2847 résultats pour "commentaires philo 3 homme"
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Colette - Sidonie -commentaire
Objet d’étude : Le récit du XVIIe siècle au XXe siècle Parcours associé : la célébration du monde Texte 14 : l’épisode du merle, extrait du chapitre 1, « Sido », dans Sido, de Colette (1930) Au vrai, cette Française vécut son enfance dans l’Yonne, son adolescence parmi des peintres, des journalistes, des virtuoses de la musique, en Belgique, où s’étaient fixés ses deux frères aînés, puis elle revint dans l’Yonne et s’y maria, deux fois. D’où, de qui lui furent remis sa rurale sensibilité,...
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L'oubli peut-il être utile à l'homme ?
Les hommes, parfois se plaignent, de manquer de mémoire, de ne pas parvenir à se souvenir. Quelquefois, aussi, ils se plaignent de ne pas pouvoir oublier, d'être obsédés et comme rongés par leurs souvenirs. La mémoire paraît parfois de la plus grande « utilité », surtout quand elle a des défaillances. En d'autres circonstances, c'est l'oubli qui rendrait service. Le passé remémoré est une richesse intellectuelle, ou bien un handicap. N'y a-t-il pas là quelque obscurité ? Chacun, en réalité, voud...
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doit-on défendre la liberté économique ?
Doit la liber dre ique? ~Il existe un principe d 'autorégulation des échanges. La vie économique n'a pas à supporter l'intervention de l'État. La liberté économique crée peut-être des richesses, mais c 'est aux dépens de la justice et de la dignité de l'homme. 48
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RIVAROL (1753-1801) S»B L’UNIVERSALITÉ BE LA LANCEE FRANÇAISE
RIVAROL (1753-1801) S»B L’UNIVERSALITÉ BE LA LANCEE FRANÇAISE Notice biographique. De l’Universalité de la langue française. — Historique. — Analyse de l ’Universalité. — Etude littéraire : les idées de Rivarol sur la langue française. — L’écrivain. Notice biographique (1). — Dans une virulente satire Marie-Joseph Chénier faisait parler en ces termes un publiciste qui lui avait décoché bien des épigrammes mordantes : C’est dans Bagnols que j ’ai vu la lumière, Au cabaret où feu mon pa...
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Baruch SPINOZA
"Si dans une Cité les sujets ne prennent pas les armes parce qu'ils sont sous l'empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais plutôt que la guerre n'y règne pas. La paix en effet n'est pas la simple absence de guerre, elle est une vertu qui a son origine dans la force d'âme car l'obéissance est une volonté constante de faire ce qui, suivant le droit de la Cité, doit être fait. Une Cité [...] où la paix est un effet de l'inertie des sujets conduits comme un troupeau et formés...
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Fra Angelico
Fra Angelico Né Guido di Pietro, Fra A ngelico entra au couvent dominic ain de San Domenico à Fiesole vers 1420. Il y mena une vie pieus e et vertueuse, tout en mettant au service de sa vocation religieuse sa passion pour la peinture qui le fit étudier un temps avec le célèbre miniaturiste gothique Lorenzo Monac o. Dans les années 1430, époque de ses premières oeuvres, Fra A ngelico peignit un nombre important de retables d'églises parmi lesquels L'A nnonciation. En 1439, il s'installa au couve...
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KANT: théologie et morale
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autres sentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de la récompense de l'autre, ce qui ne produira qu'un culte superstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que la théologie la suive, et c'est là ce qui s'appelle la religion. La loi considérée en nous s'appelle la conscience. La conscience est proprement l'application de nos actions à cette loi. Les...
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Lecture linéaire 3 : Au cabaret Vert, cinq heures du soir Au Cabaret Vert, cinq heures du soir
Lecture linéaire 3 : Au cabaret Vert, cinq heures du soir Au Cabaret Vert, cinq heures du soir Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi. – Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines De beurre et du jambon qui fût à moitié froid. 1er mouvement : le poète errant -l’arrivée à l’auberge Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la 2e mouvement : La détente table bien être Verte : je contemplai les sujets très naïfs De la tapisse...
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Baruch SPINOZA
La fin dernière de l'État n'est pas la domination ; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à cel...
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Nietzsche et le libre arbitre
"En contemplant une chute d'eau, nous croyons voir dans les innombrables ondulations, serpentements, brisements des vagues, liberté de la volonté et caprice ; mais tout est nécessité, chaque mouvement peut se calculer mathématiquement. Il en est de même pour les actions humaines ; on devrait pouvoir calculer d'avance chaque action, si l'on était omniscient, et de même chaque progrès de la connaissance, chaque erreur, chaque méchanceté. L'homme agissant lui-même est, il est vrai, dans l'illusion...
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Baruch SPINOZA
SPINOZA : ORIGINE DE LA SUPERSTITION VOCABULAIRE SPINOZISTE Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. Elle est caractérisée par le sentiment d’être, et d’être éternel, cette conscience d’être étant permanente et active. Elle est donc joie. Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles....
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Platon vs Calliclès: Qu'est-ce qu'une vie bonne ?
Comment un homme pourrait-il être heureux, s'il est esclave de quelqu'un ? Voici ce qui est beau et juste suivant la nature [...]. Pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l'accroissement possible, au lieu de les réprimer et, quand elles ont atteint toute leur force, être capable de leur donner satisfaction par son courage et son intelligence et de remplir tous les désirs à mesure qu'ils éclosent. Mais cela n'est pas à la portée du vulgaire. De là vient qu'il décrie les gens...
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Baruch SPINOZA
« 1 – J’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ; j’appelle cause inadéquate ou partielle celle dont on ne peut connaître l’effet par elle seule. 2 – Je dis que nous sommes actifs, quand, en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (définition précédente) quand, en nous ou hors de nous, il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle seule connaître clairement et distincte...
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La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON.
La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON. N'est-ce pas ce qui fait la souveraineté de la culture musicale : rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie, rien ne s'attache plus fortement à elle en apportant la beauté ? Elle la rend belle, si du moins elle a été correctement pratiquée ; car, dans le cas contraire, c'est l'inverse. D'un autre côté, celui qui l'a pratiquée comme il faut est tout particulièrement sensible à l'imperfection des oeu...
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Aristote: Sujet, morale et politique
En menant une existence relâchée les hommes sont personnellement responsables d'être devenus eux-mêmes relâchés, ou d'être devenus injustes ou intempérants, dans le premier cas en agissant avec perfidie et dans le second en passant leur vie à boire ou à commettre des excès analogues. En effet, c'est par l'exercice des actions particulières qu'ils acquièrent un caractère du même genre qu'elles. On peut s'en rendre compte en observant ceux qui s'entraînent en vue d'une compétition ou d'une activit...
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HUME et l'identité personnelle ?
Demande d'échange de corrigé de De oliveira Thomas ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire d'un texte de Hume, tiré du "Traité sur la nature humaine" : Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observe...
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La diffusion croissante des resultats scientifiques et techniques rend-elle l'homme plus rationnel ? (ou Les progrès de la technique sont-ils nécessairement des progrès de la raison ?)
Analyse du sujet : Le sujet renvoie implicitement à l'idée de progrès. La question pose sur la réalité du progrès : le fait qu'il y ait un progrès scientifique et technique implique-t-il qu'il y ait un progrès humain ? La réponse à cette question n'est pas évidente, car, faute d'instruments de mesure, il est impossible de savoir si nous sommes plus heureux aujourd'hui que nos ancêtres l'étaient. Cette diffusion des résultats scientifiques et techniques implique par exemple le changement de l'ord...
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le malade imaginaire
Dissertation Dernière pièce de Molière, le Malade Imaginaire, joué pour la première fois le 10 février 1673 au Palais Royal, est une comédie-ballet mettant en scène un bourgeois hypocondriaque. Cette pièce de théâtre traverse le courant du classicisme qui consiste à suivre des règles strictes et ordonnées mais également à plaire et séduire. Molière s’inscrit donc dans ce courant tout en y conservant un genre comique présent dans plusieurs de ses œuvres. Dès l’antiquité, un des buts de la c...
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ETUDE DES « NOUVEAUX ESSAIS SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN » DE LEIBNIZ.
Les Nouveaux Essais sur l'entendement humain furent composés en 1704. C'est un dialogue dans lequel Leibniz réfute les Essais sur l'entendement de Locke ; il s'y donne le nom de Théophile, et il prête à son interlocuteur celui de Philalèthe. L'ouvrage comprend quatre livres. Leibniz n'en a pas inventé le plan, il se contente de prendre celui de Locke, sans rien changer à l'ordre des chapitres, dont il conserve même les titres. La première partie traite des notions innées; la deuxième, des idées;...
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Qu'est-ce qu'un Etat de droit ?
Un État de droit est celui qui non seulement limite le pouvoir par la loi, ce qui par conséquent l'oblige, mais encore qui traite les hommes comme des sujets de droit et non comme des individus privés; ce qui l'intéresse autrement dit chez les hommes, ce sont toutes les catégories qui les unissent comme citoyens en puissance ou en acte (écolier, contribuable, électeur), et non pas les opinions ou les choix qui les singularisent au risque de les diviser comme individus. La neutralité de l'Etat es...
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Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
Pascal Bruckner 2000 Faut-il préf ~ rer la liber é au b nheur? ~Le bonheur est devenu une exigence tyrannique. Il faut lui préférer la liberté de suivre ses humeurs. La liberté est vaine si elle ne sert pas à nous rendre heureux. Le bonheur est la fin ultime de l'homme. 48
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Platon
L'imposture de la rhétorique Contrairement au dialogue philosophique, la rhétorique n'a pas pour but la recherche en commun de la vérité : son seul but est de conquérir le pouvoir par la parole. Le rhéteur cherche à manipuler son auditoire grâce à une technique de persuasion basée sur l'imposture et la flatterie. Par ses belles paroles, il parvient à « paraître, face à un public d'ignorants, plus savant que les savants eux-mêmes » (459c), alors qu'il n'en sait pas plus sur le sujet que ceux à qu...
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Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
Introduction : Depuis l'Antiquité, le bonheur est le but suprême à atteindre et, au fil des siècles, l'homme n'a cessé de lui courir après. Toute sa vie jusqu'au dernier jour, avant la mort il attend et cherche inlassablement le bonheur parfait, c'està-dire un état de satisfaction durable. Pour être heureux, l'homme doit réaliser ses désirs les plus grands pour atteindre un plaisir qui s‘éternisera dans le temps et qui pourra être assimilé au bonheur. La grande question que l'on peut se p...
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Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
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FREUD et l'étude du refoulé dans la vie psychique
Aussi longtemps que nous avions à nous consacrer à l'étude du refoulé dans la vie psychique, nous n'éprouvions pas le besoin de partager l'anxiété de ceux qui se préoccupaient de savoir où nous avions laissé ce qu'il y a de supérieur en l'homme. Maintenant que nous nous risquons à l'analyse du moi, nous pouvons répondre à tous ceux qui, ébranlés dans leur conscience éthique, se sont récriés qu'il doit pourtant y avoir dans l'homme un être supérieur : certainement, et voici cet être supérie...
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DESCARTES: Me proposant de traiter ici de la lumière
" Me proposant de traiter ici de la lumière, la première chose dont je veux vous avertir est qu'il peut y avoir de la différence entre le sentiment que nous en avons, c'est-à-dire l'idée qui s'en forme en notre imagination par l'entremise de nos yeux, et ce qui est dans les objets qui produit en nous ce sentiment, c'est-à-dire ce qui est dans la flamme ou dans le Soleil, qui s'appelle du nom de Lumière. Car encore que chacun se persuade communément que les idées que nous avons en notre pen...
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Auguste COMTE
On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. U histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations p...
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Synthèse – Fiche d’identité de l’œuvre – Les Cahiers de Douai – Arthur Rimbaud
Synthèse – Fiche d’identité de l’œuvre – Les Cahiers de Douai – Arthur Rimbaud Titre : Les Cahiers de Douai ou Recueil de Douay Auteur : Arthur Rimbaud Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française. Mouvement littéraire : un recueil précurseur d...
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L'oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous dire ?
L'oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous dire ? L'art désignait autrefois aussi bien le travail de l'artisan que la création de l'artiste. Depuis, ils se sont différenciés par leur fonction : l'artisan produit un objet d'une utilité définie, tandis que l'artiste crée un objet beau, une œuvre d'art. La beauté et la contemplation de cette beauté sont donc les finalités de l'œuvre d'art, mais sont-elles les seules ? Si oui, nous serions en droit d'affirmer qu'une œuvre d'art ne nous apprend ri...
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Expliquez et discutez la pensée suivante d'un grand mathématicien : « Il ne faut pas dire : la science est utile parce qu'elle nous permet de construire des machines; mais : les machines sont utiles parce qu'elles nous permettent de faire la science. » C
Expliquez et discutez la pensée suivante d'un grand mathématicien : « Il ne faut pas dire : la science est utile parce qu'elle nous permet de construire des machines; mais : les machines sont utiles parce qu'elles nous permettent de faire la science. » Cette affirmation vous paraît-elle répondre à tous les problèmes que soulève le rapport de la science et de la technique ? Introduction. — Il y a une liaison étroite entre la science, dont le but est de connaître et de comprendre, et la technique,...
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Lecture linéaire Juste la Fin du Monde - Scène 3 part1
Texte 2 Juste la fin du monde - Scène 3, part 1 accroche : >>>>> « Parfois tu nous envoyais des lettres » contextualisation : >>>> Pièce de théâtre publiée en 1990 par le dramaturge JeanLuc Lagarce, mort 5 ans plus tard, Juste la fin du monde évoque entre autre des thèmes fort comme la solitude, la mort, l’incommunicabilité et la difficulté de retranscrire, notamment à ses proches, par les mots, ce que nous avons ur le cœur. >>>>> scène d’affrontement : Suzanne, très remontée reproche...
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Spinoza et la liberté
Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toutes possibilités de se défendre ou de s'enfuir. On peut aussi lui avoir inspiré une crainte extrême ou se l'être attaché par des bienfaits, au point qu'il préfère exécuter les consignes de son maître que les siennes propres, et vivre au gré de son maître qu'au sien propre. Lorsqu'on impose sa puissance de la prem...
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- « Ces formidables bastions que l'organisation sociale a élevés pour se protéger contre les vieux instincts de liberté [...] ont réussi à faire se retourner tous les instincts de l'homme sauvage, libre et vagabond - contre l'homme lui-même. » Nietzsche, L
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David HUME
« Dans toutes les créatures qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes aux autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme ; celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus g...
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Alain
Ces temps de destruction mécanique ont offert des exemples tragiques de cette détermination par les causes sur lesquels des millions d'hommes ont réfléchi inévitablement. Un peu moins de poudre dans la charge, l'obus allait moins loin, j'étais mort. L'accident le plus ordinaire donne lieu à des remarques du même genre; si ce passant avait trébuché, cette ardoise ne l'aurait point tué. Ainsi se forme l'idée déterministe populaire, moins rigoureuse que la scientifique, mais tout aussi raisonnable....
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Pensez-vous que l'accès à la culture reste encore de nos jours un luxe ?
Préparation aux épreuves Rédaction Sujets de concours commentés Sujet 7 Pensez-vous que l’accès à la culture reste encore de nos jours un luxe ? Donnez votre opinion en vous appuyant sur des exemples précis. Commentaires Comme vous en avez maintenant l’habitude en abordant un sujet, vous commencerez par souligner les termes importants. Ici, c’est le terme de « culture » qui est au centre du débat. Il faut donc commencer par préciser la notion que ce terme recouvre. La notion de culture renvoie...
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Nietzsche: Travail, besoin et bonheur
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire ? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice : il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins....
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Élément de séquence Manon Lescaut
ELEMENTS DE SEQUENCE MANON LESCAUT, Abbé Prévost (Histoire duChevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, 1731) LE ROMAN ET SES PERSONNAGES, VISIONS DE L’HOMME ET DU MONDE LECTURE D’OEUVRE INTEGRALE ET PREPARATION A L’EAF Classe de 1ES Séance Objectif Séance 1 contextualisation Séance 2 - Trouver ses repères dans le roman : la chronologie du récit => fixer le plan de lecture ( discussion sur le choix des extraits) - De l’analyse à l’interprétation (voir pistes de le...
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Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi p
Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi. » (P. CLAUDEL, N.R.F., juin 1953.). Appréciez la valeur littéraire de ces deux attitudes en face de l'homme et du monde. Comme l'indique l'adjectif « littéraire » de la consigne formulée...
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dissertation le malade imaginaire, « le devoir de la comédie est de corriger les hommes en les divertissant. »
D'après Molière, « le devoir de la comédie est de corriger les hommes en les divertissant. », ainsi dès l’antiquité toutes représentations théâtrales poursuivent le même but qui est celui de divertir les spectateur. Dans le théâtre classique français, la comédie est considérée comme un genre bas et vulgaire. Cependant Molière lui rend son prestige en affirmant sa visée morale qui est de plaire et d’instruire. Il crée ainsi Le Malade imaginaire, sa dernière pièce, en 1673. C'est une comédie-ba...
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Socio 3 – Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?
Socio 3 – Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? (Pour une vision avec les couleurs consulter le blog) Plan : 1 – Pourquoi et comment apprécier la mobilité sociale ? 2 – Comment a évolué la mobilité sociale en France ? 3 – Quels sont les principaux déterminants de la mobilité sociale ? Retour sur la famille, l’école et la structure socio-professionnelle. Vocabulaire : - La mobilité sociale est le phénomène de déplacement de l’individu ou d...
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LECTURE LINEAIRE n°3 SIDO, « Les Sauvages », Colette 1930
LECTURE LINEAIRE n°3 SIDO, « Les Sauvages », Colette 1930 Phrase amorce : la littérature encomiastique Présentation du texte+ Colette rapporte une visite de son frère, Léo, à Paris, au Palais Royal. Ce dernier lui raconte son pèlerinage en Bourgogne. Problématique En quoi l’évocation de ce souvenir s’apparente-t-elle au portrait de Léo, un « des Sauvages » ? L’extrait se décompose en deux mouvements 1) Du début à « sur quatre notes » : Le minutieux récit d’un pèlerinage // 2) « Oui, dit m...
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CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE
CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE Au début du 16e, on commence à penser l’économie comme un champ de pensée à part entière. Dans l’histoire économique, il y a 3 gardes révolutions. Les révolutions Influences Enjeux La « révolution classique » (1776 - 1817) Elle définit l’économie comme un système des lequel s’articulent les échanges marchands et l’organisation Élaboration des principes d la doctrine libérale. La « révolution marginal...
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Le fait de parler la même langue institue-t-il entre les hommes des liens privilégiés ?
Le thème de cet énoncé porte sur le rôle et le statut du (partage du) langage dans la constitution des relations interhumaines. Chercher à saisir la particularité de la fonction du langage dans l'élaboration de tels liens doit permettre de déterminer le privilège ou la médiocrité de leur institution, autrement dit à comprendre la valeur de la notion de communication. Le problème d'un tel énoncé réside dans la dynamique causale supposée par le rapport entre liens et langue (ou langage, ce terme e...
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Dissertation philo : prendre son temps est-ce nécessairement perdre son temps ?
« Prendre son temps, est-ce nécessairement, perdre son temps ? » Introduction : Prendre son temps, est-ce nécessairement, perdre son temps ? Le temps possède une place très importance dans l’existence de l’Homme. Il est constamment présent et en mouvement pour chaque individu. Il existe un lien de nécessité entre le fait de prendre son temps et le fait de le perdre. En effet, pour certaines personnes, il est nécessaire de prendre son temps, cela signifie qu’on ne fait pas une tâche avec pr...
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Montesquieu
« Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois, la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois. Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité : car quelle plus grande absurdité qu'une fatali...
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LA PHILOSOPHIE DE L'HISTOIRE
Au fond l'histoire intéresse de trop près l'aventure humaine pour n'avoir rien à dire quant au sens de la vie. La recherche historique conduit tout naturellement à une réflexion sur les causes, les lois et les fins profondes qui commandent au cours des événements : c'est pourquoi l'histoire appelle la philosophie de l'histoire, la réflexion sur le sens de l'histoire.' La philosophie de l'histoire proprement dite ne doit pas être confondue avec la réflexion d'ordre logique que nous avons app...
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FREUD: Il est encore une autre cause de désillusion
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'inter...
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Dois-je me préoccuper du bonheur d'autrui ?
Analyse du sujet : - - - Il est légitime de se demander si le bonheur d'autrui doit avoir quelque importance pour moi, puisque autrui est un autre que moi, et que son existence n'a pas forcément d'incidence sur la mienne. Par ailleurs, la société reposant en grande partie sur le principe de la compétition, il semble naturel que, pour parvenir à son bonheur personnel, il faille écraser ses comparses. Toutefois, si autrui n'est pas moi-même, il faut reconnaître que je ne suis pas gra...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à que...