1699 résultats pour "philo les+passions+sont+elles+toutes+condamnables+"
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La pitié est naturelle à l'homme
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands', ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize ans l'ad...
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Toute morale est-elle relative ?
Ambiguïté bien nette que ce terme de morale dans l'intitulé du sujet, car toute morale, c'est n'importe quelle morale, morale du plaisir, morale de l'intérêt, morale des Stoïciens, telle morale particulière, mais c'est aussi la Morale ; cette théorie raisonnée du mal et du bien, dont les commandements régissent notre vie, morale austère s'il en est, qui sanctifie nos conduites. Le terme « relatif » complexifie encore davantage le problème, le relatif s'oppose bien à l'absolu comme ce qui n'admet...
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La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
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La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
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COURNOT ET LA RELIGION DU PROGRES
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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La littérature a t-elle pour vocation de faire évoluer la société?
Ce sujet sous-entend que la littérature a une fonction au sein de la société, qu'elle peut faire progresser la société. En quoi la littérature, l'écrivain peuvent-ils faire progresser la société ? I- L'écriture au service de la société Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola...) mais aussi des poètes, des dramaturges utilisent leurs oeuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits. A- Les moralistes Parlez de Moli...
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Jean-Paul SARTRE: « si Dieu n'existait pas, tout serait permis »
Dostoïevski avait écrit : « si Dieu n'existait pas, tout serait permis ». C'est là le point de départ de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, il n'y a pas de détermi...
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Jean-Paul SARTRE: Dostoïevski avait écrit : « si Dieu n'existait pas, tout serait permis »
Dostoïevski avait écrit : « si Dieu n'existait pas, tout serait permis ». C'est là le point de départ de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, il n'y a pas de détermi...
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Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
En cas de pb d'affichage, envoyer un mail ([email protected]) Nous avons tous déjà éprouvé l'indicible. Seul ou face à autrui, trouver ses mots n'est pas toujours facile… Et les malentendus abondent tandis que les mots semblent fuir. Cela implique-t-il qu'il est impossible de tout dire ? Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ? A priori oui, puisque notre langage est infini, puisque notre pensée est faite de mots et est structurée par eux. Comment justifier alors toutes ce...
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HOBBES: Les noms des choses
Les noms des choses qui ont la propriété de nous affecter, c'est-à-dire de celles qui nous procurent du plaisir ou du déplaisir, ont, dans la conversation courante des hommes, une signification changeante parce que tous les hommes ne sont pas affectés de la même façon par la même chose, ni le même homme à des moments différents. Étant donné en effet que tous les noms sont donnés pour signifier nos représentations et que toutes nos affections ne sont rien d'autre que des représentations, l...
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André Chénier a dit : « De toutes les nations de l'Europe, les Français sont ceux qui aiment le moins la poésie et qui s'y connaissent le moins. » Renchérissant sur ce jugement, Baudelaire écrivait : « La France éprouve une horreur congénitale de la poés
André Chénier a dit : « De toutes les nations de l'Europe, les Français sont ceux qui aiment le moins la poésie et qui s'y connaissent le moins. » Renchérissant sur ce jugement, Baudelaire écrivait : « La France éprouve une horreur congénitale de la poésie ». Enfin un critique contemporain, Gustave Lanson, déclare : « Le lyrisme n'est qu'un accident chez nous, la création en a été tardive et laborieuse : la source du lyrisme s'ouvre en effet assez rarement au fond de l'âme française. » En rappro...
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Faut-il être vertueux pour être heureux ?
Trois propositions d'introductions Andromaque, après la victoire des Grecs devient butin de guerre. Pyrrhus, faute de pouvoir la séduire menace de tuer Astyanax si elle se refuse à lui. Elle doit alors choisir entre son désir de rester fidèle à l'amour d'Hector et la nécessité de sauver son fils d'une mort certaine. Racine montre bien comment le choix d'Andromaque contredit en partie ses valeurs personnelles : en sauvant son fils elle se veut une bonne mère et accomplit parfaitement son rôle pr...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Toute activité est-elle un travail ?
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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L'État doit-il tolérer toutes les opinions ?
Définition des termes du sujet: ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État: motif d'intérêt public...
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FREUD: Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent
« Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d'une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait déjà une vague intuition en temps de paix, à savoir que si l'État interdit à l'individu le recours à l'injustice, ce n'est pas parce qu'il veut supprimer l'injustice, mais parce qu'il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L'État en gu...
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Emmanuel Kant: L'insociable
sociabilité est-elle le moteur de l'Histoire ?
"J'entends ici par antagonisme l'insociable sociabilité des hommes, c'est-à-dire leur inclination à entrer en société, inclination qui est cependant doublée d'une répulsion générale à le faire, menaçant constamment de désagréger cette société. L'homme a un penchant à s'associer car dans un tel état, il se sent plus qu'homme par le développement de ses dispositions naturelles. Mais il manifeste aussi une grande propension à se détacher, car il trouve en même temps en lui le caractère d'insociabil...
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L’expérience: cours de philo
L’expérience L’expérience est une des trois catégories qui permettent d’organiser l’étude de la vie mentale humaine, avec l’action et la pensée. I : Définition et problèmes Les définitions sont tirées du Dictionnaire de la philosophie et des sciences humaines de L. M Morfaux Au sens psychologique : Acceptation immédiate du réel, soit par l’intuition sensible (données des sens : expérience externe), soit par l’intuition psychologique (données de la conscience : expérience interne)....
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Husserl: le cercle des philosophes
Les conservateurs, satisfaits dans la tradition, et le cercle des philosophes vont se combattre mutuellement, et leur combat va sûrement se répercuter sur le plan des forces politiques. Dès le début de la philosophie on commence à persécuter, à mépriser les philosophes. Et pourtant les idées sont plus fortes que toutes les forces empiriques. Ici il faut encore faire entrer en ligne de compte un nouveau fait: la philosophie tire sa croissance de son attitude critique universelle, dirigée contr...
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Toutes les opinions se valent-elles ?
Ici on vous interroge sur l'égale valeur des opinions. Les opinions renvoient à ce que chacun croit et pense de façon immédiate sur des sujets variés. En ce sens, chacun avance sa propre sensibilité et sa propre approche de telle ou telle chose, de telle sorte qu'il est légitime affirmer la relativité des opinions. Pour autant, opiner, ce n'est pas penser, car penser, c'est se placer sous l'autorité du vrai, de la vérité qui n'est pas relative à chacun mais qui s'impose à tous de façon absolue....
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Toute vérité doit-elle être justifiée ?
La recherche de la vérité est un idéal qui dépasse les frontières des disciplines. Que ce soit la science, la religion, l'histoire, la psychologie, toutes cherchent plus ou moins bien et avec plus ou moins bien de succès, la vérité. Mais s'agit-il de la vérité ou de leurs vérités, qu'est-ce qui fait qu'une vérité se trouve justifiée au yeux de la science et non au regard de la psychologie par exemple. D'où la question du sujet : « Toute vérité doit-elle être justifiée ? » , c'est-à-dire a-t-on p...
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Toute action est-elle du travail ?
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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Être libre, est-ce être hors de toute contrainte ?
Le problème est le suivant : peut-on, sans menacer la paix civile et la justice, considérer la liberté comme absence de contraintes ou bien toute forme de contrainte est-elle exclue de ce qu'est la liberté authentique (celleci serait-elle, par définition, absence de toute contrainte) ? 1- ON NE PEUT QUE CONSIDÉRER LA LIBERTÉ COMME ABSENCE DE CONTRAINTES a) Par essence, la liberté exclut toute forme de contrainte Selon Descartes, la volonté libre « consiste seulement en ce que nous pouvons fair...
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Toute croyance est-elle aveugle ?
Le mot ‘croire' vient du latin credere qui veut dire ‘faire crédit', ‘avoir une relation de confiance et d'adhésion'. Croire, c'est ne pas avoir une certitude absolue, c'est donner son assentiment à une représentation, sans pour autant être sûr du caractère véritable de cette dernière. En ce sens, un scientifique dirait que la croyance est toujours aveugle, car si lorsque l'on croit l'on n'est pas sûr, c'est que l'on n'a pas de connaissances concernant les causes et les effets de l'événement auq...
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HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO
HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO Notion de méchanceté Acte assumé / conscient, elle fait partie de la nature humaine Qlq de cruel = inhumain, n’a pas de conscience, quand méchanceté est à son apogée (nazisme crimes contre l’humanité) Les personnes cruelles sont considérées inférieures aux animaux gradation modèle vers l’humain Philosophes ayant réfléchis sur la méchanceté SOCRATE : le mal est extérieur à l’homme (Antiquité), « Nul n’est méchant volontairement. » FREUD : agressivité...
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Aristote: une communauté d'intérêts
« Ce n'est pas entre deux médecins que naît une communauté d'intérêts, mais entre un médecin par exemple et un cultivateur, et d'une manière générale entre des contractants différents et inégaux qu'il faut pourtant égaliser. C'est pourquoi toutes les choses faisant objet de transaction doivent être d'une façon quelconque commensurables entre elles. C'est à cette fin que la monnaie a été introduite, devenant une sorte de moyen terme, car elle mesure toutes choses et par suite l'excès et le défaut...
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Notions de philo : la justice et l’état
Notions de philo : la justice et l’état Revient-il à l’état de décider de ce qui est juste ? Introduction : L'Etat est un tout mais l'Etat n'est pas tout, aurait pu dire Hobbes dans le Léviathan et son souhait de voir naître un Contrat que reprendra Rousseau dans le contrat social. Ils inspireront la Révolution française et nos institutions même. Mais l'homme peut être un loup pour l'homme lancera Rousseau, la société pervertit l'humanité renchérira-t-il. De fait il faut un législate...
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Tout sujet est-il condamné à se prendre pour un autre ?
Je suis ce que je suis par le regard d'autrui, sans lequel mon identité n'aurait pas plus de consistance qu'une hallucination. Toutefois, selon Sartre, je me trouve assimilé par ce regard à un être que je n'ai pas librement choisi d'être. C'est ainsi que je suis « honteux », si autrui me surprend en train de regarder par le trou d'une serrure : son regard me qualifie et m'identifie ainsi. C ependant, je suis toujours plus que ce que l'on peut constater de moi. Certes, je suis quelque chose de dé...
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L'histoire se fait-elle toute seule ?
[Tout comme l'individu est le produit de son propre inconscient, l'histoire est le fruit d'un inconscient collectif. Les hommes n'ont jamais été entièrement maîtres de leur destin. L'histoire leur échappe.] L'histoire fait l'homme 1) Vieille conception du Destin ou de la Providence. L'homme a l'impression qu'une force supérieure le domine et le conduit. 2) Les volontés sont déjouées. L'homme veut quelque chose (la paix, la liberté, l'égalité), et l'histoire donne son contraire (la guerre, la ser...
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L'histoire se fait-elle toute seule ?
[Tout comme l'individu est le produit de son propre inconscient, l'histoire est le fruit d'un inconscient collectif. Les hommes n'ont jamais été entièrement maîtres de leur destin. L'histoire leur échappe.] L'histoire fait l'homme 1) Vieille conception du Destin ou de la Providence. L'homme a l'impression qu'une force supérieure le domine et le conduit. 2) Les volontés sont déjouées. L'homme veut quelque chose (la paix, la liberté, l'égalité), et l'histoire donne son contraire (la guerre, la ser...
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Doit-on condamner l'artificiel ?
Introduction Il n'est pas rare de trouver un exemple d'un objet non naturel, un artifice, quelque chose qui n'est pas porteur d'une essence propre puisqu'il a été produit par autre que soi. Si l'artificiel est production, on peut alors penser derrière lui un original, quelque chose qui se maintient par soi et s'inclut dans l'ordre des choses naturelles. Mais l'artifice peut tout aussi bien s'immiscer dans les actes et les jugements de l'homme. Celui-ci aurait ainsi perdu, en entrant en société,...
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L'opinion a-t-elle toujours tort ?
Demande d'échange de corrigé de bakayoko soualiho ([email protected]). Sujet déposé : l'opinion a-t-elle nécessairement tort? L'opinion a-t-elle toujours tort ? Introduction. Pour la tradition philosophique notamment héritée de Platon, l'opinion est un jugement non fondé, qui avance sans preuve, qui a toujours tort. Le terme a donc ici un sens péjoratif. Pourtant on interroge l'opinion, on la sonde, on la mesure, lui reconnaissant, semble-t-il une valeur. La démocratie accorde à l'opinion publiq...
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En quoi le plaisir est-il condamnable?
Développement L'idée générale est donnée dans le premier hémistiche, « Le tout est de tout dire ». Le poète, qui a dépassé la cinquantaine, reste fidèle à son idéal dont on trouve la source dans F affirmation de Victor Hugo : ... mon âme, que le Dieu que j'adore, Mil au centre de tout comme un écho sonore. Mais une idée s'impose : la poésie n'est pas le propre du poète ; elle est sur les lèvres de tous les hommes. C'est au poète de savoir la cueillir là où elle se trouve pour servir l'humanité,...
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Cours vérité (philo)
La VÉRITÉ Au lieu du plan habituel A/ Définition, B/ Problème, C/ Ressources argumentatives, nous allons faire du trois-en-un en tournant autour de la question apparemment platement scolaire Qu’est-ce que la vérité ? déclinée progressivement en trois questions (chacune offrant matière à discussion, la démarche reste donc dialectique …) : 1/ sur l’EXISTENCE ou pas de la Vérité, 2/ sur sa NATURE ambiguë entre nous et le réel, 3/ sur sa VALEUR contradictoire A noter que la question « Qu’est-c...
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N' y a t-il de beauté que de l'inutile ?
Analyse : • Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l'Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu'une cuiller d'or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin...
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Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
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KANT
"Avant l'éveil de la raison, il n'y avait ni prescription ni interdiction, par conséquent encore aucune infraction, mais, lorsqu'elle commença d'exercer son action et, toute faible qu'elle était, à lutter corps à corps avec l'animalité dans toute sa force, c'est alors que durent apparaître des maux et, ce qui est pire, au stade de la raison cultivée, des vices qui étaient totalement étrangers à l'état d'ignorance et, par conséquent, d'innocence. Le premier pas hors de cet état fut donc du point...
- La littérature néerlandaise: le moyen âge
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
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Toute vérité est-elle défintive?
Toute vérité est-elle définitive ? Mais qu’est-ce que la vérité ? La vérité relève de l’intelligible et non du sensible. Saint Thomas d’Aquin la définit ainsi : veritas est adequatio intellectus et rei, la vérité est l’adéquation entre la réalité et l’intellect. Autrement dit, c’est dire ce qui est. La vérité s’oppose donc à l’erreur qui manque involontairement la vérité, mais également à l’illusion et au mensonge. Or, la vérité est toujours vraie. L’expression “définitive” confirme l’aspec...
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Toutes les opinions se valent-elles ?
Ici on vous interroge sur l'égale valeur des opinions. Les opinions renvoient à ce que chacun croit et pense de façon immédiate sur des sujets variés. En ce sens, chacun avance sa propre sensibilité et sa propre approche de telle ou telle chose, de telle sorte qu'il est légitime affirmer la relativité des opinions. Pour autant, opiner, ce n'est pas penser, car penser, c'est se placer sous l'autorité du vrai, de la vérité qui n'est pas relative à chacun mais qui s'impose à tous de façon absolue....
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Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
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Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
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Toute croyance est-elle aveugle ?
Le mot ‘croire' vient du latin credere qui veut dire ‘faire crédit', ‘avoir une relation de confiance et d'adhésion'. Croire, c'est ne pas avoir une certitude absolue, c'est donner son assentiment à une représentation, sans pour autant être sûr du caractère véritable de cette dernière. En ce sens, un scientifique dirait que la croyance est toujours aveugle, car si lorsque l'on croit l'on n'est pas sûr, c'est que l'on n'a pas de connaissances concernant les causes et les effets de l'événement auq...
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Platon: Sommes-nous justes
uniquement par contrainte ?
Sujet 2091 Sommes-nous justes uniquement par contrainte ? "Glaucon a raconté à Socrate l'histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S'étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité comme, en particulier, tuer le roi pour s'emparer de son trône. GLAUCON : Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons l'un au doigt du juste, l'autre au doigt de l'injuste ; selon t...
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Jean-Paul SARTRE: le refus romantique de la maladie
Et comme il faut assumer nécessairement pour changer, le refus romantique de la maladie par le malade est totalement inefficace. Ainsi y a-t-il du vrai dans la morale qui met la grandeur de l’homme dans l’acceptation de l’inévitable et du destin. Mais elle est incomplète car il ne faut l’assumer que pour la changer. Il ne s’agit pas d’adopter sa maladie, de s’y installer mais de la vivre selon les normes pour demeurer homme. Ainsi ma liberté est condamnation parce que je ne suis pas libre...
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Mill: Le travail engendre-t-il l'inégalité entre les hommes ?
ill: Dans une société coopérative de production, est-il juste ou non que le talent ou l'habileté donnent droit à une rémunération plus élevée ? Ceux qui répondent négativement à la question font valoir l'argument suivant : celui qui fait ce qu'il peut a le même mérite et ne doit pas, en toute justice, être placé dans une position d'infériorité s'il n'y a pas faute de sa part ; les aptitudes supérieures constituent déjà des avantages plus que suffisants, par l'admiration qu'elles excitent, par l'...
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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HEGEL: violence, vengeance et droit
La vengeance se distingue de la punition en ce que l'une est une réparation obtenue par un acte de la partie lésée, tandis que l'autre est l'oeuvre d'un juge. C'est pourquoi il faut que la réparation soit effectuée à titre de punition, car, dans la vengeance, la passion joue son rôle et le droit se trouve ainsi troublé. De plus, la vengeance n'a pas la forme du droit, mais celle de l'arbitraire, car la partie lésée agit toujours par sentiment ou selon un mobile subjectif. Aussi bien le droi...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...