860 résultats pour "nature"
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Cicéron
"Ce qu'il y a de plus insensé, c'est de croire que tout ce qui est réglé par les institutions ou les lois des peuples est juste. Quoi ! même les lois des tyrans ? Si les Trente avaient voulu imposer aux Athéniens des lois, et si tous les Athéniens avaient aimé ces lois dictées par des tyrans, devrait-on les tenir pour justes ? [...] Le seul droit est celui qui sert de lien à la société, et une seule loi l'institue : cette loi qui établit selon la droite raison des obligations et des interdiction...
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Bergson
Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n'est qu'un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l'être vivant la conservation de la vie ; il n'indique pas la direction où la vie est lancée. Mais la jo...
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Jacob von Ruysdael
Jacob von Ruysdael Peintre, né à Haarlem en 1628 ou 1629, décédé dans la même ville en 1682. De l'artiste on ne sait qui est réellement son maître : Van Everdingen, Vroom, Wynants ou son oncle Salomon ? Il est probable qu'il fait son apprentissage seul, en étudiant la nature. Inscrit à la Gilde de Haarlem en 1648, il est reçu docteur en médecine à Caen en 1676. Ses premières oeuvres, des eaux-fortes, représentent des paysages de Norvège inspirés sans doute par les dessins de Van Everdingen. Sob...
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Hobbes: Langage et passions
Les noms des choses qui ont la propriété de nous affecter, c'est-à-dire de celles qui nous procurent du plaisir ou du déplaisir, ont, dans la conversation courante des hommes, une signification changeante parce que tous les hommes ne sont pas affectés de la même façon par la même chose, ni le même homme à des moments différents. Étant donné en effet que tous les noms sont donnés pour signifier nos représentations, lorsque nous avons des représentations différentes des mêmes choses, nous ne pouvo...
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La philosophie de Parménide
La philosophie de Parménide Parménide naquit dans une famille noble d'Élée. Sa seule œuvre est un poème, De la nature, écrit en hexamètres, qu'il présentait comme un texte inspiré par une déesse. Il influença doublement la philosophie. D'une part, il transforma la cosmologie en une théorie très aboutie de l'Être, initiant un débat sur la nature de l'Être qui s'est poursuivi à travers les âges. D'autre part, il élabora une méthode de discussion consistant à démontrer une thèse en prouvant la...
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DESCARTES: l'intuition de la vérité
Il examine ce que c'est que la vérité ; et pour moi, je n'en ai jamais douté, me semblant que c'est une notion si transcendentalement claire, qu'il est impossible de l'ignorer : en effet, on a bien des moyens pour examiner une balance avant que de s'en servir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que c'est que la vérité, si on ne la connaissait de nature. Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous l'apprendrait, si nous ne savions qu'il fût vrai, c'est-à-dire si nous n...
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L'art et architecture égyptiens
L'art et architecture égyptiens De toutes les civilisations méditerranéennes, c'est l'Egypte qui a la plus longue histoire, de la fin du quatrième millénaire avant J.-C. au IVème siècle de notre ère, avec quelques interruptions. La nature même du pays, rendu fertile par le Nil et relativement coupé des influences culturelles extérieures, assure la continuité du style artistique pendant cette longue période. Sous toutes ses formes, l'art est consacré au pharaon, à l'Etat, à la religion. Les r...
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HOBBES: Les noms des choses
Les noms des choses qui ont la propriété de nous affecter, c'est-à-dire de celles qui nous procurent du plaisir ou du déplaisir, ont, dans la conversation courante des hommes, une signification changeante parce que tous les hommes ne sont pas affectés de la même façon par la même chose, ni le même homme à des moments différents. Étant donné en effet que tous les noms sont donnés pour signifier nos représentations et que toutes nos affections ne sont rien d'autre que des représentations, l...
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Jean-Paul SARTRE
« Par le je pense, contrairement à la philosophie de Descartes, contrairement à la philosophie de Kant, nous nous atteignons nousmêmes en face de l'autre, et l'autre est aussi certain pour nous que nousmêmes. Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence. Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reco...
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KANT: L'agréable, le beau, le bon et le plaisir
« L'agréable, le beau, le bon désignent [...] trois relations différentes des représentations au sentiment de plaisir et de peine, en fonction duquel nous distinguons les uns des autres les objets ou les modes de représentation. Aussi bien les expressions adéquates pour désigner leur agrément propre ne sont pas identiques. Chacun appelle agréable ce qui lui FAIT PLAISIR, beau ce qui lui PLAÎT simplement ; bon ce qu'il ESTIME, approuve, c'est-à-dire ce à quoi il attribue une valeur objectiv...
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Aristote et la justice
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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De quelles vérités l'histoire est-elle porteuse ?
Introduction : ‡ Bien définir les termes du sujet : - « Vérités » : la vérité est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Mais ici, le terme est au pluriel, ce qui signifie qu'il ne s'agit pas de la vérité en général, mais d'une idée ou d'une proposition vraie, qui...
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KANT: triangle et géométrie
Le premier qui démontra le triangle isocèle (qu'il s'appelât Thalès ou comme l'on voudra) eut une grande lumière; car il trouva qu'il ne devait pas suivre à la trace ce qu'il voyait dans la figure, ni s'attacher au simple concept de cette figure comme si cela devait lui en apprendre les propriétés, mais qu'il lui fallait réaliser cette figure, au moyen de ce qu'il y pensait et s'y représentait lui-même a priori par concepts (c'est-à-dire par construction), et que, pour connaître sûrement qu...
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Bergson: Pouvons-nous concevoir un rapport entre le beau et le vrai ?
On s'accorde en général à lier l'idée de la beauté avec celle du plaisir : le beau, c'est d'abord, semble-t-il, ce qui plaît. Cette notion nous renvoie au domaine des sens ou de la sensibilité. Le statut de la pensée, ou de la réflexion, devient dès lors problématique : doit-elle être exclue du plaisir esthétique, comme quelque chose qui en quelque sorte le " parasiterait », ou peut-elle au contraire y être associée ? Quels rapports entretiennent alors la sensibilité et la raison dans l'expérien...
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Aristote: L'équitable, tout en étant supérieur à une certaine justice
L'équitable, tout en étant supérieur à une certaine justice, est lui-même juste, et ce n'est pas comme appartenant à un genre différent qu'il est supérieur au juste. Il y a donc bien identité du juste et de l'équitable, et tous deux sont bons, bien que l'équitable soit le meilleur des deux. Ce qui fait la difficulté, c'est que l'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de...
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TEXTE Claude BERNARD, Introduction à l'étude de la Médecine expérimentales
Claude BERNARD, Introduction à l'étude de la Médecine expérimentale. S'il fallait définir la vie d'un seul mot, qui, en exprimant bien ma pensée, mit en relief le seul caractère qui, suivant moi, distingue nettement la science biologique, je dirais: la vie, c'est la création. En effet, l'organisme créé est une machine qui fonctionne nécessairement en vertu des propriétés physico-chimiques de ses éléments constituants. Nous distinguons aujourd'hui trois ordres de propriétés manifestées dans les p...
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LA SOCIÉTÉ (cours de philosophie) ?
Le sociologue allemand Tönnies (1855-1936) distinguait les rapports communautaires, profonds et vivants, des rapports de société proprement dits, impersonnels et extérieurs (opposer, par exemple, une «communauté religieuse» et une «société de commerce») et il définissait la société humaine comme « une pure juxtaposition d'individus indépendants les uns des autres». I. L'HOMME, ANIMAL SOCIAL - A - La critique utopiste de la société. Le Rousseau des premiers Discours soutenait que l'homme, b...
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Notes de cours: LA CONNAISSANCE DU VIVANT.
La Nature se présente à nous comme un ensemble de phénomènes physiques et vitaux, dont notre esprit prend conscience. De quelles réalités les phénomènes objectifs sont-ils l'apparence? Les expliquer par la matière, c'est, semble-t-il, se condamner à ne pouvoir, comprendre la conscience même que nous en prenons, l'ordre qui les régit, l'unité qu'ils présentent et, en un mot, qu'ils soient connaissables. Faut-il donc croire que tout soit esprit? Le donné demeure rebelle à ses explications, le...
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KANT
« Le premier qui démontra le triangle isocèle (qu'il s'appelât Thalès, ou de tout autre nom) fut frappé d'une grande lumière ; car il trouva qu'il ne devait pas s'attacher à ce qu'il voyait dans la figure, ou même au simple concept qu'il en avait, pour en apprendre en quelque sorte les propriétés, mais qu'il n'avait qu'à dégager ce que lui-même y faisait entrer par la pensée et construisait a priori, et que, pour connaître certainement une chose a priori, il ne devait attribuer à cette chose que...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
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Hume: Le beau peut-il être utile ?
HUME: Notre sens de la beauté dépend énormément de ce principe ; quand un objet a une tendance à causer du plaisir à son possesseur, on le regarde toujours comme beau : comme tout objet qui a tendance à produire de la douleur, est désagréable et laid. Ainsi la convenance d'une maison, la fertilité d'un champ, la force d'un cheval, la capacité, la sécurité et la rapidité de navigation d'un vaisseau forment la principale beauté de ces différents objets. Ici l'objet, qu'on appelle beau, plaît...
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Notes de cours: L'irrationnel et le sens. ?
A) L'irrationnel: La rationalité caractérise un mode de connaissance du monde régi par l'ordre construit d'un discours. Le discours est rationnel dans la mesure seulement où il est logiquement ordonné comme un "modèle" formel susceptible d'une cohérence définie et constante, permettant la déduction et le calcul. Mais, si la simple cohérence interne soumise aux exigences logiques de la raison suffit à assurer la rationalité formelle du discours, il semble que ce que décrit un tel discours soit, d...
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Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?
Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? La place de l'art ne se mesure aujourd'hui presque plus que dans sa dimension sociétale. Mais encore faut-il pouvoir définir ce qu'est l'art. En effet, il est bien difficile de le mettre dans une catégorie spécifique tout en considérant les nouvelles moeurs sociales, les nouvelles techniques utilisées, par rapport au classicisme. On peut s'interroger sur l'essence de l'oeuvre d'art pour ces raisons. Peut-on trouver des caractéristiques en commun à une toile, un fi...
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BERGSON : L'Homo Faber
Dans des milliers d'années, quand le recul du passé n'en laissera plus apercevoir que les grandes lignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu'on s'en souvienne encore ; mais de la machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée ; elle servira à définir un âge. Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en te...
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SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu
Demande d'échange de corrigé de jean de près ([email protected]). Sujet déposé : SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu "Par exemple, supposez qu'une pierre tombe du toit d'une maison sur la tête d'un homme et lui donne la mort, ils diront que cette pierre est tombée tout exprès pour tuer cet homme. Comment, en effet, si Dieu ne l'avait fait tomber à cette fin, tant de circonstances y auraient-elles concouru (et il est vrai de dire que ces circonstances sont souvent en très-...
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KANT
Le philosophe doit se pencher aussi sur la question de la pratique. Que répondre à la question « que dois-je faire ? » ? « Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de...
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Nietzsche
La science elle-même repose sur une croyance ; il n'est pas de science sans postulat. "La science est-elle nécessaire ?" Il faut, pour qu'elle puisse se former, que cette question ait reçu auparavant une réponse non seulement affirmative, mais affirmative à tel point qu'elle exprime ce principe, cette foi, cette conviction : "Rien n'est plus nécessaire que le vrai ; rien, à son prix, n'a d'importance que secondaire." Qu'est-ce que cette volonté absolue de vérité ? Est-ce volonté de NE PAS SE LAI...
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Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
Demande d'échange de corrigé de elie audrey ([email protected]). Sujet déposé : Introduction L'ethnocentrisme est la tendance poussant un groupe social à évaluer les autres par rapport à lui-même, comme s'ils devaient s'y rapporter à la manière des points de la circonférence du cercle à son centre. L'ethnologie en fait la critique en objectant que l'on ne peut juger de la valeur d'une culture à partir d'une autre, car le jugement que l'on formule ainsi n'est pas objectif et neutre,...
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HEGEL: L'Esprit dans l'histoire.
Qu'est-ce que l'Esprit dans l'histoire ? Introduction : Dans son livre la Raison dans l'histoire, Hegel cherche à penser l'histoire universelle comme le processus d'incarnation de l'Esprit absolu. En effet, le postulat rationaliste de Hegel est le suivant : la raison ou l'esprit gouverne le monde. La thèse principale est : l'histoire est le lieu où l'esprit travaille à s'incarner. : « l'histoire universelle est la manifestation du processus divin ». Notre texte nous met alors face à deux interr...
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Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vi
Introduction Pendant des siècles la civilisation occidentale avait offert à l'homme comme idéal l'accomplissement de sa propre nature. Ceci, qui est évident dans l'humanisme issu de l'Antiquité, est vrai aussi dans le christianisme traditionnel : même préoccupés de leur salut ni le chrétien médiéval ni le chrétien classique ne ressentent de profond malaise dans leur présence au monde. Certes le péché les scandalise, mais il ne leur semble pas qu'il faille pour autant porter une condamnation tota...
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Epictète: Ce qui dépend de nous...
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules ch...
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LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ?
LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ? Introduction : Déf. : la vérité : vérité d'un fait, (que s'est-il passé ?), qu'il s'agisse de notre histoire personnelle ou de l'Histoire de l'humanité ; vérité d'une affirmation (me dit-il la vérité ?), vérités scientifiques (quelle est la cause de tel phénomène ?), vérités métaphysiques (Dieu, l'origine de l'homme…).Découvrir la vérité serait donc découvrir ce que les choses sont en elles-mêmes, retirer le voile qui les cache (vérité en grec se...
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Traité sur la nature humaine - Hume: le moi et l'identité personnelle
Commentaire de texte Dans ce texte extrait de Traité de la nature humaine, publié en 1968, David Hume traite de l’identité personnelle et de l’unité du Moi. Hume affirme ici que le moi provient des perceptions. Il serait entièrement lié aux évènements qui constituent notre vie, car l’analyse de notre Moi montre que nous sommes une succession de perceptions multiples. Pour démontrer la justesse de cette thèse, l’auteur procède en 4 parties. De la ligne 1 à 6 l’auteur commence en donnant l’o...
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Les mots peuvent-ils rendre compte de la nature des choses ?
Problématique: Nous pensons à l'aide de concepts que nous exprimons par des mots. Le risque est de confondre les mots et les choses: il ne suffit pas de désigner un objet pour que notre représentation soit correcte. Il y a ici un risque d'illusion qu'une démarche méthodique doit dépasser. Partons d'une évidence : les mots ne sont pas les choses. On a d'un côté des signes, des symboles, de l'autre les « choses » dont on parle. I. Les mots ne sont pas les choses... 1. Les mots sont les signes des...
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Une existence sans croyance, religieuseou d'une autre nature, vous semble-t-elle possible ?
VOCABULAIRE: CROIRE / CROYANCE: 1) Attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner une preuve (Synonyme d'opinion). 2) Adhésion de l'esprit à des vérités qui ne sont pas connues par la raison (synonyme de foi). Exister / Existence: * Exister: qualifie le fait d'appartenir à un ordre quelconque de réalité même abstrait. Être réellement, constituer une partie du monde sensible. * Existence: Par opposition à néant: le fait d'être ou d'exister. Par opposition à essence: mode d'...
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La nature est-elle un modèle ?
Dans toute son œuvre, H. Arendt s'interroge sur la vie sociale et politique, et plus précisément, sur ce qui, dans ce domaine, distingue la modernité de l'Antiquité. Au XX'' siècle, le fait majeur est évidemment le développement du « totalitarisme » — communiste, puis national-socialiste. Comment la modernité a-t-elle pu engendrer de tels monstres ? 1. Les Anciens et les Modernes A. Œuvre, action, travail Il y a trois grands types d'activités humaines : le travail d'abord, qui a pour fin la subs...
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La société de consommation ou le détournement de l’Homme vis-à-vis de la nature
La société de consommation ou le détournement de l’Homme vis-à-vis de la nature Introduction : La prospérité de la société interconnectée du paraître, la compulsivité consumériste presque inconsciente des individus et l’intensification de l’hyper-mondialisation source des rejets de déchets et de c02, nous montre que nous vivons dans une contradiction existentielle. En effet, c’est l’activité économique globalisée et constante, sous sa forme prédatrice, qui alimente la société de surconsom...
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Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « Machine » : agencement de pièces solides en un système cohérent et préétabli, en vue de produire un résultat déterminé. S'applique à des instruments très différents, comme la poulie, le moteur à essence, ou l'ordinateur. - « Personne » : ici il faut prendre le terme dans son acception la plus courante, à savoir celle d'être humain vivant particulier et singulier. - « Tomber en panne » : la panne est un arrêt momentané du fonctionnement de la...
- Goethe: L'art se définit-il comme une imitation du réel ?
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explication du texte d’Emile Durkheim extrait de l’ouvrage « Le problème religieux et la dualité de la nature humaine »
Nous allons faire l’explication du texte d’Emile Durkheim extrait de l’ouvrage « Le problème religieux et la dualité de la nature humaine ». Ce texte nous fait réfléchir à la croyance des peuples en l’existence des Dieux. Durkheim se demande si l’homme est condamné à croire en les Dieux pour survivre. Nous nous poserons la question de savoir pourquoi il est important pour un peuple de croire en ses Dieux et en quoi les idéaux collectifs permettent la survie d’une société. A cette question...
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cours ses: Chapitre 5 : Comment lutter contre le chômage ? Partie 1 : quels sont les contours et la nature du chômage ?
Chapitre 5 : Comment lutter contre le chômage ? Partie 1 : quels sont les contours et la nature du chômage ? Document 1 : Définir le chômage. 1. Le chômage au sens du BIT est le fait d’être sans emploi (ne pas avoir travaillé au moins 1h sur la semaine de référence), être disponible dans un délai de 2 semaines pour occuper un emploi et avoir effectué des recherches d’emploi. 2. Le chômage au sens de France travail désigne les personnes inscrites comme étant demandeurs d’emplois auprès de...
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David HUME - Traité de la nature humaine - livre I, quatrième partie, section VI
Modèle de copie Word Le texte est extrait du « Traité de la Nature Humaine » du philosophe David Hume. Ce philosophe plaide pour l’empirisme, une théorie selon laquelle toutes nos connaissances sont basées sur nos expériences. Dans cet extrait du livre I, quatrième partie, section VI, David Hume se questionne sur le « moi ». L’homme a-t-il une identité stable et continue ? Sommes-nous définis par notre « moi » ? Dans le texte, l’auteur répond par la négative. L’extrait est composé de 3...
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KANT: concorde et discorde dans l'histoire
PRESENTATION DE "IDEE D'UNE HISTOIRE UNIVERSELLE D'UN POINT DE VUE COSMOPOLITIQUE" DE KANT Cet opuscule marque la première intervention de Kant (1724-1804) dans les débats de ses contemporains sur l'histoire. Il défend la croyance au progrès de l'humanité contre les ennemis des Lumières, qui prônent le conservatisme en affirmant la supériorité des traditions sur la raison (Burke) et contre certains penseurs des Lumières, qui rejettent l'idée d'un progrès global et uniforme de l'humanité (Me...
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« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-v
« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement ? Les musées sont pleins d'objets que nous trouvons beaux mais que jadis on trouvait simplement utiles : des vases, des coupes, des bougeoirs, des portraits, des statues. Les portraits servaient à fixer les traits des visa...
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Notes de cours: LA SOCIETE
1 l'homme, être social • Comme l'observait déjà Aristote « la société est une réalité naturelle et l'homme est par nature un être fait pour vivre en société ». • Ainsi un homme non socialisé, c'est-à-dire qui aurait toujours vécu en dehors de toute société, ne peut être qu'un homme déshumanisé, comme en témoignent les enfants sauvages : un homme ne devient homme que dans et par une société (cf. Aristote : « l'homme qui ne fait en rien partie d'une cité (= société) est ou une brute ou un die...
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L'esclavage dans l'Antiquité grecque et romaine
Dans le monde antique d'Athènes et de Rome, l'esclavage est une pratique répandue, moralement et économiquement justifiée. Par exemple, la société grecque, dans laquelle vit Aristote, est esclavagiste. Pour lui comme pour la plupart de ses contemporains, l'esclavage va de soi. Il explique ici que la différence de statut entre les hommes libres et les esclaves tient à une différence de nature entre les hommes. Le rôle économique Dans l'Antiquité, l'esclavage est considéré comme un phénomène natur...
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Le droit divin est-il naturel ?
Louis de Bonald 1802 Législation primitive considé Le droit di in est il naturel? ~ La loi divine est la loi naturelle de l'humanité. La société doit donc se fonder sur le Trône et sur l'Autel. 4G> Le droit divin est une justification arbitraire de l'Ancien Régime. Selon le droit naturel, les hommes sont libres et égaux.
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Tout savoir est-il un pouvoir ?
Termes du sujet: SAVOIR / SAVANT: * Savoir: a) Comme nom, ensemble de connaissances acquises par l'apprentissage ou l'expérience. b) Comme verbe, avoir appris quelque chose, et pouvoir le dire, le connaître, le répéter. * Savoir-faire: ensemble de procédés de gestes habituels permettant la réalisation régulière de certains buts. * Savant: a) Celui qui possède un maximum de connaissances. b) Celui qui exerce une activité scientifique (un physicien, un biologiste). POUVOIR: Du latin popula...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Baruch SPINOZA
Il convient de ne jamais oublier le but poursuivi par l'état de société. Ce but n'est autre que la paix et la sécurité de la vie. Le meilleur État, par conséquent, est celui où les hommes vivent dans la concorde, et où la législation nationale est protégée contre toute atteinte. En effet, il est certain que les séditions, les guerres, l'indifférence systématique ou les infractions effectives aux lois sont bien plus imputables aux défauts d'un État donné qu'à la méchanceté des hommes. Car les hom...