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Cours totalitarisme

Publié le 08/12/2022

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« LES TOTALITARISMES  La mise en place du régime fasciste en Italie.

Voir Padlet  La mise en place du régime soviétique.

Voir Padlet  La mise en place du régime nazi.

Voir Padlet Il faut, avant tout, il faut faire la différence entre dictature et totalitarisme : Différence régime autoritaire de type dictature / totalitarisme : Ds les deux cas, un seul parti au pouvoir, abolition des libertés et répression des oppositions. Mais : o La dictature ne s’exerce que ds le domaine politique: un homme / un parti/ (plus rarement) une catégorie sociale assure seul (e) le pouvoir. L'opposition est brimée. o Alors que le totalitarisme tend à contrôler et dominer complétement ts les aspects de la vie privée et sociale ( ex : culturelle) par le monopole des médias, de la culture et de la pensée . En effet, les totalitarismes poursuivent tous un mm but (ce qui n’est pas le cas des régimes autoritaires) : la création d’un homme nouveau et d’une société nouvelle.

Ds l’Italie de Mussolini cette société devra s’incarner dans l’Etat fasciste tout puissant auquel sont soumises les « masses » ; ds l’URSS stalinienne par une société sans classe ; ds l’Allemagne nazie dans la domination de la race aryenne. -> Tous les régimes totalitaires sont donc nécessairement autoritaires (= des dictatures) ms un régime autoritaire n’est pas nécessairement totalitaire Définition : Carl Friedrich en 1953 utilise 5 critères pour définir le totalitarisme · Une idéologie officielle qu’on ne peut pas critiquer, · Un parti unique incarnant l’idéologie officielle qui tend à contrôler l’ensemble de l’Etat et de la société et mm à se superposer à eux.

Pour cela, le parti unique crée des structures d’embrigadement (ex : jeunesses hitlériennes, émulation du parti nazi).

Ce parti unique est dirigé par un chef charismatique autour duquel est formé le « culte du chef », 1 · Le monopole des moyens de communication qu’il utilise comme des instruments de propagande, · Le contrôle de l’économie, · L’exercice de la terreur. Pour résumer Les dictatures “classiques” visent à assurer le pouvoir d'un homme, d'un parti ou d'une catégorie sociale. Les régimes totalitaires sont donc des dictatures mais qui ont pour projet le changement total de la société et la transformation de l'Homme ».

Pour ce faire, les régimes mettent en œuvre différentes stratégies (= emploie différents moyens pour atteindre ce but): - la mise en place d'un Etat fort, le plus souvent lié à un parti unique. - Un système propagandiste très développé - Un régime de terreur instauré pour pouvoir assurer les transformations qui veulent être réalisées. I/ Les fondements des totalitarismes fasciste, soviétique et nazi Pour la mise en place des régimes : voir Padlet. 1/ Italie fasciste: un Etat fort ou l'individu s'efface au profit des masses et dans lequel s'incarne un homme, le Duce, et un parti, le parti fasciste. Opportuniste, Mussolini sait concilier les courants propres à l'Italie d'après-guerre: remise en cause du régime parlementaire, frustration nationaliste liée « à la paix mutilée ».

Ce n'est qu'après la prise du pouvoir qu'il élabore une "doctrine".

Dans sa jeunesse Mussolini a été un autodidacte.

Il ne cessera plus de faire allusion à ses lectures qui ont inspiré des traits de caractère: Nietzsche, sa "volonté de puissance" et son orgueil dominateur; Georges Sorel, l'apologie de l'action violente et l'opposition au libéralisme (politique); Charles Maurras, une haine farouche de la démocratie égalitaire, le philosophe italien Giovanni Gentile (qui sera ministre de l'Instruction publique du fascisme =ministre de l'éducation!) la notion d'une valeur absolue de l'Etat. Mussolini oppose aux principes démocratiques l'Etat totalitaire, fondé sur la puissance du "sens collectif" et la mystique du chef, incarnant la volonté de la masse.

Pour le fasciste, "tout est dans l'Etat, rien contre l'Etat, rien en-dehors de l'Etat".

Celui-ci doit donc englober l'ensemble des activités du pays: il centralise l'organisation politique, économique, intellectuelle et juridique de la nation. Autrement dit, l'Etat fasciste contrôle tout. 2 Or, cet Etat fort n'existe pas en Italie: c'est le rôle du Duce et du parti fasciste de le créer et de le maintenir.

"Le XXe siècle sera celui des chefs" affirme Mussolini.

En effet, le régime fasciste est d'abord et avant tout la dictature personnelle du Duce, du guide, qui cumule plusieurs fonctions et a, seul, le pouvoir de décision.

"Le Duce a toujours raison" proclame la propagande. Chef de l'Etat, le Duce est aussi chef du parti fasciste, car il y a identité absolue entre le parti et l'Etat (les 2 st censés fusionner).

Tous les fonctionnaires de l'Etat sont issus du parti fasciste.

Le parti fasciste oscille (hésite) entre être un parti élitiste donc d'une minorité "guidant le peuple dans la voie tracée par le Duce" et un parti de masse.

En 1933, le parti compte 3 millions d'inscrits.

Il faut cependant remarquer que la nécessité de présenter la carte du parti fasciste pour obtenir avantages et/ou emplois (et donc échapper au chômage) incite à l'adhésion intéressée d'un grd nbre d'Italiens, sans réelle conviction fasciste. .  -> Pour résumer l'idéologie fasciste: L'Etat contrôle et organise la vie sociale et s'incarne ds un guide infaillible, le Duce, concepteur de l'idéologie fasciste. L'individu et sa liberté/ses droits individuels (=droits de l'Homme) s’effacent au profit de l’État et donc du Parti fasciste, qui va contrôler et organiser la vie de tous les Italiens.

L'Etat totalitaire s'incarne dans son guide infaillible, le Duce qui lui-même est le chef/ le guide qui s’incarne dans une idéologie, il est en le concepteur et le messager. 2/ L'URSS; un Etat fort et centralisateur Pour Lénine et Staline la révolution de 1917 doit mettre fin à la lutte des classes qui oppose bourgeois et prolétaires (=ceux qui ne possèdent pas leur force de travail, càd ouvriers et paysans non propriétaires de leur terre) et qui caractérise le régime capitaliste.

La finalité de la révolution marxiste est l'édification d'une société sans classe et sans Etat, càd le communisme. Lénine avait introduit une étape entre le capitalisme et le communisme : le socialisme...

mais sans en définir les caractéristiques.

En théorie, l'étape socialiste correspond à la dictature du prolétariat soit une étape intermédiaire durant laquelle le prolétariat centraliserait tous les instruments de production (= terre et industrie). Mais quel rôle l'Etat est-il censé joué? Quelle place est-il censé occuper? Par quels moyens imposte-t-il ses décisions? Ce sont les réponses à ces questions qui caractérisent le totalitarisme stalinien. Staline ("l'homme d'acier") prend le pouvoir en 1928 et instaure sa dictature totalitaire.

Il entend réaliser le "socialisme ds un seul Etat" càd supprimer la propriété 3 privée pour mettre en place une économie planifiée et nationalisée.

Pour cela il s'appuie sur l'Etat.

Les paysans abandonneraient leur lopin de terre pour travailler ds les kolkhozes, des exploitations agricoles appartenant à l'Etat; les ouvriers travailleraient ds des usines nationalisées (= qui appartiennent à l'Etat). Comme pour le fascisme italien ou le nazisme allemand, l'Etat est donc tout (total -> totalitarisme).

Il contrôle et dirige tout, comme le montre l'instauration d'un plan quinquennal : l'économie est fixée par un plan décidé par l'Etat qui définit autoritairement des objectifs de production. Cet Etat s'incarne dans une idéologie, le communisme, et dans un parti, le Parti communiste, seul parti autorisé, parti omniprésent qui exerce une influence considérable sur l’organisation politique et sociale.

Il s'incarne également dans un chef, un guide, le Vodj càd Staline autour duquel, comme pour Mussolini et Hitler, s'organise un vrai culte de la personnalité.

Celui-ci s’affiche en tant que chef infaillible guidant son peuple.

Il se présente comme le digne héritier de Marx et Engels (fondateur du marxisme/ communisme) et de Lénine, cad comme le défenseur du socialisme.

Le culte de Marx et Lénine lui permet/ légitime son action violente. 3/ La "Weltanschauung" national-socialiste Ce que les nationaux-socialistes (National sozialist en allemand, contracté en "nazi") appellent leur Weltanschauung - leur vision du monde- se résume ds un slogan : Ein Volk, ein Reich, ein Führer (un Peuple, un Empire, un Chef).

Elle s'appuie sur un petit nbre de textes et d'abord celui d'Hitler, Mein Kampf (Mon combat) paru en 1925, à la fois autobiographie, programme politique et amalgames d'idées parfois contradictoires.

Autodidacte (comme Mussolini), Hitler lit bcp mais assimile mal ses lectures: Nietzsche et sa volonté de puissance, Gustave Le Bon sur la manipulation des masses, les thèses racistes du français François Gobineau sur l'inégalité raciale (développées par l'Anglais Chamberlain, gendre de Richard Wagner pour lequel Hitler vouait un véritable culte). La base de la doctrine repose sur le racisme que veut justifier une nouvelle définition du peuple allemand. - Le volk: Le terme "Volk" dépasse le cadre étroit de "peuple" ou "Nation".

Il renvoie à une "communauté raciale" fondée sur le sang (= qui se transmet à l'image d'une race) et le sol (la terre allemande) ainsi que sur la langue et la culture.

La SS est perçue comme un modèle, l'élite racialement pure de ce nouveau Volk et fer de lance de la "révolution nazie".

La SS obéit rigoureusement au principe du Führer, dispose de ses propres écoles, valorise les valeurs guerrières et raciales. - Ein Reich: Après le Saint Empire germanique du Moyen-Age puis l'empire 4 allemand né en 1871 (= le IIe Reich, jusqu’en novembre 1918), le III e Reich d’Hitler est censé marquer "pour mille ans" , le triomphe du Volk enfin unifié rassemblant les Allemands mais aussi les minorités de culture et langue allemandes vivant au-delà des frontières.

Cette conception renvoie évidemment à l'idée d'une remise en cause et à une extension des frontières de l'Allemagne par la guerre. - Ein Führer: = Le chef, le guide.

Dans cette communauté raciale (Volk), l'individu disparaitra pour se subordonner/ se soumettre à un Etat total dont le parti national socialiste lui même incarné par son chef Hitler sera le guide.

La formule "Etat total" désigne un régime où société, peuple et Etat sont confondus/ne font qu'1, càd où l'Etat incarne le peuple/la masse et englobe tous les aspects de la vie.

L'Etat se confond donc avec une idéologie - le nazisme- incarné ds un Führer, un guide. Ainsi, tout pouvoir émane du Führer et, par délégation, est confié à ses fidèles exécutants (Goering, Goebbels, Himmler etc..). En définitive, l'idéologie nazie implique que la personnalité d'Hitler est appelée à façonner l'Allemagne nouvelle en une communauté raciale au sein d'un Empire racialement pur et dominateur. II Faire un homme nouveau et une société nouvelle: les projets révolutionnaires des 3 régimes totalitaires Révolutionnaire: novateur, nouveau.

-> changement radical et nouveau de la société A/ Des projets révolutionnaires 1/ L'Italie fasciste et la grandeur de Rome (= Rome antique) Pour Mussolini et les fascistes, l'Etat crée la nation car seul l'Etat est capable de lui inspirer un idéal.

Pour l'Italie, ce sera celui de la "grandeur romaine", référence constante de la politique extérieure mussolinienne.

En effet, l'objectif affiché de la propagande fasciste est l'avènement d'un « Homme nouveau », héritier des valeurs viriles de la Rome antique et porteur d'une conscience nationale italienne. Autrement dit, l' "homme nouveau" italien sera viril, sportif, déterminé, prêt aux combats.

Mussolini exalte le sens du sacrifice et proclame la guerre expansionniste perçue comme une valeur suprême. On a longtemps affirmé que l'idéologie fasciste n'était pas raciste.

De nombreux historiens ont depuis les années 1990 démontré le contraire.

S'il est vrai que le fascisme ne repose pas contrairement au nazisme sur une conception raciste du l'humanité, le racisme n'est cependant pas absent du fascisme italien et justifie par exemple l'expansionnisme italien en Afrique. 5  La création du Vatican Pour se concilier la population, très largement catholique, Mussolini engage des négociations avec le pape Pie XI afin de régler un vieux conflit concernant le statut de la ville de Rome (1870 : annexion de Rome au Royaume d'Italie que les Papes refusent de reconnaître).

Ces négociations aboutissent aux accords du Latran le 11 février 1929 qui garantit au Pape la souveraineté sur la Cité du Vatican (= l'Etat du Vatican est créé). 2/ La Weltanschauung nazie Hitler explique l'histoire par la lutte des races entre peuples « fondateurs et porteurs » de culture et ceux « destructeurs » de culture.

Cette lutte des peuples s'apparente à la "lutte pour la vie" définie par Darwin pour le monde animal.

La race supérieure, les Aryens dont les représentants les plus purs sont les Germains, a vocation à dominer le monde. Cette vision du monde, profondément raciste, se veut une légitimation de la guerre. En outre, au peuple "fondateur de culture, le peuple aryen donc allemand, s'oppose dans une lutte à mort le "peuple destructeur" que représente le Juif. En effet, pour les nazis, l'ennemi le plus implacable est le Juif dont l'esprit critique, l'individualisme, "l'intellectualisme dissolvant" (= peuple destructeur) et le caractère apatride (= sans patrie) dénaturent l'Allemagne.

Comme l'expose Hitler ds Mein Kampf, le Juif est "destructeur de culture" et vit en parasite au sein du peuple allemand, en abaisse le niveau racial et ruine son identité : l'anéantissement des Juifs est donc indispensable pour que les Aryens puissent donner un sens nouveau (révolutionnaire) à l'Histoire. L'espace vital La spécificité du nazisme est un racisme radical au centre de la doctrine qui vise la domination de la race aryenne («le VOLK») sur un espace vital, le Lebensraum. Pour diriger l'humanité, les Allemands racialement purs doivent disposer d'un espace vital (Lebensraum) suffisant pour se développer.

Le supposé "droit de conquête" découlerait donc de leur supériorité raciale sur les peuples inférieurs - les Slaves, par ex (= Polonais et Russes perçus comme des sous-hommes) qui doivent être soumis afin de permettre l'épanouissement des surhommes allemands. 6 3/ L'ouvrier et le paysan sous Staline: modèle de société totalitaire. Comme pour le fascisme et le nazisme, le projet de transformation de la Russie/URSS s’étend à l’individu lui-même.

Le communisme soviétique a pour ambition de produire un citoyen idéal, dévoué à l’édification d’une société purement socialiste, l’Homo sovieticus.

Ce citoyen modèle est incarné par l'ouvrier et le kolkhozien. - L'ouvrier stakhanoviste : Staline est persuadé que le communisme ne triomphera en URSS qu'avec l'édification d'une puissante industrie.

C'est donc à marche forcée que Staline impose l'industrialisation de l'URSS, Etat encore largement rural et archaïque en 1928.

L' « Homme nouveau » stalinien a comme modèle un mineur, Stakhanov, qui aurait remonté en 1935 selon la propagande 102 tonnes de charbon en 6 h - propagande qui repose sur des faits en réalité erronés.

Le stakhanovisme symbolise le dépassement de soi dans l’intention de combattre le capitalisme, modèle concurrent. Le paysan kolkhozien: En parallèle à l'industrialisation forcée, Staline décide en 1929 de supprimer la propriété agricole (= les fermes) privée.

Les paysans sont regroupés de forces dans de nouvelles structures contrôlées par l'État: les kolkhozes; leurs bétails, leurs récoltes et leurs moyens de production sont confisqués.

C'est la collectivisation des terres.

Les "paysans riches", les koulaks, sont éliminés. Définition: kolkhoze : coopérative agricole rendue obligatoire pour tout paysan à partir de1929 dans le cadre de la collectivisation forcée des terres. III Les moyens pour contrôler les masses et mener à bien les projets révolutionnaires A/ L'endoctrinement de la Jeunesses L’encadrement des masses et la réalisation du projet révolutionnaire doit commencer par la jeunesse, plus malléable et porteuse du projet. Mussolini et Hitler font interdire le scoutisme traditionnel pour mettre en place des mouvements paramilitaire.

Ces mouvements de jeunesse ont pour but de se substituer à la famille. 7 1/ Rééduquer la jeunesse ds l’ Italie mussolinienne et ds l’Allemagne hitlérienne Pour perpétuer (= faire durer) sa domination, le régime fasciste veut annihiler (faire disparaître) tout esprit critique et donner au peuple "une âme collective". Pour cela, il faut embrigader la jeunesse de laquelle seront issus les futurs citoyens, mais aussi futurs fascistes.

Pour cette raison, les enfants doivent appartenir à l'Etat, plus qu'à leur famille! - Dès 6 ans, ils entrent aux "Enfants de la Louve" et portent l'uniforme; - de 8 à 14 ans, ils sont "balillas", - à 14 ans "avant-guardistes", - à 18 ans ils entrent aux Jeunes faisceaux de combat. Les adolescents sont soumis à un entrainement militaire.

Les jeunes filles peuvent adhérer à des organisations "parallèle" comme les "jeunes italiennes". L'enseignement est contrôlé, les professeurs doivent prêter serment au régimes et les instituteurs faire leurs cours en uniforme fasciste! Elevés dans le culte fanatique du Duce, les jeunes ont pour mot d'ordre: "Croire, obéir, combattre". En Allemagne aussi, l’encadrement se poursuit tout au long de la vie : comme le disait les nazis «nous prenons l’enfant au berceau et nous le lâchons qu’au cercueil» (Robert Ley, ministre du Front du travail, unique syndicat ds l’Allemagne hitlérienne). La conception raciste du monde et l'idée que les Aryens doivent dominer le monde implique que l'Allemagne doit se préparer à la guerre, en forgeant une jeunesse "saine, sportive et résolue" à combattre pour son Führer.

L’entrée dans la Hitlerjugend, en frçs Les Jeunesses hitlériennes, se fait de 10 ans à 18 ans (au terme de laquelle le jeune Allemand devait intégrer soit la Wehmacht (l’armée traditionnelle) soit la Waffen SS – troupes d’élite de la SS.

Dès 1936, l’incorporation des jeunes Allemands aux Jeunesses hitlériennes devient obligatoire. L'apprentissage comprend le maniement des armes, le développement de la force physique, la stratégie militaire et un endoctrinement antisémite. 2/ Jeunesse endoctrinée ds l'URSS stalinienne Ds l’URSS de Staline également, les mouvements de jeunesse n’ont pas grandchose à voir.... »

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