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David HUME - Traité de la nature humaine - livre I, quatrième partie, section VI

Publié le 17/04/2022

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hume

« Modèle de copie Word Le texte est extrait du « Traité de la Nature Humaine » du philosophe David Hume.

Ce philosophe plaide pour l’empirisme, une théorie selon laquelle toutes nos connaissances sont basées sur nos expériences.

Dans cet extrait du livre I, quatrième partie, section VI, David Hume se questionne sur le « moi ».

L’homme a-t-il une identité stable et continue ? Sommes-nous définis par notre « moi » ? Dans le texte, l’auteur répond par la négative.

L’extrait est composé de 3 parties.

Dans la première partie, Hume expose sa définition du « moi » en s’appuyant sur sa propre expérience.

Dans la deuxième partie, il explique sa conception du « moi » à travers les perceptions.

Enfin, dans la dernière partie, Hume justifie et affirme sa thèse. Dans la première partie du texte, Hume expose sa propre pensée au sujet du « moi ».

Il plonge le lecteur au cœur de son aventure intérieure et de la recherche de son « moi ».

En faisant cette introspection, l’auteur fait une découverte.

Il ne découvre pas son « moi » mais une perception.

Il dit, dès le début de l’extrait, « je bute sur une perception particulière » puis il ajoute « ou sur une autre ».

Cela signifie que l’homme est composé de perceptions multiples.

Il n’a donc pas d’identité stable.

Les perceptions non plus ne sont pas stables, il en évoque quelques-unes.

Il parle « de chaud ou de froid », « de lumière ou d’ombre », « d’amour ou de haine » et « de douleur ou de plaisir ». En évoquant ces diverses perceptions, l’auteur veut prouver que l’homme n’a aucune stabilité, qu’il existe un certain chaos à l’intérieur du sujet.

En effet, les perceptions ne cessent de changer, de se diversifier et de s’opposer.

On constate d’ailleurs que dans sa liste de perceptions, il donne un mot puis son contraire.

Hume indique ainsi que l’homme change, qu’il est un nouvel individu, à chaque nouvelle perception.

Il est en mouvement permanent.

L’auteur est en opposition, et fait ainsi la critique, de la philosophie de Descartes qui dit « je pense donc je suis ».

Descartes, philosophe rationaliste, place la pensée, l’esprit et la raison au centre du sujet.

Pour David Hume, le moi n’existe pas et l’homme ne possède que des perceptions multiples et variées.

Le sujet n’a donc d’identité réelle.

Il est fidèle à sa philosophie empiriste qui prône le fait que l’origine de toutes les connaissances humaines ne proviennent que de l’expérience sensible et de l’observation.

En réalité, nos connaissances ne seraient que le fruit de nos expériences, de nos perceptions et ne viendraient, en aucun cas, de notre « moi ». Dans la deuxième partie du texte, David Hume s’interroge et cherche à voir s’il peut aller au-delà de ses perceptions afin de trouver son « moi ».

Pour ce faire, le philosophe va s’appuyer sur le moment où il dort.

Il dit que pendant le « sommeil tranquille », les « perceptions sont écartées ».

Il poursuit sa phrase en disant « je n’ai plus conscience de moi ».

Il indique clairement que, pour lui, lorsque nous dormons, nous n’avons plus aucune perception, ni de nous-même ni du monde extérieur.

Il cherche ainsi à savoir ce que devient le « moi » lorsque les perceptions s’effacent.

Pour Hume, la réponse est simple : rien.

Il écrit « on peut dire vraiment que je n’existe pas ».

Cela signifie que si les perceptions disparaissent, nous disparaissons également.

C’est la preuve que le moi n’existe pas.

Lorsque nous nous réveillerons, les perceptions reviendront démontrant une nouvelle fois qu’il n’y a pas de « moi » et que l’homme n’est composé que de diverses perceptions.

Il pousse ensuite son raisonnement en évoquant sa propre mort.

Au moment de la mort, les 1. »

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