866 résultats pour "philo morale"
-
Individualisme et morale ?
INTRODUCTION L'individualisme est cette théorie ou cette tendance qui voit dans l'individu la suprême valeur dans le domaine politique, économique, moral. Est individualiste celui qui ne « pense qu'à lui » mettant ainsi de côté l'autre, les autres. Peut-on dire alors que l'individualisme est condamnable ? Comment peut-on ne pas penser à soi d'abord ? Que signifierait véritablement le souci de l'autre ? Comment puis-je penser à l'autre si je ne pense d'abord à moimême ? D'où vient cette pensée ex...
-
Le plaisir vous semble t-il pouvoir etre considéré comme un principe de morale ?
Demande d'échange de corrigé de Poupon Cédric ([email protected]). Sujet déposé : La recherche du plaisir est-elle digne d'être érigée en idéal moral ? Reformulation possible du sujet; "est-ce que je peux faire de la quête de la satisfaction quelque chose de parfait, d'idéal ? Nous quêtons le plaisir tout au long de notre existence, et ce dés nos premier instants: le nourrisson qui pleure attend le plaisir des soins, des caresses de la tétée. Mais cette quête s'égare parfois dans des chemins su...
-
Faut-il opposer la liberté morale à la liberté politique ?
Termes du sujet: POLITIQUE: 1) comme adjectif, qui a rapport aux affaires publiques, à l'État. 2) Comme nom au féminin: science ou art de diriger les affaires publiques, de gouverner un État. 3) Comme nom masculin, personne qui gouverne. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de ce...
-
. Montrer les différents degrés de la moralité. Quel en est le. degré supérieur
?
Montrer les différents degrés de la moralité. Quel en est le degré supérieur ? A. — ll y a plusieurs degrés, comme divers étages, dans la moralité. Le premier degré, la base nécessaire, c'est la justice stricte. Elle consiste à ne pas faire de mal à ceux qui ne nous en ont pas fait ; c'est le respect des droits de nos semblables. C'est le minimum de la moralité, car la justice est surtout une vertu d'abstention. B. — Une forme de moralité supérieure à la justice stricte, c'est l'équité. Être équ...
-
La recherche du bonheur et les exigences morales sont-elles conciliables ?
Les doctrines eudémonistes ont assigné la recherche du bonheur. Mais celui-ci manières différentes. Commençons donc par en préciser la notion. I. Qu'est-ce que le bonheur ? On peut d'abord distinguer une conception métaphysique qui identifie le bonheur avec la béatitude, et une conception empirique du bonheur. A. — LA BÉATITUDE. » Le but que l'on se propose expressément dans toutes les écoles de philosophie ancienne, aussi bien dans l'école stoïcienne que dans celle d'Épicure ou de Platon, c'est...
-
Les règles morales doivent-elles être interprétées comme des règles de conduite (« fais » ceci ou « ne fais pas » cela) ou comme des règles de caractère (« sois » ceci ou « ne sois pas » cela) ?
Les règles morales doivent-elles être interprétées comme des règles de conduite (« fais » ceci ou « ne fais pas » cela) ou comme des règles de caractère (« sois » ceci ou « ne sois pas » cela) ? INTRODUCTION. — On distingue couramment les lois morales des autres types de loi en ce qu'elles sont à l'impératif et non à l'indicatif. Mais que nous commandent-elles : une certaine conduite à tenir et des' actions à exécuter ? Ou bien an certain caractère, un certain type humain à réaliser ? La conscie...
-
L'amélioration des structures sociales est-elle une condition nécessaire et suffisante de l'amélioration de la moralité ?
L'amélioration des structures sociales est-elle une condition nécessaire et suffisante de l'amélioration de la moralité ? introduction. — On parle beaucoup de réformes de structure. Nombre de ceux qui les réclament n'ont en vue que le bien-être matériel des moins favorisés de la fortune. Mais certains manifestent des visées d'un autre ordre : de bonnes structures sociales, à leur sens, rendraient les hommes plus moraux. Une bonne constitution, pensent-ils, un statut de la famille conforme aux e...
-
Les sciences morales peuvent-elles et doivent-elles être calquées sur les sciences de la nature ?
Les sciences morales peuvent-elles et doivent-elles être calquées sur les sciences de la nature ? INTRODUCTION. — L'homme a cherché d'abord à connaître le monde extérieur. Plus tard seulement sa curiosité s'est portée sur sa vie intérieure et sur les faits individuels ou sociaux qui résultent de la vie psychique et qui font l'objet des sciences morales. A ussi, dernières venues et ayant tout juste acquis droit de cité dans le domaine scientifique, les sciences morales cherchent encore leur voie...
-
-
Les sciences morales peuvent-elles et doivent-elles être calquées sur les sciences de la nature
Les sciences morales peuvent-elles et doivent-elles être calquées sur les sciences de la nature ? INTRODUCTION. — L'homme a cherché d'abord à connaître le monde extérieur. Plus tard seulement sa curiosité s'est portée sur sa vie intérieure et sur les faits individuels ou sociaux qui résultent de la vie psychique et qui font l'objet des sciences morales. Aussi, dernières venues et ayant tout juste acquis droit d e cité dans le domaine scientifique, les sciences morales cherchent encore leur voie...
-
Quelles perspectives l'étude proprement psychologique des tendances nous ouvre-t-elle sur
la vie morale ?
Introduction : Une tendance est une détermination de la subjectivité qui commande un comportement. La psychologie étudie des tendances : les causes du désir, de la dépression... On peut dire en général que la psychologie étudie toutes les tendances qui déterminent notre comportement. La psychologie apporte des connaissances qui semblent remettre en cause l'autorité de certaines valeurs traditionnelles. En étudiant le psychisme elle révèle les conditions du bien être psychique. Or le bien être ps...
-
Peut-on espérer gagner par la pratique des sciences des qualités intellectuelles et morales ?
Position de la question. On voit surtout dans la science un savoir. Beaucoup sont même surtout sensibles aujourd'hui à sa valeur pratique, à ses applications techniques. Mais la science n'a-t-elle pas aussi une autre valeur, une valeur éducative, à la fois intellectuelle et morale? I. Science et qualités intellectuelles. L'étude et la pratique des sciences peuvent-elles, d'abord, développer des qualités intellectuelles ? Tout dépend de la façon dont elles sont orientées. N'hésitons pas à dire qu...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'augmentation des besoins et des moyens de les satisfaire engendre la pénurie de besoins et l'indigence. Comment cela ? L'économiste nous en fournit la preuve : 1°) Il réduit les besoins de l'ouvrier à la subsistance la plus indispensable et la plus misérable de la vie physique ; il réduit son activité au mouvement mécanique le plus abstrait ; et il dit que l'homme n'a pas d'autres besoins, ni activité, ni jouissance, car, cette vie-là, il la proclame humaine, existence humaine. 2°) Pour base d...
-
Commentez et discutez cette assertion de Durkheim : « La morale commence là où commence l'attachement à un groupe. » ?
INTRODUCTION. — Les morales anciennes orientaient l'individu vers un idéal personnel (de bonheur ou de vertu). Durkheim (préparé par l'utilitarisme et la morale de la solidarité) a dirigé l'effort moral vers un autre pôle, la société : « La morale commence... » COMMENTAIRE. — A. Exposé : a) La morale est, objectivement, un système d'obligations encadrant l'activité raisonnable de l'homme; subjectivement, le sentiment de l'obligation avec les sentiments variés qui en résultent : responsabilité, f...
-
La recherche du bonheur vous parait-elle constituer un fondement valable de la vie morale ?
Analyse du sujet : Bonheur : Il faut noter que le terme « bonheur » s'écrivait auparavant « bon heur » et qu'il dérive ainsi du latin augurium, qui signifie « augure », ou encore « chance ». On a donc attaché au bonheur l'idée selon laquelle celui-ci dépendrait de la fortune et qu'il nous arriverait sans qu'on s'y attende. Dès lors, la question se pose de savoir comment on peut faire son bonheur si celui-ci ne dépend pas de nous ? Cela le rend aléatoire, ce qui entre en contradiction avec le fai...
-
Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté» Rousseau I LA CITATION LA LIBERTÉ COMME AUTONOMIE Liberté et bonheur peuvent paradoxalement s'opposer. En effet, on peut être heureux sans être libre, à l'image d'un enfant qui ne peut s'autodéterminer, mais qui occupe une place stable et assurée. Et l'on peut être libre sans être heureux en connaissant une situation inquiétante de concurrence et de rivalité. En opposant, au début du livre 1 du Contrat social, la thèse paternaliste q...
- Le ciel étoilé au dessus de ma tête et la loi morale en moi. Pensez-vous, avec Kant, que cette considération conduise à Dieu ?
-
-
L'amour de la patrie élève-t-il l'homme ?
Patriotisme L'amour de la patrie élève-t-il l'homme? ~ Le patriotisme cultive les plus hautes valeurs morales: le courage, l'honneur, le respect des anciens, la solidarité. ~ Le patriotisme n'est qu'une forme de narcissisme nationaliste qui conduit les hommes à entrer en guerre.
-
Rhodes de Panétius
Rhodes de Panétius 180-110 av. JC Il prit, en 129, la direction de l'école à Athènes ; il était dépourvu de l'assurance hautaine des anciens stoïciens. Il appréciait beaucoup Platon et fort peu le dogmatisme théologique. Avec lui, le stoïcisme s'oriente vers la réflexion morale. Au cours d'un long séjour qu'il fit à Rome, il se lia intimement avec les Romains les plus en vue. A l'époque où l'histoire semblait devoir s'achever par la conquête romaine, Panétius donna à l'universalisme stoïcien un...
-
Comment distinguer plaisirs et douleurs d'ordre physique et d'ordre moral ?
Définition des termes du sujet: ORDRE: (n. m., étym. : latin ordo : file, disposition régulière) 1. — Arrangement, disposition ; principe de disposition ; en part., logique : « L'ordre consiste en cela seulement que les choses qui sont proposées les premières doivent être connues sans l'aide des suivantes » (DESCARTES) ; « Le coeur a son ordre, l'esprit a le sien qui est par principe et démonstration » (PASCAL). Bon ordre : arrangement conforme à la raison. 2. — Catégorie, classe à laquelle appa...
-
Philo (cours rédigé) - Toutes les notions du programme de Terminale
CHAPITRE I LA PHILOSOPHIE : Définition et historique page 3 CHAPITRE II INDIVIDU ET SOCIETE page 14 CHAPITRE III CONSIDERATION GENERALE SUR LA MORALE page 19 CHAPITRE IV L’INCONSCIENT : INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE page 23 CHAPITRE V PROBLEMES DE LA LIBERTE page 29 CHAPITREVI TRAVAIL : PRODUCTION ET ECHANGES page 32 CHAPITRE VII LE LANGAGE : STATUT ET PROBLEMES page 37 CHAPITRE VIII LA CULTURE page 42 CHAPITRE IX PROBLEME DE L’ESTHETIQUE page 47 CHAPITRE X L’EPISTEMOLOGIE : CONSIDERAT...
-
Peut-on constituer une morale indépendante, pour ses principes et pour ses fins, de toute croyance et de tout postulat métaphysique
Peut-on constituer une morale indépendante, pour ses principes et pour ses fins, de toute croyance et de tout postulat métaphysique ? INTRODUCTION. — L'essentiel, pour l'homme, c'est de réaliser sa destinée Aussi, lorsqu'il s'agit d'établir le programme de vie lui assurant la réalisation de ce qui doit être son plus profond désir, le moraliste voudrait ne tabler que sur le certain et l'indiscuté. Or, les croyances religieuses et les thèses métaphysiques qui sont à la base de la morale de la plup...
-
l'idée de bonheur personnel suffit-elle à fonder la morale Doit-elle, au contraire, en être rigoureusement exclue
INTRODUCTION. Les philosophes rejettent généralement la morale du plaisir comme étrangère à l'ordre moral, la moralité consistant dans la recherche d'un bien connu comme tel par la raison; mais ils restent divisés relativement à la morale du bonheur ARISTOTE la fait sienne; KANT, au contraire, la réprouve. Quelle position convient-il de prendre en cette question délicate ? A. L'idée de bonheur personnel ne suffit pas à fonder la morale. — La morale, en effet, peut être définie La science du bien...
-
La Bruyère écrit dans la Préface des Caractères : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. » En concluriez-vous que l'ouvrage de La Bruyère est un livre d'observation rigoureusement impersonnel et que rien
La Bruyère écrit dans la Préface des Caractères : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. » En concluriez-vous que l'ouvrage de La Bruyère est un livre d'observation rigoureusement impersonnel et que rien n'y trahit le caractère de l'auteur ? La manière même dont le sujet est formulé vous montre qu'il ne peut pas être question de voir dans les Caractères des sortes de confessions où La Bruyère exposerait ouvertement ses opinions et ses goûts. Ces...
-
Les variations de la conscience morale fournissent-elles un argument
contre le caractère absolu du devoir ?
Les variations de la conscience morale fournissent-elles un argument contre le caractère absolu du devoir ? INTRODUCTION. — Dans son effort pour comprendre le monde, l'homme aspire à établir des rapports nécessaires entre les faits qu'il lui est donné d'observer; il ne lui suffit pas de constater ce qui est; il n'a de repos qu'une fois parvenu à voir que les choses ne peuvent être autrement, en sorte que quiconque comprend les données du problème ne peut, sous peine de contradiction, penser diff...
-
-
Le développement matériel et technique de la civilisation favorise-t-il nécessairement le progrès moral ?
Position de la question. Certains ont voulu réduire la « civilisation » à son aspect matériel, c'est-à-dire au progrès de la technique. Cette conception est certainement trop étroite : la civilisation implique aussi des éléments moraux. Dans quelle mesure le progrès technique favorise-t-il ou contrarie-t-il ces éléments moraux? Par où la technique peut contribuer au progrès moral. A. — La « civilisation » moderne se caractérise en grande partie par les progrès de la technique. Les sociétés dites...
-
La puissance de choix exclut-elle le soumission à des règles de vie pratiques et morales ?
Introduction : A voir le choix, pouvoir choisir « selon son cœur », est une situation que chacun appelle de ses vœux, et est, en tant qu'expression d'une liberté individuelle et collective, un objectif de la condition humaine. C hoisir, c'est exercer pleinement sa liberté de jugement et d'opinion. C ette puissance, instituée dans le libre-arbitre, peut-elle exclure une soumission à des règles, à un savoir, pour ne s'exercer qu'elle-même ? En d'autres termes, les limites du choix ne sontelles que...
-
La loi morale et la loi civile ne sont-elles qu'une limitation de la liberté ?
La loi morale et la loi civile ne sont-elles qu'une limitation de la liberté ? Introduction. — La liberté est une condition essentielle du plaisir chez l'homme : un plaisir imposé n'est plus un plaisir. Aussi nous regimbons contre toute restriction de notre liberté. Mais ne nous faisons-nous pas souvent illusion et les lois qui régissent notre vie ne sont-elles qu'une limitation de notre liberté ? I. Sans doute, la loi limite la liberté : la loi morale, c'est-à-dire celle qui est promulguée par...
-
L'importance du respect de la règle pour la règle en matière de morale ?
L'importance du respect de la règle pour la règle en matière de morale. INTRODUCTION. — Le déclin des absolus à l'époque contemporaine a favorisé notre tendance naturelle à n'admettre que l'utile. Nous n'acceptons plus guère de nous soumettre à une loi que si nous reconnaissons son utilité pour nous-mêmes ou pour les autres. Et cependant on ne saurait méconnaître la valeur morale du respect de la règle pour la règle, c'est-à-dire sans aucune autre considération d'un autre ordre. A. Réserves et p...
-
Nietzsche: L'impératif de la vie contre l'obligation morale
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse." Cep...
-
Nietzsche: L'impératif de la vie contre l'obligation morale
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse." Cep...
-
Que vaut, au point de vue moral, le principe: "La fin justifie les moyens" ?
VOCABULAIRE: PRINCIPE: Du latin principium, « commencement », origine » (de princeps, « premier »). Origine, cause première des choses. En logique, loi fondamentale de la pensée (exemple : le principe de noncontradiction). Dans les sciences, proposition première posée au fondement d'un raisonnement ou d'une démonstration. En morale, règle de conduite ou norme des jugements pratiques (exemple : avoir des principes). Pétition de principe : faute logique qui consiste à s'appuyer, au début d'un rais...
-
La recherche du bonheur vous paraît-elle constituer un idéal moral ?
Cadrer la problématique: La question renvoie à un des plus anciens débats de la philosophie morale: que faire de l'aspiration au bonheur ? Il semble d'un côté que nul ne puisse souhaiter mieux ni même autre chose que d'être heureux. La sagesse grecque propose l'idéal de l'eudaimonia, la vie heureuse, réussie. Mais l'identification fréquente du bonheur et du plaisir rend le bonheur suspect aux moralistes; on le soupçonne de faire la part trop belle à la chair au détriment de l'esprit. Le christia...
-
-
La morale nous enseigne, non pas comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur ?
Commentez et appréciez ce texte de Kant : La morale n'est pas à proprement parler la doctrine qui nous enseigne comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur. INTRODUCTION. — A peu d'exceptions près, les philosophes n'admettent pas la valeur morale du plaisir; ce mot, en effet, désigne presque exclusivement les satisfactions d'ordre sensible, dont ne saurait se contenter un être doué de raison. Leur jugement est tout autre quand il s'agit du bonh...
-
Les vérités de l'ordre moral sont-elles susceptibles du même ,genre de
démonstration que les vérités de l'ordre mathématique et de l'ordre physique ?
Les vérités de l'ordre moral sont-elles susceptibles du même ,genre de démonstration que les vérités de l'ordre mathématique et de l'ordre physique ? A. — Ce qu'on entend par vérités de l'ordre moral : a) Toutes les vérités morales : -- b) les vérités psychologiques et métaphysiques qui sont intimement unies à la morale, couine la liberté, la responsabilité, l'immortalité de l'âme, l'existence de Dieu. B. — Faire voir que ces vérités morales et métaphysiques ont la certitude rationnelle de toute...
-
La morale posule la liberté, la science réclame le déterminisme: peut-on concilier ces exigences ?
(Caractères de la question). — Ici, il s'agit d'aborder directement l'un des aspects du problème de la liberté, auquel d'ailleurs, comme le montreront les indications et les remarques suivantes, se relient les questions ou les difficultés fondamentales de ce problème. Le formule proposât met en opposition deux formes dominantes de l'activité Humaine, l'activité de la pensée dans son type la plus nettement caractérisé _ la science — et l'activité générale sous le point de vue des valeurs essentie...
-
La loi morale et civile ne sont-elles qu'une limitation de la liberté
Introduction. — La liberté est une condition essentielle du plaisir chez l'homme : un plaisir imposé n'est plus un plaisir. Aussi nous regimbons contre toute restriction de notre liberté. Mais ne nous faisons-nous pas souvent illusion et les lois qui régissent notre vie ne sont-elles qu'une limitation de notre liberté ? I. Sans doute, la loi limite la liberté : la loi morale, c'est-à-dire celle qui est promulguée par la conscience, nous tient constamment en lisière, réglant non seulement nos act...
-
On a dit que la démocratie n'était pas seulement une conception politique, mais que c'était surtout une conception morale: qu'en pensez-vous ?
VOCABULAIRE: DÉMOCRATIE: Régime politique dans lequel la souveraineté est exercée par le peuple. POLITIQUE: 1) comme adjectif, qui a rapport aux affaires publiques, à l'État. 2) Comme nom au féminin: science ou art de diriger les affaires publiques, de gouverner un État. 3) Comme nom masculin, personne qui gouverne. MORAL(E): Moral: 1) qui concerne la morale. 2) qui est conforme aux règles de la morale; opposé à immoral. Morale: ensemble des règles de conduite -concernant les actions permises ou...
-
A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tan
A l\'aide d\'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d\'auditeur, commentez cette opinion d\'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l\'homme qui n\'apprend que de sa propre expérience tandis que l\'expérience des autres ne le touche pas. L\'art transmet d\'un homme à l\'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d\'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vi...
-
Quelle place doit-on faire à la recherche du bonheur dans la vie morale ?
Position de la question. Les doctrines eudémonistes ont assigné pour fin à la vie humaine la recherche du bonheur. Mais celui-ci a été entendu de bien des manières différentes. Commençons donc par en préciser la notion. I. Qu'est-ce que le bonheur ? On peut d'abord distinguer une conception métaphysique qui identifie le bonheur avec la béatitude, et une conception empirique du bonheur. A. — LA BÉATITUDE. « Le but que l'on se propose expressément dans toutes les écoles de philosophie ancienne, au...
-
A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tan
A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tandis que l'expérience des autres ne le touche pas. L'art transmet d'un homme à l'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie : il la r...
-
-
Nietzsche
PRESENTATION DU "CREPUSCULE DES IDOLES" DE NIETZSCHE Publié la dernière année de la vie consciente et intellectuelle de Nietzsche (1844-1900), le titre parodie avec un humour teinté d'ironie l'Opus de Wagner Le Crépuscule des dieux, le livre se voulant léger, sec et profond à la fois. Placé sous le signe du « renversement des valeurs », il prépare l'avenir en formulant une tâche entièrement pratique : la création de nouvelles valeurs. Nietzsche accomplit un chemin qu'il interprète comme une « fa...
-
Analyse psychologique du souci. ?
Analyse psychologique du souci. Dans l'arc-en-ciel de notre vie affective, nous observons des tonalités et des nuances multiples. Le plaisir calme est satisfaction ou contentement. Intense, il devient joie. S'ii envahit toute l'âme et dure longtemps, c'est le bonheur. Quand il se manifeste sous forme de mouvements spontanés et incoercibles des membres et de tout le corps, on parle d'allégresse, d'exultation. Avec la douleur, la distinction entre le physique et le moral, qui vaut aussi pour le pl...
-
La raison seule ou la volonté suffisent-elle a fonder l'obligation morale ?
La raison seule ou la volonté suffisent-elle a fonder l'obligation morale? A. — La raison fondement de l'obligation. — Le bien est obligatoire uniquement parce que c'est le bien en non parce que Dieu le commande. Il s'impose à la volonté parce qu'il est connu par la raison et il ne tient son autorité que de lui-même. (Théorie de la Morale indépendante). Critique. — a) S'il en était ainsi il faudrait conclure que tout bien connu par la raison est formellement obligatoire. Or, il est, certain que...
-
Comment La Bruyère remet en cause la supériorité morale et intellectuelle des Grands?
Introduction Dans le 9ème livre “ aux grands”, LB parle des puissants du royaume qui ont normalement,une grande noblesse d’âme. Nous pouvons noter un lien avec le fragment 56, en effet LB écrit sur les puissants alors que dans le fragment ci-dessus il nous invite à ne pas le faire ( l’on doit se taire sur les puissants ). Ainsi dans cette section le moraliste analyse la personnalité des Grands dans la société de son siècle et démasque les faiblesse des êtres humains. Nous pouvons citer la...
-
explication de texte philo, rousseau livre 1 chapitre 8 Du Contrat social
Rousseau livre 1 chapitre 8, du contrat social. Il semblerait que l'adhésion à un contrat social soit un ennemi de la liberté. Les lois d’un État contraignent ses habitants à les suivre malgré leur volonté personnelle, sous risque de sanction. Néanmoins les lois permettent une coexistence , une harmonie entre les différents individus, dans l’optique d’un bien commun à tous, en maximisant la liberté individuelle de chacun de manière égalitaire; afin que la liberté de l’un ne limite pas celle...
-
Vivre selon ses principes: est-ce une obligation morale ou une recherche du bonheur ?
INTRODUCTION Se donner à soi-même des règles à suivre peut être vécu comme une contrainte. Notre action est orientée et ne peut donc alors répondre à l'expression « faire ce que l'on veut ». La présence de contraintes peut être vécue comme un obstacle à notre bonheur, en ce sens que celui-ci supposerait la satisfaction de nos envies, de nos désirs et de nos passions. A première vue donc il semble bien y avoir contradiction entre la poursuite du bonheur et le respect de préceptes. Pourtant cette...
-
Penser vous que le théâtre peut châtier les moeurs tout en délivrant un enseignement moral?
Le théâtre, d'après la question posée aurait des vertus cathartiques, il serait capable de réguler les émotions humaines, en les purgeant de ce qu'elles peuvent comporter de nuisible pour la société. Il peut être le lieu où le public voit le résultat de certains comportements qui peuvent être dangereux. Le double effet que peut apporter le théâtre est d'autant plus compréhensible si on prend la peine d'examiner ce qu'est la tragédie, genre théâtrale qui est plus à même de purifier les émotions e...
-
Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ?
Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ? Comment dire libre l'être qui ne pourrait pas lui-même décider de ce qu'il peut faire et faire par là ce dont il a envie ? Aussi nous semble-t-il spontanément que la liberté consiste à faire ce qui nous plait, c'est-à-dire réside dans l'indépendance de l'individu à l'égard de toute autorité extérieure. La soumission à une autorité extérieure (l'autorité extérieure par exemple), dans la mesure où celle-ci décide pour nous de ce que nous pouvons faire,...
-
-
Harry G. Frankfurt, « Partis contraires et responsabilité morale » (trad. M. Neuberg)
Intro Harry G. Frankfurt, « Partis contraires et responsabilité morale » (trad. M. Neuberg), in Principe des parties Marc Définition du(dir.), principe On est moralement La responsabilité, Neuberg PUF, 1997 repris de « Alternate Possibilitiesresponsable contraires and Moral Responsability », Journal of Philosophy, LXVI, 1969d’un acte que si on avait pu agir autrement (pouvoir sur les actes) Corollaire On n’est pas responsable d’un acte si on n’a pas pu agir autrement (tous les...
-
NIETZSCHE: S'abstenir réciproquement d'offense
Texte : S'abstenir réciproquement de s'offenser, d'user de violence, de s'exploiter, considérer la volonté d'autrui comme l'égale de la sienne : cela peut, en un sens grossier, devenir entre individus une règle de bonne conduite quand les conditions nécessaires se trouvent réunies (c'est-à-dire quand leurs forces et leurs critères sont effectivement analogues, et qu'ils sont apparentés à l'intérieur d'un même corps social). Mais si l'on voulait étendre ce principe et aller jusqu'à en faire le pr...