Commentaire la cloche fêlée
Publié le 25/11/2023
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«
Commentaire « la cloche fêlée »
Introduc on : Ce sonnet irrégulier déploie a travers la métaphore de la cloche
une allégorie de la créa on ar s que et de l’échec de ce e créa on, ce qui est
donc la cause du spleen pour le poète.
Derrière ce e allégorie de l’hiver, saison
dévolue au spleen et a la sou rance qui symbolise explicitement l’âme, c’est
une confession de l’impuissance créatrice .
Le texte présente trois mouvement :
• une espèce de rêverie in me devant le feu ce qui pourrait nous étonner
par rapport au tre du poème puisqu’il ne parle pas encore de la cloche
(strophe 1) ;
• descrip on d’un modèle idéale de la cloche qui nous aparaitra assez
rapidement comme un modèle de la créa on strophe ar s que (strophe
2) ;
• Le poète essaye d’appliquer ce modèle mais on en a une caricature et un
échec absolue, une incapacité de Baudelaire à égaler son modèle
(strophe 3 et 4)
ti
tt
ti
fi
ti
ti
ti
tt
ti
tt
ti
ff
ti
ti
ffl
ti
ff
tt
ti
fi
ti
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ti
ti
ti
ti
ti
Dans la strophe 1, on est plongé dans une condi on générale qui est les nuits
d’hiver associé au spleen, a la dureté du monde.
Il y a un première solu on
qu’on semble trouver dans ce e strophe pour a ronter la dureté du monde qui
est le replis sur soi, comme souvent chez Baudelaire la maison, le foyer joue le
rôle d’une métaphore de la vie intérieur, de la vie avec soi-même dans ces
pensées.
La maison ici représente une atmosphère joyeuse devant un feu,
devant ce feu une rêverie surprend le poète.
C’est une rêverie qui gure a
travers une harmonie imita ve : « près du feu qui palpite et qui fume » ce qui
évoque les craquements et les si ements du feu mais aussi dans une
allitéra on en « l » : « les souvenirs lointain lentement s’élever » on l’on voit
l’esprit du poète cap vé par le feu mais en même temps il semble voir
disparaitre devant lui les souvenirs de sa vie.
Il y a une fascina on rêveuse
devant le feu qui est quali é par le poète « d’amer et doux », on peut s’étonner
d’ailleurs sur cet oxymore, mais nous avons tout de suite une explica on :
« doux » parce que y a quelque chose de consolant, réparateur dans ce e
rêverie même en même temps « amer » comme la fumée qui s’échappe du feu.
Il y a quelque chose de vola le dans ce e rêverie qui se dissipe au point que le
dernier vers de la strophe 1 nous conduit en dehors de ce e espace in me qui
est la maison puisqu’on est déporté dans la brume .
Il y a certes une con nuité
entre la fumée et la brume mais la di érence majeur entre les deux est la
suivante : la fumée est chaude tandis que la brume est froide, froid qui
représente la dureté du réel , a laquelle le poète s’il sort sera exposé.
Dans la strophe 2, pourquoi sor rez-t-il de ce e abris in me? Car il y a un
modèle qui est exposé dans le deuxième mouvement, celui de la cloche c’est-àdire celui d’un a rontement de la dureté du monde car il y a une façon de vivre
dans le monde et d’a ronter ce e dureté du monde par la créa on ar s que
dont le modèle est donné par la cloche « Bienheureuse la cloche au gosier
vigoureux » l’exclama on du poète admira ve montre qu’il y a quelque chose
d’extrêmement élevé voir de spirituelle dans ce e gure de la cloche (« bien
heureux », « dèlement ») Baudelaire c’est servi de ce champ lexical non pas
pour nous parler de religion mais pour nous monter que ce e cloche qui
pousse son chant , modèle du chant du poète a quelque chose d’admirable, est
une....
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