2272 résultats pour "philo 3 les passions sont elles toutes condamnables"
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Toute vérité doit-elle être justifiée ?
La recherche de la vérité est un idéal qui dépasse les frontières des disciplines. Que ce soit la science, la religion, l'histoire, la psychologie, toutes cherchent plus ou moins bien et avec plus ou moins bien de succès, la vérité. Mais s'agit-il de la vérité ou de leurs vérités, qu'est-ce qui fait qu'une vérité se trouve justifiée au yeux de la science et non au regard de la psychologie par exemple. D'où la question du sujet : « Toute vérité doit-elle être justifiée ? » , c'est-à-dire a-t-on p...
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DESCARTES: Intérêt général et intérêt particulier
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties d e cet État, de cette société, d e cette famille, à laquelle on est...
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Toute action est-elle du travail ?
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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Être libre, est-ce être hors de toute contrainte ?
Le problème est le suivant : peut-on, sans menacer la paix civile et la justice, considérer la liberté comme absence de contraintes ou bien toute forme de contrainte est-elle exclue de ce qu'est la liberté authentique (celleci serait-elle, par définition, absence de toute contrainte) ? 1- ON NE PEUT QUE CONSIDÉRER LA LIBERTÉ COMME ABSENCE DE CONTRAINTES a) Par essence, la liberté exclut toute forme de contrainte Selon Descartes, la volonté libre « consiste seulement en ce que nous pouvons fair...
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Le progrès est-il garanti par le triomphe de la raison ?
Alain Touraine 1992 Critique de la modernité Le progrès est-il g ranti par le triomphe de la raison? ~ La raison assure le confort matériel et garantit nos droits fondamentaux. ~ La raison seule, tant s'en faut, ne suffit pas à assurer le bonheur des hommes.
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Doit-on souhaiter la dictature de la raison ?
Doit- o n s ou ha ite r l a d ictatu re d e l a ra i so n ? � C'est en se soumettant aux décrets absolus de la raison que l'humanité pourra enfin suivre un droit chemin. � La raison est loin d'avoir toujours raison. L'homme ne doit jamais oublier qu'il a également un cœur.
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Toute croyance est-elle aveugle ?
Le mot ‘croire' vient du latin credere qui veut dire ‘faire crédit', ‘avoir une relation de confiance et d'adhésion'. Croire, c'est ne pas avoir une certitude absolue, c'est donner son assentiment à une représentation, sans pour autant être sûr du caractère véritable de cette dernière. En ce sens, un scientifique dirait que la croyance est toujours aveugle, car si lorsque l'on croit l'on n'est pas sûr, c'est que l'on n'a pas de connaissances concernant les causes et les effets de l'événement auq...
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Vie et oeuvre de HEGEL
— I — Vie. Georg-Wilhelm-Friedrich Hegel naquit à Stuttgart le 27 Août 1770. Il étudia au séminaire de Tubingen où il connut Schelling, le futur philosophe. Après un temps de préceptorat, il rejoignit Schelling qui remplaçait Fichte à l'Université d'Ièna et lui-même y était nommé professeur en 1806, succédant à Fichte. D'abord acquis à la philosophie de Schelling pour qui rien ne se pose que par une lutte et une victoire sur son opposé, Hegel collabore aux journaux dirigés par Schelling. En 1807...
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Faut-il raisonner pour être juste avec autrui ?
Jus tice Faut-il raisonner pour être juste avec autrui? ~ L'homme n'est pas porté par nature à être juste avec autrui. Il doit faire un effort et raisonner. L'homme a un instinct inné de la justice. Il n'a pas besoin de raisonner pour être juste avec autrui.
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NIETZSCHE: No future !
Texte : L'histoire est en second lieu le bien de l'homme qui veut conserver et vénérer le passé, de celui qui jette un regard fidèle et aimant vers ses origines, vers le monde où il a grandi ; par cette piété il s'acquitte en quelque sorte de sa dette de reconnaissance envers le passé. Entretenir d'une main pieuse, au profit de ceux qui viendront après lui, ce qui a toujours été, les conditions dans lesquelles il est né, c'est sa façon de servir la vie. La possession du bric-à-brac des ancêtres...
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La raison est-elle l'instrument privilégié de la connaissance ?
La raison privilégié strume nt issance? ~La raison est l'instrument privilégié de la connaissance. Pour atteindre la vérité, il suffit de bien conduire sa raison. C'est par le cœur, plus que par la raison, que nous pouvons atteindre certaines vérités essentielles. 48
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La IIIe République, un régime, un empire colonial
COURS 3 : LA IIIe REPUBLIQUE (1870-1940) : UN REGIME, UN EMPIRE COLONIAL NB : ne sera étudiée que la période 1870-1914 La République, instituée par défaut en 1870 dans un contexte politique et militaire difficile, s'enracine en France dans les années 1880 et 1890. Les libertés sont instaurées, des valeurs héritées de la Révolution française se diffusent et une culture républicaine se développe au sein de la population française. Des symboles et un paysage républicain s'installent en Franc...
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HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO
HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO Notion de méchanceté Acte assumé / conscient, elle fait partie de la nature humaine Qlq de cruel = inhumain, n’a pas de conscience, quand méchanceté est à son apogée (nazisme crimes contre l’humanité) Les personnes cruelles sont considérées inférieures aux animaux gradation modèle vers l’humain Philosophes ayant réfléchis sur la méchanceté SOCRATE : le mal est extérieur à l’homme (Antiquité), « Nul n’est méchant volontairement. » FREUD : agressivité...
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Aristote: une communauté d'intérêts
« Ce n'est pas entre deux médecins que naît une communauté d'intérêts, mais entre un médecin par exemple et un cultivateur, et d'une manière générale entre des contractants différents et inégaux qu'il faut pourtant égaliser. C'est pourquoi toutes les choses faisant objet de transaction doivent être d'une façon quelconque commensurables entre elles. C'est à cette fin que la monnaie a été introduite, devenant une sorte de moyen terme, car elle mesure toutes choses et par suite l'excès et le défaut...
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Notions de philo : la justice et l’état
Notions de philo : la justice et l’état Revient-il à l’état de décider de ce qui est juste ? Introduction : L'Etat est un tout mais l'Etat n'est pas tout, aurait pu dire Hobbes dans le Léviathan et son souhait de voir naître un Contrat que reprendra Rousseau dans le contrat social. Ils inspireront la Révolution française et nos institutions même. Mais l'homme peut être un loup pour l'homme lancera Rousseau, la société pervertit l'humanité renchérira-t-il. De fait il faut un législate...
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Tout sujet est-il condamné à se prendre pour un autre ?
Je suis ce que je suis par le regard d'autrui, sans lequel mon identité n'aurait pas plus de consistance qu'une hallucination. Toutefois, selon Sartre, je me trouve assimilé par ce regard à un être que je n'ai pas librement choisi d'être. C'est ainsi que je suis « honteux », si autrui me surprend en train de regarder par le trou d'une serrure : son regard me qualifie et m'identifie ainsi. C ependant, je suis toujours plus que ce que l'on peut constater de moi. Certes, je suis quelque chose de dé...
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Toutes les inégalités sont-elles des injustices ?
Introduction. La notion de justice nous paraît — du moins aujourd'hui; car elle fut d'abord fondée sur l'inégalité — impliquer une certaine égalité. S'ensuit-il que toute inégalité soit une injustice? I. En quel sens la justice implique l'égalité. A. — La justice est le respect de la dignité humaine. La dignité de la personne étant la même chez tous les êtres humains, il en résulte que la justice implique une égalité fondamentale, qui se traduit dans le principe de l'égalité des droits. Il y a d...
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Doit-on condamner l'artificiel ?
Introduction Il n'est pas rare de trouver un exemple d'un objet non naturel, un artifice, quelque chose qui n'est pas porteur d'une essence propre puisqu'il a été produit par autre que soi. Si l'artificiel est production, on peut alors penser derrière lui un original, quelque chose qui se maintient par soi et s'inclut dans l'ordre des choses naturelles. Mais l'artifice peut tout aussi bien s'immiscer dans les actes et les jugements de l'homme. Celui-ci aurait ainsi perdu, en entrant en société,...
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etude de trois textes de manon lescaut
Une vie mouvementée Né en Artois en 1697, AF PREVOST eut une existence très mouvementée. Pendant une vingtaine d’années, deux êtres semblent aux prises en lui : l’un aspire à la discipline de la vie religieuse tandis que l’autre est possédé par le démon de l’aventure. Prévost d'Exiles est l'homme de toutes les contradictions : tour à tour moine et soldat, janséniste et jésuite, moraliste chrétien et philosophe libertin, il n'est d'aucune secte, d'aucun parti. Il ne se sent libre ni en Franc...
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Leçon 3 : L'ART
Leçon 3 : Pourquoi l’homme éprouve-t-il le besoin de créer des œuvres ? Souvent l’art apparaît comme quelque chose de superflu, comme un simple loisir qui ne concerne qu’une minorité de gens. Il n’intéresserait que ceux qui ont suffisamment de temps libre à lui consacrer, et laisserait totalement indifférent les autres, trop occupés à des activités plus sérieuses et urgentes, pour se permettre de perdre du temps. Seule une infime partie de la population serait émue ou touchée par les œuvre...
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L'opinion a-t-elle toujours tort ?
Demande d'échange de corrigé de bakayoko soualiho ([email protected]). Sujet déposé : l'opinion a-t-elle nécessairement tort? L'opinion a-t-elle toujours tort ? Introduction. Pour la tradition philosophique notamment héritée de Platon, l'opinion est un jugement non fondé, qui avance sans preuve, qui a toujours tort. Le terme a donc ici un sens péjoratif. Pourtant on interroge l'opinion, on la sonde, on la mesure, lui reconnaissant, semble-t-il une valeur. La démocratie accorde à l'opinion publiq...
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En quoi le plaisir est-il condamnable?
Développement L'idée générale est donnée dans le premier hémistiche, « Le tout est de tout dire ». Le poète, qui a dépassé la cinquantaine, reste fidèle à son idéal dont on trouve la source dans F affirmation de Victor Hugo : ... mon âme, que le Dieu que j'adore, Mil au centre de tout comme un écho sonore. Mais une idée s'impose : la poésie n'est pas le propre du poète ; elle est sur les lèvres de tous les hommes. C'est au poète de savoir la cueillir là où elle se trouve pour servir l'humanité,...
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Un historien de la littérature française écrit : « La Bruyère, dans ses Caractères, imite bien les grands moralistes classiques, mais il innove par les raffinements et les nouveautés de son style, par le souci du détail concret, par les portraits et la p
L'originalité de La Bruyère. Un historien de la littérature française écrit : « La Bruyère, dans ses Caractères, imite bien les grands moralistes classiques, mais il innove par les raffinements et les nouveautés de son style, par le souci du détail concret, par les portraits et la peinture des mœurs contemporaines. » Illustrez et commentez, en donnant des exemples. PLAN Début. — La Bruyère n'apporte pas de vues nouvelles, mais son observation de détail est précieuse. Elle complète admirablement...
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N' y a t-il de beauté que de l'inutile ?
Analyse : • Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l'Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu'une cuiller d'or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin...
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Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
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Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, I, 1 (extrait) Du début de la scène à « et crac ! en trois sauts… » Explication de texte n°3
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, I, 1 (extrait) Du début de la scène à « et crac ! en trois sauts… » Explication de texte n°3 Introduction : >Parcours : La comédie du valet ; le couple maître - valet constitue un ressort dramatique et comique essentiel de la comédie. >Présentation de l’auteur: Augustin Caron, dit Beaumarchais (17321799) Né le 24 janvier 1732 à Paris. Beaumarchais est un homme de la fin du XVIIIe siècle, héritier de Voltaire et des philosophes des Lumières. Il vit sou...
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KANT
"Avant l'éveil de la raison, il n'y avait ni prescription ni interdiction, par conséquent encore aucune infraction, mais, lorsqu'elle commença d'exercer son action et, toute faible qu'elle était, à lutter corps à corps avec l'animalité dans toute sa force, c'est alors que durent apparaître des maux et, ce qui est pire, au stade de la raison cultivée, des vices qui étaient totalement étrangers à l'état d'ignorance et, par conséquent, d'innocence. Le premier pas hors de cet état fut donc du point...
- La littérature néerlandaise: le moyen âge
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
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Toute vérité est-elle défintive?
Toute vérité est-elle définitive ? Mais qu’est-ce que la vérité ? La vérité relève de l’intelligible et non du sensible. Saint Thomas d’Aquin la définit ainsi : veritas est adequatio intellectus et rei, la vérité est l’adéquation entre la réalité et l’intellect. Autrement dit, c’est dire ce qui est. La vérité s’oppose donc à l’erreur qui manque involontairement la vérité, mais également à l’illusion et au mensonge. Or, la vérité est toujours vraie. L’expression “définitive” confirme l’aspec...
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Séance n°3 – L’éloge de l’incompétence. ET 1 Obj : Observer la satire de la médecine. Support : Le Malade imaginaire, de Molière, (II, 5).
Séance n°3 – L’éloge de l’incompétence. ET 1 Obj : Observer la satire de la médecine. Support : Le Malade imaginaire, de Molière, (II, 5). Introduction : En plein XVIIème siècle, alors que le genre théâtral connaît son apogée, deux mouvements littéraires se succèdent, le baroque et le classicisme, laissant chacun leur empreinte dans la littérature française et notamment chez Molière. Ce grand dramaturge, écrivain français probablement le plus célèbre, auteur d’un nombre conséquent de...
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Toutes les opinions se valent-elles ?
Ici on vous interroge sur l'égale valeur des opinions. Les opinions renvoient à ce que chacun croit et pense de façon immédiate sur des sujets variés. En ce sens, chacun avance sa propre sensibilité et sa propre approche de telle ou telle chose, de telle sorte qu'il est légitime affirmer la relativité des opinions. Pour autant, opiner, ce n'est pas penser, car penser, c'est se placer sous l'autorité du vrai, de la vérité qui n'est pas relative à chacun mais qui s'impose à tous de façon absolue....
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Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
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Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
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Toute croyance est-elle aveugle ?
Le mot ‘croire' vient du latin credere qui veut dire ‘faire crédit', ‘avoir une relation de confiance et d'adhésion'. Croire, c'est ne pas avoir une certitude absolue, c'est donner son assentiment à une représentation, sans pour autant être sûr du caractère véritable de cette dernière. En ce sens, un scientifique dirait que la croyance est toujours aveugle, car si lorsque l'on croit l'on n'est pas sûr, c'est que l'on n'a pas de connaissances concernant les causes et les effets de l'événement auq...
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Platon: Sommes-nous justes
uniquement par contrainte ?
Sujet 2091 Sommes-nous justes uniquement par contrainte ? "Glaucon a raconté à Socrate l'histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S'étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité comme, en particulier, tuer le roi pour s'emparer de son trône. GLAUCON : Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons l'un au doigt du juste, l'autre au doigt de l'injuste ; selon t...
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Jean-Paul SARTRE: le refus romantique de la maladie
Et comme il faut assumer nécessairement pour changer, le refus romantique de la maladie par le malade est totalement inefficace. Ainsi y a-t-il du vrai dans la morale qui met la grandeur de l’homme dans l’acceptation de l’inévitable et du destin. Mais elle est incomplète car il ne faut l’assumer que pour la changer. Il ne s’agit pas d’adopter sa maladie, de s’y installer mais de la vivre selon les normes pour demeurer homme. Ainsi ma liberté est condamnation parce que je ne suis pas libre...
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Aristote
"L’homme est un être qui aine son prochain et qui vit en société. Que parmi ces liens d’affection, les uns soient plus éloignés, les autres tout proches de nous, cela ne fait rien à la chose: toute affection est précieuse pour elle-même et non pas seulement pour les services qu’on en tire. Si donc l’affection pour les concitoyens est précieuse pour elle-même, il faut nécessairement en dire autant pour les gens de même nation et de même race, en sorte qu’il en va pareillement de l’affection pour...
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Nietzsche
L'activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose de foncièrement différent de l'activité de l'inventeur en mécanique, du savant astronome ou historien, du maître en tactique. Toutes ces activités s'expliquent si l'on se représente des hommes dont la pensée est active dans une direction unique, qui utilisent tout comme matière première, qui ne cessent d'observer diligemment leur vie intérieure et celle d'autrui, qui ne se lassent pas de combiner leurs moyens. Le génie ne fait rie...
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Notes de cours: La connaissance du vivant
1 approche générale • Les êtres vivants sont des êtres organisés qui se reproduisent. En outre chacune des organisations spécifiques qu'ils constituent, chaque espèce, s'inscrit dans une évolution, une série de transformations, de différenciations et de complexifications depuis l'apparition de la vie. • La biologie peut s'employer à expliquer le fonctionnement de ces diverses organisations. Mais si l'explication du fonctionnement de l'être vivant réside dans son organisation, l'explication d...
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Madame de LAFAYETTE- La Princesse de Clèves TEXTE 3 : "L'aveu"
Madame de LAFAYETTE- La Princesse de Clèves TEXTE 3 : "L'aveu" Mme de Clèves est à la cour depuis un an. Elle a quitté ce lieu pour se réfugier à Coulommiers et s’éloigner de la passion qu’elle éprouve pour Mr de Nemours. Son époux la rejoint et lui demande de revenir à la cour. Se sentant plus ou moins acculée et souhaitant s’expliquer, elle décide de dévoiler les motifs de son éloignement. L’entretien est entendu par M. de Nemours lui-même (motif du personnage témoin caché récurent aussi...
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CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE
CHAPITRE 3 : L’HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DEPUIS LE XVIE SIECLE Au début du 16e, on commence à penser l’économie comme un champ de pensée à part entière. Dans l’histoire économique, il y a 3 gardes révolutions. Les révolutions Influences Enjeux La « révolution classique » (1776 - 1817) Elle définit l’économie comme un système des lequel s’articulent les échanges marchands et l’organisation Élaboration des principes d la doctrine libérale. La « révolution marginal...
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Kant: La raison est-elle facteur de liberté ?
On peut identifier deux sources de la connaissance : les sens et la raison. Elles semblent à la fois distinctes et inséparables. Distinctes car elles sont contraires par un aspect essentiel : les sens saisissent immédiatement leur objet, alors que la raison ne peut saisir un objet qu'à travers des médiations, de façon indirecte. Mais en même temps inséparables, car il est tout aussi difficile de comprendre ce que serait une raison pure – un raisonnement sans objet donné – que de comprendre ce qu...
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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Hume: conscience et morale
La morale ne se fonde pas sur la raison La morale, qui guide notre conduite par la distinction du bien et du mal, ne repose pas sur l'exercice de la raison, mais sur un sens moral'. En effet, l'argumentation rationnelle ne peut décider de la valeur d'un acte ni motiver notre comportement : ce sont les sentiments de plaisir ou de douleur qui suscitent l'approbation de la vertu ou la condamnation du vice et qui constituent le ressort de nos actions. La morale s'enracine donc dans l'affectivité, el...
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Le philosophe doit-il être tolérant ?
On se fait facilement l'image du philosophe bonhomme, prodiguant des conseils, ouvert sur les autres et le monde. Mais on oublie trop souvent trop philosophes moins conventionnels comme Diogène le cynique, dormant dans son tonneau, narguant les conventions sociales en vivant comme un chien, ni Socrate faisant office de « taon » et de torpille auprès des aristocrates athéniens. Peut être faut-il avoir en tête les philosophes révolutionnaires en droite ligne de Hegel, les marxistes et autres anarc...
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Comment concevoir la pensée religieuse à l'heure de la science ?
ANALYSE ET PROBLEMATISATION DU SUJET. § Le sujet invite à confronter science et religion, et notamment à l'heure de l'avancée scientifique et de ses progrès fulgurants. En effet, comment croire et laisser place à l'irrationnel à l'heure où la science nous montre la raison dans toute sa puissance : la raison est la rationalité apparaissent alors comme ce qui est omniprésent dans la société moderne, ce qui semble ne pas laisser de place à la foi, qui quant à elle, semble se définir comme ce qui d...
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Explication linéaire n°12 Jean-Luc LAGARCE, Juste la fin du monde, Deuxième partie, scène 3, de « Tu es là » jusqu’à « Je ne les ai pas entendus. » (Cf. NRP page 18)
Objet d'étude n°2 : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Séquence n°2 Lecture d’une pièce de Jean-Luc Lagarce et du parcours « crise personnelle, crise familiale ». Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce : un théâtre de la crise | Odysseum (education.fr) Explication linéaire n°12 Jean-Luc LAGARCE, Juste la fin du monde, Deuxième partie, scène 3, de « Tu es là » jusqu’à « Je ne les ai pas entendus. » (Cf. NRP page 18) Jean-Luc Lagarce est un auteur et metteur français de la...