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CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE

Publié le 31/01/2023

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« CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE Au début du 16e, on commence à penser l’économie comme un champ de pensée à part entière.

Dans l’histoire économique, il y a 3 gardes révolutions. Les révolutions Influences Enjeux La « révolution classique » (1776 - 1817) Elle définit l’économie comme un système des lequel s’articulent les échanges marchands et l’organisation Élaboration des principes d la doctrine libérale. La « révolution marginaliste » Elle donne un fondement (1874 - 1890) scientifique à la doctrine libérale Généralisation de la loi de l’offre et de la demande à l’ensemble des activités économiques La « révolution keynésienne » Elle montre l’incapacité d’une (1936) économie de marché à atteindre le niveau de production globale optimale permis par la main-d’oeuvre Promotion de l’intervention de l’État et dénonciation d’un laisserfaire général Problématique : - Comment s’élaborent et évoluent les gardes courants de pensée depuis le XVIe siècle : quelles filiations entre les auteurs et les mouvements, quels enjeux et quels débats ? - Comment l’économie est-elle devenue une science ? Comment se transforme ses objets d’étude ? Première partie : les précurseurs de la pensée économique A.Les mercantilistes (XVIe - XVIIIe siècles) Qu’est-ce que le courant dit « mercantiliste » ? Le terme mercantilisme pour qualifier la pensée économique du 16e au 18e siècles a été forgé a posteriori par Adam Smith pour critiquée cette pensée, au départ c’est un terme péjoratif, utilisé pour critiquer leur pensée.

Quand on parle d’un système mercantile, on a une politique économique où l’échange marchand à toute sa place. Les auteurs mercantilistes ne sont pas des économistes, ils n’avaient pas l’impression d’appartenir à une école de pensée.

Mais même sans théorie globale, ils vont promouvoir les mêmes pratiques, c’est ce qui fait leur unité.

Les auteurs sont souvent des banquiers, des marchands ou des conseillers de princes.

Ils sont à la jonction des sphères politique et économique, c’est pour ça qu’on parle d’économie politique à cette époque. En repartant du texte « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » de Adam Smith (1776) : le plus riche est celui qui a le plus d’or et d’argent. On confond ici richesse et revenu.

L’accumulation de l’or et de l’argent a pour but d’assurer sa puissance à l’international.

Le mercantilisme est un moyen de financer la guerre, qui est un moyen d’imposer sa puissance sur les autres.

Ce que montre AS dans son texte c’est de toujours faire attention à ce qu’on appelle « argent ».

Et par argent il entend monnaie.

Les mercantilistes confondent la monnaie comme instrument de commerce et la richesse et n’en font qu’un. Une première stratégie pour accumuler de l’or est d’interdire l’exportation des métaux rares.

À la fin du texte, on observe que la GB, comme les autres pays, pratique le mercantilisme.

À cette époque, tous les états d’Europe pratique le mercantilisme. Quand AS écrit, il est minoritaire mais son idée est de plus en plus partagée.

La deuxième stratégie est la colonisation, notamment de territoires possédant de gisements.

La France va donc chercher à accumuler de l’or en échangeant avec la GB, ce qui impose d’être capable de produire.

Le but étant d’avoir des exportations supérieures aux importations pour augmenter le stock de métaux précieux.

Le commerce chez les mercantilistes est considéré comme gagnant-perdant.

Celui qui importe perd des métaux précieux et celui qui exporte l’augmente.

Dans ce cadre de pensée, l’ensemble des métaux précieux est considéré comme une richesse fixe, avec comme enjeu de gérer au mieux son stock.

La lecture du commerce est une lecture concurrentielle, qui est un moyen de faire la guerre mais autrement, toujours avec l’enjeu de puissance. Dans quel contexte naît le mercantilisme ? Entre le 16e et le 18e, période de transformation forte de l’Europe.

C’est le moment où se construisent les empires coloniaux.

Ces empires coloniaux correspondent en fait aux voyages d’exploration.

Ils visent à accéder à de nouveaux territoires et accéder à de nouvelles ressources.

Ils vont mettre en place des stratégies coloniales : conquérir par la guerre, mettre en place la politique de l’état souverain et convertir les populations.

Au 17e, la puissance commerciale la plus fort sont les provinces unies (aujourd’hui pays-bas) car elle contrôle Singapour , au coeur de l’économie en Asie. C’est Louis XIV qui va pousser la France à sa politique de mercantilisme.

Le contexte géo-économique change, avec une extension du monde et des commerces : apparition de nouvelles puissances, nouveau contexte économique et politique, avec la naissance du capitalisme marchand.

Le mercantilisme est un courant de pensée qui à permis la naissance du capitalisme, affirmation des marchands et des financiers. D’un POV politique, entre le 16e et le 18e, période d’affirmation de l’état, pensé comme étant souverain qui exerce une domination sur des territoires, un état administratif, contrôlant la population.

En Europe on ne peut parler d’état administratif avant le 16e siècle. A quoi s’intéressent les mercantilistes ? Ils veulent savoir quelle est la source de la richesse et de savoir comment on peut augmenter la richesse d’un état au détriment des autres.

Ce sont des auteurs qui ont une pensée en terme de circulation de la richesse, mais ils n’envisagent pas de croissance économie car la richesse est un stock fixe. Ces auteurs sont les premiers à penser la balance commerciale. 1.

Les principes fondamentaux du mercantilisme A.

Les principes de la pensée mercantiliste La richesse se fonde sur la possession de métaux précieux (or et argent).

Conception uniquement monétaire et donc l’accumulation de métaux précieux est une fin en soi. L’objectif est la thésaurisation.

La richesse doit être monétaire, est forcément accumulée et est une fin en soi.

Ce qui important c’est d’avoir les lingots : pensée métallique, on va parler.... »

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