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philo: Le travail et la technique

Publié le 21/02/2024

Extrait du document

« Le travail et la technique Le travail : ensemble des activités humaine, conscientes, organisées en vue de produire quelque chose d’utile. Les réponses avances sont toute aussi essentiel quel que soit la réponse donnée certes le travail se présente comme une demande de nécessité.

Ainsi présenté, le travail peut se concevoir comme toute activité consciente et coordonné nécessitant un effort qui produit quelque chose afin d’obtenir un résultat déterminé.

A l’origine le mot travail provient du latin tripalium qui désigne un instrument pour immobiliser les bêtes afin de leur infliger des marques.

A la suite il a été utilisé comme instrument de torture d’où la connotation négative qui est lié à l’étymologie du mot.

C’est également la même perception au niveau de la religion puisque le travail a été conçu comme une malédiction divine à l’issu du pécher originel.

Toutefois quel que soit l’approche qu’on peut se faire du travail il est évident qu’il renferme plusieurs dimensions : moral, social, économique, religieuse, culturel … Technique : ensemble de procédés, de savoir-faire permettant la fabrication d’un objet utile. L’application de la science Problématique : Pouvons- nous envisager la technique comme la promesse libéré du travail ? Le développement technique a-t-il ce sens ? Mais à supposer qu’il soit possible que ce progrès nous affranchisse du travail, cela serait-il souhaitable ? Faut-il vouloir la fin du travail ou au contraire le redouter ? La question du chômage et de la misère sociale présentement justifie une réflexion philosophique sur le travail. Pourquoi travailler : -améliorer nos compétences/ pouvoir se nourrir -donner un sens à sa vie - participer au développement de son pays -pour s’occuper -pour satisfaire nos besoins -développer, améliorer notre être, notre nature -avoir un statut social, s’affirmer dans la société -construire une identité -pour expier ses pêchers (se racheter) -pour prouver sa valeur -acquérir des connaissances -l’épanouissement Voltaire « éloigne de nous 3 grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » I. L’objectivation de l’homme par le travail Dans le langage courant on utilise souvent des expressions tels que : « le cheval de trait », « Bête de somme », « guêpe maçonne » ou le travail semble être à la fois une activité commune à l’homme et à l’animal.

A l’image la similitude liée à l’acte de production (porter, fabriquer, construire …) Dès lors serait-il légitime de parler véritablement du « travail animal » ? Si on considère le travail comme une activité nécessitant l’intervention de la raison il serait alors difficile de comprendre l’activité exercé par l’animal comme un travail véritable.

En effet l’activité exercé par l’animal n’est pas intentionnelle encore moins consciente qui est plutôt guidé par con instinct et se conforme à son patrimoine génétique.

C’est pourquoi d’ailleurs le travail animal n’a connu ni évolution ni innovation ou variation dans la manière de production.

Sa production se limite à l’expression de ses besoins immédiat et vitaux.

C’est dans cette perspective que Karl Max a pu se dire sous un ton ironique que « ce qui distingue dès l’abord l’architecte de plus mal habile de l’abeille la plus experte ce qu’il a construit la, cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche.

» En revanche, par le travail l’homme s’affine comme un être générique et conscient puisqu’il produit de façon universelle.

Ainsi le travail spécifiquement humain n’apparait que lorsque la qualité des capacités et des ambitions est en jeu.

La production humaine s’accompagne toujours d’une conception et d’une élaboration.

En effet l’existence de l’objet est idéelle (un projet, une anticipation) bref quelque chose qui traduit les désirs et les ambitions de l’homme.

Ensuite il convient de déduire les moyens mis en œuvre pour donner une forme voulue à la matière de façon ordonnée et planifié.

Enfin il y a la mise en place d’une habilité et d’un talent qui contredit à faire de l’objet fabriqué un objet humain.

L’objet devient humain parce qu’il est le miroir qui reflète la personnalité du fabriquant c’est d’ailleurs ce qui convient à cet objet une certaine valeur. II.

L’aliénation de l’homme par le travail Aliénation au travail : Cette forme d'aliénation se produit lorsque les individus se sentent détachés ou déconnectés de leur travail, souvent en raison de conditions de travail oppressives, de tâches monotones ou répétitives, ou du manque de contrôle sur leur propre travail. Quand il y a de l’aliénation de l’homme ? -Quand est obnubilé par le travail -Nous fait perdre notre identité -Exploitation de l’homme par l’homme -Quand le travail conditionne notre mode de vie -Quand on est forcé -Quand on est sous payé -Quand on n’a pas le temps pour faire autre chose -Pas d’épanouissement -Cause de stress -Pas d’utilisation de la raison L’aliénation pourrait se comprendre comme le processus de délaissement de notre être, de dépossession ou de mystification qui s’exprime dans l’acte même de production.

Ainsi, le travail est aliénant lorsqu’il n’est plus humanisant mais déshumanisation, plus moralisant mais avilissant bref quand le travail n’est plus le moyen de satisfaire nos besoins mais l’occasion d’une exploitation de l’homme par l’homme.

En effet avec l’économie politique capitaliste et l’avènement machiniste les méthodes de travail se caractérise de plus en plus par une séparation entre le travail intellectuelle et le travail matériel.

Autrement dit la conception du travail est séparée de son évolution ce qui fait qu’au plan de la réalisation, le travail est alors décomposé en une multitude De reparti entre des individus : c’est ce que George Friedman appelle le travail en miettes.

Cependant il faut distinguer deux formes d’aliénation : l’aliénation dans le produit et l’aliénation dans l’acte de production.

En ce qui concerne l’aliénation dans le produit il convient de noter que le travailleur qui ne participe qu’a une étape puisque c’est le capitalisme qui en fait son bien personnelle qu’il commercialise à tirer profils appelle plus-value, à partir de cette plus-value le capitalisme qui en tire une infime partie considère comme le salaire d’un travailleur.

Le travail est ainsi aliénant dans la mesure où il rend possible l’exploitation, la dépossession et la domination des travailleurs.

Quant à l’aliénation de l’acte de production exclut de facto l’usage de la raison.

En effet le travailleur qui n’utilise pas sa raison dans son travail n’aura plus l’occasion de développer son intelligence et son imagination.

Ainsi, il devient de plus en plus stupide et borné « il mortifie son cœur et ruine son esprit » Karl Max.

Par le travail ce qui était humain parce que rationnel devient inhumain parce qu’irrationnel.

Toutefois si le travailleur ne peut pas s’humaniser pendant son travailler il va chercher à l’exercer en dehors de son travail, or le constat qu’a fait Marx « mais ce qu’il reste à l’homme que ces fonctions animales.

» Finalement le travail subtilisé aura fait du travailleur un être dénaturé, aliéné sans revenu suffisant. III.

La valeur morale et la dimension libératrice du travail En tant qu’être perfective, il est de nature de l’homme de développer ses potentialités sans lequel il serait un être figé et bornée dans l’immédiateté.

Ainsi par le travail l’homme transforme la nature et arrive à conquérir une certaine liberté.

C’est ce que suggère l’épisode de l’homme et de l’esclave de la dialectique humaine théorisé par Hegel.

En effet la valeur véritable du travail repose sur les rapports de force qui organise la vie des humains.

A un moment donné pour la lutte de la reconnaissance, l’un des protagonistes craindra la mort en sacrifiant sa liberté au désir d’affirmation de l’autre afin de pouvoir survivre.

L’esclave travaille pour le maitre et confirme la domination dont il est l’objet mais il est le seul à transformer la nature.

Ainsi l’esclave obtient de la reconnaissance dans son travail et réussi à se désaliéner.

Tandis que le maitre dépend tjr de l’esclave pour vivre et tend à s’aliéné. Finalement à la faveur d’un renversement des dialectiques, l’esclave va devenir le maitre de son maitre et celui si l’esclave de son esclave. Comme une obligation morale le travail est aprioris comme une recommandation divine à la suite du pécher originel.

De ce point de vue le travail constitue pour l’homme un moyen d’expiation.

Ce qui est une garantie nécessaire pour rentrer dans les bonnes grâce de la divinité.

En tant qu’obligation morale, le travail est aussi conçu comme une valeur sociale.

En effet le travail collectif est devenu les critères qui confèrent de la valeur à chaque individu.

Par conséquent celui qui ne produit pas ce sent quelque part culpabilisé et c’est à ce niveau tout le grand du chômeur.... »

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