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La conscience est-elle a l'origine de tout ?

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« Dans la vie, vaut-il mieux être acteur ou spectateur ? INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : Le sujet vise la comparaison entre deux comportements : un comportement actif, l'acteur, et un comportement passif, le spectateur ; le but étant de les juger afin d'aboutir à une thèse nous permettant de décider quel est le comportement le plus favorable pour l'individu.

Cependant avant de déterminer ce qu'il faut entendre par « acteur » et « spectateur » il faut s'interroger sur les critères nous permettant de juger ces deux attitudes.

En effet la notion de valeur pose le problème de la subjectivité, ce qui vaut ou semble être le meilleur comportement à adopter peut différer selon les personnes.

Le sujet exige que nous arrivions à la plus grande objectivité possible nous permettant de décider ce qui en général est le comportement le meilleur.

Etre acteur c'est s'engager, prendre la décision d'agir, d'accomplir une action, d'entreprendre un projet, de prendre en quelque sorte sa vie en main.

Le spectateur quant à lui n'est pas purement passif mais se contente de contempler, d'observer les actions d'autrui sans prendre l'initiative de devenir lui-même acteur.

Pouvonsnous prendre parti pour l'un ou pour l'autre de ces comportements ? L'individu peut-il être seulement acteur ou spectateur ? Si l'individu choisit d'être acteur alors son engagement peut être périlleux en ce qu'il prend des risques qui peuvent aller à l'encontre de sa vie.

Mais s'il opte pour la contemplation, alors certes il sauvegarde sa vie mais celle-ci est stérile et ne produit rien.

Face à ces deux impasses il semble qu'une troisième solution serait à envisager.

Il ne s'agira plus de comprendre le « ou » du sujet comme étant exclusif mais comme étant inclusif et de tenter de penser une complémentarité entre ces deux attitudes. PLAN DETAILLE Première partie : La primauté de l'agir. 1.1 L'oubli est une condition nécessaire à la vie en tant qu'il permet l'action, aussi être spectateur peut nuire à la vie. « Imaginez l'exemple le plus complet : un homme qui serait absolument dépourvu de la faculté d'oublier et qui serait condamné à voir, en toute chose, le devenir.

Un tel homme ne croirait plus à son propre être, ne croirait plus en lui-même.

Il verrait toutes choses se dérouler en une série de points mouvants, il se perdrait dans cette mer du devenir.

En véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt.

Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais d'obscurité.

» NIETZSCHE, Seconde considération intempestive, 1. 1.2 La qualité de l'individu se juge à ses actions.

Une part de son identité réside donc dans ses actions. « Ma vertu a été rehaussée grâce à ces attaques mêmes, car il est avantageux pour elle d'être mise en scène et soumise à l'épreuve.

» SENEQUE, De la vie heureuse 27. Transition : Si être acteur est primordial pour l'individu, pour autant la vie peut être mise en péril par l'engagement.

Peut-être alors vaut-il mieux n'être que spectateur ? Deuxième partie : N'être que spectateur conduit l'individu à l'irrésolution et la vie à la stérilité.. »

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