408 résultats pour "objets"
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Les sciences humaines sont-elles de véritables sciences ?
Les sciences humaines sont-elles de véritables sciences ? Compréhension du sujet A. Sens des mots de l'énoncé : — Lorsqu'on parle de sciences, on pense le plus souvent aux sciences exactes telles que les mathématiques, ou aux sciences de la nature, c'est-à-dire à toutes les disciplines ayant pour objet l'étude rigoureuse de la matière brute (la physique, la chimie, l'astronomie, etc.) et de la matière vivante (l'anatomie, la physiologie, la biologie). — Les sciences humaines, ayant pour objet d'...
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Aristote
"Il ne peut exister de communauté de rapport entre deux médecins; en revanche, la chose est possible entre un médecin et un laboureur, et, d'une façon générale, entre gens différents et de situation dissemblable. Toutefois, il est indispensable, auparavant de les rendre égaux. Aussi faut-il que toutes choses soient en quelque façon comparables, quand on veut les échanger. C'est pourquoi on a recours à la monnaie, qui est, pour ainsi dire, un intermédiaire. Elle mesure tout, la valeur supérieure...
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Gabriel Marcel
Gabriel Marcel 1889-1973 Né et mort à Paris. " Existentialisme chrétien ", tel est le nom sous lequel la pensée de Gabriel Marcel est le plus souvent désignée. Désignation sans doute trompeuse puisqu'il s'agit d'une démarche qui avant tout refuse de se laisser réduire à un système et qui d'ailleurs, de plus en plus, s'oppose à l'existentialisme sartrien. On comprendrait mieux la pensée de Gabriel Marcel en y cherchant une philosophie de l'incarnation, une philosophie du dialogue et finalement et...
- « Le principal défaut, jusqu'ici, du matérialisme de tous les philosophes [...] est que l'objet, la réalité, le monde sensible n'y sont saisis que sous la forme d'objet ou d'intuition, mais non en tant qu'activité humaine concrète, non en tant que pratiq
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Saint Augustin: passé, présent et futur
Mais comment l'avenir, qui n'est pas encore, peut-il s'amoindrir et s'épuiser? Comment le passé, qui n'est plus, peut-il s'accroître, si ce n'est parce que dans l'esprit, auteur de ces transformations, il s'accomplit trois actes: l'esprit attend, il est attentif et il se souvient. L'objet de son attente passe par son attention et se change en souvenir. Qui donc ose nier que le futur ne soit pas encore? Cependant l'attente du futur est déjà dans l'esprit. Et qui conteste que le passé ne soit...
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KANT
L'objet tourne autour du sujet... La révolution copernicienne. Le premier travail de la philosophie consiste à explorer les conditions et les limites du savoir véritable. Telle est la tâche de la critique. « Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaître pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est par des objets qui frappent nos sens et qui, d'une part, produisent par eux-mêmes des représentations et,...
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NIETZSCHE: No future !
Texte : L'histoire est en second lieu le bien de l'homme qui veut conserver et vénérer le passé, de celui qui jette un regard fidèle et aimant vers ses origines, vers le monde où il a grandi ; par cette piété il s'acquitte en quelque sorte de sa dette de reconnaissance envers le passé. Entretenir d'une main pieuse, au profit de ceux qui viendront après lui, ce qui a toujours été, les conditions dans lesquelles il est né, c'est sa façon de servir la vie. La possession du bric-à-brac des ancêtres...
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“Boule de Suif” , Excipit Objet d’étude : Le Roman (analyse linéaire)
“Boule de Suif” , Excipit Objet d’étude : Le Roman Intro : Cette nouvelle écrite au 19ème siècle appartient au mouvement du réalisme . Elle est publiée au moment de la défaite française de la guerre franco-prussienne en 1870 . Boule de Suif met en scène des personnages , de toutes classes sociales , qui fuient Rouen pour aller à Dieppe . Nous sommes en présence de l’excipit de la nouvelle : nous avons l’image d’une héroïne isolée à qui personne ne parle ou ne s’intéresse . Maupassant clôt...
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Notes de cours: LA MEMOIRE
1 les deux sortes de mémoire Encore que les psychologues varient dans leurs analyses de la mémoire et de ses formes, on en distingue généralement deux : 1) la mémoire élémentaire ou sensori-motrice • C'est la mémoire perceptive qui permet au sujet de reconnaître les objets et phénomènes constituant son environnement, et qui par conséquent assure la cohérence des comportements et autorise l'action. • La reconnaissance de l'objet (la liaison entre la perception présente et la perception pass...
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Qui était Pierre BOURDIEU ?
Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie, Pierre Bourdieu fait une brillante carrière de sociologue, puisque après avoir été directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, il obtient en 1982 la chaire de sociologie du Collège de France. Son projet est d'ordre criticiste (au sens kantien de critique de la valeur de la connaissance) : il entend repenser les conditions sociales de possibilité de l'activité de connaissance. L'intellectuel qui a pour charge d'expliq...
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Platon: L'allégorie de la caverne
Dans la célèbre allégorie de la caverne (République, VII), Platon présente dans un schéma simplifié le statut de l'homme dans le monde : la duperie du nigaud qui prend des vessies pour des lanternes. Il faut imaginer une caverne profonde dans laquelle les hommes sont enchaînés face à la paroi du fond. Ne pouvant tourner la tête, la réalité est pour eux ce mur sur lequel se déploient des jeux d'ombres. A l'entrée de la caverne brûle un feu qui dispense une lumière suffisante pour découper s...
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KANT
Commentaire de texte Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaître pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est par des objets qui frappent nos sens et qui, d'une part, produisent par eux-mêmes des représentations, et d'autre part, mettent en mouvement notre faculté intellectuelle, afin qu'elle compare, lie ou sépare ces représentations et travaille ainsi la matière brute des impressions sensibles po...
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DESCARTES: Me proposant de traiter ici de la lumière
" Me proposant de traiter ici de la lumière, la première chose dont je veux vous avertir est qu'il peut y avoir de la différence entre le sentiment que nous en avons, c'est-à-dire l'idée qui s'en forme en notre imagination par l'entremise de nos yeux, et ce qui est dans les objets qui produit en nous ce sentiment, c'est-à-dire ce qui est dans la flamme ou dans le Soleil, qui s'appelle du nom de Lumière. Car encore que chacun se persuade communément que les idées que nous avons en notre pen...
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Peut-on gouverner ses désirs ?
" Ce désir est plus fort que moi ! ". On a entendu cette remarque qui est l'aveu que l'on peut être conduit par ses désirs. Il apparaît alors que le désir est ingouvernable, non-maîtrisable. Nous verrons dans un premier temps que le désir par essence est une impulsion qui nous porte vers de nombreux objets et qui est exigeante. Les désirs ont quelque chose d'irrépressible. Ils s'imposent à nous sans que nous le voulions toujours. de nature illimitée, ils ne sont pas contrôlables. Ainsi dans un s...
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Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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Rousseau: La nature comme maître
Les enfants, grands imitateurs, essayent de tout dessiner : je voudrais que le mien cultivât cet art, non précisément pour l'art même, mais pour se rendre l'œil juste et la main flexible ; et, en général, il importe fort peu qu'il sache tel ou tel exercice, pourvu qu'il acquière la perspicacité du sens et la bonne habitude du corps qu'on gagne par cet exercice. Je me garderai donc bien de lui donner un maître à dessiner, qui ne lui donnerait à imiter que des imitations, et ne le ferait dessiner...
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Quelle est la signification et la portée de L'Allégorie de la Caverne de Platon ?
L'allégorie de la caverne retrace le chemin que doit parcourir l'homme pour parvenir à la connaissance. Elle est une ascension à partir d'un degré de connaissance très faible, le plus courant, qui est symbolisé par les ombres des objets fabriqués projetées sur le mur de la caverne par un feu ; le second degré est la vision des objets fabriqués eux-mêmes puis - troisième degré - celle des réalités de la nature, et enfin, dernier stade du savoir, celle du soleil qui permet de voir toute chose....
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Merleau-Ponty
" Les mêmes dépendances historiques qui interdisent au philosophe de s'arroger un accès immédiat à l'universel ou à l'éternel interdisent au sociologue de se substituer à lui dans cette fonction, et de donner valeur d'ontologie à l'objectivation scientifique du social. Le sens le plus profond du concept d'histoire n'est pas d'enfermer en un point du temps et de l'espace le sujet pensant : il ne peut apparaître ainsi qu'au regard d'une pensée elle-même capable de sortir de toute localité et de to...
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DESCARTES: l'intuition de la vérité
Il examine ce que c'est que la vérité ; et pour moi, je n'en ai jamais douté, me semblant que c'est une notion si transcendentalement claire, qu'il est impossible de l'ignorer : en effet, on a bien des moyens pour examiner une balance avant que de s'en servir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que c'est que la vérité, si on ne la connaissait de nature. Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous l'apprendrait, si nous ne savions qu'il fût vrai, c'est-à-dire si nous n...
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Merleau-Ponty: Dialogue et perception d'autrui
" Il y a un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d'autrui : c'est le langage. Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun, ma pensée et la sienne ne font qu'un seul tissu, mes propos et ceux de l'interlocuteur sont appelés par l'état de la discussion, ils s'insèrent dans une opération commune dont aucun de nous n'est le créateur. [...] Nous sommes l'un pour l'autre collaborateurs dans une réciprocité parfaite, nos perspectives...
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FREUD: Représentons-nous la vie psychique du petit enfant
Représentons-nous la vie psychique du petit enfant. […] La libido suit la voie des besoins narcissiques et s’attache aux objets qui assurent leur satisfaction. Ainsi la mère, qui satisfait la faim, devient le premier objet d’amour et certes de plus la première protection contre tous les dangers indéterminés qui menacent l’enfant dans le monde extérieur ; elle devient, peut-on dire, la première protection contre l’angoisse. La mère est bientôt remplacée dans ce rôle par le père plus fort, e...
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RUSSELL
Il semble assez évident que, s'il n'y avait pas de croyance, il ne pourrait y avoir rien de faux ni rien de vrai, dans le sens où le vrai est un corrélatif du faux. Si nous imaginons un monde uniquement matériel, il n'y aurait là aucune place pour le faux et bien qu'il dût contenir ce qu'on peut appeler « des faits », il ne contiendrait pas de vérités dans le sens où le vrai est une entité du même ordre que le faux. En réalité, le vrai et le faux sont des propriétés que possèdent les croyances e...
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Kant: y a-t-il des connaissances superflues ?
Texte d'Emmanuel Kant : Emmanuel Kant est un philosophe allemand du XVIIIe siècle qui a fait de la connaissance son principal objet d'étude. Il s'est entre autres interrogé sur le rapport de celle-ci à l'utile. Il développe la thèse selon laquelle toute connaissance est utile bien que cette utilité ne soit pas toujours immédiatement perceptible. On entend pourtant fréquemment dire, à propos d'une connaissance, « à quoi cela sert-il ? ». On peut alors se demander, avec Kant : quelle est la valid...
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Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
Introduction Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? La question telle qu'elle nous est posée suppose qu'il y ait plusieurs sciences, et suppose donc que l'on délimite le champ des sciences. La science est définie comme un ensemble structuré de connaissances qui se rapportent à des faits obéissant à des lois, et dont la mise au point exige une systématisation et une méthode. La science a donc un contenu : des connaissances, qui sont structurées, c'est-à-dire organisées en sy...
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Vouloir dire la vérité n'est-il qu'un idéal vain ?
Introduction : La vérité peut se définir comme un discours vrai c'est-à-dire un jugement correspondant adéquat entre l'objet et le discours proféré. Or il y a essentiellement deux dimensions dans la vérité : une formelle, logique qui marque la cohérence du discours. Elle est la non-contradiction. Et par rapport au contenu : elle est la vérité correspondance : accord avec les phénomènes. En ce sens, la vérité apparaît comme une norme c'est-à-dire règle, modèle, type idéal indiquant ce qui doit êt...
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Nietzsche et le perspectivisme
Texte de Nietzsche "Mais comment nous retrouver nous-mêmes? Comment l'homme peut-il se connaître? C'est une chose obscure et voilée. Et s'il est vrai que le lièvre a sept peaux, l'homme peut se dépouiller de septante fois sept peaux avant de pouvoir se dire : Voici vraiment ce que tu es, ce n'est plus une enveloppe. C'est par surcroît une entreprise pénible et dangereuse que de fouiller ainsi en soi-même et de descendre de force, par le plus court chemin, jusqu'au tréfonds de son être. Combien l...
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La vérité peut-elle être l'objet d'un simple constat ?
PREMIERE CORRECTION INTRODUCTION Comment définir la vérité ? La réponse la plus immédiate à cette question est : la vérité est une correspondance entre le réel et la pensée. La vérité est une correspondance issue d'un constat. La vérité ne serait-elle alors le résultat que d'un simple constat ? Que faut-il comprendre par cette idée de constat ? La véritable fait-elle l'objet d'une observation ? En ce sens peut-on dire que cette observation est simple ? La vérité peut-elle relever d'autre chose q...
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L'exercice de la liberté doit-il être l'objet d'un apprentissage ?
Profiter de l'instant, est-ce la clé du bonheur ? Analyse : •L'intitulé du sujet, sous forme de question, met en rapport l'expression « profiter de l'instant » et la notion de bonheur. Il convient d'argumenter pour évaluer si, en parlant d'une manière imagée, « profiter de l'instant » est la clé du bonheur, ou, plus logiquement, s'il s'agit d'une condition nécessaire et suffisante pour être heureux. Faut-il nécessairement que je profite de l'instant pour que le monde réponde à mon désir le plus...
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Les sciences ont-elles pour objet de transformer le monde ?
Après comprendre et agir, la science tend à réaliser et à transformer le monde. Il faudrait compléter la formule d'Auguste Comte en disant : « Science d'où prévoyance, prévoyance d'où action..., action d'où réalisation, réalisation d'où transformation ». Auguste Comte: Le but de la science est-il la réussite technique ? Science, d'où prévoyance : prévoyance, d'où action ; telle est la formule très simple qui exprime, d'une manière exacte, la relation générale de la science et de l'art, prenant c...
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Autrui est-il le seul objet de nos devoirs ?
Difficulté : ici, plusieurs notions du programme s e rencontrent. A ins i on trouve les notions de "devoir" et "autrui"' mais aussi précisons que la notion de "devoir" est également au carrefour entre les notions de droit et de morale. Je précise par ailleurs que s i nous avons des devoirs envers nous-mêmes ce sera sans doute alors l'occasion de convier la notion de "bonheur" (cf. la distinction eudémonisme et hédonisme). A vantage : sujet plus large plus libre' donc' que le second. Le devoir :...
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Les mots reflètent-ils les choses ?
C an de Unpdatlqae Les m ts reflètent-ils le chose ? ~ Les mots sont conformes par nature aux choses. Ils permettent de recenser tous les objets du réel. 48 Le langage n 'est pas une nomenclature. Il ne reflète pas les choses. Il désigne des concepts.
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LOCKE
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chacun garde la propriété de sa propre personne. Sur celle-ci, nul n'a droit que lui-même. Le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains, pouvons-nous dire sont vraiment à lui. Toutes les fois qu'il fait sortir un objet de l'état où la nature l'a mis et l'a laissé, il y mêle son travail, il y joint quelque chose qui lui appartient et de ce fait il se l'approprie. Cet objet, soustrait par lui à l'...
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Peut-on mieux connaître autrui que soi-même ?
Introduction L'homme a une conscience immédiate du monde et de lui-même. Notre intériorité n'est pas distincte de nous (c'est pourquoi il serait même délicat de dire que nous la comprenons ou que nous y avons accès). Or, cette conscience peut donner l'impression d'être une connaissance : qui peut mieux me connaître que moi, qui ressens ce que je ressens et pense ce que je pense ? Pourtant, cette immédiateté implique également un manque de recul qui peut faire obstacle à la connaissance : la conn...
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Platon
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peinture re...
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SARTRE et l'art
Il y a le vert, il y a le rouge, c'est tout ; ce sont des choses, elles existent par elles-mêmes. Il est vrai qu'on peut leur conférer par convention la valeur de signes. Ainsi parle-t-on du langage des fleurs. Mais si, après accord, les roses blanches signifient pour moi « fidélité », c'est que j'ai cessé de les voir comme roses : mon regard les traverse pour viser audelà d'elles cette vertu abstraite ; je les oublie, je ne prends pas garde à leur foisonnement mousseux, à leur doux parfum croup...
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Analyse du livre VIII (8) de la POLITIQUE d'ARISTOTE ?
Analyse du VIII livre de la Politique I. — L'éducation des enfants doit spécialement attirer l'attention du législateur; car les mœurs individuelles sont le fondement des sociétés; il importe donc beaucoup que l'éducation soit une, et la même, pour tous les membres d'une nation, et que la direction en soit commune, et non pas abandonnée à chaque particulier. Quelle doit être cette éducation nationale, et comment doit-elle être dirigée? On est loin de s'accorder sur ce point : les uns veulent la...
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Gaston Bachelard et la complexité du réel
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses...
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Hegel: Est-on libre de changer le
monde ?
Thème 2328 Hegel: Est-on libre de changer le monde ? D'un côté, la nature enferme l'homme dans un réseau de déterminations biologiques préétablies, mais de l'autre, elle le soustrait au monde artificiel de la civilisation, rendu possible par le travail qui transforme tout. Le travail impose à l'homme des contraintes aliénantes mais l'aide aussi à assumer ses potentialités, donc à se libérer. Quand le travail représente un véritable plaisir et une réalisation de soi-même, il se rapproche alors d...
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Suffit-il d'ouvrir les yeux pour découvrir la vérité ?
Introduction : Il est de tradition philosophique de douter des données visuelles : Platon nous enseigne, dans son « mythe de la Caverne » que les prisonniers se leurrent en ne voyant que les ombres de marionnettes sur la paroi d'une grotte ; Descartes nous invite à douter des données des sens en les relativisant par ceux du rêve. Cependant, les yeux ou le regard symbolisent la conscience de la vérité ou de la réalité: « il faut le voir pour le croire » dit-on, et le regard ( d'abord des yeux ) d...
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David HUME
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous déterminons le...
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On parle beaucoup actuellement de littérature « engagée », c'est-à-dire de cette littérature qui prend parti, soit pour les défendre, soit pour les attaquer, pour ou contre certaines tendances politiques, sociales ou religieuses de l'époque. Certains pen
On parle beaucoup actuellement de littérature « engagée », c'est-à-dire de cette littérature qui prend parti, soit pour les défendre, soit pour les attaquer, pour ou contre certaines tendances politiques, sociales ou religieuses de l'époque. Certains pensent que la littérature ne peut que gagner à rester complètement étrangère à ces divers courants. Que vous en semble? Une telle attitude est-elle d'ailleurs possible pour ceux qui écrivent? Ou bien, comme l'assurait A. France, «une littérature es...
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ANALYSE DU "COURS DE PHILOSOPHIE POSITIVE" de AUGUSTE COMTE ?
ANALYSE DU "COURS DE PHILOSOPHIE POSITIVE" de AUGUSTE COMTE Sous ce titre, Auguste Comte publia, en 1830, le cours qu'il avait fait en 1826 et en 1829. Il dit lui-même que en cours était le résultat de tous ses travaux depuis sa sortie de l'École polytechnique en 1816. Déjà il en avait fait connaître une partie, en 1822 et en 1824, dans un ouvrage intitulé : Système de philosophie positive. Mans l'Avertissement, Comte explique le sens du mot philosophie positive. Le mot philosophie désigne, comm...
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Platon: peinture et apparence
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peint...
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NIETZSCHE: Dans l'ensemble, les méthodes scientifiques sont une conquête...
Nietzsche « Dans l'ensemble, les méthodes scientifiques sont une conquête de la recherche pour le moins aussi considérable que n'importe quel autre résultat : c'est en effet sur l'entente de la méthode que repose l'esprit scientifique, et tous les résultats des sciences ne pourraient, si ces méthodes venaient à se perdre, empêcher un nouveau triomphe de la superstition et de l'absurdité. // Les gens d'esprit ont beau apprendre autant qu'ils veulent des résultats de la science ; on s'aperçoit to...
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Bergson: Pouvons-nous concevoir un rapport entre le beau et le vrai ?
On s'accorde en général à lier l'idée de la beauté avec celle du plaisir : le beau, c'est d'abord, semble-t-il, ce qui plaît. Cette notion nous renvoie au domaine des sens ou de la sensibilité. Le statut de la pensée, ou de la réflexion, devient dès lors problématique : doit-elle être exclue du plaisir esthétique, comme quelque chose qui en quelque sorte le " parasiterait », ou peut-elle au contraire y être associée ? Quels rapports entretiennent alors la sensibilité et la raison dans l'expérien...
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Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art ?
Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art? Dans notre société actuelle de biens de consommation, tout objet se vendant cher dans une galerie est estimé comme une oeuvre d'art, c'est-à-dire comme expression plastique ou physique de la beauté même: en effet notre société de consommation a pour échelle de valeur celle de son porte-monnaie. Ce n'est plus l'idée de beau que l'on recherche à travers l'art mais en tant qu'incitation à la réflexion de l'esprit. L'art n'est plus esthétique mais philosop...
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Vocabulaire: CONSCIENCE.
CONSCIENCE. MÉTA. : Intuition, plus ou moins claire et plus ou moins complète, mais essentiellement personnelle, que nous avons des états et des actes de notre esprit. — Conscience spontanée : sentiment global et immédiat de notre vie psychologique. — Conscience réfléchie : acte par lequel le sujet revient sur soi et se prend pour objet : il y a opposition de ce qui connaît et de ce qui est connu. — Pour Aristote, la conscience (qu'il ne nomme cependant pas) rassemble tous les faits intérieurs....
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KANT: MAXIME ET LOI DE LA RAISON
Haut du formulaire Commentaire de texte Emmanuel Kant Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée? Texte « Troisièmement la liberté de penser signifie aussi que la raison ne se soumette à aucune autre loi qu'à celle qu'elle se donne elle-même ; et son contraire est la maxime d'un usage sans loi de la raison (afin, comme le génie en a l'illusion, de voir plus loin qu'en restant dans les limites de ses lois). La conséquence en est naturellement celle-ci : si la raison ne veut pas être soumise à la lo...
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David HUME: CONTEMPLATION ET BEAUTE
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous détermi...
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FREUD: les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels
Sujet 2074 L'homme est-il naturellement violent ? PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (p...