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Jacob von Ruysdael

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Peintre, né à Haarlem en 1628 ou 1629, décédé dans la même ville en 1682. De l'artiste on ne sait qui est réellement son maître : Van Everdingen, Vroom, Wynants ou son oncle Salomon ? Il est probable qu'il fait son apprentissage seul, en étudiant la nature. Inscrit à la Gilde de Haarlem en 1648, il est reçu docteur en médecine à Caen en 1676. Ses premières oeuvres, des eaux-fortes, représentent des paysages de Norvège inspirés sans doute par les dessins de Van Everdingen. Sobre dans l'exécution de ses tableaux, sévère par le choix de ses sujets, Ruysdael semble poursuivre un idéal insaisissable. La vision subjective qu'il nous donne témoigne d'un grand amour, d'une constante intimité avec la nature. Il peint Le Buisson (1647) ou Le Coup de soleil, des paysages boisés, des bords de mer ou de rivière. Sa palette, sombre, ne varie que du vert au brun. Le rouge en est banni. De ses paysages, se dégage parfois un sentiment oppressant, mélancolique, créé par un ciel orageux ou un rayon de lumière perçant les nuages sombres (La Tempête ; Paysage avec ruines, 1670). Ne cherchant pas à plaire, il ne connaîtra pas de succès de son vivant, mais il éveillera l'intérêt de Goethe et des romantiques.

« Jacob von Ruysdael Peintre, né à Haarlem en 1628 ou 1629, décédé dans la même ville en 1682.

De l'artiste on ne sait qui est réellement son maître : Van Everdingen, Vroom, Wynants ou son oncle Salomon ? Il est probable qu'il fait son apprentissage seul, en étudiant la nature.

Inscrit à la Gilde de Haarlem en 1648, il est reçu docteur en médecine à Caen en 1676. Ses premières oeuvres, des eaux-fortes, représentent des paysages de Norvège inspirés sans doute par les dessins de Van Everdingen.

Sobre dans l'exécution de ses tableaux, sévère par le choix de ses sujets, Ruysdael semble poursuivre un idéal insaisissable.

La vision subjective qu'il nous donne témoigne d'un grand amour, d'une constante intimité avec la nature.

Il peint Le Buisson (1647) ou Le Coup de soleil, des paysages boisés, des bords de mer ou de rivière.

Sa palette, sombre, ne varie que du vert au brun.

Le rouge en est banni.

De ses paysages, se dégage parfois un sentiment oppressant, mélancolique, créé par un ciel orageux ou un rayon de lumière perçant les nuages sombres (La Tempête ; Paysage avec ruines, 1670).

Ne cherchant pas à plaire, il ne connaîtra pas de succès de son vivant, mais il éveillera l'intérêt de Goethe et des romantiques. L'oeuvre de Van Ruysdaël OEuvre très abondante (plus de six cents tableaux).

Chronologie assez peu précise.

Nous donnons les oeuvres essentielles. 1646 LE BUISSON (Ermitage, Léningrad), LE BUISSON (Louvre, Paris), PAYSAGE A LA CHOUETTE (Musée de Budapest). 1648 LE CHEMIN (Mauritshuis, La Haye). L'ÉTANG (Musée de Leipzig). RUINE D'EGMOND (Ancienne Collection Huldschensky, Berlin). PAYSAGE (Musée de Brunswick). VILLAGE (Musée de Berlin). 1653 LE CHATEAU DE BENTHEIM (Collection Beit, Londres). PAYSAGE AUX RUINES (Musée de Berlin). 1653 RENTRÉE DE TROUPEAU (Rijksmuseum, Amsterdam). FORÊT (Musée de Mulhouse). LA MARE (Worcester College, Oxford).

FORÊT (Musée de Vienne).

LE CIMETIÈRE JUIF (Musée de Dresde).

LE CIMETIÈRE JUIF (Musée de Detroit).

1655 VUE D'EGMOND (Musée de Glasgow). FORÊT (Collection Crawford Londres). VUE D'AMSTERDAM (Musée de Budapest). LE TORRENT (Collection Northbroock, Londres). LA MARE (National Gallery, Londres). LA MARE (Musée de Berlin). LE TORRENT (Rijksmuseum, Amsterdam). LE MOULIN DE WIJK BU DUURSTEDE (Rijksmuseum, Amsterdam). CHAMP DE BLE (Metropolitan Museum, New York). CHAMP DE BLÉ (Musée Boymans, Rotterdam). PLAGE (National Gallery, Londres). LE COUP DE SOLEIL (Louvre, Paris). 1678 LISIÈRE DE FORÊT (Musée de Dublin). PAYSAGE DE MONTAGNE (Ermitage, Leningrad).. »

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