2847 résultats pour "commentaires philo 3 homme"
-
Vouloir dire la vérité n'est-il qu'un idéal vain ?
Introduction : La vérité peut se définir comme un discours vrai c'est-à-dire un jugement correspondant adéquat entre l'objet et le discours proféré. Or il y a essentiellement deux dimensions dans la vérité : une formelle, logique qui marque la cohérence du discours. Elle est la non-contradiction. Et par rapport au contenu : elle est la vérité correspondance : accord avec les phénomènes. En ce sens, la vérité apparaît comme une norme c'est-à-dire règle, modèle, type idéal indiquant ce qui doit êt...
-
Expliquez et appréciez cette pensée de Marcel Proust : « Une personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, pour laquelle il n'existe pas de connaissance directe, au sujet de quoi nous nous faisons des croyances nombreuses à l'aide de paroles
Expliquez et appréciez cette pensée de Marcel Proust : « Une personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, pour laquelle il n'existe pas de connaissance directe, au sujet de quoi nous nous faisons des croyances nombreuses à l'aide de paroles et d'actions, lesquelles les unes et les autres ne nous donnent que des renseignements insuffisants et d'ailleurs contradictoires ». INTRODUCTION Remarquer que d'une part nous nous vantons toujours de bien connaître nos semblables, mais que d'au...
-
PASCAL: «D'où il paraît que les
hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter
quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il
ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre.
Car
PASCAL: «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre. Car il y en a un et ll y a des limites au modèle géométrique. «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonn...
-
Que pensez vous de cette condamnation portée par Marcel Aymé contre le romantisme et mise dans la bouche de M. Lepage, bourgeois imaginaire, d'opinion classique et réactionnaire : « La grande habileté du romantisme, qui est aussi son crime et son abjecti
Que pensez vous de cette condamnation portée par Marcel Aymé contre le romantisme et mise dans la bouche de M. Lepage, bourgeois imaginaire, d'opinion classique et réactionnaire : « La grande habileté du romantisme, qui est aussi son crime et son abjection, a été de solliciter les régions mineures de l'humanité, de flatter les faibles dans leurs faiblesses. Alors que les classiques s'adressaient à l'homme, à sa raison, à sa conscience virile, la nouvelle école se tournait aux femmes, aux adolesc...
-
David HUME
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous déterminons le...
-
Alain: De la distinction entre l'artiste et l'artisan
"Aucune conception n'est oeuvre. Et c'est l'occasion d'avertir tout artiste qu'il perd son temps à chercher parmi les simples possibles quel serait le plus beau; car aucun possible n'est beau; le réel seul est beau. Faites donc et jugez ensuite. Telle est la première condition en tout art, comme la parenté des mots artiste et artisan le fait bien entendre; mais une réflexion suivie sur la nature de l'imagination conduit bien plus sûrement à cette importante idée, d'après laquelle toute médit...
-
David HUME: CONTEMPLATION ET BEAUTE
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous détermi...
-
Explication de texte - L’Émile ou De l’Éducation
Devoir maison pour le 18 avril « Le Système de Jean - Jacques Rousseau » 12208315 L1 Philosophie EXPLICATION DE TEXTE Le texte donné à étudier est issu de L’Émile ou De l’Éducation, traité d'éducation du contractualiste Jean-Jacques Rousseau publié en 1762. L’Émile porte sur « l’art de former les hommes » et nous présente la conception rousseauiste de l’instruction. Les quatre premiers livres de l’oeuvre décrivent l’éducation idéale d’un jeune garçon, Émile, abordant chronologiquem...
-
-
Alain
"Quelle étonnante ambiguïté dans la notion de Justice. Cela vient sans doute principalement de ce que le même mot s'emploie pour désigner la Justice Distributive et la Justice Mutuelle. Or ces deux fonctions se ressemblent si peu, que la première enferme l'inégalité, et la seconde l'égalité. Je fais un marché avec un autre homme ; et avant de conclure, je m'occupe à rechercher s'il n'y a point quelque inégalité entre nous, qui le détermine à faire contrat avec moi. Par exemple, si, au sujet du c...
-
DESCARTES et le mécanisme
"Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop...
-
Léon Trotski
Léon Trotski " Je ne connais pas de tragédie personnelle. Je ne connais que la substitution d'un chapitre de la révolution à un autre ". Eh bien, si, une tragédie personnelle. Rien, par chance d'ailleurs pour l'honneur personnel de Trotski, rien qu'une tragédie mineure, ne tirant pas à conséquence pour l'Histoire celle dont on prétend qu'elle a un sens. Ou plutôt, en toute équité, une tragédie qui n'a de sens que pour un petit groupe et, par-delà ce groupe, pour ceux, individus ou catégories, qu...
-
Quelles réflexions vous suggèrent ces deux affirmations de Zola ? « Si vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous répondrai : je viens vivre tout haut ». « Ma définition de l'oeuvre d'art serait, si je la formulais : une oeu
Quelles réflexions vous suggèrent ces deux affirmations de Zola ? « Si vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous répondrai : je viens vivre tout haut ». « Ma définition de l'œuvre d'art serait, si je la formulais : une œuvre d'art est un coin de la création vu à travers un tempérament ». INTRODUCTION REDIGEE On vient d'exhumer les œuvres et les papiers intimes d'Emile Zola. On a discrètement fêté le centenaire de sa mort. Certains contemporains ont évoqué le souven...
-
Saint Augustin: les choses futures
"Il est maintenant clair et évident que les choses futures ni les choses passées ne sont point, et que c'est improprement qu'on dit : il y a trois temps : le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des cho...
-
David HUME
Rien, à première vue, ne peut sembler plus affranchi de toute limite que la pensée de l'homme ; non seulement elle défie toute puissance et toute autorité humaine, mais elle franchit même les bornes de la nature et de la réalité. Il n'en coûte pas plus à l'imagination de produire des monstres et de joindre ensemble des formes et des visions discordantes que de concevoir les objets les plus naturels et les plus familiers [...] Ce qu'on n'a jamais vu ou entendu est cependant concevable; et il n'es...
-
Commentaire de texte de Leibniz (notes sur la métaphysique unitarienne de Christoph Stegmann)
Cours du jeudi de 12h à 14h DM Histoire de la philosophie Commentaire de texte, Leibniz Commentaire de texte sur l'extrait d’un texte de Leibniz : Notes sur la métaphysique unitalienne de Christoph Stegmann Introduction, plan détaillé et conclusion. Le texte que nous étudions est extrait des Notes sur la métaphysique unitalienne de Christoph stegmann, Ad Christophori Stegmanni Metaphysicam Unitariorum, un traité de la période tardive de Leibniz (entre 1708 et 1710, il meurt six ans ap...
-
Nietzsche
"En contemplant une chute d'eau, nous croyons voir dans les innombrables ondulations, serpentements, brisements des vagues, liberté de la volonté et caprice ; mais tout est nécessité, chaque mouvement peut se calculer mathématiquement. Il en est de même pour les actions humaines ; on devrait pouvoir calculer d'avance chaque action, si l'on était omniscient, et de même chaque progrès de la connaissance, chaque erreur, chaque méchanceté. L'homme agissant lui-même est, il est vrai, dans l'illusion...
-
-
Bergson et l'art
A quoi vise l'art, sinon, à nous montrer, dans la nature et dans l'esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience ? Le poète et le romancier qui expriment un état d'âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n'observions pas en nous, jusqu'à un certain point, ce qu'ils nous disent d'autrui. Au fur et à mesure qu'ils nous parlent, des nuances d'émotion et de pensée nous apparaissent qui p...
-
Définition: ANTHROPOMORPHISME.
ANTHROPOMORPHISME. MÉTA. : Tendance de l'esprit à attribuer à Dieu les sentiments et les idées de l'homme, à expliquer ce qui n'est pas l'homme par des notions empruntées à la nature de celui-ci. « Nous ne pouvons nous faire aucune idée de Dieu, nous ne pouvons en parlant de lui, employer aucun mot, qui ne soit de l'anthropomorphisme. (Goblot.)
-
Merleau-Ponty
Le malaise est essentiel à la philosophie. Nous l'avons un peu oublié. Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit entre d'emblée dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, un certaine agilité de la communication aurait été impossible, et il n'y a rien à dire contre eux. Mais ils ne sont enfin que des...
-
Rousseau, la perfectibilité
Explication de texte : Rousseau, Second Discours, première partie, sur la « perfectibilité » Mais quand les difficultés qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence de l'homme et de l'animal, il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c'est la faculté de se perfectionner, faculté, qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi...
-
HOBBES
« Une doctrine inconciliable avec la société civile, c'est que chaque fois qu'un homme agit contre sa conscience, c'est une faute. Cette doctrine repose sur la présomption par laquelle on se fait soi-même juge du bien et du mal. En effet, la conscience d'un homme et son jugement, c'est tout un. Et la conscience, comme le jugement, peut être erronée. En conséquence, encore que celui qui n'est pas assujetti à la loi civile commette une faute chaque fois qu'il agit contre sa conscience (puisqu'il n...
-
Qui était Ernst BLOCH ?
Philosophe allemand, il fréquente dans sa jeunesse Simmel, Lukacs, Benjamin. Il s'exile aux États-Unis de 1935 à 1946. Professeur à Leipzig, ses relations avec le régime est-allemand se dégradent et il s'installe à Tübingen en 1961. Il participe activement aux débats politiques de la RFA. Il place le concept d'utopie au centre de sa réflexion (Geist der Utopie, 1918), la nourissant aussi bien du messianisme juif et du marxisme. Elle se développe dans l'anthropologie herméneutique du Principe Esp...
-
Chapitre 3 : La puissance maritime de la France est-elle à la mesure de sa zone économique exclusive ?
Chapitre 3 : La puissance maritime de la France est-elle à la mesure de sa zone économique exclusive ? La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) au monde. Une ZEE est un espace maritime distant de 200 miles marins maximum des côtes d’un État où il exerce des droits souverains d’exploration, d’exploitation, de gestion et de conservation des ressources, de la surface aux fonds marins (sous-sol compris). La zone économique exclusive d’un État lui permet de s’af...
-
LES PROBLÈMES MORAUX DE LA VIE ÉCONOMIQUE
LES PROBLÈMES MORAUX DE LA VIE ÉCONOMIQUE Le premier moment de la 'vie économique est le « travail » qui est à la fois un effort et une ruse de l'homme pour soumettre le monde à ses besoins et l'acte par lequel initialement la liberté se pose eu s'opposant à la nature. Le travail est le premier devoir mais aussi la première victoire de la morale. Et la « valeur économique » qui n'est rien d'autre que du travail cristallisé est la première valeur morale. Le travail engendre le travail niais e...
-
-
Sigmund Freud: Le moi s'identifie-
t-il à la conscience ?
"L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires : aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade, [...
-
Sigmund Freud: Le moi s'identifie-t-il à la conscience ?
"L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires : aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade, [...
-
L'ORGANISATION DU TERRITOIRE DES ETATS-UNIS
CH 2 : L'ORGANISATION DU TERRITOIRE DES ETATSUNIS I. Un territoire immense et maîtrisé CROQUIS P. 151 A. UN PAYS-CONTINENT GIGANTESQUE ET SES ANNEXES 1. Le territoire de 9,3 millions de km2 est constitué de 3 parties (cartes p. 98 & 364 / 365) L'immense bloc principal, le Mainland : 7,8 millions de km2, 2700 km du N au S, 4600 km d'E en O soit 4 fuseaux horaires. 99 % de la population. Une conquête et une mise en valeur progressivement organisées de l'Est vers l'Ouest au prix du génocide des...
-
Le comportement humain est-il toujours déterminé par les gènes ?
Incipit : La question a ceci de surpenant que le plus ardent des matérialistes actuels n'oserait en défendre l'affrimation sans nuances. Elle est de plus provoquante en ce qu'elle inflige une énième blessure narcissique à l'homme qui, du centre de la création (cosmologie aristotélico-chrétienne) au déterminisme de l'inconscient freudien, en passant par l'évolutionnisme darwinien, n'a cessé ces derniers siècles d'avoir à rabaisser son orgueil de créature au sein d'un vivant indifférencié. Le géné...
-
Platon
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peinture re...
-
Expliquez, discutez et commentez cette opinion de Diderot : C'est la condition, ses devoirs, ses avantages, ses embarras, qui doivent servir de base à l'ouvrage. Il me semble que cette source est plus féconde, plus étendue et plus utile que celle des car
Expliquez, discutez et commentez cette opinion de Diderot : C'est la condition, ses devoirs, ses avantages, ses embarras, qui doivent servir de base à l'ouvrage. Il me semble que cette source est plus féconde, plus étendue et plus utile que celle des caractères... Diderot a exposé ses conceptions dramatiques dans ses Entretiens sur le Fils naturel : Dorval et moi ( I757) et dans son Discours sur la poésie dramatique (1758). Il cherche à renouveler le théâtre en créant le genre sérieux, intermédi...
-
Alain
"Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...
-
La technique implique-t-elle une vision du monde ?
La technique implique-t-elle une vision du monde ? Tout groupe social, voire toute société globale, admet pour vivre un certain nombre de représentations de la nature, de la vie et des rapports humains, de Dieu (ou des dieux). C'est ce qu'on appelle une vision du monde, elle désigne les notions et représentations communes, les modèles éducatifs, et les comportements. Dans cette optique Lucien Febvre dans Problème de l'incroyance ; pense que le cadre de vie quotidien, les gestes et les travaux c...
-
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
En quoi consiste la dépossession du travail ? D'abord dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son être ; que, dans son travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais se nie ; qu'il ne s'y sent pas satisfait, mais malheureux ; qu'il n'y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. C'est pourquoi l'ouvrier n'a le sentiment d'être à soi qu'en dehors du travail ; dans le travail, il se sent exté...
-
Analyse du livre VIII (8) de la POLITIQUE d'ARISTOTE ?
Analyse du VIII livre de la Politique I. — L'éducation des enfants doit spécialement attirer l'attention du législateur; car les mœurs individuelles sont le fondement des sociétés; il importe donc beaucoup que l'éducation soit une, et la même, pour tous les membres d'une nation, et que la direction en soit commune, et non pas abandonnée à chaque particulier. Quelle doit être cette éducation nationale, et comment doit-elle être dirigée? On est loin de s'accorder sur ce point : les uns veulent la...
-
KANT et le respect de la personne humaine
"Le respect s'applique toujours uniquement aux personnes, jamais aux choses. Les choses peuvent exciter en nous de l'inclination et même de l'amour; si ce sont des animaux (par exemple des chevaux, des chiens, etc.), ou aussi de la crainte, comme la mer, un volcan, une bête féroce, mais jamais de respect. Une chose qui se rapproche beaucoup de ce sentiment., c'est l'admiration et l'admiration comme affection, c'est-à-dire l'étonnement, peut aussi s' appliquer aux choses, aux montagnes qui...
-
KANT: Juste après l'instinct de nutrition...
"Juste après l'instinct de nutrition, par lequel la nature conserve chaque individu, le plus important est l'instinct sexuel grâce auquel la nature pourvoit à la conservation de chaque espèce. Or la raison, une fois éveillée, ne tarda pas non plus à manifester, ici aussi, son influence. L'homme ne tarda pas à comprendre que l'excitation sexuelle, qui chez les animaux repose seulement sur une impulsion passagère et le plus souvent périodique, était susceptible chez lui d'être prolongée et m...
-
Nietzsche
Il est impossible de vivre sans oublier. Ou plus simplement encore, il y a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit au vivant et qui finit par le détruire, qu'il s'agisse d'un homme, d'une nation ou d'une civilisation. Pour définir le degré et fixer la limite où il faut absolument oublier le passé, faute de quoi il deviendrait le fossoyeur du présent, il faudrait connaître la mesure exacte de la force plastique d'un homme, d'une nation, d'une civilisation, je veux dire la...
-
Faut-il revendiquer des droits à la passion ?
- - - - La passion est un sentiment personnel / les lois ont pour but de régler les rapports entre les hommes : il droit vise une communauté et non seulement un individu La passion ne saurait être considérée comme un droit ou une norme, elle se situe hors des problématiques de la communauté, tant qu'elle n'en entrave pas le fonctionnement La passion fait agir selon un sentiment / la justice dit être aveugle -> l'allégorie de la justice Selon Freud, la civilisation à pour but de corriger le p...
-
Cours de philosophie sur L'HISTOIRE.
L'histoire ne recommence jamais, et on ne peut jamais s'enrichir de ses leçons. C 'est en tout cas ce que nous enseigne l'histoire ellemême. Mais précisément, il se trouve que ce savoir historique lui-même est largement déterminé par les préoccupations du présent. Aussi, alors qu'elle prétend à une scientificité rigoureuse, elle ne peut jamais y parvenir, de sorte que l'histoire est toujours à recommencer. 1 . L'histoire est la connaissance du passé humain connaissance vérité Dans son livre...
-
Merleau-Ponty: Le malaise est essentiel a la philosophie.
Le malaise est essentiel à la philosophie. Nous l'avons un peu oublié. Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit entre d'emblée dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, un certaine agilité de la communication aurait été impossible, et il n'y a rien à dire contre eux. Mais ils ne sont enfin que des...
-
-
David HUME
HUME: VALEUR CONSOLATRICE DE LA RELIGION Il faut, selon Hume, renoncer à l'idée qu'on puisse fonder la religion sur des arguments rationnels, il faut reconnaître avec le scepticisme qu'il est impossible de prouver l'existence de Dieu. N y a-t-il pas, pourtant, une vérité du fait religieux ? Sa valeur ne dépend-elle pas finalement du sentiment plus que de la raison ? « Mon opinion est que tout homme sent, en quelque façon, la vérité de la religion dans son propre coeur ; et que par le sentiment...
-
HEGEL: MOBILES ET VOLONTE
On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces "mobiles", circonstances, excitations et impulsions. La formule implique d'emblée que je me sois ici comporté de façon passive. Mais, en vérité, mon comportement n'a pas été seulement passif ; il a été actif aussi, et de façon essentielle, car c'est mon vouloir qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles. Il n'est ici aucune place pour la relation de causalité. Les circonstances ne jouent point le...
-
Analysez et comparez les trois façons d'agir sur l'esprit des autres exprimées par ces mots : suggérer, persuader, convaincre. ?
Analysez et comparez les trois façons d'agir sur l'esprit des autres exprimées par ces mots : suggérer, persuader, convaincre. Introduction. — L'âme de l'homme est comme une citadelle inviolable dont aucune attaque directe ne peut mettre bas les remparts. Pour agir sur elle, nous sommes obligés de parlementer de l'extérieur. Mais dans l'attitude que peut prendre le parlementaire il peut y avoir bien des variétés : suggérer, persuader, convaincre, semblent bien exprimer les principales. Nous allo...
-
DESCARTES
Lorsque j'étais enfant, j'aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche (1) ; au moyen de quoi, l'impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s'y faisait aussi pour émouvoir en moi la passion de l'amour, que longtemps après, voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu'à en aimer d'autres, pour cela seul qu'elles avaient un défaut ; et je ne savais pas néanmoins que ce fût pour cela. A...
-
Aristote: Apprendre à se connaître
"Apprendre à se connaître est très difficile [...] et un très grand plaisir en même temps (quel plaisir de se connaître !) ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes : ce qui le prouve, ce sont les reproches que nous adressons à d'autres, sans nous rendre compte que nous commettons les mêmes erreurs, aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d'entre nous, par l'indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent, à la façon dont n...
-
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME ? Tous les ordres religieux enseignants ne sont pas également sensibles aux nouveautés philosophiques. Si les jésuites restent largement fidèles à la scolastique quitte à être sèchement rappelés à l'ordre par leur congrégation, comme le montre l'exemple de Rodolphe Du Tertre (1677-1762), un temps attiré par la philosophie de Malebranche, d'autres congrégations sont sensibles au cartésianisme et participent clairement à sa diffusion. C'est notam...
-
Comment définir le mythe ?
Ensemble de représentations imagées (par exemple sous la forme de dieux et de légendes héroïques) concernant l'origine et l'existence de la Terre et de l'humanité. Expression des premières prises de conscience des hommes. Au sens littéraire, le mythe est un récit à caractère sacralo-philosophique. Selon H. Baumann, il exprime la philosophie du monde d'une communauté culturelle et permet ainsi de tirer certaines conclusions sur cette culture. Il est à distinguer du conte populaire, dont la formul...
-
KANT
« La République de Platon est devenue proverbiale, comme exemple prétendu frappant d'une perfection imaginaire qui ne peut avoir son siège que dans le cerveau d'un penseur oisif. Mais il vaudrait bien mieux s'attacher davantage à cette idée et (là où cet homme éminent nous laisse sans secours) la mettre en lumière grâce à de nouveaux efforts, que de la rejeter comme inutile, sous le très misérable et très honteux prétexte qu'elle est irréalisable. Une constitution ayant pour but la plus grande l...
-
-
Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
Sans doute la pensée de la mort peut-elle éclairer la question du sens de la vie. La mort est la fin de la vie car elle en marque le terme, mais peut-être aussi en un autre sens : en ce que l'existence ne peut se penser qu'en référence à la mort. Sans être le but de la vie, ni même nécessairement sa fin, la mort ne se laisse pas éluder, pourtant elle est ce qui doit absolument être pris en considération. Les religions proposent souvent un au-delà de la mort, une autre vie. La mort serait un nouv...
-
Platon
PRESENTATION DE "GORGIAS" DE PLATON Platon (vers 427-347 av. J.-C.) rédige le Gorgias à un tournant de sa vie, lorsqu'il se retire de la vie politique pour se convertir à la philosophie. La démocratie athénienne traverse alors une grave crise politique et morale. Les Sophistes se sont emparés du pouvoir et ont corrompu la cité. La mise en examen de la rhétorique permet à l'auteur de régler ses comptes avec ceux qu'il tient pour responsables de la mort de Socrate. Mais ce dialogue de la maturité...