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Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes

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MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

d'où il suit que je suis entièrement indifférent à le nier, ou à l'assurer, ou bien même à m'abstenir d'en donner aucun jugement.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

Et quoique le fer et le feu ne se manient jamais sans péril par des enfants ou par des imprudents, néanmoins, parce qu'ils sont utiles pour la vie, il n'y a personne qui juge qu'il se faille abstenir pour cela de leur usage.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 6.

Mais quand celui qui nous a créés serait tout-puissant, et quand même il prendrait plaisir à nous tromper, nous ne laissons pas d'éprouver en nous une liberté qui est telle que, toutes les fois qu'il nous plaît, nous pouvons nous abstenir de recevoir en notre croyance les choses que nous ne connaissons pas bien, et ainsi nous empêcher d'être jamais trompés.

  LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 et je ne puis m'abstenir ici de vous dire que je suis encore fâché contre vous de ce que vous n'avez pas voulu, avant votre départ, me laisser voir le traité des Passions, qu'on m'a dit que vous avez composé ;

  LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE SECONDE A MONSIEUR DESCARTES.

 Car je sais que vous avez tant de coeur que vous ne voudriez pas manquer de rendre avec usure ce qui vous serait donné en cette façon, et que cela vous ferait entièrement quitter la négligence dont je ne puis à présent m'abstenir de vous accuser, bien que je sois, etc.

 

« Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième. d'où il suit que je suis entièrement indifférent à le nier, ou à l'assurer, ou bien même à m'abstenir d'en donner aucun jugement. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS. Et quoique le fer et le feu ne se manient jamais sans péril par des enfants ou par des imprudents, néanmoins, parce qu'ils sont utiles pour la vie, il n'y a personne qui juge qu'il se faille abstenir pour cela de leur usage. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art.

6. Mais quand celui qui nous a créés serait tout-puissant, et quand même il prendrait plaisir à nous tromper, nous ne laissons pas d'éprouver en nous une liberté qui est telle que, toutes les fois qu'il nous plaît, nous pouvons nous abstenir de recevoir en notre croyance les choses que nous ne connaissons pas bien, et ainsi nous empêcher d'être jamais trompés. LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES. et je ne puis m'abstenir ici de vous dire que je suis encore fâché contre vous de ce que vous n'avez pas voulu, avant votre départ, me laisser voir le traité des Passions, qu'on m'a dit que vous avez composé ; LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE SECONDE A MONSIEUR DESCARTES. Car je sais que vous avez tant de coeur que vous ne voudriez pas manquer de rendre avec usure ce qui vous serait donné en cette façon, et que cela vous ferait entièrement quitter la négligence dont je ne puis à présent m'abstenir de vous accuser, bien que je sois, etc. LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 181. Mais lorsqu'on raille soi-même, il est plus séant de s'en abstenir, afin de ne sembler pas être surpris par les choses qu'on dit, ni admirer l'adresse qu'on a de les inventer. LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 211. Ainsi plusieurs ne sauraient s'abstenir de rire étant chatouillés, encore qu'ils n'y prennent point de plaisir. Et lorsque la passion ne persuade que des choses dont l'exécution souffre quelque délai, il faut s'abstenir d'en porter sur l'heure aucun jugement, et se divertir par d'autres pensées jusqu'à ce que le temps et le repos aient entièrement apaisé l'émotion qui est dans le sang. Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O. Ne vous ai-je pas supplié plusieurs fois de ne me point traiter de la sorte, et même de vous abstenir de parler aucunement de moi ? Correspondance, année 1638, A UN R.

P.

JESUITE, 24 janvier 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638). car sachant que c'est elle qui m'a donné les petits commencements dont vous avez vu des essais, j'espère qu'elle me fera la grâce d'achever, s'il est utile pour sa gloire, et s'il ne l'est pas, je me veux abstenir de le désirer. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 18 JANVIER 1638. Au reste, chacun sachant que vous me faites la faveur de m'aimer comme vous faites, on ne dit rien de moi en votre présence, qu'on ne présuppose que vous m'en avertissez, et ainsi vous ne pouvez plus vous en abstenir sans me faire tort. Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.). Je viens d'apprendre la triste nouvelle de votre affliction, et bien que je ne me promette pas de rien mettre, en cette lettre, qui ait grande force pour adoucir votre douleur, je ne puis toutefois m'abstenir d'y tâcher, pour vous témoigner au moins que j'y participe. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.). je suis tout à fait de son avis que vous devez vous abstenir durant un certain temps des disputes publiques, et vous donner bien de garde d'aigrir personne contre vous par des paroles trop dures. Correspondance, année 1642, A MONSIEUR *** (Monsieur de Zuytlichem), 8 octobre 1642.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 octobre 1642.). mais je ne saurais m'abstenir de vous en dire un que j'ai trouvé très puissant, non seulement pour me faire supporter patiemment la mort de ceux que j'ai le plus aimés, mais aussi pour m'empêcher de craindre la mienne, nonobstant que j'estime assez la vie. Correspondance, année 1645, A Monsieur REGIUS, 15 juillet 1645. mais lorsque je suis parvenu au chapitre de l'homme, et que j'y ai vu ce que vous dites de l'âme et de Dieu, non seulement je me suis confirmé dans mon premier sentiment, mais outre cela j'ai été saisi et accablé de douleur, voyant que vous croyez de telles choses, et que vous ne pouvez vous abstenir de les écrire et de les enseigner, quoique cela ne vous puisse procurer aucune louange, mais vous causer de grands chagrins et une grande honte. Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646. c'est pourquoi jamais on ne doit s'abstenir de bien faire, pour éviter cette sorte de haine ; Correspondance, année 1647, A UN R.

P.

JESUITE , 15 mars 1647.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 décembre 1646.). C'est un sujet auquel il est malaisé de s'abstenir de tomber ;. »

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