2251 résultats pour "commentaires philo descartes"
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DESCARTES: il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : le texte a pour objet la raison et la parole humaine qui en témoigne. - Problème (ce qui fait question) : Descartes pose la question de savoir quelle est la spécificité de la parole humaine par rapport à la parole mécanique et apprise des animaux. - Thèse (proposition philosophique défendue par l'auteur) : Pour Descartes, la parole humaine est supérieure car elle est le résultat non pas d'un mécanisme une pure mécanique en tant que telle, mais l...
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Sens et portée générale de cette idée de Descartes « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. » ?
Sens et portée générale de cette idée de Descartes « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. » Ce sujet comporte : une interprétation historique: un commentaire d'ordre théorique pour en tirer la signification générale. D'abord, fixer le sens des mots : perfection, qui pour Descartes traduit l'idée d'un achèvement, ou réalisation (per-ficere); connaître, qui ne signifie pas seulement l'acte de préhension intellectuelle, mais sous-entend la valeur effective d'un savoir. Remar...
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Pourrait-on reprendre du point de vue d'une psychologie positive le mot de Descartes que l'âme est plus aisée à connaître que le corps ?
Pourrait-on reprendre du point de vue d'une psychologie positive le mot de Descartes que l'âme est plus aisée à connaître que le corps ? On sait que cette idée est énoncée à la 4e partie du Discours de la Méthode (2e paragraphe) ; on sait aussi que la pensée de Descartes, dans cette 4e partie, est d'allure uniquement métaphysique : il cherche une base à la connaissance et les fondements où il l'appuiera. Il s'agit donc, comme l'indique le texte de la question, d'une transposition et non d'un com...
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Tout savoir sur René DESCARTES...
René Descartes naît le 31 mars 1596 à La Haye, en Touraine, aujourd'hui commune d'Indre-et-Loire qui porte le simple nom de Descartes. Son père est Conseiller au Parlement de Bretagne ; sa mère meurt en mai 1597. En 1606, il entre au Collège Royal de La Flèche. La Première Partie du Discours de la méthode évoque ses études dans «l'une des plus célèbres écoles d'Europe» : les Jésuites reconnaissent les qualités exceptionnelles de cet élève à la santé fragile ; ils le laissent se lever à son heure...
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DESCARTES et l'office de la raison
Mais souvent la passion nous fait croire certaines choses beaucoup meilleures et plus désirables qu'elles ne sont; puis, quand nous avons pris bien de la peine à les acquérir, et perdu cependant l'occasion de posséder d'autres biens plus véritables, la jouissance nous en fait connaître les défauts, et de là viennent les dédains, les regrets et les repentirs. C'est pourquoi le vrai office de la raison est d'examiner la juste valeur de tous les biens dont l'acquisition semble dépendre en quelque f...
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DESCARTES: la bonté de ce qui est à désirer...
L'erreur qu'on commet le plus ordinairement touchant les Désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous, de celles qui n'en dépendent point. Car pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes, pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur ; à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous, et il est certain qu'on ne saurait avoir un Désir trop arde...
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DESCARTES
Mais souvent la passion nous fait croire certaines choses beaucoup meilleures et plus désirables qu'elles ne sont; puis, quand nous avons pris bien de la peine à les acquérir, et perdu cependant l'occasion de posséder d'autres biens plus véritables, la jouissance nous en fait connaître les défauts, et de là viennent les dédains, les regrets et les repentirs. C'est pourquoi le vrai office de la raison est d'examiner la juste valeur de tous les biens dont l'acquisition semble dépendre en quelque f...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
(...) Il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses que selon que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes; au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants que, bien qu'elles aient aussi des passions, et même souvent de plus violentes que celles du commun, leur raison...
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DESCARTES
Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu...
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DESCARTES
Considérant quelles sont mes erreurs... je trouve qu'elles dépendent du concours de deux causes, à savoir de la puissance de connaître qui est en moi et de la puissance d'élire ou bien de mon libre arbitre : c'est-à-dire de mon entendement et ensemble de ma volonté. Car par l'entendement seul, je n'assure ni ne nie aucune chose, mais je conçois seulement les idées des choses, que je puis assurer ou nier. Or en le considérant ainsi précisément, on peut dire qu'il ne se trouve jamais en lui aucune...
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Descartes: Science et arts
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : le texte a pour objet les sciences, ou plutôt la division de la science en plusieurs sous parties ou domaines. - Problème (ce qui fait question) : Descartes remet en cause la comparaison entre la science et les arts, et pose la question de savoir si vouloir diviser les sciences de la même manière que les arts de façon à créer autant de domaines qu'il y a d'objet d'étude est réellement viable. Autrement dit, Descartes pose la question de savoir s...
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DESCARTES
Les hommes ont l'habitude, chaque fois qu'ils découvrent une ressemblance entre deux choses, de leur attribuer à l'une et à l'autre, même en ce qui les distingue, ce qu'ils ont reconnu vrai de l'une d'elles. Ainsi, faisant une comparaison fausse entre les sciences, qui résident tout entières dans la connaissance qu'a l'esprit, et les arts, qui requièrent un certain exercice et une certaine disposition du corps, et voyant, par ailleurs, que tous les arts ne sauraient être appris en même temps par...
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DESCARTES
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour exclu...
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La philosophie de Descartes
SA VIE. —Descartes est né en 1596 à la Haye—non pas la ville des Pays-Bas ! mais un village de Touraine, dans une famille noble — il portera le titre de seigneur du Perron, petit domaine du Poitou, d'où son surnom de «gentilhomme poitevin ». De 1604 à 1614 il est élève au collège de Jésuites de la Flèche. Il y bénéficie d'un régime de faveur — se levant un peu quand il veut et prenant l'habitude, qu'il gardera toute sa vie de méditer dans son lit. Il est très apprécié de ses maîtres et pourtant,...
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DESCARTES et le mécanisme
"Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop peti...
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René Descartes
René Descartes Quelques formules résument, dans la mémoire des hommes, la pensée de Descartes : " Je pense donc je suis " ; il ne faut affirmer que ce qui se présente " si clairement et si distinctement " à l'esprit qu'on n'ait " aucune occasion de le mettre en doute " ; nous pourrons, en connaissant les lois des choses, " nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ". Telle est la rançon de la gloire. On réduit la philosophie la plus profonde à des propos d'une évidente banalité, à de...
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VIE DE DESCARTES
VIE DE DESCARTES René Descartes naquit en 4596, à la Haye, en Touraine, d'une famille noble de Bretagne. Il fit ses études au collège de la Flèche, alors dirigé par les jésuites. Quoique ce fût n l'une des plus célèbres écoles de l'Europe, » lorsqu'il en sortit, à l'âge de seize ans, son esprit était loin d'être satisfait. « Je me trouvais embarrassé, dit-il, de tant de doutes et d'erreurs qu'il me semblait n'avoir fait autre profit en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus...
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LA MÉTAPHYSIQUE de DESCARTES
LA MÉTAPHYSIQUE de DESCARTES Dans le Discours de la Méthode Descartes pense surtout à la science. Pour bien comprendre sa métaphysique il faut lire les Méditations. 1° Chacun sait que Descartes commence son itinéraire spirituel par le doute. Mais il faut comprendre que ce doute est d'une tout autre portée que le doute méthodique du savant. Descartes doute volontairement et systématiquement de tout, dès qu'il peut trouver un argument si faible soit-il. Les arguments du doute ne sont donc que les...
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DESCARTES: La différence entre les âmes
(...) Il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses que selon que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes; au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants que, bien qu'elles aient aussi des passions, et même souvent de plus violentes que celles du commun, leur raison...
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DESCARTES: Doute hyperbolique
Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu...
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DESCARTES: Les animaux parlent-ils ?
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour exclu...
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Descartes: utilité de la philosophie
Sujet : Commentaire de texte : Descartes. Analyse. · Le sujet qui nous est proposé ici nous permet (enfin !) de répondre à la question de l'utilité de la philosophie. En effet, tout humour mis de coté, Descartes entame ici un discours construit sur l'utilité de faire de la philosophie et d'être philosophe. · Ce discours s'articule sous une problématique qui, aujourd'hui encore, est actuelle : A quoi peut bien servir la philosophie ? Qu'est ce que cela produit réellement, à part de la pensée ?...
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DESCARTES
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour exclu...
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Descartes: Qu'est-ce que la nature ?
Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de nécessité qu'il doit y avoir plusieurs chan...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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Descartes à Chanut
Lorsque j'étais enfant, j'aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche* ; au moyen de quoi, l'impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s'y faisait aussi pour émouvoir en moi la passion de l'amour, que longtemps après, en voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu'à en aimer d'autres, pour cela seul qu'elles avaient ce défaut ; et je ne savais pas néanmoins que ce fût pour cela. A...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
Il n'y a rien qui me soit plus facile à connaître que mon esprit... Descartes (1596-1650) s'éveille au savoir, pendant près de huit ans, au Collège royal de La Flèche, dont l'enseignement est dirigé par les Jésuites. Il a les meilleurs professeurs. Comme il le raconte lui-même dans Le Discours de la méthode (1637), il lit tous les livres qui peuvent lui tomber dans les mains. Au sortir de ses études, il constate toutefois que son ignorance n'a cessé de grandir. Il pratique alors le métier des ar...
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DESCARTES: Le langage comme signe de la pensée.
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour exclu...
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DESCARTES
Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions... Il s'agit ici d'une citation extraite du dernier livre de Descartes, Les Passions de l'âme, écrit à la demande de la princesse Elisabeth, et publié en 1649. Il est évidemment préférable, pour traiter un tel sujet, de connaître la théorie cartésienne des passions. Descartes donne à « passion » son sens étymologique : « ce qui est subi par » et l'oppose à « action ». Les passions so...
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DESCARTES
Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et distinctement en mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait, et qu'il serait requis pour les mieu...
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DESCARTES
Sujet 2072 Qu'est-ce que la nature ? Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de nécess...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
"Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop peti...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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DESCARTES
(...) Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de...
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Pascal contre Descartes
Pascal et Descartes se sont rencontrés à Paris le 23 et le 24 septembre 1647. Ils se disputèrent sur la question du « vide », Descartes tenant pour un monde plein de « matière subtile ». Et ils tombèrent d'accord, semble-t-il, au sujet de la pesanteur de l'air (Descartes ayant même toujours prétendu être l'initiateur de l'expérience que Pascal fit réaliser le 19 septembre 1648 au Puy-de-Dôme par son beau-frère Florent Périer, sur la variation de la hauteur de la colonne de mercure avec l' altitu...
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DESCARTES
Il examine ce que c'est que la vérité ; et pour moi, je n'en ai jamais douté, me semblant que c'est une notion si transcendentalement claire, qu'il est impossible de l'ignorer : en effet, on a bien des moyens pour examiner une balance avant que de s'en servir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que c'est que la vérité, si on ne la connaissait de nature. Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous l'apprendrait, si nous ne savions qu'il fût vrai, c'est-à-dire si nous ne con...
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DESCARTES
La seule résolution de se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues auparavant en sa créance, n'est pas un exemple que chacun doive suivre, et le monde n'est quasi composé que de deux sortes d'esprits auxquels ils [...] ne conviennent aucunement. A savoir, de ceux qui, se croyant plus habiles qu'ils ne sont, ne se peuvent empêcher de précipiter leur jugement, ni avoir assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensées : d'où vient que s'ils avaient une fois pris la liberté de dou...
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DESCARTES
Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu'il est en nous le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient for...
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DESCARTES
"Je remarque aussi que la grandeur d'un bien, à notre égard, ne doit pas seulement être mesurée par la valeur de la chose en quoi il consiste, mais principalement aussi par la façon dont il se rapporte nous ; et qu'outre que le libre arbitre est de soi la chose la plus noble qui puisse être en nous, d'autant qu'il nous rend en quelque façon pareils à Dieu, et semble nous exempter de lui être sujets et que par conséquent, son bon usage est le plus grand de tous nos biens, il est aussi celui qui e...
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DESCARTES
C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue découvre n'est point comparable à la satisfaction que donne la connaissance de celles qu'on trouve par la philosophie; et enfin, cette étude est plus nécessaire pour régler nos moeurs et nous conduire en cette vie, que n'est l'usage de nos yeux pour guider nos pas. Les bêtes brutes, qui n'ont que leur corps à conserver, s'occupent continue...
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DESCARTES
Lorsque j’étais jeune, j’aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche ; au moyen de quoi, l’impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s’y faisait aussi pour émouvoir la passion de l’amour, que longtemps après, en voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu’à en aimer d’autres, pour cela seul qu’elles avaient ce défaut ; et je ne savais pas néanmoins que ce fût pour cela. Au contrai...
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DESCARTES
L'erreur qu'on commet le plus ordinairement touchant les Désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous, de celles qui n'en dépendent point. Car pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes, pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur ; à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous, et il est certain qu'on ne saurait avoir un Désir trop arde...
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DESCARTES
Un honnête homme n'est pas obligé d'avoir vu tous les livres, ni d'avoir appris soigneusement tout ce qui s'enseigne dans les écoles : et même ce serait une espèce de défaut en son éducation, s'il avait trop employé de temps en l'exercice des lettres. Il y a beaucoup d'autres choses à faire pendant sa vie, le cours de laquelle doit être si bien mesuré, qu'il lui en reste la meilleure partie pour pratiquer les bonnes actions, qui lui devraient être enseignées par sa propre raison, s'il n'apprenai...
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DESCARTES
Lorsque j'étais enfant, j'aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche (1) ; au moyen de quoi, l'impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s'y faisait aussi pour émouvoir en moi la passion de l'amour, que longtemps après, voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu'à en aimer d'autres, pour cela seul qu'elles avaient un défaut ; et je ne savais pas néanmoins que ce fût pour cela. A...
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DESCARTES
Il n'y a rien que le désir, et le regret ou le repentir, qui nous puissent empêcher d'être contents: mais si nous faisons toujours tout ce que nous dicte notre raison, nous n'aurons jamais aucun sujet de nous repentir, encore que les événements nous fissent voir, par après, que nous nous sommes trompés, parce que ce n'est point par notre faute. Et ce qui fait que nous ne désirons point d'avoir, par exemple, plus de bras ou plus de langues que nous n'en avons, mais que nous désirons bien d'avoir...