701 résultats pour "commentaires philo 8 seul"
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Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que' chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup p...
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Remarque 1 a 10, livre 8 Les Caracteres
N°2 Quelques notes complémentaires pour la lecture linéaire concernant LES CARACTERES, livre VIII, « De la cour », remarques 1 à 10 Au seuil du livre VIII, La Bruyère propose une définition de son objet. Dès les premières lignes, il raille les vices de la Cour et use d’ironie pour orienter les cent remarques qui suivent. Quelle vision de la Cour propose La Bruyère en ouverture du livre VIII qui lui est consacré ? Remarques 1 à 3 :ambiguité autour de la définition claire de la Cour Remarq...
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Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
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Les lois seules sont-elles assez puissantes pour réaliser la justice ?
Définition des termes du sujet: LOI (n. f.) 1. — (Juridique) Prescription promulguée par l'autorité souveraine d'un pays et dont la transgression est poursuivie ; synonyme de loi positive ; par analogie, lois divines : décrets supposés émaner de la volonté divine et gouvernant tant la nature que les actions humaines. 2. — Par ext., règle suivie avec une certaine régularité dans une société, et dont la transgression est considérée comme une faute, même si elle n'est pas obligatoirement suivie de...
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Le langage peut-il seul garantir la communication entre les hommes ?
PREMIERE CORRECTION Au sens large, le langage apparaît comme un moyen d'expression et de communication, par l'usage de signes. Si la communication apparaît ainsi comme une des fonctions principales du langage, on peut néanmoins s'interroger sur le fait que le langage représente une condition suffisante pour la communication entre les hommes : suffit-il de posséder un langage pour communiquer, ou bien la communication requiert-elle d'autres conditions qui ne sont pas garanties par le langage ? La...
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Le langage seul peut-il garantir la communication entre les hommes ?
PREMIERE CORRECTION Au sens large, le langage apparaît comme un moyen d'expression et de communication, par l'usage de signes. Si la communication apparaît ainsi comme une des fonctions principales du langage, on peut néanmoins s'interroger sur le fait que le langage représente une condition suffisante pour la communication entre les hommes : suffit-il de posséder un langage pour communiquer, ou bien la communication requiert-elle d'autres conditions qui ne sont pas garanties par le langage ? La...
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Commentaire composé du passage de la mort d’Emma Bovary
Commentaire composé du passage de la mort d’Emma Bovary Texte Cependant elle n’était plus aussi pâle, et son visage avait une expression de sérénité, comme si le sacrement l’eût guérie. Le prêtre ne manqua point d’en faire l’observation ; il expliqua, même à Bovary que le Seigneur, quelquefois, prolongeait l’existence des personnes lorsqu’il le jugeait convenable pour leur salut ; et Charles se rappela un jour où, ainsi près de mourir, elle avait reçu la communion. — Il ne fallait peu...
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Commentaire de Texte Le sourcil
Commentaire de texte « le sourcil », Maurice Scève Humaniste Français, Maurice Scève écrit « le sourcil » au XVIe siècle (1536). Ce poème est un blason, un court poème consacré à l’éloge d’une partie du corps de la bien-aimée. Maurice Scève fait ainsi le portrait de la femme dans la description du sourcil. La versification est présente dans ce poème, en effet, il se compose de 32 vers et de rimes plates. Malgré que le poème soit traduit en français moderne, les rimes sont toujours présen...
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HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO
HISTOIRE ET VIOLENCE : PHILO Notion de méchanceté Acte assumé / conscient, elle fait partie de la nature humaine Qlq de cruel = inhumain, n’a pas de conscience, quand méchanceté est à son apogée (nazisme crimes contre l’humanité) Les personnes cruelles sont considérées inférieures aux animaux gradation modèle vers l’humain Philosophes ayant réfléchis sur la méchanceté SOCRATE : le mal est extérieur à l’homme (Antiquité), « Nul n’est méchant volontairement. » FREUD : agressivité...
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Notions de philo : la justice et l’état
Notions de philo : la justice et l’état Revient-il à l’état de décider de ce qui est juste ? Introduction : L'Etat est un tout mais l'Etat n'est pas tout, aurait pu dire Hobbes dans le Léviathan et son souhait de voir naître un Contrat que reprendra Rousseau dans le contrat social. Ils inspireront la Révolution française et nos institutions même. Mais l'homme peut être un loup pour l'homme lancera Rousseau, la société pervertit l'humanité renchérira-t-il. De fait il faut un législate...
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Commentaire la cloche fêlée
Commentaire « la cloche fêlée » Introduc on : Ce sonnet irrégulier déploie a travers la métaphore de la cloche une allégorie de la créa on ar s que et de l’échec de ce e créa on, ce qui est donc la cause du spleen pour le poète. Derrière ce e allégorie de l’hiver, saison dévolue au spleen et a la sou rance qui symbolise explicitement l’âme, c’est une confession de l’impuissance créatrice . Le texte présente trois mouvement : • une espèce de rêverie in me devant le feu ce qui pourrait nous...
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Commentaire La Mort d'Agrippine
Commentaire littéraire n.1 : La mort d’Agrippine, 1654, de Cyrano de Bergerac Dramaturge de la seconde moitié du XVIIe siècle, Cyrano de Bergerac s’inscrit dans le courant libertin, qualifié d’adepte de la liberté de penser. Parue en 1654, La Mort d’Agrippine est une œuvre résultat de ce courant. Dans cette scène, Agrippine présente ses envies de vengeance à Sejanus qui réagit avec indifférence. L’auteur met en scène deux personnages radicalement opposés; quelles sont les fonctions de ce...
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Commentaire philosophie - La technique
Commentaire philosophie Dans nos sociétés modernes, nous utilisons toutes sortes d’objets techniques sans en connaître les principes de fonctionnement. Que l’on prenne le tramway ou que l’on manipule un smartphone, nous nous contentons souvent d’avoir confiance en la fiabilité de ces outils sans pour autant en comprendre le fonctionnement. C’est précisément ce constat qu’établit Max Webber dans Le savant et le politique. Selon lui, l’homme moderne n’a plus besoin de maîtriser la technique...
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Bac fiches philo
Justice Kelsen, la théorie pure du droit ( le positivisme juridique) Il faut distinguer pour Kelsen les normes posées et les normes supposées. Les normes posées sont celles fixées par l’Etat, elles représentent les lois des différents tribunaux et instances de la société. Pour les sociétés plus traditionnelles, ce sont des normes issues des traditions, moeurs, de la société. Sans être juridiquement contraignantes, elles définissent le juste. Pour Kelsen, les défenseurs d’une morale univers...
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Le travail (cours de philo)
Le travail (Cette fiche sur le travail doit être complétée par le cours sur la Technique. En effet, les deux notions sont étroitement liées, dans la mesure où la technique est le moyen du travail, le moyen par lequel le travail peut s’effectuer. Ainsi, beaucoup de choses dites au sujet de la technique pourraient être réemployées telles quelles pour une réflexion sur le travail. Par exemple : le rapport technique/nature, les raisons de l’existence de la technique, le questionnement éthique...
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philo: Le travail et la technique
Le travail et la technique Le travail : ensemble des activités humaine, conscientes, organisées en vue de produire quelque chose d’utile. Les réponses avances sont toute aussi essentiel quel que soit la réponse donnée certes le travail se présente comme une demande de nécessité. Ainsi présenté, le travail peut se concevoir comme toute activité consciente et coordonné nécessitant un effort qui produit quelque chose afin d’obtenir un résultat déterminé. A l’origine le mot travail provient du...
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Le bonheur - fiche philo
Leçon n°2 : Le bonheur et l’inconscient Introduction : 2 dimensions de la conscience : - Théorique : je me représente dans le monde Pratique : action à travers les émotions qui me poussent à agir Problématique : Qu’est-ce que le bonheur ? Quels sont les obstacles à la vie heureuse ? Qu’est-ce que la philo a à nous dire de ce qu’est une vie heureuse ? I. Qu’est-ce que le bonheur ? 1. La place du bonheur dans l’existence Le bonheur comme fin en soi =/ moyen tout...
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Philo kholle: la liberté
Messieurs Je me propose de Vous soumettre quelques distinctions, encore assez neuves, entre deux genres de liberté, dont les différences sont restées jusqu'à ce jour inaperçues, ou du moins, trop peu remarquées. L'une est la liberté dont l'exercice était si cher aux peuples anciens; l'autre celle dont la jouissance est particulièrement précieuse aux nations modernes. Cette recherche sera intéressante, si je ne me trompe, sous un double rapport. Premièrement, la confusion de ces deux espèce...
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PHILO: Vocabulaire philosophique
absolu abstraction absurde accident acquis acte acte manqué actualisation agnosticisme aliénation Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle-même ; Qui est sans limites, ni restrictions. S’oppose à relatif. Qui possède en soi sa propre raison d’être, indépendamment de toutes conditions. • En ce sens, la métaphysique désigne l’être existant par lui-même, c’est-à-dire Dieu comme cause de soi. • Selon la métaphysique kantienne, l’absolu désigne la c...
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HOBBES et la guerre
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
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Kant: le jugement de gout et le jugement d'agrément
En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son jugement fondé sur un sentiment particulier et par lequel il affirme qu'un objet lui plaît, soit restreint à une seule personne. Il admet donc quand il dit: le vin des Canaries est agréable, qu'un autre corrige l'expression et lui rappelle qu'il doit dire : il m'est agréable ; il en est ainsi non seulement pour le goût de la langue, du palais et du gosier, mais aussi pour ce qui plaît aux yeux et aux oreilles de chacun (...). Il en...
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KANT
"On peut ramener toutes les religions à deux : celle qui recherche des faveurs (religion de simple culte) et la religion morale, c'est-à-dire de la bonne conduite. D'après la première, l'homme se flatte que Dieu peut bien le rendre éternellement heureux sans qu'il ait à vrai dire besoin de devenir meilleur (par la rémission des péchés); ou encore, si cela ne lui semble pas possible, il se flatte que Dieu peut bien le rendre meilleur sans qu'il ait autre chose à faire qu'à l'en prier; ce qui, en...
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KANT: les enfants, l'éducation et le travail
Il est de la plus grande importance d'apprendre aux enfants à travailler. L'homme est le seul animal qui soit voué au travail. Il lui faut d'abord beaucoup de préparation pour en venir à jouir de ce qui est nécessaire à sa conservation. La question de savoir si le Ciel ne se serait pas montré beaucoup plus bienveillant à notre égard, en nous offrant toutes choses déjà préparées, de telle sorte que nous n'aurions pas besoin de travailler, cette question doit certainement être résolue négati...
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KANT et la légitimité universelle
"Mais quelle peut être enfin cette loi dont la représentation doit déterminer la volonté par elle seule et indépendamment de la considération de l'effet attendu, pour que la volonté puisse être appelée bonne absolument et sans restriction ? Puisque j'ai écarté de la volonté toutes les impulsions qu'elle pourrait trouver dans l'espérance de ce que promettrait l'exécution d'une loi, il ne reste plus que la légitimité universelle des actions en général qui puisse lui servir de principe, c'est...
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MARC AURÈLE (121-180)
Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit, et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc...
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Alexis de TOCQUEVILLE
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE" DE TOCQUEVILLE Alexis de Tocqueville (1805-1859) est issu d'une famille noble traumatisée par la Révolution et restée fidèle aux valeurs de l'Ancien Régime. Influencé par les philosophes des Lumières, il rompt avec l'héritage familial et voit dans 1789 l'avènement inéluctable d'un nouvel ordre social et politique, fondé sur les principes démocratiques. Mais, dans la France de l'après-Révolution, marquée par les crises politiques et sociale...
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Descartes et le langage
Tous les hommes sans exception, même fous ou stupides, sont capables de parler ou d'employer des signes pour faire connaître leur pensée. Au contraire, il n'existe aucun animal qui soit capable d'employer le langage, sinon pour le répéter sans le comprendre (les pies ou les perroquets par exemple). Si les animaux ne parlent pas, ce n'est donc pas par défaut d'organes convenables les imitations peuvent être très bonnes pour certains oiseaux -, mais ils ne pensent pas ce qu'ils disent, et ne...
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Ni la justice, ni la charité seules ne peuvent servir de fondement à la morale ?
Ni la justice, ni la charité seules ne peuvent servir de fondement à la morale. — Ces quelques remarques nous permettent d'apprécier les théories des philosophes qui voudraient fonder uniquement la morale sur l'une ou sur l'autre de ces deux vertus : la justice ou la charité. Nous savons déjà quels titres la charité peut invoquer pour justifier le choix de ceux qui la préfèrent, mais il est douteux que ces titres soient tout à fait suffisants. Comme la sensibilité dont elle est surtout tributair...
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DESCARTES: les bêtes sont dénuées de pensée
De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisément que d'autres ce qu'on leur enseigne ; et bien que toutes nous signifient très facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colère, la crainte, la faim, ou d'...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Aristote
" Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l’Univers. Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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DESCARTES
Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours...
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L'apologue vous semble-t-il être la seule arme de contestation dans la littérature d'idée ?
Anthony Lousse [email protected] L'apologue vous semble-t-il être la seule arme de contestation dans la littérature d'idée? L'apologue est une oeuvre à teneur didactique, à visée pédagogique. C'est un récit allégorique ou une histoire (vers ou proses) mettant en scène plusieurs types de personnages (humain, végétaux,animaux) dont le lecteur peut tirer une leçon morale, un enseignement. Ainsi, dans la littérature d'idées, l'apologue s'est développé comme une arme de contestation pour démo...
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Jean-Paul SARTRE
Dans L'Etre et le Néant, Sartre va poursuivre une analyse phénoménologique de la théorie hégélienne. "L'essence des rapports entre consciences n'est pas le "Mitsein" (être-avec), mais le conflit." Ailleurs il dira même que c'est la violence qui fait le fond de toute relation humaine. Quelle est l'origine du conflit ? La seule existence de l'Autre fait que j'ai un dehors, une extériorité pour autrui, une nature. Des sentiments tels que la honte ou la fierté n'ont de sens que par rapport à cette n...
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Rousseau: La nature est-elle une
entrave à la liberté humaine ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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SPINOZA, le désir comme essence de l'homme
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité,...
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Baruch SPINOZA
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité, ent...
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commentaire composé philosophie d'un texte de pascal: le roseau pensant
Explication d’un texte de Blaise Pascal (1623-1662) extrait des Pensées (fragment 347 de l'édition de Brunschvicg) Texte "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sai...
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ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un
homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il
était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité
disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et
Thème 417 ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêt PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités....
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Aristote: étonnement et philosophie
" Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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Rousseau: L'État est-il l'ennemi
de la liberté ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
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DESCARTES: la machinerie du corps
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour e...
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dissertation ses; L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ?
L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ? Les facteurs de productions sont les moyens nécessaires à produire. Ils existent deux facteurs de production important, le facteur capital ainsi que le facteur travail. Leurs augmentations jouent un rôle important dans la croissance économique. La croissance économique est l’augmentation sur une longue période du produit intérieur brut (PIB) en volume. Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajo...
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Claude Levis-Strauss: Race et Histoire, chapitre 3 (commentaire)
Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris 16e, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du xxe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnolo...
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Résumé du chapitre 8 de l'essay d'Harmut Rosa "Aliénation et accélération"
Chapitre 8: Thèse et arguments Aujourd’hui, nous allons vous présenter le chapitre 8 du livre de Hartmut Rosa, intitulé "L'accélération et la critique des conditions de reconnaissance sociale." En commençant par exposer la thèse principale de Rosa, que l’on peut reformuler ainsi : Selon Rosa, une théorie critique de la reconnaissance doit prendre en compte les effets et les causes de l’accélération sociale, car celle-ci modifie les conditions de la reconnaissance dans la société moderne ta...
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Le sentiment est-il seul à l'œuvre dans la création artistique ou la raison y tient-elle une place ?
Il n'y a pas de recette pour réaliser un chef-d'œuvre, les faussaires procèdent selon des techniques précises qui relèvent de l'artisanat, mais la création artistique en elle-même ne procède pas de façon mécanique. L'artiste n'est pas un artisan ni un mécanicien, la formation de son œuvre ne tient pas à la réalisation rationnelle d'un plan. Ce n'est pas la raison mais le sentiment qui guide l'artiste, l'inspire, lui indique quel chemin prendre et quel geste abandonner. Cependant il nous faut dem...
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Arthur Sshopenhauer: L'histoire
est-elle une science ?
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Le seul service que l'art peut rendre à la société, c'est de lui permettre
de douter d'elle-même. Qu'en pensez-vous ?
Le terme art( ars en latin traduit le mot grec technê) désigne aussi bien le savoir-faire, que la création artistique, la recherche du beau. Mais l'art est ici à prendre dans le sens de beaux-arts, de l'artiste, qu'un talent ou un génie particulier rendent apte à créer la beauté. La société est un groupe d'individu entre lesquels il existe des rapports organisés et des services réciproques, consolidés en institutions et le plus souvent garantis par l'existence de règles, de lois et de sanctions....