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cours Prépa: Qui suis-je ?

Publié le 07/03/2022

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4) Revenons à la question « qui suis-je? » Que puis-je apprendre sur moi-même , lorsque je jette sur moi-même un regard introspectif? Peut-on prendre conscience de la singularité de son moi? Descartes dans ce texte ne répond pas a la question »qui suis-je ?» mais il répond à la question « que suis-je? » Il nuit au jour de la nature universelle de le conscience et de ses capacités cognitives, communes à tous les hommes. Mais j’ignore ce qui fait la singularité de mon moi. L’expérience de cogito me fait prendre conscience des propriétés universelles de ma conscience, et non de l’essence e mon moi. 5)(Parenthèse: Freud dit qu’il y a en nous des pensées inconscientes , le problème et comment démontrer que nous avons en nous des pensées inconscientes ? Pari= il existe des phénomènes conscients qui seraient les traces ou les manifestations cachées de pensées inconscientes agissants à) votre insu . Ex: les lapsus , les rêves , l’hystérie ( Anna O) , les mots d’esprit : c) une critique nietzschéenne du cogito cartésien 1)Nietzschéen décèle une série de présupposés , non interrogée dans le cogito cartésien , il n’y a aucune certitude »immédiate » dont le cogito pourrait se prévaloir . Le « je » ou le « moi » Descartes supposait que l’existence de la pensée renvoyait nécessairement à l’existence d’une chose pensante , c’est-à-dire d’un sujet . Le terme de sujet vient de Latin Subjectum (« ce qui est mis dessous », »ce qui est juste dessous »).Le sujet c’est en d’autre terme ce qui est « sous » la pensée, ce qui est l’accueille , ce qui la supporte , ce qui peut lui servir de substrat .S’il ya de la pensée, c’est que , selon Descartes , quelque chose est capable de penser, ce qui nomme une « substance pensante ». Pour Niestzsche , ce sont nos habitudes grammaticales ou linguistiques qui nous amènent à postuler l’existence de ce « je » ou de ce sujet. Nous sommes citâmes d’une illusion crée par la langue .L’affirmation de l’existence d’un sujet , à le fois substrat et auteur(cause) de ses pensée, est une pure supposition, et relève meme d’une croyance superstitieuse. Tout ce qu’il est possible d’affirmer c’est « qu’il y a de la pensée ». Plutôt que de dire « je pense » on devrait dire « ca pense » ( Es Denkt), « il y’a de la pensée », « Cogitatur »(en latin); En témoigne le faite que nous sommes incapable de susciter en nous une pensé déterminée. Nos pensées échappent à notre contrôle. 2)Cette critique de la théorie traditionnel sur sujet découle une critique de l’introspection.(F) VMSE,p,9 .Deux arguments critiquent la connaissance que l’homme prétend avoir lui-même ; -la conscience de soi n’est pas comme un miroir dans lequel l’homme pourrait se voir dr manière totale et absolue . La conscience de soi n’est pas comme un miroir intérieur -l’homme n’a pas connaissance des processus physiologiques qui se déroulent dans son corps. Or ce sont ces processus pulsionnels inconscients que déterminent la pensée. La pensée doit être comprise comme l’effet d’un jeux complexe de forces pulsionnelles ,d’ordre instinctif, » résidant dans le corps : « la plus grande partie de la pensée consciente d’un philosophe est clandestinement guidée et poussée dan des voies déterminées pas ses instincts »(Par-delà le bien et le mal, f3,p50),Nietzsche 3)Transition, La conscience de soi ne permet pas de répondre à la question « qui suis-je », que ce soit sur un mode discursif ou sur un mode intuitif. Le problème reside dans la trop grande proximité qui m’unit à ma conscience. Comment instaurer une distance avec moi-meme pour que je puisse me comprendre ? Examinons la question du regard d’autrui. III)Autrui et l’identité personnelle A)Le caractère et le jugement Il est désormais nécessaire d’analyser la façon dont nous sommes perçus par les autres . Or comment les autres nous défissent-il? Ils se fondent sur l’observation de mes faits gestes . 2)Que signifie « définir » une personne? Définir une personne, ce n’est pas cherché à la connaitre « objectivement », mais c’est juger.Le regard d’autrui prend la forme d’un jugement. Pascal: »si tous les hommes savaient ce que disent les uns des autres, il n y aurait pas quatre amis dans le monde »(pensée) Que signifie juger autrui ? 4 remarques -Juger c’est toujours généraliser (manière abusive), à partir de faits particuliers .Tout jugement constitue le résultat d’une induction(=le raisonnement consistant à généraliser) B)Tout jugement est un jugement de valeur et comporte ainsi une dimension morale. Juger ; c’est soit blamer soi t louer.Dire que Paul est paresseux, c’est dire qu’il est trop paresseux. C) Tout jugement suppose une comparaison. Juger, c’est comparer. Tout jugement est relatif aux personnes qui sont implicitement comparées antre elles. On comprend que l’identité personnelle est relative à autrui. Pour penser que je suis il faut que je prenne conscience de ce qui me distingue que des autres . Ce qui me singularise, c’est ce qui nus différencie. Mes qualités n’ont de sens que relatif D’où un problème: ai-je encore des qualités ou des défauts si l’on fait abstraction de toute comparaison? Seule au monde/Cast away. D)La pratique des comparaisons interpersonnelles engendre la formation de 4 sentiments sociaux , amour propre, jalousie , honte , mépris , texte de Rousseau sur l’origine et les fondements des inégalités parmi les hommes. =nous jugeons autrui et autrui nous juge , ce jugement prend la forme du regard d’autrui. b)Sartre et le regard d’autrui 1)Analyse du texte de Sartre.Sartre examine la honte, Pour Sartre la honte n’est pas « réflexive », elle n’est pas éprouvé lorsque je me prend réfléxivement pour objet . Quand j’agis, je ne juge pas . Au seins de dialogues que j’entretien avec ma propre conscience, je ne rencontre aucun point de vu externe . Quand je suis seule , je ne fais que vivre mes actes sans chercher à les interpréter. Ce n’est que dans le regard d’autrui que je « réalise » la valeur de mes actes Réaliser->se rendre compte ->rendre réel D’ou cette conséquence : sans autrui , il n’est impossible d’avoir l’intuition des qualités, constitution de non caractère : « la conscience de soi ne connait pas son caractère, a moin de se déterminer réfléxivement à partir du point de vue de l’autre »(Sartre , dans l’Etre et leNéant,P389). Je suis pour moi-même un sujet . Par exemple , si je suis absolument seul, je ne peux me rendre compte du caractère lache ou courageux de mes actes. Allons puis loin : le courage ou la liberté ne sont plus rien dans la solitude absolue du sujet . Cette analyse vaut également pour les qualités physiques. La beauté et la laideur n’existent que dans et pas le regard d’autrui. Elles ne sont que la manière dont les autres réagissent à mon apparence physique. 2)Le regard d’autrui m’objevtive « Autrui est le médiateur antre moi et moi-même », C’est autrui qui me fait prendre conscience de mon identité, c’est-à-dire de la manière dont j’apparais à autrui. Or j’apparais a autrui sous la forme d’un objet. Que signifie l’idée d’objectivation par le regard d’autrui ? 3 remarques - a)>Autrui me voit comme un objet ( et non comme un sujet) Autrui me perçoit comme quelque chose qui ne peut changer, qui est définit pas des propriétés que l’on peut qualifier de « définitives ». Toute objectivation est nécessairement réductrice. En effet elle ne peut saisir et exprimer la possibilité que je puisse être autre chose que ce qu’autrui pensait de moi,

« Suite sur le cour qui suis-je? 5)la perte de mémoire .

Toute perte de mémoire s’accompagne d’un sentiment de désorientation . L’amnésique est amené à se poser la question QSJ.La question est alors de savoir s’il existe un lien entre l’identité personnelle et l’histoire personnelle .Puis-je. être identifié à mon passé ? Ne suis-je que la somme de mes expérience passée ,? Ou n’a a t-il pas quelque chose d’inéductible à cette sommation 2)Les limites de l’introspection A)Descartes et la conscience de soi 1)la conscience que nous avons de nous-mêmes nous permet-elle de nous définir ? Cf texte Principes de la F , 1,9 Raison plusieurs remarques: (a) L’idée de conscience se trouve exprimée implicitement par l’expression « apercevoir immédiatement », qui traduit « conscius sur ». La conscience est une sorte de perception immédiate de ses pensées. (b)on voit qu’il existe pour Descartes un rapport de circularité entre la pensée et la conscience .

La conscience , c’est la perception de ses pensées .Et une. »

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