1125 résultats pour "notions verite"
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Aristote: Langage et vérité
Attacher une valeur égale aux opinions et aux imaginations de ceux qui sont en désaccord entre eux, c'est une sottise. Il est clair, en effet, que ou les uns ou les autres doivent nécessairement se tromper. On peut s'en rendre compte à la lumière de ce qui se passe dans la connaissance sensible : jamais, en effet, la même chose ne paraît, aux uns, douce, et, aux autres, le contraire du doux, à moins que, chez les uns, l'organe sensoriel qui juge des saveurs en question ne soit vicié et endommagé...
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La notion d'inconscient psychique est-elle contradictoire ?
I - LES TERMES DU SUJET La notion principale, présentée explicitement comme telle, est celle d'inconscient, mais associée d'emblée à l'adjectif "psychique" du grec "psukhê" "âme" [opposé à "physique" "corps"]. Une notion est un concept censé désigner et délimiter un domaine du réel. L'expression "inconscient psychique" renvoie donc à l'idée qu'une part de notre âme (psychique) nous resterait cachée à nous-mêmes, n'accédant pas au "savoir de soi". (conscient, du latin cum scire "avec savoir"). La...
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Heidegger: L'essence de la vérité
La métaphysique du langage, d'après Heidegger. C'est la signification métaphysique du sentiment de cette situation de l'homme par rapport au langage qu'Heidegger essaie de déchiffrer. Interroger le langage, c'est interroger l'homme quant à son essence puisque, justement, l'homme est l'être qui parle. a) La révélation ontologique du langage. De la parole, un usage vide et dérisoire peut être fait, dans la « jacasserie» quotidienne. Et même, limité à sa seule valeur utilitaire, le langage, réduit...
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Affirme-t-on sa liberté en refusant d'admettre une vérité évidente ?
« [...] L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté lorsqu'elle n'est pas poussée d'un côté plutôt que de l'autre par la perception du vrai ou du bien ; et c'est en ce sens que je l'ai prise lorsque j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté est celui où nous nous déterminons aux choses pour lesquelles nous sommes indifférents. Mais peut-être d'autres entendent-ils par indifférence la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre de deux con...
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Quelle est l'essence du temps ?
Introduction : Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment, je sais que si rien ne passait, il n'y aurait pas de temps passé, que si rien n'arrivait, il n'y aurait pas de temps à venir; que si rien n'était, il n'y aurait pas de temps présent. Comment donc ces deux temps, le passé et l'avenir, sont-ils, puisque le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encor...
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Le désir du bonheur est-il compatible avec la recherche de la vérité ?
[Toute l'activité humaine a pour but le bonheur, y compris la recherche de la vérité. La quête du bonheur est universelle et tous les autres biens, y compris la vérité, lui sont subordonnés. Être heureux est un but, tout le reste n'est qu'un moyen d'y parvenir.] Le bonheur est le souverain bien "Tous les hommes recherchent d'être heureux, c'est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'à ceux qui vont se pendre" affirme Pascal dans ses "Pensées". En effet, tout homme cherche le b...
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La vérité est-elle compatible avec la liberté ?
L'incohérence est aliénante comprendre, c'est-à-dire établir des liens de cause à effet entre les phénomènes que l'on observe, est, pour l'homme, une nécessité. Ce qui est incohérent paralyse l'esprit, l'empêche d'aller de l'avant. D'où le nécessaire recours à une méthode. Aussi trouve-t-on chez Descartes une magnifique définition de la méthode : « Par méthode, j'entends des règles certaines et faciles, grâce auxquelles tous ceux qui les observent exactement ne supposeront jamais vrai ce qui est...
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La notion d'Inconscient collectif
Définition des termes du sujet: COLLECTIF (adj., et n. m.) 1. — Qui concerne une pluralité envisagée comme une unité (des individus en tant qu'ils forment un groupe). 2. — Terme collectif : se dit des universaux chez les nominalistes parce qu'ils ne sont qu'une collection d'individus (opposé à distributif). 3. — Conscience collective : pour DURKHEIM, terme employé pour désigner l'instance correspondant, dans un groupe, à l'élaboration de représentations communes à chacun des membres, ou concerna...
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Quels sont les obstacles à la recherche de la vérité ?
L'idée d'obstacle épistémologique a connu de longs et intéressants développements dans un ouvrage de Gaston Bachelard : La formation de l'esprit scientifique. Pour ce philosophe, la formation de l'esprit scientifique consiste à surmonter un certain nombre d'obstacles épistémologiques, permettant ainsi de passer de l'esprit préscientifique à l'esprit scientifique lui-même, pleinement objectif et rationnel. Objectif et rationnel, puisque le propre de l'esprit préscientifique consiste à se laisser...
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Nietzsche: Vie et Vérité
Thème 480 Nietzsche: Vie et Vérité 1. Le renversement du platonisme Selon Nietzsche, platonisme et christianisme ont méprisé le sensible et inventé la fable d'un autre monde : un « arrière-monde». Le paradis ou l'au-delà de la religion, mais également le monde vrai, que la philosophie oppose au monde apparent, ont fait de l'homme un être dépravé, qui préfère ce qui lui fait du mal. Alors que la vie est instinct de croissance, accumulation de forces, l'homme nihiliste s'est mis à adorer la vérité...
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Peut-on véritablement penser ce que l'on veut ?
Introduction Un constat. Descartes, dans sa Quatrième Méditation, a souligné que nous sommes doués d'une volonté infinie qui nous donne le pouvoir de douter de tout, y compris de refuser la vérité, sans «qu'aucune force nous y contraigne». En ce sens, chacun a bien en effet le pouvoir de penser ce qu'il veut. Le problème. Cependant, ce pouvoir de penser confère-t-il à chacun le droit de penser ce qu'il veut? Et si le droit de penser était reconnu inaliénable, cela signifierait-il pour autant que...
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La fin de l'art est-elle la vérité ?
Position réaliste • Faisant sienne la définition aristotélicienne de l'art comme imitation de la nature, le réalisme naïf voit dans la conformité de l'oeuvre d'art à son modèle sa vérité et sa finalité. Une longue tradition va s'efforcer, en s'appuyant sur l'autorité d'Aristote dans la « Poétique », de montrer la légitimité de l'imitation en particulier et de l'art en général. Aristote ne conteste pas que l'art soit imitation, mais il réhabilite l'imitation comme « naturelle », c'est-à-dire vrai...
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L’art notion philo
Le jugement esthétique est-il possible ? - appréciation très fréquente; - Concernant la beauté d’un objet. Pourquoi la question surprend t-elle ? Surprenant de demander si le jugement esthétique est-il possible alors que c’est une réalité ordinaire. 1ère réaction : L’appréciation concernant la beauté des objets est une appréciation courante (!!?) Contradiction explicite ? Ouverture : « le gout des autres » A. Jaoui, film, réflexion qui a le bon gout ou le mauvais ? Alors pourquoi cett...
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La fin de l'art est-elle la vérité ?
Position réaliste • Faisant sienne la définition aristotélicienne de l'art comme imitation de la nature, le réalisme naïf voit dans la conformité de l'oeuvre d'art à son modèle sa vérité et sa finalité. Une longue tradition va s'efforcer, en s'appuyant sur l'autorité d'Aristote dans la « Poétique », de montrer la légitimité de l'imitation en particulier et de l'art en général. Aristote ne conteste pas que l'art soit imitation, mais il réhabilite l'imitation comme « naturelle », c'est-à-dire vrai...
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La fin de l'art est-elle la vérité ?
Position réaliste • Faisant sienne la définition aristotélicienne de l'art comme imitation de la nature, le réalisme naïf voit dans la conformité de l'oeuvre d'art à son modèle sa vérité et sa finalité. Une longue tradition va s'efforcer, en s'appuyant sur l'autorité d'Aristote dans la « Poétique », de montrer la légitimité de l'imitation en particulier et de l'art en général. Aristote ne conteste pas que l'art soit imitation, mais il réhabilite l'imitation comme « naturelle », c'est-à-dire vrai...
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L'idée de l'inconscient reduit-elle à néant toutes les idées de liberté ?
Incipit : A vec la découverte de l'inconscient, ou plutôt son invention comme notion, objet d'un savoir particulier à ambition scientifique, Freud dit infliger à l'homme sa troisième blessure narcissique. A insi en va-t-il, selon lui, de l'histoire des idées et des progrès de la science. D'abord l'homme s'est vu subtiliser le privilège géocentrique d'être au centre de la création et d'en être le sens (Galilée), ensuite il s'est vu attester une filiation avec le règne animal (Darwin), enfin la po...
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La notion de personne en droit
FICHE 1 : Personnes 1. QUESTIONS DE COURS - Définir : personne- personne physique- personne morale- personnalité Juridique Personne : La personne est un être doté de la personnalité juridique (G. CORNU). Elle peut être actuelle ou future, physique ou morale, ou encore privée ou publique. Personne physique : Être humain tel qu’il est considéré en droit (G. CORNU). Personne morale : « groupements organisés traduisant l’existence d’intérêts collectifs ou la possibilité d’une expression co...
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La notion de justice
I. Le mot même de « justice » implique une idée de rigueur rationnelle et quasi mathématique. Songez que la justice n'est que la justesse en matière de morale. Évoquez le symbole de la balance, les termes équité, égalité. La rectitude, la droiture définissent une ligne géométrique et aussi la conduite de l'homme juste. II. La justice est le respect rigoureux des droits de chacun (justicia vient de jus, droit). C'est le fait d'accorder à chacun son droit (jus suum cuique tribuere). Ainsi la justi...
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La notion de souveraineté ?
1 — Il faut distinguer la souveraineté du pouvoir. La souveraineté est un principe de droit politique. Elle désigne la source, et non l'exercice du pouvoir, et c'est d'elle que le pouvoir tire sa légitimité. Dire, par exemple, que dans une république, le peuple est souverain, cela ne signifie pas qu'il exerce le pouvoir (en France, il ne l'exerce pas) mais que c'est en son nom que le pouvoir s'exerce (par le moyen, par exemple, du suffrage universel). Il est alors possible d'admettre l'existence...
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En quoi la notion de personne vous paraît-elle se distinguer de celle d'individu ?
Vocabulaire: PERSONNE (n. f., étym. : latin persona : masque de théâtre ; d'où l e s e n s continuellement sous-jac ent de personnage : rôle que joue l'individu). C f. H O BBES : « Est une personne celui dont les paroles ou les actions sont considérées soit comme lui appartenant, soit comme représentant les paroles ou actions d'un autre ou de quelque autre réalité à laquelle on les attribue par une attribution vraie ou fictive. » 1. — (Scol.) Substance individuelle de nature rationnelle (cf. BOÈ...
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Suffit-il d'ouvrir les yeux pour découvrir la vérité ?
Introduction : Il est de tradition philosophique de douter des données visuelles : Platon nous enseigne, dans son « mythe de la Caverne » que les prisonniers se leurrent en ne voyant que les ombres de marionnettes sur la paroi d'une grotte ; Descartes nous invite à douter des données des sens en les relativisant par ceux du rêve. Cependant, les yeux ou le regard symbolisent la conscience de la vérité ou de la réalité: « il faut le voir pour le croire » dit-on, et le regard ( d'abord des yeux ) d...
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Lorsque la vérité dérange, faut-il préférer l'illusion qui réconforte ?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Illusion = Du latin illudere qui signifie se jouer de, tromper, leurrer. 1° Le terme désigne l'état de celui qui est trompé, leurré, la méprise des sens ou de l'esprit qui se laisse abuser par l'apparence. Sous son aspect négatif, l'illusion s'apparente à un défaut de savoir. Positivement, elle est une croyance caractérisée par sa puissance et son énergie. - Chez Platon : Non pas ignorance simple mais ignorance qui s'ignore. C'est, par exemple, la s...
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Lorsque la vérité dérange, faut-il lui préférer l'illusion qui réconforte ?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Illusion = Du latin illudere qui signifie se jouer de, tromper, leurrer. 1° Le terme désigne l'état de celui qui est trompé, leurré, la méprise des sens ou de l'esprit qui se laisse abuser par l'apparence. Sous son aspect négatif, l'illusion s'apparente à un défaut de savoir. Positivement, elle est une croyance caractérisée par sa puissance et son énergie. - Chez Platon : Non pas ignorance simple mais ignorance qui s'ignore. C'est, par exemple, la s...
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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. Qu'en pensez-vous ?
Explicitation de la citation • L'opposition de deux termes, «convictions» et «mensonges», est fondamentale dans la citation. On s'attachera donc à définir rigoureusement le contenu et les implications de cette opposition dans le contexte de la phrase. Ce travail prendra un sens philosophique dans la mesure où l'on aura constitué explicitement un problème permettant de le situer, de le mettre en perspective en dégageant son enjeu et sa portée. • L'opposition convictions/mensonges peut être envisa...
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L'art est un mensonge qui dit la vérité. Commentez et discutez ces propos ?
L'art est un domaine spécifique de la production humaine. En effet, au départ, il était inclus dans le mot techne qui signifie savoir-faire. Cependant il se détache progressivement des autres savoirs-faire, dans la mesure où il ne vise aucune production efficace, aucune productivité. Kant disait que l'œuvre d'art était une finalité sans fin alors que les autres techniques sont un moyen pour satisfaire l'homme. Mais ce qu'il s'agit d'interroger ici, c'est le rapport de l'art à la réalité et à la...
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Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément
Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs. » (Fondements de la Métaphysique des Moeurs). Le texte proposé ne répond pas au problème classique : le bonheur est-il la fin générale de la conduite (problème résolu affirmativement par les eudémon...
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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. Que faut-il en penser ?
Commentez cette affirmation d'un philosophe : «Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges». Lorsqu'on demande de commenter, il s'agit d'abord d'expliquer, puis, éventuellement, de critiquer. On s'attachera ici à bien définir la spécificité des deux termes qui sont mis en opposition : la conviction et le mensonge, afin de pouvoir montrer en quoi l'une est une ennemie plus dangereuse de la vérité que l'autre. 1. Deux ennemis de la vérités a) Le mensonge • Men...
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Malebranche: La raison est-elle universelle ?
Le plus souvent, avoir raison, c'est s'imaginer que l'on dispose d'une opinion certaine ou que l'on peut l'imposer par la persuasion ou la force : " avoir le dernier mot ". Mais une telle conviction apparaît vite comme peu solide et nous conduit au relativisme : chacun a raison s'il croit avoir raison. D'où la tentation de chercher dans la sensation un critère plus fiable de la vérité. Hélas la sensibilité ne nous permet pas davantage d'échapper au relativisme. En tout ceci, la raison risque de...
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Aristote
"La compétence technique naît lorsque, d'une multitude de notions d'expérience, se dégage un unique jugement universel, applicable à tous les cas semblables. En effet, former le jugement que tel remède a soulagé Callias, atteint de telle maladie, puis Socrate, puis plusieurs autres pris individuellement, c'est l'affaire de l'expérience; mais juger que tel remède a soulagé tous les individus de telle constitution, rentrant dans les limites d'une classe déterminée, atteints de telle maladie, comme...
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Alain
"Le mot philosophie, pris dans son sens le plus vulgaire, enferme l'essentiel de la notion... Cette notion de la philosophie est familière à tous et elle suffit." Alain QUESTIONNAIRE INDICATIF • Dégagez l'idée centrale de ce texte et précisez quelles sont les étapes de son argumentation. • Montrez que les expressions : « évaluation exacte des bien et des maux », « régler les désirs, les ambitions, les crainte et les regrets », « connaissance des choses », « connaissance des passions » et « art d...
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Cours vérité, raison, science et religion (suite et fin)
Cours vérité, raison, science et religion (suite et fin) Conclusion du I) (Peut-on ne pas désirer la vérité ?) L’ « Allégorie de la caverne » est le texte fondateur de l’enjeu et de la nécessité de la recherche de vérité. Or, pour mener une telle recherche, pour désirer la vérité et tendre vers elle, encore faut-il prendre conscience qu’on ne la possède pas et que nos opinions, croyances et même certitudes ne sont pas des savoirs. Entretenir des croyances subjectives est un droit, mais les...
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Montaigne: Barbarie et sauvagerie
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelion...
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- DESCARTES: Il y a encore une vérité dont la connaissance me semble fort utile
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La théorie de l’erreur peut-elle véritablement surmonter la possibilité de la croyance normative ?
La théorie de l’erreur peut-elle véritablement surmonter la possibilité de la croyance normative ? La théorie de l’erreur a été introduite et présentée pour la première fois par John Lesli Mackie dans son ouvrage Ethics : Inventing Right and Wrong, publié en 1977. Cette théorie philosophique vise à discréditer les énoncés normatifs en les condamnant à être faux. En faisant cela, la théorie de l’erreur nie et refuse l’existence de vérités ou de valeurs morales. C’est pourquoi selon elle, nos...
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Faut-il s'être d'abord trompé pour pouvoir parvenir à la vérité ?
[Introduction] Parvenir à la vérité, c'est s'interroger sur les moyens d'y accéder. Est-ce en se trompant ? Du faux le vrai surgirait-il ? Que vaut alors cette erreur si la vérité est relative ? Car le sujet n'affirme pas qu'on atteigne sûrement la vérité : il indique une possibilité, pas une certitude. Mais en admettant qu'on puisse parvenir à la vérité, le chemin d'accès passe-t-il nécessairement par l'erreur ? L'erreur peut-elle être féconde ? [I. Peut-on, et comment, atteindre la vérité ?] D...
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Peut-on dire que la vérité scientifique constitue une arme contre le fanatisme ?
Le fanatisme se définit comme l'état d'esprit de celui qui est « animé envers une religion, et par ext., envers toute espèce de doctrine, de cause ou de personne, d'une foi intraitable et d'un zèle aveugle et agressif » (Le Robert). Dans ces conditions, les vérités scientifiques qui se posent comme vérités absolues, échappant à toute remise en question, ne peuvent-elles pas être elles-mêmes la source de fanatismes ? Aussi est-ce sans doute moins la vérité scientifique que l'esprit scientifiq...
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Peut-on dire que la vérité scientifique constitue une arme contre le fanatisme ?
Le fanatisme se définit comme l'état d'esprit de celui qui est « animé envers une religion, et par ext., envers toute espèce de doctrine, de cause ou de personne, d'une foi intraitable et d'un zèle aveugle et agressif » (Le Robert). Dans ces conditions, les vérités scientifiques qui se posent comme vérités absolues, échappant à toute remise en question, ne peuvent-elles pas être elles-mêmes la source de fanatismes ? Aussi est-ce sans doute moins la vérité scientifique que l'esprit scientifiq...
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II y a dans toute erreur une part de vérité », écrit Leibnitz. qu'en pensez-vous
I. — INTRODUCTION. L'erreur est l'acte de l'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement. C'est aussi le résultat de cet acte. Dès lors, comment comprendre le mot de Leibniz affirmant qu'on retrouve une part de vérité dans toute erreur ? Commençons par situer l'erreur de façon précise avant de nous prononcer. II. — L'ERREUR. Il existe des erreurs d'ordre purement mathématique, des erreurs pratiques et des erreurs spéculatives. L'élève qui énonce que trois et trois font sept ou qui t...
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Marx: Travail et liberté
PRESENTATION DU "CAPITAL" DE MARX Ce livre inachevé a un destin paradoxal. Seul le premier tome, consacré à la production, fut achevé et publié en 1867 du vivant de Marx (1818-1883), les deux autres consacrés à « la circulation » et au « procès d'ensemble » du capital, fragmentaires, furent publiés par Engels de manière posthume. Élaboration intellectuelle, dense et complexe, usant de tous les styles d'écriture (ironique, polémique, théorique) et de tous les types de références, Le Capital est d...
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Les illusions sont les ennemies de la vérité et sont plus dangereuses que les mensonges. Commentez. ?
Discussion : Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique : « Est illusion le leurre qui subsiste, même quand on sait que l'objet supposé n'existe pas. » C'est en ce point que les illusions sont plus dangereuses que le mensonge, car on ne croit pas à ses propres mensonges, alors que l'on croit dans ses illusions. Il est donc presque impossible d'atteindre la vérité, dans la mesure où l'on est aveuglé et pris dans une réalité fictive. Suggestion de plan : Première partie : l'illusion comme ob...
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Gaston Bachelard: La science, dans son besoin d'achèvement
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses...
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Le développement des sciences conduit il à penser qu'il n'existe aucune vérité définitivement établie ?
Remarques initiales il y a un développement des sciences = ce développement modifie les vérités scientifiques elles-mêmes n'existe-t-il de vérité(s) que dans la science ? faut-il parle de LA vérité ou DES vérités ? Plan I - La science modifie historiquement ses vérités II – Il y a quand même dans la science des vérités locales qui demeurent inchangées III – Dénonciation de l'illusion scientiste Introduction La science se déploie dans le temps ; chaque science, loin de se constituer d'un seul co...
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La connaissance scientifique est-elle le seul moyen d'atteindre la vérité ?
Analyse du sujet: Un sujet qui, en profondeur, interroge sur le scientisme, tendance à considérer la méthode des sciences physico-chimiques comme seule valable, ainsi que sur le positivisme, qui rejette toute connaissance autre que la connaissance scientifique et la pensée dénuée de valeur. N'existe-t-il pas une vérité en art, dans la religion ? Examinez le problème posé de la manière la plus synthétique possible . [Seule la science, qui repose sur la logique et confronte sans cesse théorie et...
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On parle des "droits de l'homme". Cette notion a-t-elle un fondement philosophique ?
Problématique: Ce n'est pas parce qu'il est souvent question dans l'actualité des "droits de l'homme", que nous pouvons tenir cette notion pour immédiatement claire. La question ne porte pas du tout sur la nécessité de défendre les droits de l'homme, ou sur leur importance, mais sur la possibilité de fonder en raison cette notion. La philosophie est-elle à même de fournir à cette notion de "droits de l'homme" une base à partir de laquelle on puisse penser cette idée qui est loin d'aller de soi:...
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Que faut-il entendre par les notions de "barbare", "primitif" et "sauvage" ?
Introduction Les termes barbare et primitif ont été généralement employés pour désigner des peuples, qui n'auraient pas évolué. On attribue ainsi à ces termes l'idée d'individus non éduqués, restés à « l'état sauvage ». Cependant, il apparaît que le terme barbare, en son acception péjorative, découle des grecs antiques. Et celui d e primitif viendrait s e conceptualiser, quand il désigne des peuples, lors d'études ethnologiques. Le point commun qui subsiste entre ces deux termes est qu'il y a la...
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Bachelard: L'erreur comme condition nécessaire de la vérité
Thème 84 Bachelard: L'erreur comme condition nécessaire de la vérité Une hypothèse scientifique qui ne se heurterait à aucune contradiction est une hypothèse inutile. De même, une expérience scientifique qui ne rectifie aucune erreur ne sert à rien. Une expérience ne peut être scientifique que si elle contredit l'expérience commune. La pensée scientifique se caractérise par une succession d'erreurs rectifiées, à la différence de l'expérience commune, qui ne se contredit jamais, mais se contente...
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Bachelard: L'erreur comme condition nécessaire de la vérité
Thème 84 Bachelard: L'erreur comme condition nécessaire de la vérité Une hypothèse scientifique qui ne se heurterait à aucune contradiction est une hypothèse inutile. De même, une expérience scientifique qui ne rectifie aucune erreur ne sert à rien. Une expérience ne peut être scientifique que si elle contredit l'expérience commune. La pensée scientifique se caractérise par une succession d'erreurs rectifiées, à la différence de l'expérience commune, qui ne se contredit jamais, mais se contente...
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La notion de personne et les conditions concrètes de l'unité personnelle
Le problème de l'unité de la personne est directement lié à celui de l'identité personnelle. Etre un, c'est avoir une seule identité qui nous définisse, se reconnaître comme une personne. Bien que familière, la notion de personne est complexe, et mérite d'être redéfinie. En morale, ce terme désigne le plus souvent l'homme comme sujet conscient et raisonnable, capable de distinguer le bien et le mal et pouvant répondre de ses actes. Plusieurs éléments peuvent entre en compte dans le sentiment d'u...
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DESCARTES: l'arithmétique et la géométrie
Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences: c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur objet est tel que nous le désirons, puisque, sauf par inattention, il semble...
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DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE
DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE Pour Descartes les mathématiques constituent un modèle de pensée rigoureuse, qui doit être suivi par toutes les sciences, y compris la philosophie. « Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une su...