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Le mépris ?

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A l'inverse du respect et symétriquement, le mépris va des formes les plus extérieures dues à un sentiment excessif de soi-même (vanité, suffisance, sentiment de sa propre importance, infatuation de son autorité) à un sentiment intérieur fondé sur une mésestime moralement motivée. Le concept de « salaud » qui fait fureur dans la littérature existentialiste, caractérise, dans le langage commun, le jugement que suscite une conduite qui est non pas en contradiction avec les régies ou les conventions de la société à laquelle nous appartenons, mais qui est indigne, dépourvue de tout respect des valeurs morales élémentaires. Ni pudeur, ni honte, ni charité, ni générosité, ni dévouement, ni sacrifice quelconque à attendre d'un « salaud » : aucune situation ne semble faire surgir les valeurs morales ni éveiller sa conscience morale, il n'en a pas. Qu'il soit une brute, un sadique, un escroc habile ou un spécialiste de l'abus de confiance, du mensonge ou de l'abus d'autorité, il est celui qui ne tient compte que de ses propres désirs et de ses propres pulsions sans qu'intervienne jamais la mauvaise conscience ou le conflit moral. Cependant l'être que nous jugeons moralement avec mépris n'a pas forcément une conduite notoirement scandaleuse ; il peut fort bien être digne et respectable socialement, agir en appliquant des principes ou les lois ; ce qu'il semble avoir perdu, c'est la capacité d'amour ou de sympathie, le sens de l'humain.

« A l'inverse du respect et symétriquement, le mépris va des formes les plus extérieures dues à un sentiment excessif de soi-même (vanité, suffisance, sentiment de sa propre importance, infatuation de son autorité) à un sentiment intérieur fondé sur une mésestime moralement motivée.

Le concept de « salaud » qui fait fureur dans la littérature existentialiste, caractérise, dans le langage commun, le jugement que suscite une conduite qui est non pas en contradiction avec les régies ou les conventions de la société à laquelle nous appartenons, mais qui est indigne, dépourvue de tout respect des valeurs morales élémentaires.

Ni pudeur, ni honte, ni charité, ni générosité, ni dévouement, ni sacrifice quelconque à attendre d'un « salaud » : aucune situation ne semble faire surgir les valeurs morales ni éveiller sa conscience morale, il n'en a pas.

Qu'il soit une brute, un sadique, un escroc habile ou un spécialiste de l'abus de confiance, du mensonge ou de l'abus d'autorité, il est celui qui ne tient compte que de ses propres désirs et de ses propres pulsions sans qu'intervienne jamais la mauvaise conscience ou le conflit moral. Cependant l'être que nous jugeons moralement avec mépris n'a pas forcément une conduite notoirement scandaleuse ; il peut fort bien être digne et respectable socialement, agir en appliquant des principes ou les lois ; ce qu'il semble avoir perdu, c'est la capacité d'amour ou de sympathie, le sens de l'humain.. »

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