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Le plaisir vous semble t-il pouvoir etre considéré comme un principe de morale ?

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« Demande d'échange de corrigé de Poupon Cédric ([email protected]). Sujet déposé : La recherche du plaisir est-elle digne d'être érigée en idéal moral ? Reformulation possible du sujet; "est-ce que je peux faire de la quête de la satisfaction quelque chose de parfait, d'idéal ? Nous quêtons le plaisir tout au long de notre existence, et ce dés nos premier instants: le nourrisson qui pleure attend le plaisir des soins, des caresses de la tétée.

Mais cette quête s'égare parfois dans des chemins surprenants: certains plaisir nous choquent.

Aussi peut-on se demander si la recherche du plaisir est digne d'être érigée en idéal moral ou si elle doit être perçue comme une aspiration élémentaire à l'intérêt discutable. En effet, un idéal moral, c'est avant tout ce que l'on se propose comme modèle absolu vers lequel on devrait tendre pour avoir un comportement éthiquement recevable; la moral cherche d'abord à réglementer les actes pour que la vie social est aussi un état de plénitude psychique absolue, synonyme de bonheur.

Or le plaisir, lui,s'affirme comme une volonté de jouissance, de satisfaction intime, et vise un bien-être immédiat.

Les deux exigences semblent être en contradiction. Ériger le plaisir au rang d'un idéal moral reviendrait à lui reconnaître une valeur intrinsèque qui nous autoriserait à le viser, à le prendre pour guide.

Par quels aspects le plaisir peut-il être jugé porteur d'une valeur moralement souhaitable ? Mais aussi, au nom de quoi pourra-t-on s'opposer à lui, voire le condamner ? Que peut-on moralement lui reprocher ? Enfin quel rôle joue-t-il dans l'accès à la plénitude ? Peut-on être heureux en ignorant le plaisir ? Si l'on considère que la nature ne prévoit rien en vain, ce n'est alors pas gratuitement qu'elle a mis en l'homme une capacité de jouissance.

La recherche du plaisir pourrit alors être perçue comme un idéal moral en ce que, par elle l'homme se pose en élément d'un univers dont-il respect l'ordre naturel.

L'animal n'accomplit-il pas son rôle au monde en répondant à son instinct qui lui impose à un moment de s'alimenter, de se reproduire? Le désagrément du manque dirige l'action, qu'achève la satisfaction, le contentement.

De même, l'homme est soumis à la tension du désir qui l'amène à la recherche du comportement nécessaire à ce moment.

Le plaisir un guide d'action possible?L'agrément de la jouissance serait le signe que nous agissons bien, par-delà le plaisir. Mais c'est peut-être parce que la raison a laissé là la place au calcul.

Et si le plaisir était contrôlé par la raison, tempéré par elle ne pourrait-il pas être pleinement visé comme un idéal moral?C'est ce que pensait Épicure.

C'est notre raison qui devra en juger: ce désir est-il vain, c'est a dire non naturel, comme peut l'être le plaisir de la richesse ou de la gloire? Qu'on l'abandonne, il apporterait tôt ou tard souffrance et insatisfaction. La recherche du plaisir ne mériterait-elle pas d'être vue comme un idéal morale si elle parvenait à associer complètement la satisfaction de l'individu et l'exigence morale essentiel ? Or quelle est celle ci ? Les lois nous le disent;respecte autrui dans sa personne et dans ces biens.

Les lois religieuses; aime le comme toi même ? Alors comment vais-je déterminer à chaque instant mon action ? Kant nous répond dans les "Fondements de la métaphysique des moeurs": "Agis comme si,par ta volonté, la maxime de ton action devait être érigée en loi universelle de la nature" c'est a dire; avant chaque action demande toi "Et si tout le monde en faisait autant ? Mon action est-elle raisonnablement universalisable ? Ma raison constatera alors quelle suite je peux donner à mon désir. Au terme de la réflexion, il me semble donc pas si étrange que l'on puisse faire de la recherche du plaisir un idéal moral.

Mais, nous l'avons vu, cela ne signifie pas se laisser aller à vivre tout le plaisir qui nous tente, cela suppose une volonté de réflexion.

L'enjeu est important puisqu'il s'agit de "vivre bien", d'attendre le bonheur en sachant à la fois respecter les autres et, sans frustration ni dépendance, écouter son corps.

Mais c'est bien parce que, a l'inverse de l'animal privé d'instincts puissant nous n'avons pas de "mode d'emploi"de nos plaisirs qu'il fait invinter afin de vivre le plus harmonieusement possible Sujet désiré en échange : Ce qui est naturel peut-il être mauvais? Analyse du sujet : Le plaisir est toujours particulier et éphémère.

La morale, quant à elle, exige une universalité et une atemporalité. Comment pourrait-on alors concilier les deux ? Il semble que la morale exclut le plaisir.

Pourtant, on ne peut pas demander aux hommes de sacrifier tout plaisir pour des fins morales.

La quête du plaisir est un moteur d'action. D'autre part, il convient de ne pas réduire le plaisir à quelque chose de vil et de malsain, comme cela a longtemps été le cas, lorsque l'on associait le plaisir au corps, et donc au péché.

Le plaisir peut également être un plaisir intellectuel, est-il alors condamnable ? De plus, le plaisir en soi n'est pas mauvais, mais la façon de l'obtenir peut par contre être remise en question. Proposition de plan : I ] Le plaisir amène à être immoral : Plus de plaisir amène à plus de peine : Le plaisir est lié à un manque, qui est comblé.

Or, un désir en engendre toujours un autre.

Ainsi, le plaisir n'est. »

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