2591 résultats pour "philo 2 les passions sont elles toutes condamnables"
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Bachelard et l'observation scientifique
Déjà l'observation a besoin d'un corps de précautions qui conduisent à réfléchir avant de regarder, qui réforment du moins la première vision, de sorte que ce n'est jamais la première observation qui est la bonne. L'observation scientifique est toujours une observation polémique : elle confirme ou infirme une thèse antérieure, un schéma préalable, un plan d'observation ; elle montre en démontrant ; elle hiérarchise les apparences ; elle transcende l'immédiat ; elle reconstruit le réel après avoi...
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Alain et l'erreur
Commentaire de texte Alain. «Quiconque pense commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre ; son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse. Mais il faut une première esquisse ; il faut un contour fermé. L'abstrait est défini par là. Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à u...
- Bakounine: L'État est-il au service de l'individu ?
- Kierkegaard: Le sujet se confond-il avec la subjectivité ?
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Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ?
Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ? INTRODUCTION. - « Je trouve bon, dit PASCAL, qu'on n'approfondisse pas l'opinion de COPERNIC : mais ceci... ! Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est immortelle. » En effet, s'il peut rester indifférent à certains problèmes qui ont préoccupé les savants, l'homme cultivé ne peut se désintéresser de questions qui le concernent, surtout des problèmes...
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DESCARTES: qu'il me trompe tant qu'il voudra
Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe t...
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Toute technique vise-t-elle à fabriquer des objets ?
Toute technique vise-t-elle à fabriquer des objets ? INTRODUCTION La technique conserve, de sa parenté avec l'art, l'idée d'une manière de procéder pour parvenir à une fin. On parlera ainsi d'un procédé de fabrication ou encore une méthode de pensée susceptible d'améliorer les voies d'accès aux fins que l'on se propose. La technique vise avant tout l'utilité qu'elle ne peut obtenir qu'au prix d'une économie de moyens et un maximum d'efficacité. Peut-on dire alors que toute technique vise à fabri...
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La recherche de la vérité exclut-elle toute croyance ?
La recherche de la vérité exclut-elle toute croyance ? Vocabulaire: EXCLURE: éliminer, bannir, supprimer. VÉRITÉ La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes...
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David HUME: Différence entre jugement et sentiment
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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L'existence de la société exclut-elle l'autonomie de l'individu ?
Introduction : L'opposition qui semble se manifester ici concerne d'une part la liberté individuelle et d'autre part la vie en société. Si nous devons questionner leur compatibilité, c'est qu'a priori les deux termes semblent se distinguer l'un de l'autre, et cela au point de s'opposer radicalement. A première vue, en effet, « pouvoir faire tout ce que l'on veut » semble définir correctement la liberté de l'individu, qui pourrait accomplir par lui-même tout ce qu'il désire. A cela viendraient al...
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La certitude de sa mort condamne-t-elle l'homme au désespoir ?
Le soleil ni la mort, écrit La Rochefoucauld, ne se peuvent regarder en face. Pour des raisons physiques simples, nos yeux ne peuvent fixer longtemps une lumière trop intense ; mais quelle est la nature de cette réaction de rejet violent qui se manifeste à l'idée de la mort ? Si la peur est cette émotion qui nous détourne de tout ce qui représente un danger pour notre bonne conservation, il faut bien reconnaître que, face à la mort, la peur est la réaction la plus compréhensible et la mieux adap...
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Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Demande d'échange de corrigé de Bouniol Nicolas ([email protected]). Sujet déposé : A ristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique « C 'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. A u début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lu...
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Pourquoi croit-on ?
Pourquoi croit-on ? On peut en effet se demander qu'est-ce qui pousse à donner son assentiment aux croyances religieuses. Se demander si les croyances religieuses ne seraient pas déterminée par des sentiments, des passions qui tous ont quelque chose à voir avec la détresse, le tragique, la souffrance, l'impuissance, la misère, l'insignifiance, la crainte, l'ignorance, l'injustice auxquels les croyances religieuses apportent une réponse. Les croyances religieuses ne répondent-elles pas à un besoi...
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HEGEL: art et imitation de la nature
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats...
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ROUSSEAU: LA FORCE, LE DROIT ET LA MORALE
"Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-...
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BERGSON: Liberté et déterminisme
Introduction : Dans le chapitre III de son Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson cherche à établir ce qu'est un acte libre. Un acte serait libre lorsqu'il émane du moi. Or des actes qui proviennent de notre moi peuvent nous apparaître après coup déterminés par les circonstances qui le précèdent. Si un ac te est déterminé, alors il n'est pas libre. Il s'agit donc pour Bergson de récuser la thèse du déterminisme qui nie la pos sibilité de l'acte libre en concevant tous nos act...
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Chapitre 2 : Les ressources, un enjeu stratégique
Chapitre 2 : Les ressources, un enjeu stratégique Introduction Ressources naturelles = biens non produits par l’homme mais qui lui sont utiles Comme bien de conso (eau, gibier) Parce qu’ils sont introduits dans le processus de production d’un service Ressources = ensemble des produits agricoles Ressources alimentaires = ressources naturelles et d’autres types de ressources Matière première = ressources utilisées (dans l’industrie notamment) pour la production de tous produits en tan...
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Kant : nature humaine et morale
Thème 3950 Kant : nature humaine et morale On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la...
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Baruch SPINOZA
D'ailleurs, tous les préjugés que j'entreprends de signaler ici dépendent d'un seul : les hommes supposent communément que toutes les choses naturelles agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin, et bien plus, ils considèrent comme certain que Dieu lui-même dispose tout en vue d'une certaine fin, car ils disent que Dieu a fait toutes choses en vue de l'homme, mais il _a fait l'homme pour en recevoir un culte. C'est donc ce seul préjugé que je considérerai d'abord, en cherchant en premier lieu p...
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« Rendre la vertu aimable, le vice odieux, le ridicule saillant. Voilà le projet de tout homme qui prend la plume, le pinceau et le ciseau. » En vous aidant en particulier de vos souvenirs personnels de lecteur vous direz dans quelle mesure vous partagez
« Rendre la vertu aimable, le vice odieux, le ridicule saillant. Voilà le projet de tout homme qui prend la plume, le pinceau et le ciseau. » En vous aidant en particulier de vos souvenirs personnels de lecteur vous direz dans quelle mesure vous partagez le point de vue de Diderot sur le but de l'œuvre d'art. Introduction. 1. a) Problème de la vertu et du vice dans l'art : l'impératif moral et l'impératif esthétique présentés successivement par Diderot dans deux phrases contradictoires. b) Dider...
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KANT: Etat, bienveillance et despotisme.
1 - Les fondements de la liberté pour Kant sont justifiés par les postulats de sa philosophie. M ais Kant veut placer le problème de la liberté au niveau de l'humanité et non seulement en morale universelle, mais aussi en morale pratique. Les deux livres des C ritiques concernent, de la même manière, la raison pure et la raison pratique. Il faut trouver quelque chose d'aussi solide que les scientifiques de Newton. Les lois de la nature sont celles de l'esprit et ce n'est pas l'esprit qui gravite...
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KANT
"On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la raison le pousse du côté opposé. Il ne peu...
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Sartre: Perception et concept d'objet.
Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces A BC à celle des faces BCD, il reste...
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MACHIAVEL: Un prince bien avisé
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL M a c h i a v e l ( 1 4 6 9 - 1 5 2 7 ) e s t c o n s eillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. C es derniers n'hésitent pas à s'allier à l a France et à l ' E s p ag n e pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C 'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que M achiavel écrit Le P rince qu...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif ; en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne saura...
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KANT: Mais qu'en est-il de la satisfaction (acquiescentia) pendant la vie ?
Texte à commenter : « Mais qu'en est-il de la satisfaction (acquiescentia) pendant la vie ? Elle n'est pas accessible à l'homme : ni dans un sens moral (être satisfait de soimême pour sa bonne volonté) ni dans un sens pragmatique (être satisfait du bien-être qu'on pense pouvoir se procurer par l'habileté et l'intelligence). La nature a placé en l'homme, comme stimulant de l'activité, la douleur à laquelle il ne peut se soustraire afin que le progrès s'accomplisse toujours vers le mieux ; et même...
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L'artiste est-il un être à part ?
L'artiste est-il un être à part ? L'artiste et le génie en particulier ont toujours exprimé des choses que personne encore n'avaient vu, ils ouvrent des territoires de l'imaginaire et de l'art encore vierge. Marcel Proust dans A la recherche du temps perdu écrit : « Par l'art seulement noue pouvons sortir de nous, savoir ce que vois un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. ». Pa...
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L'histoire est-elle orientée vers une fin précise ?
Le mot « Histoire » désigne toute connaissance basée sur l'observation, la description de faits advenus dans le passé. Il y a lieu de distinguer entre l'histoire, récit véridique du passé, et l'Histoire, comme réalité historique, totalité de ce qui a eu lieu et de ce qui aura lieu dans l'avenir. Lorsque nous parlons de cours de l'histoire, nous faisons référence à l'histoire conçue dans sa continuité, dans sa capacité à évoluer avec le temps : il s'agit dans ce cas de l'évolution historique....
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FREUD: La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture
La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture. C'est avant toute civilisation qu'elle était la plus grande, mais aussi sans valeur le plus souvent, car l'individu n'était guère en état de la défendre. Le développement de la civilisation lui impose des restrictions, et la justice exige que ces restrictions ne soient épargnées à personne. Quand une communauté humaine sent s'agiter en elle une poussée de liberté, cela peut répondre à un mouvement de révolte contre une injus...
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MACHIAVEL: César Borgia
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédi...
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KANT et le "Je"
"Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment audessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l'a...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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KANT: l'unité de la conscience
« Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment audessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne : et grâce a l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise : et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je. car il l...
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FREUD: La dictature de la raison
PRESENTATION DE "L'AVENIR D'UNE ILLUSION" DE FREUD Cette oeuvre s'inscrit dans une réflexion sur la culture, à la lumière des découvertes de la psychanalyse. Analysant le rapport de la religion au désir, Freud (1856-1939) montre sa nature d'illusion. Il critique sa valeur, tant pour le bonheur individuel que pour le maintien de la société, et invite à son dépassement rationnel. Mais Freud se garde ici de tout scientisme : renoncer à la religion ne consiste pas à la remplacer par une autre illusi...
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Hors-champ et histoire de l’art. Analyse du film : « The Mill and the Cross » (2011)
1 Séminaire transdisciplinaire. Hors-champ et histoire de l’art. Analyse du lm : « The Mill and the Cross » (2011) Master en cultures et pensées cinématographiques. Année académique 2021-2022. Professeure : Natacha Pfei er. ff fi Travail réalisé par Astrid Flamion. 2 Table des matières. 1. Quelques mots d’introduction. 2. Considérations générales. 2.1.Tableau : Breughel l’Ancien, Le portement de croix (1564). 2.2. Film : Lech Majewski, The mill and the cross (...
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Le doute est-il l'échec de la pensée ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. PENSÉE: Faculté de connaître, de comprendre, de juger, de raisonner, qui est censée caractériser l'homme, par opposition à l'animal. Synonyme d'entendement, de raison. PENSER: Exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle; juger; exercer son esprit s...
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Popper
PRESENTATION DE "LA LOGIQUE DE LA DECOUVERTE SCIENTIFIQUE" DE POPPER Ce premier ouvrage de Popper (1902-1994) est un grand classique de la philosophie des sciences du xxe siècle. Ses positions épistémologiques ont d'abord paru inclassables par rapport aux grands blocs philosophiques de l'époque. Ami des positivistes du Cercle de Vienne, lui-même formé à la physique et aux mathématiques, il partage leur enthousiasme pour la science physique de son temps (relativité, mécanique quantique) mais sans...
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La liberté, est-ce l'autonomie ?
Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être...
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L'Etat domine-t-il ou libère-t-il ?
L'Etat domine-t-il ou libère-t-il ? L'Etat : C'est une communauté juridique, un ensemble d'individus soumis à une même législation, une même autorité politique. L'Etat, c'est cette autorité même, c'est-à-dire l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. Ce sujet nous demande en fait de réfléchir sur le fondement de l'Etat. Parce qu'en fonction de la réponse se déterminera la nature dominatrice ou libératrice de l'Etat. I. La conception théologique de l'Etat : l'Etat divi...
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Faut-il refuser toute liberté aux ennemis de la liberté ?
• Remarques préalables. La formulation de la question doit être prise en compte de manière attentive. Chaque terme est important, mais dans le contexte de l'énoncé : il ne faut donc pas perdre de vue, dans l'étude analytique de la question, l'unité qu'elle forme. On s'attachera donc à dégager un problème philosophique clairement défini à partir d'une approche analytique qui, en elle-même, ne doit constituer qu'une première étape de la réflexion. • Première étape : étude analytique. — L'expressio...
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Nietzsche: Travaille-t-on uniquement pour survivre ?
ietzsche: Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent du travail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; c'est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu'il procure un gain abondant. Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d'un gai...
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Correction du texte de Freud « le moi n'est pas maître en sa maison »
Demande d'échange de corrigé de Antoine Duboème ([email protected]). Sujet déposé : Le moi n'est pas maître en sa maison explication de texte Freud Correction du texte de Freud « le moi n'est pas maître en sa maison » - Ne pas formuler explicitement la thèse. La thèse est le sens général du texte, elle est ce en vue de quoi écrit l'auteur. (1) Sans la thèse, on ne peut pas espérer critiquer ou comprendre le texte. En effet, si on ignore le but d'un texte, il devient impossible de jau...
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Le travail humain est-il facteur de détérioration ou d'épanouissement ?
Le travail a acquis de nos jours une valeur fondamentale et constitue d'ailleurs un problème très présent. La fonction sociale est rattachée au travail et il s'agit pour tous d'avoir accès à l'emploi. Il n'en a pas toujours été ainsi. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialement. En ce sens, le terme renvoie aussi bien au labeur...
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ALAIn: L'art de l'artiste et le métier d'artisan
"Il reste à dire en quoi l'artiste diffère de l'artisan. Toutes les fois que l'idée précède et règle l'exécution, c'est industrie. Et encore est-il vrai que l'œuvre souvent, même dans l'industrie, redresse l'idée en ce sens que l'artisan trouve mieux qu'il n'avait pensé dès qu'il essaye ; en cela il est artiste, mais par éclairs. Toujours est-il que la représentation d'une idée dans une chose, je dis même d'une idée bien définie comme le dessin d'une maison, est une oeuvre mécanique seulemen...
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Le naturel et le culturel
Les inventeurs du régime républicain, les Grecs, eurent à défendre leurs cités contre l'invasion de l'Empire perse. De cette guerre, la bataille des Thermopyles est demeurée célèbre : trois cents Spartiates, pour n'avoir pas fui, périrent en tentant de stopper pendant deux jours l'avancée de dizaines de milliers de soldats ennemis. Sur le lieu même de leur mort, leur épitaphe était : « P assant, va dire à Sparte que nous sommes morts d'obéir à ses lois. » Ils ont montré ainsi que le sens du devo...
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Analyse du Candide de VOLTAIRE .
Analyse des thèmes présents dans Candide de Voltaire: 1 La vie au château. Tout est au mieux dans le meilleur des mondes :présentation de la philosophie optimiste de Pangloss 2 Candide est enrôlé de force dans l'armée bulgare. Recrutement forcé des soldats 3 Candide découvre les horreurs de la guerre, déserte et est recueilli par un anabaptiste, Jacques. La guerre 4 Pangloss a été affreusement mutilé par la vérole. Il lui raconte la destruction du château et le viol et la mort de Cunégonde. Le v...
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Alain: Peut-on refuser l'inconscient ?
Être conscient, c'est d'abord être affecté par quelque chose, aussi la conscience peut-elle apparaître comme essentiellement réceptive, voire passive. La conscience est-elle libre, ou déterminée ? La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut auss...
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Apprendre à être libre
Khôlle Philo n°3 : Apprend-on à être libre ? De prime abord, la liberté peut se définir comme la volonté de faire ce que nous voulons indépendamment des circonstances extérieures. De ce point de vue, elle ne peut s’acquérir, s’apprendre, puisqu’elle est affaire de pure volonté et repose sur l’expression du désir de chacun qui par définition ne s’enseigne pas. Pourtant une volonté qui s’exerce sans contrainte ne se contredit-elle pas elle-même ? L’homme qui agit par impulsion, sous l’empris...
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Mort, Souffrance, Injustice : est-ce le dernier mot de la condition humaine ?
Analyse du sujet : · Il s'agit de s'interroger sur l'imperfection humaine. · « Mort, souffrance, injustice » sont des maux : Ø le 1 er désigne le mal métaphysique, la finitude : la mort est la marque de notre inscription dans le temps (en tant qu'êtres mortels, nous sommes engendrés et corruptibles). Ø le 2nd désigne le mal physique, la douleur : la souffrance est la marque de notre nature sensible, de notre corporéité. Ø le 3 ème renvoie au mal commis, à la faute. Injustice est un mal, particip...
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Nietzsche: La nature du travail philosophique
Il me semble de plus en plus que le philosophe, étant nécessairement l'homme de demain ou d'après-demain, s'est de tout temps trouvé en contradiction avec le présent; il a toujours eu pour ennemi l'idéal du jour. Tous ces extraordinaires pionniers de l'humanité qu'on appelle des philosophes et qui eux-mêmes ont rarement cru être les amis de la sagesse mais plutôt des fous déplaisants et de dangereuses énigmes, se sont toujours assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais dont ils ont...