1718 résultats pour "philo 0 les passions sont elles toutes condamnables"
-
KANT
"Avant l'éveil de la raison, il n'y avait ni prescription ni interdiction, par conséquent encore aucune infraction, mais, lorsqu'elle commença d'exercer son action et, toute faible qu'elle était, à lutter corps à corps avec l'animalité dans toute sa force, c'est alors que durent apparaître des maux et, ce qui est pire, au stade de la raison cultivée, des vices qui étaient totalement étrangers à l'état d'ignorance et, par conséquent, d'innocence. Le premier pas hors de cet état fut donc du point...
-
Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
-
Toute vérité est-elle défintive?
Toute vérité est-elle définitive ? Mais qu’est-ce que la vérité ? La vérité relève de l’intelligible et non du sensible. Saint Thomas d’Aquin la définit ainsi : veritas est adequatio intellectus et rei, la vérité est l’adéquation entre la réalité et l’intellect. Autrement dit, c’est dire ce qui est. La vérité s’oppose donc à l’erreur qui manque involontairement la vérité, mais également à l’illusion et au mensonge. Or, la vérité est toujours vraie. L’expression “définitive” confirme l’aspec...
-
Toutes les opinions se valent-elles ?
Ici on vous interroge sur l'égale valeur des opinions. Les opinions renvoient à ce que chacun croit et pense de façon immédiate sur des sujets variés. En ce sens, chacun avance sa propre sensibilité et sa propre approche de telle ou telle chose, de telle sorte qu'il est légitime affirmer la relativité des opinions. Pour autant, opiner, ce n'est pas penser, car penser, c'est se placer sous l'autorité du vrai, de la vérité qui n'est pas relative à chacun mais qui s'impose à tous de façon absolue....
-
Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
-
Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
-
Toute croyance est-elle aveugle ?
Le mot ‘croire' vient du latin credere qui veut dire ‘faire crédit', ‘avoir une relation de confiance et d'adhésion'. Croire, c'est ne pas avoir une certitude absolue, c'est donner son assentiment à une représentation, sans pour autant être sûr du caractère véritable de cette dernière. En ce sens, un scientifique dirait que la croyance est toujours aveugle, car si lorsque l'on croit l'on n'est pas sûr, c'est que l'on n'a pas de connaissances concernant les causes et les effets de l'événement auq...
-
Platon: Sommes-nous justes
uniquement par contrainte ?
Sujet 2091 Sommes-nous justes uniquement par contrainte ? "Glaucon a raconté à Socrate l'histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S'étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité comme, en particulier, tuer le roi pour s'emparer de son trône. GLAUCON : Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons l'un au doigt du juste, l'autre au doigt de l'injuste ; selon t...
-
-
Jean-Paul SARTRE: le refus romantique de la maladie
Et comme il faut assumer nécessairement pour changer, le refus romantique de la maladie par le malade est totalement inefficace. Ainsi y a-t-il du vrai dans la morale qui met la grandeur de l’homme dans l’acceptation de l’inévitable et du destin. Mais elle est incomplète car il ne faut l’assumer que pour la changer. Il ne s’agit pas d’adopter sa maladie, de s’y installer mais de la vivre selon les normes pour demeurer homme. Ainsi ma liberté est condamnation parce que je ne suis pas libre...
-
Mill: Le travail engendre-t-il l'inégalité entre les hommes ?
ill: Dans une société coopérative de production, est-il juste ou non que le talent ou l'habileté donnent droit à une rémunération plus élevée ? Ceux qui répondent négativement à la question font valoir l'argument suivant : celui qui fait ce qu'il peut a le même mérite et ne doit pas, en toute justice, être placé dans une position d'infériorité s'il n'y a pas faute de sa part ; les aptitudes supérieures constituent déjà des avantages plus que suffisants, par l'admiration qu'elles excitent, par l'...
-
David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
-
HEGEL: violence, vengeance et droit
La vengeance se distingue de la punition en ce que l'une est une réparation obtenue par un acte de la partie lésée, tandis que l'autre est l'oeuvre d'un juge. C'est pourquoi il faut que la réparation soit effectuée à titre de punition, car, dans la vengeance, la passion joue son rôle et le droit se trouve ainsi troublé. De plus, la vengeance n'a pas la forme du droit, mais celle de l'arbitraire, car la partie lésée agit toujours par sentiment ou selon un mobile subjectif. Aussi bien le droi...
-
Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
-
Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
-
Hume: conscience et morale
La morale ne se fonde pas sur la raison La morale, qui guide notre conduite par la distinction du bien et du mal, ne repose pas sur l'exercice de la raison, mais sur un sens moral'. En effet, l'argumentation rationnelle ne peut décider de la valeur d'un acte ni motiver notre comportement : ce sont les sentiments de plaisir ou de douleur qui suscitent l'approbation de la vertu ou la condamnation du vice et qui constituent le ressort de nos actions. La morale s'enracine donc dans l'affectivité, el...
-
Comment concevoir la pensée religieuse à l'heure de la science ?
ANALYSE ET PROBLEMATISATION DU SUJET. § Le sujet invite à confronter science et religion, et notamment à l'heure de l'avancée scientifique et de ses progrès fulgurants. En effet, comment croire et laisser place à l'irrationnel à l'heure où la science nous montre la raison dans toute sa puissance : la raison est la rationalité apparaissent alors comme ce qui est omniprésent dans la société moderne, ce qui semble ne pas laisser de place à la foi, qui quant à elle, semble se définir comme ce qui d...
-
-
Tout savoir sur Epicure et l'épicurisme.
I. — LES PRINCIPAUX ÉPICURIENS Epicure, le chef de l'épicurisme, naquit à Gargettos, près d'Athènes, vers 340. Il était fils d'un maître d'école et d'une magicienne. On dit que, chargé de prononcer les paroles qui accompagnaient les incantations de sa mère, il puisa dans cette fonction la haine des superstitions. Dès lors, il entreprit de travailler au bonheur de l'homme en l'affranchissant de la crainte des Dieux. Il s'initia à toutes les doctrines enseignées de son temps à Athènes, surtout...
-
PASCAL: «D'où il paraît que les
hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter
quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il
ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre.
Car
PASCAL: «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre. Car il y en a un et ll y a des limites au modèle géométrique. «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonn...
-
KANT
La forme constante de la réceptivité que nous appelons sensibilité est une condition nécessaire de tous les rapports dans lesquels nous intuitionnons les objets comme extérieurs à nous, et, si l'on fait abstraction de ces objets, elle est une intuition pure qui porte le nom d'espace. Comme nous ne saurions faire des conditions particulières de la sensibilité les conditions de la possibilité des choses, mais celles seulement de leur manifestation phénoménale, nous pouvons bien dire que l'espace c...
- DESCARTES
-
Peut-on séparer un fait de toute interprétation?
Des expressions telles que « Les faits ont toujours raison » renvoie à une certaine idée de la facticité, c'est-à-dire à une qualité du fait qui le rend objectif et vrai en soi. Le fait serait la réalité même, dans sa nudité et s'accorder avec lui nous permettrait de rester dans le vrai. Cependant, se demander si l'on peut séparer un fait de toute interprétation sous-entend qu'une telle séparation serait susceptible de remettre en cause la facticité du fait. Elle se demande même si l'on doit («...
-
Descartes: Est-il nécessaire de
douter pour connaître ?
escartes : 1. Que pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute, autant qu'il se peut. Comme nous avons été enfants avant que d'être hommes, et que nous avons jugé tantôt bien et tantôt mal des choses qui se sont présentées à nos sens, lorsque nous n'avions pas encore l'usage entier de notre raison, plusieurs jugements ainsi précipités nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et nous préviennent de telle sorte qu'il n'y a point d'ap...
-
Toutes les inégalités sont-elles injustes ?
Définition des termes du sujet La question « y a-t-il » demande que l'on tranche de l'existence ou de la non existence d'une chose. L'objet dont l'existence en cause ici, ce sont les « justes inégalités ». Cette expression semble, au premier abord, marier ensemble deux concepts qui s'excluent l'un l'autre : la justice et l'inégalité. Une des définitions de la justice est, d'ailleurs, une recherche de l'égalité : il s'agirait de faire que chacun soit traité de la même manière, sans privilèges, qu...
-
Montaigne: Barbarie et sauvagerie
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelion...
-
-
Sartre et la responsabilité
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
-
La conscience (cours de philo)
LA CONSCIENCE EN PHILOSOPHIE: COURS & CITATIONS Au programme de notre dictionnaire de philosophie : la conscience ATTENTION !!! Ce document est le fruit d’une longue recherche de Samuel pendant les vacances… donc prière de ne point divulguer ceci. La conscience en philosophie • • • • Table des Matières [Cacher] 1 La conscience en philosophie 2 Définitions générales du concept de conscience : 3 Cours sur la notion de conscience o 3.1 Introduction o 3.2 Problématique o 3.3...
-
MARC AURÈLE (121-180)
C e n'est pas de transpirer comme les plantes qui a du prix, ni de respirer comme les bestiaux et l e s bêtes sauvages, ni d'être impress ionné par l'imagination, ni d'être manoeuvré comme une marionnette par les inclinations, ni de se rassembler en troupeau ni de se nourrir, car c'est même chose que de rejeter les résidus de la nourriture. A lors, qu'est-c e qui a du prix? Soulever des claquements de mains? Non point. C e n'est pas non plus soulever des claquements de langues, car les acclamati...
-
Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
-
Nietzsche: La foi nous empêche-t-
elle d'être libre ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
-
La raison peut-elle nous aider à vaincre nos passions ?
VOCABULAIRE: PASSION: * Ce que l'âme subit, ce qu'elle reçoit passivement. Chez Descartes, le mot désigne tout état affectif, tout ce que le corps fait subir à l'âme. Son origine n'est pas rationnelle ni volontaire. * Inclination irrésistible et exclusive qui finit par dominer la volonté et la raison du sujet (la passion amoureuse). RAISON: Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec logos). * Au sens subjectif : mode de penser propre à l'homme (lui-même défini com...
-
Epictète: entrave et liberté
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules chos...
-
Pourquoi les temps passés suscitent-ils encore les passions ?
Définition des termes du sujet: POURQUOI: pour quelle raison, quel motif: raison intellectuelle de parler ou d'agir OU pour quel mobile, force irrationnelle qui pousse à parler ou à agir. PASSÉ: Dimension du temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. D'ordre biologique, pulsionnel, social, historique ou psychologique, le passé pèse sur l'homme dans le sens du déterminisme, mais, il structure aussi activement la personnalité sans laquelle la liberté serait impossible ou illusoire. La lib...
-
-
Husserl: science et histoire
Les questions que la science exclut par principe sont précisément les questions qui sont les plus brûlantes à notre époque malheureuse pour une humanité abandonnée aux bouleversements du destin : ce sont les questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine (...) La vérité scientifique, objective, est exclusivement la constatation de ce que le monde — qu'il s'agisse du monde physique ou du monde spirituel — est en fait. Mais est-il possible que le monde et l'être...
-
La passion ôte-t-elle à l'homme sa responsabilité ?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Analyser les différentes appréhensions de la responsabilité qu'on peut avoir. • Analyser rigoureusement ce qu'on peut entendre par « passion ». • Bien saisir que la question posée relève de trois « perspectives » possibles : métaphysique, morale, juridique. • Distinguer l' « avant », le « pendant », l' « après ». • Ne pas oublier que la dissertation doit rester centrée sur la question précise posée : les risques d' « éclatement » et de « récitations » de connaissances m...
-
grand oral qui est : Pourquoi ne peut on pas diviser par 0 ?
Bonjours cher jury ; aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter ma thématique du grand oral qui est : Pourquoi ne peut on pas diviser par 0 ? C’est une question que je m’était toujours poser sans pour autant chercher a en savoir plus, Pour aborder cette question, il faut d'abord rappeler qu'une division n'est autre chose qu'une multiplication par l'inverse. Ainsi, 3/4 revient à multiplier 3 par 1/4, soit 0,75. Pour n'importe quel nombre x, son inverse est donc x' tel que x x x' = 1....
-
Blaise PASCAL: Quelque condition qu'on se figure
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas édito...
-
Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
-
Épictète: Être libre, est-ce adhérer
à la nécessité ?
« Puisque l'homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout m'arrive comme il me plaît. - Eh ! mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle, mais très raisonnable et il n'y a rien de plus absurde ni de plus déraisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j'ai le nom de Dion à écrire, il faut que je l'écr...
-
MALEBRANCHE: Les hommes ne sont pas nés pour devenir astronomes, ou chimistes
« Les hommes ne sont pas nés pour devenir astronomes, ou chimistes pour passer toute leur vie pendus à une lunette, ou attachés à un fourneau ; et pour tirer ensuite des conséquences assez inutiles de leurs observations laborieuses. Je veux qu'un astronome ait découvert le premier des terres, des mers, et des montagnes dans la lune ; qu'il se soit aperçu le premier des taches qui tournent sur le soleil, et qu'il en ait exactement calculé les mouvements. Je veux qu'un chimiste ait enfin trouv...
-
DESCARTES: l'erreur que l'on commet le plus ordinairement touchant les désirs
Il me semble que l'erreur que l'on commet le plus ordinairement touchant les désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point : car, pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur, à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous, et il est certain qu'on ne saurait...
-
-
Agir sous l'emprise de la passion, est-ce subir ?
Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « Agir » : c'est faire quelque chose, avoir une activité qui transforme plus ou moins ce qui est. C'est aussi s'exprimer par des actes, intervenir en passant à l'action. (Le Robert) - « Passion » : ce terme peut avoir plusieurs sens selon le contexte philosophique, mais il désigne en général une affection spécifique et très forte pour un objet donné. Il envahit la personnalité et se caractérise par l'intérêt impérieux porté à un seul objet. Cet...
-
Faut-il tolérer toutes les idées?
PLAN A. Il faut tolérer toutes les idées. — Liberté et tolérance. — Le respect d'autrui. B. On ne doit pas tolérer toutes les idées. — Le problème du scepticisme. — Le dynamisme des idées les conduit parfois à être négatives ou intolérables. C. De la tolérance au droit. — Le combat, par le raisonnement, contre les idées mauvaises. - Lorsque l'idée devient acte et qu'elle est dangereuse, il faut la combattre avec la loi. Problématique : la tolérance, le fait de respecter la liberté d'autrui, semb...
-
Faut-il tolérer toutes les idées ?
PLAN A. Il faut tolérer toutes les idées. — Liberté et tolérance. — Le respect d'autrui. B. On ne doit pas tolérer toutes les idées. — Le problème du scepticisme. — Le dynamisme des idées les conduit parfois à être négatives ou intolérables. C. De la tolérance au droit. — Le combat, par le raisonnement, contre les idées mauvaises. - Lorsque l'idée devient acte et qu'elle est dangereuse, il faut la combattre avec la loi. Problématique : la tolérance, le fait de respecter la liberté d'autrui, semb...
-
Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN" DE LOCKE Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon. Loin de se réduire à la doctrine de la « table rase », cette oeuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage. Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes. L'Ess...
-
Faire ce qui nous plaît est-ce être libre ?
LIRE LE SUJET Attention aux clichés ! La formule banale qui réduit la liberté à «faire ce qui plaît» doit ici être analysée de façon critique. On ne peut l'accepter sans un examen attentif 1. Se sentir libre a) Une «définition» commune • «Pour moi, finalement, je suis libre quand je fais ce qui me plaît» : telle est, très probablement, la «définition» la plus répandue de la liberté, celle qui vient spontanément à l'esprit, avant toute réflexion attentive. • Ce n'est sans doute pas sans raison qu...
-
Être libre est-ce faire ce qui me plait ?
LIRE LE SUJET Attention aux clichés ! La formule banale qui réduit la liberté à «faire ce qui plaît» doit ici être analysée de façon critique. On ne peut l'accepter sans un examen attentif 1. Se sentir libre a) Une «définition» commune • «Pour moi, finalement, je suis libre quand je fais ce qui me plaît» : telle est, très probablement, la «définition» la plus répandue de la liberté, celle qui vient spontanément à l'esprit, avant toute réflexion attentive. • Ce n'est sans doute pas sans raison qu...
-
Blaise PASCAL
PASCAL : COMMENT DISTINGUER RÊVE ET RÉALITÉ ? Quand nous percevons le monde, comment pouvons-nous savoir que nous ne rêvons pas ? Pouvons-nous être sûr qu'à l'état de veille nous ne sommes pas trompés par des illusions semblables à celles que nous avons en dormant ? Pour Pascal nous ne le pouvons, car les états de veille se distinguent du rêve seulement par l'occurrence plus fréquente de leurs objets et par leur plus grande continuité. « Si nous rêvions toutes les nuits la même chose, elle nous...
-
HEGEL: la possession de la philosophie
Explication de texte : Hegel Extrait à commenter Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celles-ci finissent quand la philosophie commence. // On tient souvent la philosophie pour un savoir formel et vide de contenu. Cependant, on ne se rend pas assez compte que ce qui est Vérité selon le contenu, dans quelque connaissance ou science que ce soit, peut seulement mériter le nom de Vérité si la philosophie l'a...
-
-
Blaise PASCAL: Nous connaissons la vérité
La mutuelle tromperie entre les hommes - PASCAL Si Pascal affirme que les hommes ne font que se mentir entre eux, ce n'est pas qu'ils sont foncièrement mauvais mais que le mensonge est nécessaire à l'amour-propre de chacun. "La vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entretromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
En achetant la force de travail de l'ouvrier et en la payant à sa valeur, le capitaliste, comme tout autre acheteur, a acquis le droit de consommer la marchandise qu'il a achetée ou d'en user. On consomme la force de travail d'un homme ou on en fait usage en la faisant fonctionner. Par l'achat de la valeur journalière ou hebdomadaire de la force de travail de l'ouvrier, le capitaliste a donc acquis le droit de se servir de cette force, de la faire travailler pendant toute la journée ou toute la...