu'on ne doit rien faire, et de la sorte elle se tient à l'écart des plaisirs, aussi bien que des désirs, des peines, des terreurs, pour autant qu'elle en a le pouvoir. Elle calcule en effet que, à ressentir avec intensité plaisir, peine, terreur ou désir, alors, si grand que soit le mal dont on puisse souffrir à cette occasion, entre tous ceux qu'on...
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Le désir entre-t-il nécessairement en conflit avec la raison ?
[Désirs et passions entrent nécessairement en conflit avec la raison.] "Être ainsi délié, voilà donc ce contre quoi l'âme du vrai philosophe pense qu'on ne doit rien faire, et de la sorte elle se tient à l'écart des plaisirs, aussi bien que des désirs, des peines, des terreurs, pour autant qu'elle en a le pouvoir. Elle calcule en effet que, à ressentir avec intensité plaisir, peine, terreur ou désir, alors, si grand que soit le mal dont on puisse souffrir à cette occasion, entre tous ceux qu'on...
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David HUME
«Quand se présente un objet ou un événement naturels, toute notre sagacité et toute notre pénétration sont impuissantes à découvrir ou même à conjecturer sans expérience quel événement en résultera ou à porter nos prévisions au-delà de l'objet immédiatement présent à la mémoire et aux sens. Même après un cas ou une expérience unique où nous avons observé qu'un événement en suivait un autre, nous ne sommes pas autorisés à former une règle générale ou à prédire ce qui arrivera dans des cas analogu...
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Faut- il oposer le désir et la raison ?
[Désirs et passions entrent nécessairement en conflit avec la raison. Désirer c'est renoncer à la raison.] "Être ainsi délié, voilà donc ce contre quoi l'âme du vrai philosophe pense qu'on ne doit rien faire, et de la sorte elle se tient à l'écart des plaisirs, aussi bien que des désirs, des peines, des terreurs, pour autant qu'elle en a le pouvoir. Elle calcule en effet que, à ressentir avec intensité plaisir, peine, terreur ou désir, alors, si grand que soit le mal dont on puisse souffrir à ce...
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ARISTOTE: «Il appartient au
naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, et, sinon de
toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.»
ARISTOTE: «Il appartient au naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, et, sinon de toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.» Il y a dans les êtres vivants un principe immatériel de cohésion et de mouvement : l'âme. «Il appartient au naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, sinon de toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.» Aristote, Des parties des animaux (Ive siècle av. J.-C.). • Pour Aristote, ce qui fait la spécificit...
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Platon
"— Tu n'ignores pas, je pense, que ceux qui s'occupent de géométrie, d'arithmétique et d'autres sciences du même genre supposent le pair et l'impair, les figures, trois espèces d'angles et d'autres choses, analogues suivant l'objet de leurs recherches : qu'ils les traitent comme choses connues, et que, quand ils ont fait des hypothèses, ils estiment qu'ils n'ont plus à en rendre aucun compte ni à eux-mêmes, ni aux autres, attendu qu'elles sont évidentes à tous les esprits; qu'enfin, partant de c...
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D’où vient notre refus du temps ?
Définition des termes du sujet: TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). Irréversibilité du temps Le temps se manifeste à notre conscience dans un sens unique : le mouvement peut bien être inversé, le temps ira toujour...
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faut il opposer le désir a la raison ?
On oppose traditionnellement le désir à la raison, en montrant alors que le désir relève d'une dimension sensible ou encore qu'il est ce qui peut échapper à tout contrôle. Vous pouvez, sur ce point, vous référer à de nombreuses analyses. Pensez par exemple à Platon et à sa présentation de l'âme en trois parties : la partie rationnelle, la partie désirante et ce qui relève du courage. Vous trouverez ceci en vous reportant au mythe de l'attelage ailé. Vous pouvez aussi vous reporter aux analyses d...
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Nietzsche
Nombreuses sont les forces d'organisation que l'humanité a déjà vues dépérir, par exemple celle de la communauté de race, qui fut pendant des millénaires beaucoup plus puissante que celle de la famille, qui disposait même du pouvoir et de l'organisation bien avant que la famille ne fût constituée. Nous voyons nousmêmes pâlir et s'affaiblir un peu plus chaque jour la grande idée du droit et du pouvoir familiaux, qui exerça jadis sa domination sur toute l'étendue du monde romain. C'est ainsi qu'un...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Le domaine de la liberté commence seulement là où cesse le travail qui est déterminé par la nécessité et la finalité extérieure ; d'après sa nature, ce domaine se situe donc au-delà de la sphère de la production à proprement parler matérielle. Comme le sauvage doit lutter avec la nature pour satisfaire ses besoins, pour continuer et produire sa vie, de même l'homme civilisé y est obligé et il l'est dans toutes les formes de la société et dans toutes les manières possibles de la production. A mes...
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György Lukács
György Lukács 1885-1971 Philosophe hongrois, il a d'abord été en Allemagne l'élève de Windelband, Rickert, Max Weber, Simmel, Dilthey, et ses premiers ouvrages sont consacrés à des questions d'Esthétique, envisagées dans la perspective sociologique : Geschichte des modernen Dramas (1911), Die Seele und die Formen (1910). En 1918, il adhère au Parti communiste hongrois en même temps que Mannheim. En 1924, au Ve Congrès de l'Internationale Ouvrière, ses thèses sont condamnées et il quitte le Comit...
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MALEBRANCHE et l'erreur
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'aute...
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MACHIAVEL: une réputation de bonté
« Un prince doit s'efforcer de se faire une réputation de bonté, de clémence, de piété, de fidélité à ses engagements, et de justice ; il doit avoir toutes ces bonnes qualités mais rester assez maître de soi pour en déployer de contraires, lorsque cela est expédient. Je pose en fait qu'un prince, et surtout un prince nouveau, ne peut exercer impunément toutes les vertus, parce que l'intérêt de sa conservation l'oblige souvent à violer les lois de l'humanité, de la charité et de la religio...
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Alain
"Nos idées, par exemple de mathématique, d'astronomie, de physique, sont vraies en deux sens. Elles sont vraies par le succès ; elles donnent puissance dans ce monde des apparences. Elles nous y font maîtres, soit dans l'art d'annoncer, soit dans l'art de modifier selon nos besoins ces redoutables ombres au milieu desquelles nous sommes jetés. Mais, si l'on a bien compris par quels chemins se fait le détour mathématique, il s'en faut de beaucoup que ce rapport à l'objet soit la règle suffisante...
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La violence a-t-elle droit de cité ?
Définition des termes du sujet: Violence: Mal physique ou moral infligé délibérément à autrui. Violent: Qui s'impose à un être contrairement à sa nature. Qui s'exerce avec une grande force (une passion violente). DROIT: a° Un droit: liberté d'accomplir une action (droit de vote); possibilité d'y prétendre ou de l'exiger (droit au travail, droit de grève). b° Le droit: ce qui est légitime ou légal, ce qui devrait être, opposé au fait, ce qui est. c° Ce qui est permis par des règles non écrites (d...
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Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique
Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ? Analyse du sujet: A l'intérieur d'une société modelée par la rationalité scientifique et technique, la philosophie ne devient-elle pas un luxe inutile ? La science peut-elle tenir lieu de philosophie ? Conseils pratiques: Ne partez pas dans des généralités. C'est le concept de philosophie que vous devez questionner avec rigueur et précision. INTRODUCTION La...
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La violence est-elle naturelle ?
De nombreuses perversions de la nature humaine suscitent un intérêt philosophique tout particulier, notamment sur la part d e responsabilité de la société dans ces perversions. La violence est une agressivité brutale dans les actes ou dans les propos. On entend par « naturelle » tout ce qui est inné, c'est-à-dire non obtenu artificiellement, non acquis. En s'interrogeant sur l'origine de la violence, on en vient à se demander si les hommes sont violents par nature ou si cette violence est suggér...
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Platon
Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l'avons pas oublié, je pense! dit-il. — On devra donc dire qu'est juste celui dont les différentes fonctions qui sont en lui accomplissent chacune leur...
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Notes de cours: LA SOCIETE
1 l'homme, être social • Comme l'observait déjà Aristote « la société est une réalité naturelle et l'homme est par nature un être fait pour vivre en société ». • Ainsi un homme non socialisé, c'est-à-dire qui aurait toujours vécu en dehors de toute société, ne peut être qu'un homme déshumanisé, comme en témoignent les enfants sauvages : un homme ne devient homme que dans et par une société (cf. Aristote : « l'homme qui ne fait en rien partie d'une cité (= société) est ou une brute ou un die...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Jean-Paul SARTRE et la délabération
La délibération volontaire est toujours truquée. Comment, en effet, apprécier des motifs et des mobiles auxquels précisément je confère leur valeur avant toute délibération et par le choix que je fais de moi-même ? L'illusion ici vient de ce qu'on s'efforce de prendre les motifs et les mobiles pour des choses entièrement transcendantes, que je soupèserais comme des poids et qui posséderaient un poids comme une propriété permanente. Cependant que, d'autre part, on veut y voir des contenus d...
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LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART
LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART Mais quel est donc ce symbolisé que je sais ne pouvoir atteindre que par son symbole ? Grâce à l'art, je forme avec moi-même une société secrète : l'artiste me confie la moitié de l'anneau, que je reconstitue dans sa totalité ; cette reconstitution, c'est la jouissance esthétique. Quelle fonction précise est donc celle du symbole, quelle est celle du symbolisé ? C'est ici le lieu de scruter la conscience de l'amateur. Le béotien ne voit pas l'oeuvre-sym...
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Artiste et artiste chez ALAIN
Toutes les fois que l'idée précède et règle l'exécution, c'est l'industrie. Et encore est-il vrai que l'oeuvre souvent, même dans l'industrie, redresse l'idée en ce sens que l'artisan trouve mieux qu'il n'avait pensé dès qu'il essaye ; en cela il est artiste, mais par éclairs. Toujours est-il que la représentation d'une idée dans une chose, je dis même d'une idée bien définie comme le dessin d'une maison, est une oeuvre mécanique seulement, en ce sens qu'une machine bien réglée d'abord ferai...
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La fonction de l'Etat est d'assurer la liberté (SPINOZA)
Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contrai...
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Le désir est-il l'expression de la faiblesse de l'homme ou de sa puissance ?
Le désir est-il l'expression de la faiblesse de l'homme ou de sa puissance ? Nous passons toute notre vie à désirer, le sens de notre existence semble dépendre exclusivement de l'accomplissement de nos désirs. Mais ce désir est-il l'expression de la faiblesse de l'homme ou de sa puissance ? Nous allons nous interroger sur cette question. L'origine étymologique du mot désir vient des verbes latins « considerare » et « desiderare » ces deux verbes appartient au langage des augures, des présages i...
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Aristote: Apprendre à se connaître
"Apprendre à se connaître est très difficile [...] et un très grand plaisir en même temps (quel plaisir de se connaître !) ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes : ce qui le prouve, ce sont les reproches que nous adressons à d'autres, sans nous rendre compte que nous commettons les mêmes erreurs, aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d'entre nous, par l'indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent, à la façon dont n...
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MACHIAVEL: voie du bien et voie du mal
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédic...
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Bergson
Le souvenir du fruit défendu est ce qu'il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l'humanité. Nous nous en apercevrions si ce souvenir n'était recouvert par d'autres, auxquels nous préférons nous reporter. Que n'eût pas été notre enfance si l'on nous avait laissé faire ! Nous aurions volé de plaisirs en plaisirs. Mais voici qu'un obstacle surgissait, ni visible ni tangible : une interdiction. Pourquoi obéissons-nous ? La question ne se posait guère ; nous avions...
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KANT
« La République de Platon est devenue proverbiale, comme exemple prétendu frappant d'une perfection imaginaire qui ne peut avoir son siège que dans le cerveau d'un penseur oisif. Mais il vaudrait bien mieux s'attacher davantage à cette idée et (là où cet homme éminent nous laisse sans secours) la mettre en lumière grâce à de nouveaux efforts, que de la rejeter comme inutile, sous le très misérable et très honteux prétexte qu'elle est irréalisable. Une constitution ayant pour but la plus grande l...
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L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
Définition des termes du sujet: LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. [Introduction] On définit communément la liberté...
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Alain
C onscience. C 'est le s avoir revenant s ur lui-même en prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. C e mouvement intérieur est dans toute pensée ; car celui qui ne se dit pas finalement : "Que dois-je penser ?"ne peut pas être dit penser. La cons cience est toujours implicitement morale ; et l'immoralité consis te toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. O n n o m m e bien inconsc ients ceux qui...
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HEGEL: la détermination pure de la volonté par soi
Autant il est essentiel de souligner la détermination pure de la volonté par soi, sans condition, comme la racine du devoir et autant, par conséquent, il est vrai de dire que la reconnaissance de la volonté a attendu la philosophie kantienne pour gagner son fondement solide et son point de départ, autant l'affirmation du point de vue simplement moral qui ne se transforme pas en concept de moralité objective réduit ce gain à un vain formalisme et la science morale à une rhétorique sur le devoir e...
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Blaise PASCAL: La nature trompeuse de l'imagination.
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Schopenhauer et l'Histoire
La vraie philosophie de l'histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n'a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd'hui des mêmes intrigues qu'hier et que de tout temps : elle doit donc reconnaître le fond identique de tous ces faits anciens ou modernes, survenus en Orient comme en Occident ; elle doit découvrir partout la même humanité, en dépit de la diversité des circonstances, des costumes et des mœurs. Cet...
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Par opposition à la science, à l'activité sociale, à l'esthétique, la philosophie ne vous apparaît-elle pas comme narcissisme stérile, barricadée dans un solipsisme qui prend ses désirs pour des réalités et aboutissant tout au plus à une oeuvre littérair
Par opposition à la science, à l'activité sociale, à l'esthétique, la philosophie ne vous apparaît-elle pas comme narcissisme stérile, barricadée dans un solipsisme qui prend ses désirs pour des réalités et aboutissant tout au plus à une oeuvre littéraire, donc esthétique, perdue parmi les autres ? INTRO: "La raison humaine, remarque Kant, a cette destinée singulière dans une partie de ses connaissance d'être accablée de certaines questions qu'elle ne saurait éviter". Dès qu'il a pensé, l'homme...
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~ DISSERTATION ~ - LA PRINCESSE DE CLÈVES EST-ELLE, SELON VOUS, UNE HÉROÏNE LIBRE DE SES CHOIX OU VICTIME DE LA SOCIÉTÉ DE SON TEMPS ?
~ DISSERTATION ~ - LA PRINCESSE DE CLÈVES EST-ELLE, SELON VOUS, UNE HÉROÏNE LIBRE DE SES CHOIX OU VICTIME DE LA SOCIÉTÉ DE SON TEMPS ? I – LA PRINCESSE DE CLÈVES EST UN INDIVIDU SOUMIS À LA PRESSION SOCIALE ET MORALE DE SON ÉPOQUE. 1 / En effet, elle est d’abord soumise à sa condition de femme au XVIIe siècle. - Ex. 1 : Elle ne choisit pas son mari, qui lui est imposé par sa mère. Elle a d’ailleurs l’obligatio de se marier rapidement, puisqu’elle atteint l’âge de 16 ans. On ne sait pas d...
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FREUD: le rêve est un désir réalisé
Vous dites toujours, déclare une spirituelle malade, que le rêve est un désir réalisé. Je vais vous raconter un rêve qui est tout le contraire d'un désir réalisé. Comment accorderez-vous cela avec votre théorie ? » Voici le rêve : « Je veux donner un dîner, mais je n'ai pour toutes provisions qu'un peu de saumon fumé. Je voudrais aller faire des achats, mais je me me rappelle que c'est dimanche après-midi et que toutes les boutiques sont fermées. Je veux téléphoner à quelques fournisseurs...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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David HUME
De tous les être animés qui peuplent le globe, il n'y en a pas contre qui, semble-t-il à première vue, la nature se soit exercée avec plus de cruauté que contre l'homme, par la quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle l'a écrasé et par la faiblesse des moyens qu'elle lui accorde pour subvenir à ces nécessités. Dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l'une l'autre. Si nous considérons le lion en tant qu'animal vorace et carnivore, nous découvriro...
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SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu
Demande d'échange de corrigé de jean de près ([email protected]). Sujet déposé : SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu "Par exemple, supposez qu'une pierre tombe du toit d'une maison sur la tête d'un homme et lui donne la mort, ils diront que cette pierre est tombée tout exprès pour tuer cet homme. Comment, en effet, si Dieu ne l'avait fait tomber à cette fin, tant de circonstances y auraient-elles concouru (et il est vrai de dire que ces circonstances sont souvent en très-...
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DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE
DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE Pour Descartes les mathématiques constituent un modèle de pensée rigoureuse, qui doit être suivi par toutes les sciences, y compris la philosophie. « Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une su...