1718 résultats pour "philo 0 les passions sont elles toutes condamnables"
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L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
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Diderot et matérialisme
Diderot et l,e matérialisme Le matérialisme propre de Diderot ne se reconnaît guère qu'en quelques endroits de !'Encyclopédie, en particulier dans les lignes consacrées aux « spinozistes modernes», à la suite d'un article très conformiste sur Spinoza : « Le principe général de ceux-ci c'est que la matière est sensible, ce qu'ils démontrent par le développement de l' œuf, corps inerte qui, par le seul instru ment de la chaleur graduée, passe à l'état d'être sentant et vivant ; et par l'a...
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KANT
"On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la raison le pousse du côté opposé. Il ne peu...
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L'ironie socratique et le dialogue
L'ironie socratique L'art de se questionner Bien évidemment, les hommes n'ont pas attendu Socrate pour se poser des questions. Toutefois, personne n'avait songé à ériger cela en méthode. Personne n'avait compris, comme lui, qu'en questionnant de façon systématique les hommes, les événements et les choses, il était possible de faire jaillir la richesse qui se trouve en eux. Mieux que tout autre, Socrate a compris la portée d'une simple question. Celle-ci est féconde, car elle évite de s'enfermer...
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SPINOZA: «On dirait qu'ils
conçoivent l'homme dans la nature comme un empire dans un empire...»
« L'homme n'est pas un empire dans un empire » (III, préface) La proposition qui vise le statut de l'homme a pour toile de fond une critique de la nature conçue comme un empire que Dieu régirait en maître. Les deux illusions sont conjointes : il s'agit de rectifier et la pensée de Dieu et celle de la personne humaine. Dieu n'est pas une personne, et l'homme ne se gouverne pas non plus selon les décrets d'une volonté libre de toute détermination. Si l'homme n'est pas un « empire », c'est qu'il es...
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Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
Sans doute la pensée de la mort peut-elle éclairer la question du sens de la vie. La mort est la fin de la vie car elle en marque le terme, mais peut-être aussi en un autre sens : en ce que l'existence ne peut se penser qu'en référence à la mort. Sans être le but de la vie, ni même nécessairement sa fin, la mort ne se laisse pas éluder, pourtant elle est ce qui doit absolument être pris en considération. Les religions proposent souvent un au-delà de la mort, une autre vie. La mort serait un nouv...
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La vérité historique : le problème du négationnisme
LA VÉRITÉ HISTORIQUE : LE PROBLÈME DU NÉGATIONNISME. 1- Comment opère l'historien négationniste dans sa reconstitution des faits ? Le négationniste, au regard du troisième paragraphe du texte, recourt à une falsification méthodique reposant d'une part sur la mise à l'écart de tout témoignage « plus ou moins gênant » et d'autre part sur la lecture littérale de toutes les formes d'expression atténuées induites tant par la censure administrative que par l'horreur du propos. Cette lecture littérale...
- Nietzsche
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
Le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxiste, interdit de propa...
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxi...
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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ALAIN: l'artiste diffère de l'artisan
Explication du texte Dans ce texte, Alain distingue tout d'abord l'artiste de l'artisan. L'artisan est celui qui crée un artefact, il est un industriel dans le sens où l'idée de l'objet précède la création. L'artisan a déjà à l'esprit ce qu'il va construire de ses mains, on peut dire en quelque sorte que l'essence de l'objet précède son existence. Il n'y pas de création artistique car l'œuvre est connue de l'ouvrier avant que se dessiner sous ses yeux, il est l'artisan de Platon, il repro...
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Tolérance et scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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La tolérance est-elle un aveu de scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'ex-primer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vé...
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Quand on aura marié le Grand Turc avec la République de Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, le
Quand on aura marié le Grand Turc avec la République Je Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, leur tempérament, leurs doctrines ? L'existence. Le plan est fourni par le sujet même : Voltaire, bourgeois parisien, vite initié aux plaisirs et aux profits de la société, sera toujours un épicurien avide de richesses et de bien-être; les vicissit...
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FREUD: La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture
La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture. C'est avant toute civilisation qu'elle était la plus grande, mais aussi sans valeur le plus souvent, car l'individu n'était guère en état de la défendre. Le développement de la civilisation lui impose des restrictions, et la justice exige que ces restrictions ne soient épargnées à personne. Quand une communauté humaine sent s'agiter en elle une poussée de liberté, cela peut répondre à un mouvement de révolte contre une injus...
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Le doute est-il l'échec de la pensée ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. PENSÉE: Faculté de connaître, de comprendre, de juger, de raisonner, qui est censée caractériser l'homme, par opposition à l'animal. Synonyme d'entendement, de raison. PENSER: Exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle; juger; exercer son esprit s...
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Antiochus
Antiochus (c.130-68 BC) For most of his career the Greek philosopher Antiochus of Ascalon, a pupil of Philo of Larissa, was an orthodox ‘sceptical' Academic. He then changed his philosophy: some called him a Stoic, but he himself claimed to be returning to the Old Academy of Plato and his immediate successors. He took a generous view of his new home, urging that the Peripatetics and the Stoics were not new schools of thought but mere modifications of Platonism, and the philosophical position whi...
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La tolérance est-elle indifférente a la vérité ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Le terme a été créé au XVIe siècle lors des guerres de Religion : les catholiques ont fini par « tolérer » les protestants et vice versa. On peut appréhender ici, que du moins à l'origine, la tolérance constituait une sorte de « pisaller », une attitude consistant à supporter l'expression d'idées que l'on appréhendait comme parfaitement erronées. Remarquer que cette tolérance n'impliquait nullement une indifférence vis-à-vis de ce que catholiques ou protestants considéraien...
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Nietzsche
« On dit avec juste raison que, dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité : c'est seulement lorsqu'elles se décident à adopter modestement les formes provisoires de l'hypothèse, du point de vue expérimental, de la fiction régulatrice, qu'on peut leur concéder l'accès du domaine de la connaissance et même leur y reconnaître une certaine valeur (...). - Mais cela ne revient-il pas, au fond, à dire que c'est uniquement lorsque la conviction cesse d'être conviction qu'el...
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Nietzsche
De l'origine de notre « connaissance ». — L'explication suivante m'a été suggérée dans la rue : j'entendais un homme du peuple dire : « il m'a reconnu » — et je me demandais aussitôt : qu'est-ce que le peuple peut bien entendre par la connaissance? Que veut-il, quand il veut de la « connaissance »? Rien d'autre que ceci : ramener quelque chose d'étranger à quelque chose de connu. Et nous autres philosophes — aurions-nous entendu davantage par le terme connaissance? Le connu signifie : ce à quoi...
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HOBBES: les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse
Presque tous les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse et par l'admiration, en laquelle ils se trouvent ravis des effets de la nature, à croire qu'il y a un Dieu, auteur invisible de toutes les choses que nous voyons et lequel aussi ils craignent, reconnaissant bien qu'ils n'ont pus en eux-mêmes assez de quoi se défendre des dansera qui les environnent. Mais au reste l'usage imparfait de leur raison et la violence de leurs affections empêchent qu'ils ne le servent co...
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Langage et vérité (cours)
Niveau : TERMINALE toutes séries Discipline : PHILOSOPHIE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE COMPETENCE IV : TRAITER UNE SITUATION RELATIVE AUX CONDITIONS DE LA CONNAISSANCE THEME : Les conditions d’élaboration de la connaissance LEÇON 1 : LANGAGE ET VERITE Situation d’apprentissage Avant l’arrivée de leur professeur de philosophie, les élèves de la TA5 du Lycée Moderne de Divo engagent un débat dont le thème est « langage et vérité ». En vue de s’accorder sur le sens de la vérité,...
- Baruch SPINOZA
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Qu'est-ce qu'un objet culturel ?
L'homme est cet être qui, bénéficiaire d'un statut d'exception se caractérise par son activité et la diversité de ses productions inscrites dans le monde. Il marque les choses qui l'entourent ainsi que son propre être. C'est un fait humain fondamental, un décalage de la vie humaine d'avec la vie animale ; distance prise par rapport à la nature. Se distingue par nature, tout ce qui est donné ; l'univers, les minéraux, les végétaux, les animaux, l'être humain et tout ce qui relève chez lui de l'hé...
- Nietzsche
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Alain
La liberté des opinions ne peut être sans limites. Je vois qu'on la revendique comme un droit tantôt pour une propagande, tantôt pour une autre. O r, on comprend pourtant bien qu'il n'y a pas de droit sans limites; cela n'est pas possible, à moins que l'on ne se place dans l'état de liberté et de guerre, où l'on peut bien dire que l'on se donne tous les droits, mais où, aussi, l'on ne possède que ceux que l'on peut maintenir par sa propre force. M ais dès que l'on fait société avec d'autres, les...
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Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l'antiquité, à travers l'existence de Socrate et de Platon, l'origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l'homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu'est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans...
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Bergson et le langage
Bergson et le langage Il est présumable que sans le langage l'intelligence aurait été rivée aux objets matériels qu'elle avait intérêt à considérer. Elle eût vécu dans un état de somnambulisme, extérieurement à elle-même, hypnotisée sur son travail. Le langage a beaucoup contribué à la libérer. Le mot , fait pour aller d'une chose à l'autre, est en effet essentiellement déplaçable et libre. Il pourra donc s'étendre non seulement d'une chose perçue à une chose perçue, mais encore de la chose perç...
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Notes de cours: L'IRRATIONNEL
1 approche générale • La notion d'irrationnel se révèle assez ambiguë. L'irrationnel se définit en effet comme ce qui est étranger ou contraire à la raison. Mais par raison on entend soit la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts et des propositions, soit la faculté de bien juger, c'est-à-dire de discerner le vrai du faux, le bien du mal, etc., soit enfin un type particulier de connaissance qui est celui de la science. • Sera donc irrationnel soit ce qui ne peut...
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La liberté, est-ce l'autonomie ?
Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être...
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Pourquoi l'homme aime-t-il ?
Introduction: Dans le Banquet de Platon, Anaxagore raconte le mythe des androgynes: à l'origine, l'humanité était divisée en trois genres: hommes, femmes et androgynes qui réunissaient les deux. Ces derniers étaient de forme sphérique, avaient quatre bras et quatre jambes et ils vivaient en totale autosuffisance. Ils étaient si heureux sur terre qu'ils ne pensaient plus à prier les dieux, un jour, Zeus s'énerva et les divisa en deux, depuis, chaque homme et chaque femme cherche sa moitié perdue....
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- Nietzsche
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A quoi bon réfléchir à nos désirs ?
INTRODUCTION Le peut être communément défini comme une tendance consciente d'elle-même ;une tendance accompagnée d'une certaine conscience de celle-ci. Le désir n'est donc ni sentiment ni sensation, ni pulsion : en ce sens nous est-il alors possible de réfléchir sur nos désirs ? A quoi bon réfléchi à nos désirs ? Réfléchir signifie mener un acte de raisonnement, de rationalisation peut-être en vue de comprendre et de tenir nos désirs ? A quoi bon réfléchir à nos désirs ? PROPOSITION DE PLAN I. U...
- Aristote: L'homme est-il fait pour vivre en société ?
- KIERKEGAARD: Notre mort nous appartient-elle ?
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Les sciences de l'après-guerre
Les sciences de l'après-guerre Une plongée de "l'infiniment petit" à "l'infiniment grand". Pendant la seconde moitié du XXe siècle, percer les secrets des particules élémentaires de la biologie, de la physique et de la chimie a été l'un des buts principaux des scientifiques. Parmi les différents champs des sciences, la biologie a connu une véritable révolution. Le résultat le plus surprenant est, sans conteste, la naissance de "Dolly", annoncée officiellement le 27 février 1997 dans un article...
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DESCARTES: les bêtes sont dénuées de pensée
De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisément que d'autres ce qu'on leur enseigne ; et bien que toutes nous signifient très facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colère, la crainte, la faim, ou d'...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu. Grâce à sa raison, l'homme n'est pas renfermé comme l'animal dans les limites étroites du présent visible; il connaît encore le passé infiniment plus étendu, source du présent qui s'y rattache : c'est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l'avenir'. L'animal, au contraire, dont la connaissance sans réflexion est bornée à l'intuiti...
- Platon
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LA RELIGION ET LA CROYANCE (NIETZSCHE)
LA RELIGION ET LA CROYANCE "Dans toute religion, l'homme religieux est une exception." Nietzsche, Le Gai Savoir, 1882. Dans toute communauté religieuse organisée, une des caractéristiques des hommes qui la composent est pour le moins d'être religieux. Or, il n'en est rien selon Nietzsche. Dans toute religion organisée, la communauté est hiérarchisée. Les fidèles sont aussi des religieux, mais pas au même titre que les prêtres. Ils partagent une même foi, mais de façon différente. Or, les églises...
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Les hommes ont-ils besoin de grands hommes pour faire leur histoire ?
Le grand homme paraît faire l'histoire de son temps Iskander (Alexandre le Grand) est, selon le Coran, celui d'entre les mortels à qui fut donné de découvrir une fois pour toutes les limites du monde. C'est dire si les grands hommes — et surtout les grands conquérants — paraissent avoir modifié à eux seuls, ou presque, le cours entier de l'histoire du monde. On pourrait même estimer, à la suite de Pascal, que la beauté d'une reine d'Égypte ou ses amours avec un général romain ont suffi à détermi...
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« Le silence est d'or, la parole est d'argent » ?
Appréhender l'énoncé. Proverbe bien connu qu'en général nous approuvons vivement en pensant à tel ou tel sens bien précis qui en fait pour nous une évidence. Néanmoins, au lieu d'en rester à d'immédiates impressions, explorons froidement le propos. • D'emblée, par la structure même de la phrase, on perçoit la symétrie à partir de laquelle s'élabore la signification du proverbe : le silence et la parole, l'or et l'argent. Les deux premiers termes semblent s'opposer: la parole produit des sons, le...
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cours Prépa: Qui suis-je ?
Suite sur le cour qui suis-je? 5)la perte de mémoire . Toute perte de mémoire s’accompagne d’un sentiment de désorientation . L’amnésique est amené à se poser la question QSJ.La question est alors de savoir s’il existe un lien entre l’identité personnelle et l’histoire personnelle .Puis-je. être identifié à mon passé ? Ne suis-je que la somme de mes expérience passée ,? Ou n’a a t-il pas quelque chose d’inéductible à cette sommation 2)Les limites de l’introspection A)Descartes et la c...
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MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME ? Tous les ordres religieux enseignants ne sont pas également sensibles aux nouveautés philosophiques. Si les jésuites restent largement fidèles à la scolastique quitte à être sèchement rappelés à l'ordre par leur congrégation, comme le montre l'exemple de Rodolphe Du Tertre (1677-1762), un temps attiré par la philosophie de Malebranche, d'autres congrégations sont sensibles au cartésianisme et participent clairement à sa diffusion. C'est notam...
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PEUT-ON SE PASSER D'UN MAÎTRE ?
Réagir • Un maître est une personne à laquelle on obéit, qui exerce donc un pouvoir sur nous, une autorité. Quelle est la nature de cette autorité ? • Il est donc question de liberté et de dépendance, mais s'agit-il de maître et d'esclave ou de guide et de disciple ? • A-t-on toujours besoin d'une autorité ? Pourquoi se mettre des limites ? INTRODUCTION Beaucoup d'expressions françaises font appel au mot maître : trouver son maître, être seul maître à bord, être maître de soi, c'est un grand maî...
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Engagement et liberté ?
La responsabilité est une notion centrale de la philosophie contemporaine que nul, peut-être, n'a mieux développée que Jean-Paul Sartre (L'Être et le Néant, 1942 ; L'Existentialisme est un humanisme, 1946...). Nous sommes toujours et complètement, dit Sartre, responsables de nos actes, et même de ceux d'autrui, devant qui nous avons à nous situer, car nous sommes responsables du sens donné à notre existence. Pourquoi ? Parce que nous sommes libres ; et nous sommes libres parce que nous ne sommes...
- ROUSSEAU: L'avenir est-il indéterminé ?
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Nietzsche: Travaille-t-on uniquement pour survivre ?
ietzsche: Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent du travail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; c'est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu'il procure un gain abondant. Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d'un gai...
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Thomas Hobbes (présentation du philosophe (Terminale)
Thomas Hobbes Né prématurément d'une mère terrorisée par l'approche de l'Armada espagnole, Hobbes survécut à la guerre civile qui se solda par l'exécution de Charles I et le protectorat de Cromwell, et fut un temps précepteur du prince de Galles en exil. Ce furent probablement les bouleversements politiques de son époque qui lui inspirèrent sa science de la politique. Elle visait à développer une connaissance de l'homme et de la société destinée à assurer la stabilité du gouvernement et la p...