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L’art notion philo

Publié le 02/05/2023

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« Le jugement esthétique est-il possible ? - appréciation très fréquente; - Concernant la beauté d’un objet. Pourquoi la question surprend t-elle ? Surprenant de demander si le jugement esthétique est-il possible alors que c’est une réalité ordinaire. 1ère réaction : L’appréciation concernant la beauté des objets est une appréciation courante (!!?) Contradiction explicite ? Ouverture : « le gout des autres » A.

Jaoui, film, réflexion qui a le bon gout ou le mauvais ? Alors pourquoi cette question ? Parce que l’expression même de « jugement esthétique » est contradictoire. => Le vrai sens de la question : ce qu’on appelle ordinairement jugement esthétique est-il un véritable jugement => Comment penser un jugement qui soit à la fois subjectif, particulier et universelle ?! Le jugement esthétique est-il possible ? Problème : Quand on porte un jugement esthétique (« ceci est beau »), n’exprime t-on qu’une appréciation subjective, ou bien s’agit-il d’un véritable jugement? I.

La réalité de l’expérience sensible (au moins 1 des sens) un sujet qui éprouve une émotion & sentiment en face d’un objet et qui exprime en disant : « ceci est beau » -> sentiment appréciatif ou dépréciatif L’expérience ordinaire nous montre à la fois que ce genre d’appréciation est lié à la sensibilité et à la subjectivité de chacun , et qu’il n’y pas d’accord sur ce genre d’appréciation. -> on discute pas (variabilité des critères esthétique à travers l’histoire des sciences). Quevenne Tom T3 L’expérience ordinaire nous montre en même temps que « ceci est beau » et « ceci me plaît » ne signifie pas toujours la même chose. *** KANT, LA CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER VA NOUS PERMETTRE D’Y VOIR PLUS CLAIR DANS CETTE DISTINCTION : « Le beau (suppose une exigence d’universalité autour d’une satisfaction désintéressé) est ce qui plaît universellement (/-/ de ce qui me plait), sans concept », E.

Kant => sans que je puisse le définir de façon objective les critères de beauté. Le texte répond à la question : Qu’est ce qui justifie la distinction entre l’agréable et le beau ? 1ère partie : l’agréable 2ème partie : le beau. « Tout autrement » marque l’opposition radical entre les deux mots. Je peux reconnaitre que c’est beau mais que cela ne me plait pas : personne, objet… Ça peu-être une corrélation positive mais pas forcément par ex : c’est beau mais ne me plaît pas nécessairement « S’il affirme que quelque chose est beau, c’est qu’il attend des autres qu’ils éprouvent la même satisfaction », Kant => Toute autre face à ce même objet, tout le monde devrait avoir cette même émotion que moi, en lui faisant dire que c’est beau. => universalité de la même émotion Cette universalité j’en fait pas l’expérience car on est jamais d’accord, et on se dispute mais j’exige (prétend) que tous reconnaissent que c’est beau. Le partage de la même émotion est une exigence !!! Tout le monde est doué de sensibilité même si on est jamais d’accord. Quevenne Tom T3 II.

Le jugement esthétique comme jugement de valeur : qu’est ce qui définit l’universalité de la valeur est matière esthétique Du moins problématique 1 au plus problématique 3. Mettre en tableau 1 avec l’allégorie de la caverne (Platon)/ tableau 2 avec la thèse sur la liberté morale chez Kant. Les sujets se rapportera à l’un des 3 jugements. Comment une émotion (subjective) serait-elle susceptible d’être universellement partagée ? Ex : la nature morte avec pommes, je n’aime pas forcément les pommes, mais je me met à égale distance et j’apprécie l’oeuvre. Dans la dissertation, donner des exemples d’art : - tableau, - sculpture, chanson, - oeuvre littéraire (poèmes,…). (Hors cours : *L’art chez Nietzsche : => On porte un jugement esthétique comme si le sujet qui le portait était un sujet universel (attente d’une exigence d’universalité) : Quevenne Tom T3 l’émotion et la satisfaction qui me font porter ce jugement sont désintéressés, donc je pourrais les retrouvé chez toute autres personnes. En rapport avec une représentation (beau : sensible la vue, mais aussi des autres sens : l’ouïe,… ce qu’elle éveille en moi à partir de ma sensibilité mise en jeu en même temps que ma rationalité qui provoque une satisfaction possible pour tous et une émotion qui me fait dire : « c’est beau » et non la présence réelle de l’objet(« les goûts et les couleurs, profit d’un sujet particulier, on en attends une « fonction » /-/ différent d’un individu à l’autre => agréable chez Kant). => Ex oeuvre d’art : cette distinction entre représentation et présence de l’objet est mise en évidence par Magritte, « Ceci n’est pas une Pipe » : en art, on a toujours affaire à une représentation (c’est pour cela qu’en art on porte des jugements esthétiques) Ce n’est pas une pipe, car non présence, non utilisation de l’objet, mais présence conceptuelle, ouverture des sens => représentation.

Que j’aime ou non : je peux tout de même un jugement esthétique désintéressé et trouver cet oeuvre (objet) belle. Si nous portons des jugements esthétique ça veut bien dire que nous avons une exigence d’universalité du beau.

Comme si ça pouvait-être partagé et être objectif. En disant : « c’est beau », je ne parle pas en mon nom particulier (ce qui n’intéresse que moi)de sujet particulier, mais je parle comme si j’étais un sujet universel (ce qui devrait éveiller de la même manière la sensibilité de tous les autres).

Ce que cette chose éveille en moi, jeu des facultés, qui me fait dire c’est beau. => Ce qui devrait émouvoir tout sujet humain (parce que doué de sensibilité) Paradoxal : car le jugement esthétique est problématique ! Dans le jugement esthétique nous avons toujours affaire à une représentation et non la présence de l’objet. Je dis « c’est beau » j’affirme que je suis en face d’une belle représentation mais pas une représentation du beau.

Quelque chose de laid qu’on trouve beau : « À une charogne » de Baudelaire ou Le Cri du Munch (beauté lié au travaille de l’artiste), en art il peut y avoir une belle représentation du laid. III.

C’est la présupposition d’un sens commun, l’opinion commune (sentiment commun) qui nous donne le droit de porter des jugements esthétiques. Quevenne Tom T3 Ce sujet universel que j’incarne en disant « c’est beau », qui m’en donne l’exemple, qui m’en fourni le modèle ? MOI ! En disant : « ceci est beau », c’est comme si j’étais un sujet universel, alors que je ne suis qu’un sujet particulier et distinct des autres.

Je me donne le droit d’exiger des autres la.... »

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