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Commentaire de Texte Le sourcil

Publié le 04/03/2024

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« Commentaire de texte « le sourcil », Maurice Scève Humaniste Français, Maurice Scève écrit « le sourcil » au XVIe siècle (1536).

Ce poème est un blason, un court poème consacré à l’éloge d’une partie du corps de la bien-aimée. Maurice Scève fait ainsi le portrait de la femme dans la description du sourcil.

La versification est présente dans ce poème, en effet, il se compose de 32 vers et de rimes plates. Malgré que le poème soit traduit en français moderne, les rimes sont toujours présentes. Il est légitime de se demander en quoi l’auteur démontre-t-il son amour à sa bien-aimée par la description du sourcil. Premièrement, nous aborderons les caractéristiques attribuées aux sourcils et ensuite, nous expliquerons les sentiments du poète en fonction des réactions du sourcil. L’auteur parle directement au sourcil, il est l’objet d’une métonymie de la femme aimée.

L’anaphore du mot « sourcil » est très présent dans le poème (neuf fois), elle permet de donner un effet de renforcement.

Dans le vers 4, le sourcil est associé à la mort « […] ou de mort ».

Dans ce poème, le champ lexical de l’architecture est très présent, « voûte » (vers 1), « archée » (vers 12), en « arc » (vers 26).

Nous pouvons constater que la couleur noire est dominante « ébène » (vers 2), « noircissant » (vers 2), « jayet » (vers 2), « obscur » (vers 7), « noires » (vers 29).

La présence de l’hyperbole dans le vers 2 « trop plus qu’ébène »et les redondances dans le vers 2 « jayet noircissant », ne fait qu’augmenter cette impression d’opacité du sourcil.

L’auteur d'écrit également la place du sourcil au vers 3 « haut forjeté », au vers 13 « assis au lieu haut », le sourcil est alors en haut du visage ce qui montre une certaine élévation, une grandeur. Le poète utilise des termes élogieux, par exemple « tractif » (vers 1).

Un jeu de mot valorisant est présent au vers 17 « non pas sourcil, mais sous ciel », cela nous permet de comprendre que Maurice Scève est en admiration envers sa bien-aimée.

Au vers 29 « Ô sourcil brun [...] » l’auteur connote également l’admiration et le respect.

Une double métaphore est présente au vers 17 et.... »

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