667 résultats pour "conscience"
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KANT
« Le beau est ce qui plaît universellement sans concept » La connaissance suppose un jugement qui relie l'objet à un principe explicatif (voir texte 10). Comment comprendre la nature du jugement : « Ceci est beau »? « DÉFINITION DU BEAU Le goût est la faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt. L'objet d'une semblable satisfaction s'appelle beau. Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l'objet d'une satisfaction universelle. Ce...
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KANT
DÉFINITION DU BEAU Le goût est la faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt. L'objet d'une semblable satisfaction s'appelle beau. Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l'objet d'une satisfaction universelle. Cette définition du beau peut être tirée de la précédente, qui en fait l'objet d'une satisfaction dégagée de tout intérêt. En effet, celui qui a conscience de trouver en quelque chose une satisfaction désintéressée ne pe...
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Kant: La raison est-elle facteur de liberté ?
On peut identifier deux sources de la connaissance : les sens et la raison. Elles semblent à la fois distinctes et inséparables. Distinctes car elles sont contraires par un aspect essentiel : les sens saisissent immédiatement leur objet, alors que la raison ne peut saisir un objet qu'à travers des médiations, de façon indirecte. Mais en même temps inséparables, car il est tout aussi difficile de comprendre ce que serait une raison pure – un raisonnement sans objet donné – que de comprendre ce qu...
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Nietzsche: La nature du travail philosophique
Il me semble de plus en plus que le philosophe, étant nécessairement l'homme de demain ou d'après-demain, s'est de tout temps trouvé en contradiction avec le présent; il a toujours eu pour ennemi l'idéal du jour. Tous ces extraordinaires pionniers de l'humanité qu'on appelle des philosophes et qui eux-mêmes ont rarement cru être les amis de la sagesse mais plutôt des fous déplaisants et de dangereuses énigmes, se sont toujours assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais dont ils ont...
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Baruch SPINOZA
D'ailleurs, tous les préjugés que j'entreprends de signaler ici dépendent d'un seul : les hommes supposent communément que toutes les choses naturelles agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin, et bien plus, ils considèrent comme certain que Dieu lui-même dispose tout en vue d'une certaine fin, car ils disent que Dieu a fait toutes choses en vue de l'homme, mais il _a fait l'homme pour en recevoir un culte. C'est donc ce seul préjugé que je considérerai d'abord, en cherchant en premier lieu p...
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Commentez cette pensée de G. Bachelard : « L'essence même de la réflexion, c'est de comprendre qu'on n'avait pas compris. » ?
CONSEILS PRELIMINAIRES 1. La pensée de Bachelard est rédigée dans un style apparemment paradoxal où la compréhension est définie comme l'opération par laquelle on comprend qu'on n'avait pas compris. Rapprocher de la formule de James : « La volonté de croire, lorsqu'elle est consciente, devient une raison de douter. » Bachelard fait allusion au rôle positif du doute, de l'erreur dans l'effort qui mène au jugement vrai. On remarquera l'imparfait (qu'on n'avait pas compris) qui indique que la réfle...
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La conscience que j'ai d'exister peut-elle être remise en doute ?
Descartes, au terme de la démarche du doute méthodique, découvre le caractère absolument certain de l'existence du sujet pensant : « je pense, donc je suis ». Quand bien même tout ce en quoi je crois n'aurait pas plus de vérité que le contenu de mes songes, une certitude demeure, celle que j'existe, et aucun doute, aussi exagéré soit-il, ne peut la remettre en cause. Descartes fait ainsi du phénomène de la conscience de soi le fondement inébranlable de la vérité sur lequel toute connaissance doi...
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Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN" DE LOCKE Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon. Loin de se réduire à la doctrine de la « table rase », cette oeuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage. Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes. L'Ess...
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La conscience rend-elle l'homme supérieure à son corps ?
Introduction : Que dire au premier coup d'œil, si ce n'est que les termes pensée, homme et corps sont distingués l'un de l'autre ? Cela impliquerait qu'il s'ag de trois entités différentes. La pensée serait le moyen pour permettre à l'homme d'être autre chose que son corps ou du moins d'avoir un rapport hiérarchi avec lui. Peut-être ne s'agit-il pas d'une entière différence de nature entre pensée et corps, mais au moins d'une différence de degré. Mais, alors où sit l'homme ? Peut-on ainsi délibé...
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Le mépris ?
A l'inverse du respect et symétriquement, le mépris va des formes les plus extérieures dues à un sentiment excessif de soi-même (vanité, suffisance, sentiment de sa propre importance, infatuation de son autorité) à un sentiment intérieur fondé sur une mésestime moralement motivée. Le concept de « salaud » qui fait fureur dans la littérature existentialiste, caractérise, dans le langage commun, le jugement que suscite une conduite qui est non pas en contradiction avec les régies ou les convention...
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RESUME DE COURS: L'histoire.
RESUME DE COURS: L'histoire Histoire vient du grec historia qui signifie enquête, recherche, relation de ce qu'on a appris. L'historien est quelqu'un qui enquête et qui raconte ce qu'il a appris après avoir confronté les documents en sa possession. • Le fait historique diffèrent du fait physique. Le fait historique, daté, unique, passé, ne prend sens que lorsque l'homme en prend conscience. C'est en ce sens que seul l'homme fait l'histoire et a une histoire. • Le fait physique est un phénom...
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Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
Analyser le sujet Le sujet est libellé au présent de l'indicatif. Sur un thème qui concerne le passé, cette précision est essentielle. La question porte sur la capacité de jauger tous les paramètres et conséquences d'un événement au moment où il se fait, et non pas après. L'expression « savoir ce que l'on fait » exige qu'il y ait conscience de l'acte effectué. Mais pas seulement : cela suppose aussi d'être capable de connaître les raisons, les buts poursuivis légitimant l'acte, voire les conséqu...
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Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche.
Demande d'échange de corrigé de Basilo Bertrand ([email protected]). \Sujet déposé : Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche. Comment est-il possible que l'homme ait en lui-même la faculté de distinguer le vrai du faux et la capacité de se diriger par lui-même dans la recherche de la vérité, et qu'on le voit pourtant s'en remettre à l'autorité du jugement d'un autre pour savoir ce qu'il doit penser ? Et plus encore : préférer même se défaire de...
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En quoi le détour est-il un parcours initiatique ?
Introduction : Le détour est un éloignement, un chemin plus long et donc biaisé par rapport à un chemin direct. Un parcours initiatique peut se comprendre comme l'apprentissage d'une connaissance ou la découverte d'une vérité. Le parcours a alors un double sens : spatial et spirituel. Spatial en tant qu'il est avant tout un mouvement, un déplacement dans l'espace mais aussi spirituelle puisque ce voyage doit être l'occasion de l'acquisition d'une connaissance. Cependant, en quoi un détour est pa...
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KANT: art et nature
"Devant une production des beaux-arts, on doit avoir conscience que c'est de l'art et non de la nature, mais il faut aussi que la finalité dans la forme de l'oeuvre paraisse aussi libre de toute contrainte de règles arbitraires que si c'était un produit pur et simple de la nature. C'est sur ce sentiment de liberté – liberté jointe à la finalité–que repose la sorte de plaisir qui est seule universellement communicable, sans cependant se fonder sur des concepts. La nature était belle quand e...
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Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
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Bergson, l'âme et le corps (1912), in l'Energie spirituelle
Chacun de nous est un corps, soumis aux mêmes lois que toutes les autres portions de matière. Si on le pousse, il avance ; si on le tire, il recule ; si on le soulève et qu'on l'abandonne, il retombe. Mais, à coté de ces mouvements qui sont provoqués mécaniquement par une cause extérieur, il en est d'autres qui semblent venir du dedans et qui tranchent sur les précédents par leur caractère imprévu : on les appellent « volontaires ». Quelle en est la cause ? C'est ce que chacun de nous désigne pa...
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Hume: La société améliore-t-elle l'être humain ?
ume: C'est par la société seule qu'il [l'homme] est capable de suppléer à ses déficiences, de s'élever à l'égalité avec ses compagnons de création et même d'acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu'il lui serait jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de soli...
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PASCAL: L'homme est grand car il se sait misérable.
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Alain: L'artiste et l'artisan
ALAIN : EN QUOI L'ARTISTE DIFFÈRE DE L'ARTISAN Un artiste authentique est un professionnel, un homme de métier, un technicien : on ne s'improvise pas artiste. Mais s'il convient de toujours rappeler cette parenté de l'artiste et de l'artisan, il ne faut pas pour autant confondre leurs manières propres de produire. Alain discerne ce qui fait que, pour l'essentiel, l'artiste n'est pas qu'un artisan : son génie propre. « Il reste à dire en quoi l'artiste diffère de l'artisan. Toutes les fois...
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Michelet écrit en 1855: "Nous avons évoqué l'histoire, et la voici partout; nous en sommes assiégés, étouffés, écrasés; nous marchons tout courbés sous ce bagage, nous ne respirons plus, n'inventons plus. Le passé tue l'avenir. D'où vient que l'art est m
Le XIXe siècle est certainement le premier où la dimension historique envahit la conscience des écrivains et des artistes. Ce serait une grave erreur de croire que c'est le XXIXe siècle qui a inventé le genre historique sérieux. D'énormes travaux avaient dès le XVIIIe siècle mis fin à l'histoire rhétorique et ornementale (celle où, par exemple, une harangue plus ou moins imaginaire d'un général à ses troupes comptait plus qu'une étude économique des ressources d'un pays): les recherches des Béné...
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Résumé du Tartuffe de Molière ?
Résumé de Tartuffe, Molière Cette comédie en cinq actes et en vers de Molière a été créée au théâtre du Palais Royal à Paris le 5 février 1669 et a été publiée la même année chez Pierre Ribou. Acte I Acte I : La vieille et atrabilaire Madame Pernelle, rangée du côté de son fils Orgon, reproche à son entourage , ses petits enfants Damis et Marianne , sa bru Elmire et le frère de celle-ci, Cléante, ainsi qu 'à Dorine, la suivante , une attitude trop mondaine , en totale contradiction avec le...
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Toutes les Leçons en philosophie - Tronc commun: cours rédigés et méthodologie
INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE I. Qu’est-ce que la philosophie ? E La question qu’est-ce que la philosophie est sans doute une des questions les plus redoutables que l’on puisse adresser à un philosophe ; au point qu’un célèbre professeur français Jules Lachelier disait qu’il était plus sage de répondre « je ne sais rien ». L’embarras dans lequel nous plonge une telle question est révélateur de la complexité d’une telle discipline. En effet, la philosophie se présente surtout comm...
- La conscience est-elle un donné ?
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La conscience est-elle a l'origine de tout ?
Dans la vie, vaut-il mieux être acteur ou spectateur ? INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : Le sujet vise la comparaison entre deux comportements : un comportement actif, l'acteur, et un comportement passif, le spectateur ; le but étant de les juger afin d'aboutir à une thèse nous permettant de décider quel est le comportement le plus favorable pour l'individu. Cependant avant de déterminer ce qu'il faut entendre par « acteur » et « spectateur » il faut s'interroger sur les...
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La conscience fait-elle mon malheur ?
[La nature est perfection car création divine. Tout ce qui demeure à l'état de nature est à l'image de Dieu.] Ce qui est naturel ne peut pas être mauvais - L'homme est la cause du mal Si Dieu est parfait et la nature son oeuvre, la nature ne peut être que perfection. Seul l'homme, doué de liberté, peut commettre le mal et être dit mauvais. D'ailleurs, beaucoup de textes sacrés imputent à l'homme la responsabilité du mal à travers le thème du péché originel. C'est en devenant des êtres libres que...
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Quelle confiance pouvons-nous accorder au témoignage spontané de notre conscience morale ?
Y a-t-il des inventions ou des découvertes en morale comme il en existe en matière de science ? INTRODUCTION. — La morale est conçue ordinairement comme un code de lois, comme une collection d'ordres et d'interdictions. Dès lors, quelles inventions et quelles découvertes peut-elle comporter ? I. Tout d'abord, un code moral étant donné, nombre de découvertes sont possibles. A. Nous pouvons d'abord découvrir bien des choses dans ce code lui-même : a) mieux connaître ses lois; b) surtout mieux comp...
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« L'homme prenant conscience de ce qui le détermine renonce-t-il à devenir libre ? »
PHILOSOPHIE DISSERATION Sujet : « L'homme prenant conscience de ce qui le détermine renonce-t-il à devenir libre ? » Introduction (environ 1 page) - Situation initiale, illustration du terrain empirique, première définition du sens de la question et des termes employés. Exploration d’une thèse 1. - Nuance de cette première affirmation, présenter des raisons de penser l’inverse. Seconde définition des termes du sujet du point de vue de la nuance. Explo...
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HEGEL: la lutte pour la reconnaissance
La conscience de soi est certaine de soi-même, seulement par la suppression de cet autre qui se présente à elle comme vie indépendante... Qu'autrui existe semble être pour la pensée contemporaine une évidence. Pourtant, l'idée d'un isolement de la conscience a longtemps persisté. C ‘est, sans doute, parce que l'esprit des philosophes était obsédé par le problème de la recherche de la vérité. D'où l'opposition entre, d'un côté, le sujet connaissant et, de l'autre, le monde à connaître. Dans cett...
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Le jugement appartient-il uniquement à la conscience individuelle, ou bien dépend-il aussi de conditions sociales ?
Le jugement appartient-il uniquement à la conscience individuelle ou bien dépend-il aussi des conditions sociales ? INTRODUCTION A) — Le jugement et l'esprit critique (c'est à dire étymologiquement l'esprit de jugement) semblent la suprême ressource et comme la forteresse inexpugnable de la liberté individuelle, la seule qu'Épictète menacé et torturé par une brute conserve intacte ; b) à cet égard le jugement apparaît comme un principe d'affranchissement de l'individu à l'égard des deux menaces...
- Connaissance de soi et sincérité ?
- Jean-Paul SARTRE
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Puis-je voir clair en moi-même ?
Introduction La philosophie occidentale doit peut-être sa naissance à la devise « Connais toi toi-même », gravée sur le fronton du temple d'Apollon à Delphes, que Socrate aurait repris à son compte. Si cette tentative de connaissance culmine dans la philosophie moderne, chez Descartes ou Kant par exemple, force est de constater que l'entreprise philosophique n'étant pas terminée cette connaissance n'est toujours pas atteinte. N'est-ce pas, après plus de 2000 ans de philosophie le constat d'un éc...
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Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquen
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquence de la personnalité et nullement son constitutif (DALBIEZ). Cette unique question englobant les trois sujets entre lesquels les candidats avaient à choisir nous invite à proposer un exercice de réflexion sur le travail si important du choix pré...
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KANT et le "Je"
"Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment audessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l'a...
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FREUD: Le rêve montre que ce qui est réprimé persiste et subsiste chez l'homme normal
Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d’actes quotidiens s’expliquent si l’on admet l’hypothèse de l’inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n’aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le dire brutalement, en ce sens, l’homme n’agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c’est-à...
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Maurice Merleau-Ponty
Maurice Merleau-Ponty
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KANT
« Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n'est pas quelque chose de forgé (arbitrairement) par lui-même, mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s'étourdir ou s'endormir, mais il ne saurait éviter parfois de revenir à soi ou de se révei...
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Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
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Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
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Arendt: liberté et volonté
« Il semble qu'on puisse affirmer que l'homme ne saurait rien de la liberté intérieure s'il n'avait d'abord expérimenté une liberté qui soit une réalité tangible dans le monde. Nous prenons conscience d'abord de la liberté ou de son contraire dans notre commerce avec d'autres, non dans le commerce avec nous-même. Avant de devenir un attribut de la pensée ou une qualité de la volonté, la liberté a été comprise comme le statut de l'homme libre, qui lui permettrait de se déplacer, de sortir de...
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BERGSON: Intelligence et Elan vital
On pourrait dire de la vie, comme de la conscience, qu'à chaque instant elle crée quelque chose. Mais contre cette idée de l'originalité et de l'imprévisibilité absolues des formes toute notre intelligence s'insurge. Notre intelligence, telle que l'évolution de la vie l'a modelée, a pour fonction essentielle d'éclairer notre conduite, de préparer notre action sur les choses, de prévoir, pour une situation donnée, les événements favorables ou défavorables qui pourront s'ensuivre. Elle isole d...
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Jean-Paul SARTRE et la délabération
La délibération volontaire est toujours truquée. Comment, en effet, apprécier des motifs et des mobiles auxquels précisément je confère leur valeur avant toute délibération et par le choix que je fais de moi-même ? L'illusion ici vient de ce qu'on s'efforce de prendre les motifs et les mobiles pour des choses entièrement transcendantes, que je soupèserais comme des poids et qui posséderaient un poids comme une propriété permanente. Cependant que, d'autre part, on veut y voir des contenus d...
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le travail est il un acte de libération ou de servitude ?
le travail est il un acte de libération ou de servitude ? Introduction : Nous semblons avoir ici une alternative. Ou bien le travail consisterait en une libération de l'homme de telle sorte que ce dernier serait enfermé ou aliéné s'il ne pouvait travailler. Si nous définissons le travail comme un moyen de subsistance nous permettant en même temps d'exercer nos facultés, cela semble tout à fait logique. Nous priver de la satisfaction de nos besoins et de notre pouvoir sur les choses est contraign...
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En quel sens faut-il s'étudier pour se connaître ?
Incipit : Cet énoncé reprend les fondements socratiques de la philosophie. Socrate en effet fait de l'adage delphique (“ Connais-toi toi-même ”) la pierre d'achoppement de la valeur philosophique de l'existence humaine (une vie sans examen (de soi) ne valant pas la peine d'être vécue). Le philosophe anglais James Stuart Mill, fondateur de l'utilitarisme, ira jusqu'à risquer la nécessité de l'examen de soi au mépris du bonheur individuel (“ mieux vaut être un Socrate tourmenté qu'un porc satisfai...
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KANT: loi morale et injustice
"Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi qu'il se souvient avoir commise, comme une erreur faite sans intention, comme une simple imprévoyance qu'on ne peut jamais entièrement éviter, par conséquent comme quelque chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et à se déclarer ainsi innocent, il trouve cependant que l'avocat qui parle en sa faveur ne peut réduire au silence l'accusateur qui est en lui s'il...
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La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
On suppose ordinairement que seule une conscience, en tant que faculté de représentation est susceptible de donner un sens à un acte humain. Cependant, l'hypothèse d'un inconscient pose que toute action a un sens, y compris celles qui sont mises habituellement au compte du corps seul (ainsi le symptôme hystérique, le rêve, le lapsus...). Certes, c'est bien un corps qui, comme le pense Alain me dit ma peur et mon angoisse (les"jambes en carton, l'estomac noué..."). En cela, le corps émet des s...
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FREUD: Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison.
Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. P our le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contrai...
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FREUD: Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent
« Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d'une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait déjà une vague intuition en temps de paix, à savoir que si l'État interdit à l'individu le recours à l'injustice, ce n'est pas parce qu'il veut supprimer l'injustice, mais parce qu'il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L'État en gu...
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Jean-Paul SARTRE: l'homme est angoisse
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pa...