1253 résultats pour "notions raison"
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Fiche de cours en philo : THEORIE ET EXPERIENCE .
• Ce qui doit retenir votre attention dans cette fiche, c'est d'abord l'expérience au sens scientifique du terme, c'est-à-dire l'expérimentation, interrogation méthodique et réglée des phénomènes (§ 1). • Quant à la théorie, elle doit être définie (§ 6) comme un système scientifique intégrant un très grand nombre de faits en un ensemble cohérent. • Le point de vue empiriste, qui n'a voulu retenir que l'aspect passif du travail scientifique, est insuffisant, comme l'a montré Kant (§ 3 et 4)....
- « Quoiqu'il puisse appartenir à Socrate et aux esprits de sa trempe, d'acquérir de la vertu par raison, il y a longtemps que le genre humain ne serait plus, si sa conservation n'eût dépendu que des raisonnements de ceux qui le composent. » Rousseau, Disc
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Privilégier la conscience est-ce surestimer l'homme ?
Introduction : L'homme se caractérise par la conscience qu'il a de lui-même. La conscience est donc une faculté proprement humaine, qui s'origine dans le sentiment de sa propre existence et de son être dans le monde. Le privilège accordé à la conscience distingue donc avant tout l'homme de l'animal. Cette différenciation opère-t-elle par conséquent une distinction de valeur, en accordant une supériorité à l'homme sur le monde vivant ? Privilégier la conscience, c'est donner raison à la conscienc...
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Vie et oeuvre de HEGEL
— I — Vie. Georg-Wilhelm-Friedrich Hegel naquit à Stuttgart le 27 Août 1770. Il étudia au séminaire de Tubingen où il connut Schelling, le futur philosophe. Après un temps de préceptorat, il rejoignit Schelling qui remplaçait Fichte à l'Université d'Ièna et lui-même y était nommé professeur en 1806, succédant à Fichte. D'abord acquis à la philosophie de Schelling pour qui rien ne se pose que par une lutte et une victoire sur son opposé, Hegel collabore aux journaux dirigés par Schelling. En 1807...
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Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature"
Demande d'échange de corrigé de gonthier blaise ([email protected]). Sujet déposé : Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature" Sitôt que j'eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusqu'où elles peuvent conduire et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cacher sans pêcher gr...
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Y a-t-il de l'indésirable ?
Une vie sans désirs ne vaut pas la peine d'être vécue : cela laisse à penser que le désir joue un rôle très important dans la vie de chacun. Aussi, on peut admettre que le désirable existe, mais la question qui se pose est de savoir s'il y a ou non de l'indésirable dans nos vies. Cette question est ambiguë car le mot « indésirable » semble avoir deux sens. Pour l'opinion commune, l'indésirable désigne « ce que l'on ne désire pas », mais plus précisément, ce mot équivaut plutôt à « ce que l'on ne...
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KANT: Les jugements mathématiques sont tous synthétiques a priori
« Les jugements mathématiques sont tous synthétiques. Cette proposition semble avoir échappé jusqu'ici à l'observation de tous ceux qui ont analysé la raison humaine, et elle paraît même en opposition avec toutes leurs suppositions ; elle est pourtant incontestablement certaine, et elle a une grande importance par ses résultats. En effet, comme on trouvait que les raisonnements des mathématiques procédaient tous suivant le principe de contradiction (ainsi que l'exige la nature de toute cer...
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Blaise Pascal: Les critères du juste
sont-ils relatifs ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Vocabulaire: CONSÉQUENCE.
CONSÉQUENCE. Log: Enchaînement des propositions qui composent un raisonnement. Conclusion que l'on ne peut nier sans contradiction, une fois admis les principes. Conclusion d'un raisonnement reposant sur les lois de l'accord de la pensée avec elle-même.
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Aristote
Il est manifeste [...] que la cité fait partie des choses naturelles, et que l'homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain, et il est comme celui qui est décrié en ces termes par Homère : « sans famille, sans loi, sans maison ». Car un tel homme est du même coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé dans un jeu. C'est pourquoi il est...
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David HUME
« Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir ; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, à l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte à rien de plus qu'à la faculté de composer, de transposer, d'accroître ou de...
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Document 1 : Jules Ferry explique les raisons de la colonisation.
Document 1 : Jules Ferry explique les raisons de la colonisation. Après sa défaite contre l'Allemagne en 1870 qui lui a fait perdre les territoires d'Alsace-Moselle, la France se relance dans une politique de colonisation dans les années 1880. Jules Ferry, ancien Président du Conseil (chef du gouvernement), donne les principales raisons de cette politique de colonisation. Il applique cette politique en relançant la colonisation en Indochine. Messieurs, [...]il y a, je crois, quelque intérêt...
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DESCARTES: ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne
Je sais bien que ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne, à qui la fortune envoie tous les jours de nouveaux sujets de déplaisir, et je ne suis point de ces philosophes cruels, qui veulent que leur sage soit insensible. Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste, principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses,...
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Lutter contre les préjugés est d'une grande importance pour plusieurs raisons
Lutter contre les préjugés est d'une grande importance pour plusieurs raisons : 1. Promouvoir l'égalité : Les préjugés peuvent mener à la discrimination, à l'injustice et à l'inégalité. En combattant les préjugés, nous travaillons à créer une société plus équitable où chaque individu a les mêmes droits et opportunités, indépendamment de ses caractéristiques personnelles telles que la race, le genre, l'orientation sexuelle, la religion, etc. 2. Favoriser la compréhension et le respect mutue...
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Peut-on concilier les lois de la nature et la volonté de Dieu ?
Gottfried \Vilhelm Leibniz Principes de 1718 {posth.J dés en raison Peut-on concilier les lois de la nature et la volonté de Dieu? ~Tous les éléments de l'univers sont liés entre e ux selon une harmonie voulue par Dieu. Les corps de l'univers obéissent à des lois mathématiques indépendantes de la volonté divine. G>
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HOBBES
« Une doctrine inconciliable avec la société civile, c'est que chaque fois qu'un homme agit contre sa conscience, c'est une faute. Cette doctrine repose sur la présomption par laquelle on se fait soi-même juge du bien et du mal. En effet, la conscience d'un homme et son jugement, c'est tout un. Et la conscience, comme le jugement, peut être erronée. En conséquence, encore que celui qui n'est pas assujetti à la loi civile commette une faute chaque fois qu'il agit contre sa conscience (puisqu'il n...
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Vouloir dire la vérité n'est-il qu'un idéal vain ?
Introduction : La vérité peut se définir comme un discours vrai c'est-à-dire un jugement correspondant adéquat entre l'objet et le discours proféré. Or il y a essentiellement deux dimensions dans la vérité : une formelle, logique qui marque la cohérence du discours. Elle est la non-contradiction. Et par rapport au contenu : elle est la vérité correspondance : accord avec les phénomènes. En ce sens, la vérité apparaît comme une norme c'est-à-dire règle, modèle, type idéal indiquant ce qui doit êt...
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HEGEL et le sérieux de la philosophie
"Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques, prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner de la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait...
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Aristote: une communauté d'intérêts
« Ce n'est pas entre deux médecins que naît une communauté d'intérêts, mais entre un médecin par exemple et un cultivateur, et d'une manière générale entre des contractants différents et inégaux qu'il faut pourtant égaliser. C'est pourquoi toutes les choses faisant objet de transaction doivent être d'une façon quelconque commensurables entre elles. C'est à cette fin que la monnaie a été introduite, devenant une sorte de moyen terme, car elle mesure toutes choses et par suite l'excès et le défaut...
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David HUME
Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit ; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société. Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale jusqu'au moment où l'inassouvissement...
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La volonté est-elle, à votre avis, la résultante de forces psychiques, le fruit de la discipline sociale ou un pouvoir spirituel autonome ?
La volonté est-elle, à votre avis, la résultante de forces psychiques, le fruit de la discipline sociale ou un pouvoir spirituel autonome ? (Sujet assez ordinairement traité dans les cours, mais que les mots « à votre avis » conseillent de développer de façon surtout personnelle.) Il semble, au premier abord, que l'acte volontaire soit extrêmement complexe : mon choix final ne dépend-il pas souvent de mon état de santé. de l'influence du milieu où je me trouve ou de ceux que j'ai fréquentés P Ne...
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KANT: l'agréable et le beau
PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement, moyen terme qui permettrait de saisir dans le monde les effet...
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Cournot: Science et Histoire
Texte de Cournot Ce qui fait la distinction essentielle de l'histoire et de la science, ce n'est pas que l'une embrasse la succession des événements dans le temps, tandis que l'autre s'occuperait de la systématisation des phénomènes, sans tenir compte du temps dans lequel ils s'accomplissent. La description d'un phénomène dont toutes les phases se succèdent et s'enchaînent nécessairement selon des lois que font connaître le raisonnement ou l'expérience est du domaine de la science et non de l'hi...
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Faut-il être immoral pour faire le mal ?
Incipit : Avec notre époque moderne et son siècle de barbarismes, l'immoralité s'est vue promue en cause de toute production de mal effectif : on ne doit pas pouvoir être génocidaire, commettre de crime contre l'humanité, etc., sans être par là même immédiatement qualifiable d'immoral. Pour autant, mal et immoralité ne sont pas nécessairement liés comme l'effet à sa cause. Dans la Théodicée de Leibniz, ouvrage visant à rendre raison de la justice de Dieu selon une logique du moindre mal, le mal...
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Alain et l'erreur
Commentaire de texte Alain. «Quiconque pense commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre ; son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse. Mais il faut une première esquisse ; il faut un contour fermé. L'abstrait est défini par là. Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à u...
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Expliquer et discuter ce texte de Henri Poincaré : « Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens; l'essentiel pour nous, c'est que tout se passe comme s'il existait, et que cette hypothèse est commode pour l'explica
Expliquer et discuter ce texte de Henri Poincaré t: « Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens; l'essentiel pour nous, c'est que tout se passe comme s'il existait, et que cette hypothèse est commode pour l'explication des phénomènes. » L'auteur prend exemple de la notion d'éther, milieu hypothétique conçu par la science moderne pour expliquer les différentes formes de l'énergie. Il veut par là caractériser la valeur des hypothèses : sens général du texte...
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Le principe de la vie est-il le même que le principe de la pensée ? Quelles
raisons peut-on donner pour ou contre cette théorie ?
Le principe de la vie est-il le même que le principe de la pensée? Quelles raisons peut-on donner pour ou contre cette théorie ? Le problème de l'union de l'âme et du corps a donné naissance h une célèbre controverse, qui a partagé les philosophes et les savants. La question est, de savoir s'il faut admettre dans l'homme deux principes de vie substantiellement distincts. Deux doctrines en présence : 1° Le vitalisme (École de Montpellier). — Les partisans du vitalisme affirment qu'en nous, à côté...
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Faut-il recourir à la notion d'inspiration pour rendre compte de la
production artistique ?
PREMIERE APPROCHE ( Avant de commencer, ici l'expression production artistique est à prendre dans un sens de création et non comme le produit de l'art, comme oeuvre d'art) La philosophie a toujours essayé de percer le secret de la production artistique. Il est en effet difficile de rendre compte de l'origine de la création d'oeuvres d'art. C'est sûrement pour cela qu'en face d'une oeuvre, on parle communément d'intuition, d'inspiration, de génie. Mais ne rendre compte de la création que par l'in...
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Aristote et la justice
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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On a cru longtemps que la société des Quatre amis, que La Fontaine met en scène au début de sa Psyché, comprenait Boileau et Racine. Mais il est à peu près certain qu'il ne s'agit ni de Racine ni de Boileau (ni de Molière). L'erreur venait en partie de c
On a cru longtemps que la société des Quatre amis, que La Fontaine met en scène au début de sa Psyché, comprenait Boileau et Racine. Mais il est à peu près certain qu'il ne s'agit ni de Racine ni de Boileau (ni de Molière). L'erreur venait en partie de ce que Boileau apparaissait comme le conseiller nécessaire des grands classiques. Dans quelle mesure peut-on dire que la « doctrine » de Boileau a été créée par lui et a exercé une influence plus ou moins grande sur les grands écrivains classiques...
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DESCARTES: «J'ai en quelque façon
premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire
de Dieu que de moi-même.»
DESCARTES: «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même.» La constitution du sujet par l'extérieur. «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même» Descartes, Méditations métaphysiques (1641), III. • La conception cartésienne du sujet semble gommer deux aspects de l'existence humaine: - la finitude (la fatigue, la paresse, le désir, l'hésitation, le remords),...
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Baruch SPINOZA
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Contre-Révolution et traditionalisme au XIXe
Contre-Révolution et traditionalisme Sous le titre de traditionalisme sont habituellement rassemblés des auteurs politiquement contre-révolutionnaires qui ont en commun de se .réclamer du catholicisme et de proposer une interprétation théologique, voire mystique, de la Révolution française. Mais il ne s'agit pas pour eux seulement de rétablir et de prolonger l'Ancien Régime. Le terme de tradition désigne moins un principe que la conclusion d'une critique qui se veut rationnelle et histor...
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Vocabulaire: PARALOGISME.
PARALOGISME. Faux raisonnement fait de bonne foi. — Pour Kant, les paralogismes de la raison pure sont « ceux qui sont à la base de la psychologie rationnelle et qui prétendent conclure du « je pense » à la substantialité, à la simplicité, à la personnalité de l'âme et à l'idéalité de son rapport avec les phénomènes extérieurs ». (Cavalier).
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Alain
Commentaire d'un texte de Alain Il semble bien difficile d'évacuer cette question qui, depuis l'origine, hante les hommes comme aucune autre. Elle ne tient pourtant qu'à un mot, qui travaille jusqu'à notre propre cœur, et qui pourtant ne peut s'assurer des réponses qu'on lui propose: Pourquoi? Cette simple interrogation semble presque se perdre immédiatement dans l'immensité du cosmos, au point que l'homme parfois fausse le jeu, et présente un réponse en attendant la véritable, celle qui ne semb...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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La logique-est-elle une science au service des autres sciences ?
La logi fonde t-elle à ence? ~La logique est une méthode de raisonnement infaillible qui nous fait connaître la vérité . Elle suffit à fonder une science. Outre la logique, une certaine forme d'intuition est indispensable à toute démarche scientifique. 48
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Nietzsche
NIETZSCHE : EST-CE BIEN "JE" QUI PENSE ? Réalité spirituelle pour Descartes, unité transcendantale selon Kant, la conscience ("je") est le sujet qui rend possible la pensée et la connaissance. Nietzsche discute cette idée d'un "je" qui serait ainsi "cause de la pensée". Le concept de sujet ne serait-il d'ailleurs pas lui-même une illusion ? « Si l'on parle de la superstition des logiciens, je ne me lasserai jamais de souligner un petit fait très bref que les gens atteints de cette superstition...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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LA RELIGION (cours de philosophie) ?
Une religion est un ensemble de croyances et de dogmes, d'institutions et de rites, qui situent l'homme et la nature par rapport à des êtres surnaturels. I. LE FAIT RELIGIEUX - A - La religion comme principe d'explication. L'état théologique ou fictif (c'est-à-dire dominé par l'imagination) est, selon Auguste Comte, le premier état de toutes nos connaissances. C'est dire que la religion apparaît d'abord comme un ensemble de conceptions naïves relatives à l'univers, le recours aux dieux éta...
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Aristote et la justice
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle.
Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle... Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en apprendre une seule en la détachant des autres. » L'idée profonde de Descartes apparaîtra, si l'on montre l'impossibilité d...
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KANT
« Le beau est ce qui plaît universellement sans concept » La connaissance suppose un jugement qui relie l'objet à un principe explicatif (voir texte 10). Comment comprendre la nature du jugement : « Ceci est beau »? « DÉFINITION DU BEAU Le goût est la faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt. L'objet d'une semblable satisfaction s'appelle beau. Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l'objet d'une satisfaction universelle. Ce...
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Baruch SPINOZA: Pour former l'État...
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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KANT
DÉFINITION DU BEAU Le goût est la faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt. L'objet d'une semblable satisfaction s'appelle beau. Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l'objet d'une satisfaction universelle. Cette définition du beau peut être tirée de la précédente, qui en fait l'objet d'une satisfaction dégagée de tout intérêt. En effet, celui qui a conscience de trouver en quelque chose une satisfaction désintéressée ne pe...
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ROUSSEAU: la pitié est un sentiment naturel
Il est donc bien certain que la pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce. C'est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir; c'est elle qui, dans l'état de nature, tient lieu de lois, de moeurs et de vertu, avec cet avantage que nul n'est tenté de désobéir à sa douce voix; c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible en...
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Les artistes nous apprennent-ils ce que nous sommes ?
Un artiste est un individu qui pratique cette activité singulière qu'est l'art. Jusqu'au dix-huitième siècle, le terme « art » désignait l'ensemble des techniques de production d'artefacts : tel était encore le cas dans le Discours sur les sciences et les arts (1750) de Jean-Jacques Rousseau. Aujourd'hui, par art nous entendons plutôt une activité créatrice gratuite, mais sérieuse, qui représente dans des œuvres un état de la sensibilité et de la pensée d'une époque, en s'opposant à la fois à la...
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FREUD et la tâche principale de la civilisation
" C'est précisément à cause de ces dangers dont la nature nous menace que nous nous sommes rapprochés et avons créé la civilisation qui, entre autres raisons d'être, doit nous permettre de vivre en commun. À la vérité, la tâche principale de la civilisation, sa raison d'être essentielle est de nous protéger contre la nature. On le sait, elle s'acquitte, sur bien des chapitres, déjà fort bien de cette tâche et plus tard elle s'en acquittera évidemment un jour encore bien mieux. Mais personn...
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Montaigne: Barbarie et sauvagerie
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelion...