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Fra Angelico

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Né Guido di Pietro, Fra Angelico entra au couvent dominicain de San Domenico à Fiesole vers 1420. Il y mena une vie pieuse et vertueuse, tout en mettant au service de sa vocation religieuse sa passion pour la peinture qui le fit étudier un temps avec le célèbre miniaturiste gothique Lorenzo Monaco. Dans les années 1430, époque de ses premières oeuvres, Fra Angelico peignit un nombre important de retables d'églises parmi lesquels L'Annonciation. En 1439, il s'installa au couvent florentin de San Marco et travailla à sa restauration, largement financée par les Médicis. Cosme de Médicis lui confia la réalisation du grand retable de l'église conventuel qui constitue, avec les fresques murales qui l'entourent, le point d'orgue de l'oeuvre d'Angelico. En 1445, le pape Eugène IV le fit venir au Vatican pour réaliser les fresques murales de l'église Saint-Pierre et de la chapelle du Sacrement, oeuvres qui sont aujourd'hui détruites. Vers 1450, le peintre retourna à Fiesole au couvent de San Domenico, où il occupa la charge de prieur. Il produisit alors ce qui fut sans doute son dernier grand chef-d'oeuvre, un cycle de trente-cinq tableaux pour les portes d'un coffre en argent dans le sanctuaire de l'église de SS. Annunziata. Angelico retourna à Rome vers 1453 et c'est là que ce moine, décrit par Vasari comme un homme à la fois saint et merveilleux, s'éteignit, acquérant par sa vertu exemplaire le nom d'Angelico (l'Angélique) par lequel il est universellement connu.

« Fra Angelico Né Guido di Pietro, Fra A ngelico entra au couvent dominic ain de San Domenico à Fiesole vers 1420.

Il y mena une vie pieus e et vertueuse, tout en mettant au service de sa vocation religieuse sa passion pour la peinture qui le fit étudier un temps avec le célèbre miniaturiste gothique Lorenzo Monac o.

Dans les années 1430, époque de ses premières oeuvres, Fra A ngelico peignit un nombre important de retables d'églises parmi lesquels L'A nnonciation.

En 1439, il s'installa au couvent florentin de San M arco et travailla à sa restauration, largement financée par les M édicis.

C osme de Médicis lui c onfia la réalisation du grand retable de l'église conventuel qui constitue, avec les fresques murales qui l'entourent, le point d'orgue de l'oeuvre d'A ngelic o.

E n 1 4 4 5 , le pape Eugène IV le fit venir au V atican pour réaliser les fresques murales de l'église Saint-P ierre et de la chapelle du Sacrement, oeuvres qui sont aujourd'hui détruites.

V ers 1450, le peintre retourna à Fiesole au couvent de San Domenico, où il occupa la charge de prieur.

Il produisit alors ce qui fut sans doute s on dernier grand chef-d'oeuvre, un cycle de trente-cinq tableaux pour les portes d'un coffre en argent dans le sanctuaire de l'église de SS.

A nnunziata.

A ngelico retourna à Rome vers 1453 et c'est là que ce moine, déc rit par V asari comme un homme à la fois saint et merveilleux, s'éteignit, acquérant par sa vertu exemplaire le nom d'A ngelico (l'A ngélique) par lequel il est universellement connu. Né aux alentours de 1387 et mort en 1455, Fra A ngelico est un peintre italien du début de la Renaissance.

Il est à la fois un moine très pieux et un grand peintre.

O n le surnomme A ngelico (angélique) et Beato (béni) en raison des s ujets religieux et calmes de s es oeuvres, et à cause de sa grande piété. Sa vie à Fiesole: De son vrai nom Guido di Pietro, Fra A ngelico naît à V icchio, en T oscane.

Il entre dans un monastère dominicain de Fiesole en 1418 et, vers 1425, devient moine sous le nom de Giovanni da Fiesole.

Nous ignorons l'identité de son maître, mais il semble avoir commencé sa carrière comme enlumineur de missels et de livre pieux.

Il commence à peindre des retables et d'autres types de panneaux; parmi ses premières oeuvres figurent la M adone dite de l'Etoile (1428? - 1 4 3 3 , S a n M arco, Florence) et un C hrist en Gloire entouré de saints et d'anges (National Gallery, Londres) qui représente plus de 250 personnages distincts.

Il peint également deux couronnements de la V ierge (l'une est à San M arco, l'autre au musée du Louvre), une des cente de C roix et un Jugement Dernier (San Marco).

Son style parvient à maturité dans sa Madone de 1433 (San Marc o), dont la bordure représente douze anges jouant de la musique. Florence et Rome: En 1436, les dominicains de Fiesole s 'installent au couvent San M arco à Florence, récemment reconstruit par M ichelozzo.

A ngelico, parfois aidé par des assistants, peint des fresques sur les murs du cloître, du chapitre et des entrées des vingt cellules de l'étage.

Les plus remarquables d'entre elles sont la C rucifixion, le C hris t en P èlerin et la T ransfiguration.

Le retable qu'il peint pour le couvent est la première représentation de la C onvers ation Sac rée entre la M adone, des anges et des saints.

En 1445, A ngelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV pour peindre des fresques sur les murs de la chapelle du Sacrement, au V atican; cette chapelle est aujourd'hui détruite.

E n 1 4 4 7 , avec son élève Benozzo Gozzoli, il réalise des fresques pour la cathédrale d'Orvieto.

Ses dernières grandes ouvres, des fresques de la chapelle du pape Nicolas V , sont des Scènes de la vie de saint Stéphane et de saint Laurent ( 1 4 4 7 - 1 4 4 9 ) ; e l l e s ont probablement été peintes sur ses indications par ses assistants.

Il meurt au couvent dominicain de Rome, le 18 mars 1 4 5 5 .

S e s ouvres témoignent d'influenc es diverses: l'élégant style gothique de Gentile da Fabriano, et le style plus réaliste de maîtres de la Renaissance tels que M asaccio ou les sculpteurs D onatello et Ghiberti, qui tous vivent à Florence.

A ngelico est également au fait des théories sur la perspec tive de Leon Battista A lberti.

Il maîtrise particulièrement bien l'utilisation des c ouleurs et la représentation des expressions du visage.

Il excelle dans les grandes s cènes, dans la représentation du mouvement et dans la suggestion de l'espace par la perspective linéaire (plus particulièrement dans les fresques de Rome).

C es qualités font de lui l'un des plus grands peintres de la Renaissance. L'oeuvre de Fra Angelico O Euvre abondante (une centaine de tableaux), mais partic ipation importante de l'atelier. C hronologie assez mal établie, sauf pour les trois ensembles de fresques.

Nous donnons l'essentiel des oeuvres entièrement de Fra A ngelico.

O n le connaît surtout au Musée et au C ouvent San M arco à Florence. R E L I Q U A IRE DE SA N T A MA R I A NO V E L L A (M usée de San Marco, Florence). V I E R G E A L'ÉTO ILE (Musée de San M arco, Florence). V I E R G E A L ' E N F A N T (Rijksmuseum, A msterdam). C O U R O N N E M E N T D E L A V IERGE (Musée de San M arco, Florence) 1 4 3 3 M A D O N E D E S L I N A I U OLI (M usée de San Marco, Florence). A N N O N C I A T I O N ( C esù, C ortone). C O U R O N N E M E N T D E L A V IERGE (Louvre, P aris). V I E R C E ET SA I N T S (Polyptyque, San Domenico, C ortone). R E T A BLE DE SA N D O M E N I C O (San Domenico, Fiesole), prédelle de ce retable (LE PA RA DIS) à la National C allery, Londres , D E P O S I T I O N DU C HRIST (M usée de San M arco, Florence). 1 4 3 7 V I E R G E E T SA INTS (P olyptyque, P inacothèque V annucci, P érouse), prédelle do ce polyptique au musée du V atican. M A D O N E D ' A N N A L E N A (Musée de San M arco, Florence). M A DONE DE S.

BO N A V E N T U R A A L B O S C O (M usée de San M arco, Florence). 1 4 3 8 ? M A D O N E D E SA N M A RC O (M usée de San M arco, Florence), prédelle de ce retable (SC É N E S D E L A L É G E N D E D E S S A I N T S C O SM E E T D A M I E N ) dispersée entre les musées de San Marco, du Louvre, de M unich, de Dublin, et la collection Keller de New Y ork. 1437 1 4 4 5 S C É N E S D E L A V IE DU C HRIST, etc.

(fresques, C ouvent de San Marco, Florence), avec collaboration de l'atelier. C R U C I F I X I O N DE SA N D O M E N I C O D E F I E S O LE (fresque, Louvre, Paris). 1 4 4 7 C H R I S T E T P RO P R È T ES (fresques, C hapelle San Brizio, C athédrale d'Orvieto), avec collaboration de Benozzo C ozzoli, A D O R A T I O N D E S M A G E S (Fondation Kress, N ew York), terminé par Fra Filippo Lippi. 1 4 4 7 1 4 4 9 S C É N E S D E L A V I E D E S S A I N T S L A U R E N T E T É T I E N M E .

S A I N T S (fresques, C hapelle de Nicolas V , V atican, Rome) avec collaboration de Benozzo C ozzoli.

C R U C I F I X I O N DU C A R D I N A L T O R Q U E M A D A (Fogg M useum, C ambridge). M ISE A U T O M B E A U (National Gallery, Washington).. »

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