394 résultats pour "commentaires philo platon"
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Platon
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Cicéron et les devoirs
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici d'un extrait d'un texte de Cicéron dans lequel l'auteur mène à la fois une analyse morale et politique du comportement de comportement de l'homme juste envers autrui. - Problème (ce qui fait question) : Cicéron pose la question de savoir si le fait de se comporter conformément à des principes universels suffit à être juste, ou si au contraire, il ne faut pas en plus s'occuper d'autrui, surtout si il est en position de faiblesse. -...
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Platon
"Critias :J'aurais presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'inscription de Delphes. Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage! » Certes, il s'exprime en termes quelque peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l'inscription et se...
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Commentaire de philosophie (Commentaire de la page 73 du livre : Le Menon de « Par quel biais... » Jusqu'à « ...non mais »)
Commentaire de philosophie (Commentaire de la page 73 du livre : Le Menon de « Par quel biais… » Jusqu'à « …non mais ») Platon, célèbre philosophe grec, écrivit de nombreux dialogues où il mettait en scène Socrate s'entretenant avec des personnages de la vie politique et intellectuelle d'Athènes. Ainsi dans le Ménon, ce dernier entretient un débat avec un noble Thessalien appelé Ménon qui prétend pouvoir définir la vertu. Après plusieurs tentatives, et incapable de fournir des réponses satisfais...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du M énon met en scène Socrate, M énon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et A nytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la fig...
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Platon
L'imposture de la rhétorique Contrairement au dialogue philosophique, la rhétorique n'a pas pour but la recherche en commun de la vérité : son seul but est de conquérir le pouvoir par la parole. Le rhéteur cherche à manipuler son auditoire grâce à une technique de persuasion basée sur l'imposture et la flatterie. Par ses belles paroles, il parvient à « paraître, face à un public d'ignorants, plus savant que les savants eux-mêmes » (459c), alors qu'il n'en sait pas plus sur le sujet que ceux à qu...
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Platon
"Dans les autres cités, il est naturel que ceux qui sont devenus philosophes ne participent point aux travaux de la vie publique, puisqu'ils se sont formés euxmêmes, malgré le gouvernement de ces cités ; or il est juste que celui qui se forme soi-même et ne doit sa nourriture à personne ne veuille en payer le prix à qui que ce soit. Mais vous, nous vous avons formés dans l'intérêt de l'État comme dans le vôtre pour être ce que sont les chefs et les rois dans les ruches : nous vous avons donné un...
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Platon
Sujet 2080 Le beau est-il universel ? Diotime : « Celui qu'on aura guidé jusqu'ici sur le chemin de l'amour, après avoir contemplé les belles choses dans une gradation régulière, arrivant au terme suprême, verra soudain une beauté d'une nature merveilleuse, beauté éternelle, qui ne connaît ni la naissance ni la mort, qui ne souffre ni accroissement ni diminution, beauté qui n'est point belle par un côté, laide par un autre, belle en un temps, laide en un autre, belle sous un rapport, laide sous...
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Platon
SOCRATE. – En effet, c'est en vue des biens qu'il faut tout faire – c'était notre opinion, à Polos et a moi-même, te rappelles-tu? Es-tu d'accord, toi aussi, pour dire avec nous que le bien est la fin de toute action, et que c'est en vue du bien que tout le reste doit être fait, au lieu de faire le bien en vue du reste. Donne ton suffrage, comme cela tu seras le troisième à être d'accord! CALLICLÈS. – Oui, je suis d'accord. SOCRATE. – Tout le reste, les choses agréables surtout, est donc à faire...
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Platon
Or voici qu'un jour j'entendis faire une lecture dans un livre qui était, disait-on, d'Anaxagore et où était tenu ce langage : « C'est en définitive l'Esprit qui a tout mis en ordre, c'est lui qui est cause de toutes choses. » Une telle cause fit ma joie; il me sembla qu'il y avait, en un sens, avantage à faire de l'Esprit une cause universelle : s'il en est ainsi, pensai-je, cet Esprit ordonnateur, qui justement réalise l'ordre universel, doit aussi disposer chaque chose en particulier de la me...
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Platon
"Or, que ceux-là même qui pratiquent la justice par impuissance de commettre l'injustice la pratiquent contre leur gré, c'est ce que nous comprendrions au mieux si nous imaginions le cas suivant : ayant donné également au juste et à l'injuste la liberté pour chacun des deux de faire ce qui pourrait leur plaire, nous les suivrions ensuite en observant où le désir mènerait chacun d'eux. Nous prendrions alors sur le fait le juste marchant vers le même but que l'injuste, poussé par la cupidité insat...
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Platon
A u commencement de ce mythe, nous avons, dans chaque âme, distingué trois éléments : deux qui ont la forme d'un cheval, et un troisième qui a l'as pect d'un cocher. Gardons en tête cette image. V oici donc que, de ces chevaux, l'un, disons -nous, es t bon, et l'autre, non. M ais nous n'avons pas expliqué en quoi consiste l'excellence du bon ou le vice du mauvais : c'est ce qu'il faut dire à présent. Eh bien, le premier des deux, c elui qui tient la meilleure place, a le port droit, il est bien...
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Platon
PRESENTATION DE "GORGIAS" DE PLATON Platon (vers 427-347 av. J.-C.) rédige le Gorgias à un tournant de sa vie, lorsqu'il se retire de la vie politique pour se convertir à la philosophie. La démocratie athénienne traverse alors une grave crise politique et morale. Les Sophistes se sont emparés du pouvoir et ont corrompu la cité. La mise en examen de la rhétorique permet à l'auteur de régler ses comptes avec ceux qu'il tient pour responsables de la mort de Socrate. Mais ce dialogue de la maturité...
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Platon
"Quand on a cru, sans connaître l'art de raisonner, qu'un raisonnement est vrai, il peut se faire que peu après on le trouve faux, alors qu'il l'est parfois et parfois ne l'est pas, et l'expérience peut se renouveler sur un autre et un autre encore. Il arrive notamment, tu le sais, que ceux qui ont passé leur temps à controverser finissent par s'imaginer qu'ils sont devenus très sages et que, seuls, ils ont découvert qu'il n'y a rien de sain ni de sûr ni dans aucune chose ni dans aucun raisonnem...
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Platon
"Si un médecin qui entend bien son métier, au lieu d'user de persuasion, contraint son malade à suivre un meilleur traitement en dépit des préceptes écrits, quel nom donnera-t-on à une telle violence? Tout autre nom que celui de la faute contre l'art ou l'erreur fatale à la santé, n'est-ce pas? Quand on a fait, contre les lois écrites et l'usage traditionnel, des choses plus justes, meilleures et plus belles qu'auparavant, ne sera-t-on pas autorisé à tout dire plutôt que de prétendre que les vic...
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Platon
"— Tu n'ignores pas, je pense, que ceux qui s'occupent de géométrie, d'arithmétique et d'autres sciences du même genre supposent le pair et l'impair, les figures, trois espèces d'angles et d'autres choses, analogues suivant l'objet de leurs recherches : qu'ils les traitent comme choses connues, et que, quand ils ont fait des hypothèses, ils estiment qu'ils n'ont plus à en rendre aucun compte ni à eux-mêmes, ni aux autres, attendu qu'elles sont évidentes à tous les esprits; qu'enfin, partant de c...
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Platon
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peinture re...
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Platon
Sujet 2108 L'homme est-il la mesure de toute vérité ? "Protagoras: — Car j'affirme moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère infiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci et autres à celui-là. Quant à la sagesse et à l'homme sage, je suis bien loin d'en nier l'existence; mais par homme sage j'entends précisément celui qui changeant la face des obj...
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Platon
Un homme est juste de la même manière que l'État est juste. – C'est une conclusion qui est aussi de toute nécessité. – Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. (...) Après cela, il nous reste, je crois, à examiner l'injustice. – Évidemment. – N'est-elle pas nécessairement un désaccord de ces trois parties, une ingérence indiscrète, un empiétement des unes sur les fonctions des autres, et la révolte de certaine...
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Platon
"Il est, décidément, indispensable aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois ; autrement, il n'y a aucune différence entre eux et les animaux qui, sous tous les rapports, sont les plus sauvages. Et voici quelle en est la raison : il y a absolument pas d'homme qui naisse avec une aptitude naturelle, aussi bien à discerner par la pensée ce qui est avantageux pour l'humanité en vue de l'organisation politique, que, une fois cela discerné, à posséder constamment la possibi...
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Platon
"SOCRATE : Mais avant tout mettons-nous en garde contre un danger. PHÉDON : Lequel ? dis-je. S. – C'est, dit-il, de devenir misologues, comme on devient misanthrope ; car il ne peut rien arriver de pire à un homme que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps...
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Commentaire de texte Platon de la République (livre III)
Commentaire de texte : Platon Dans ce texte extrait de la République (livre III), Platon se sert d’un mythe pour expliquer mais surtout pour justifier l’ordre social de la cité. D’après cette fable, les citoyens seraient tous frères et sœurs puisqu’ils descendraient tous d’une source commune : la Terre-mère. De plus, étant nés de la Terre, les citoyens auraient une nature métallique. L’idée sous jacente que véhicule le mythe c’est qu’à chaques matériaux correspond une classe sociale : les...
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Platon: Eros philosophe
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Le roi-philosophe chez Platon
Le roi-philosophe chez Platon Protéger le philosophe : le souci de Platon De l'homme à la Cité et de la Cité au cosmos, Platon a imaginé une vaste harmonie dans laquelle tout se ferait écho, à l'instar du poème de Baudelaire Les Correspondances. Est-ce là une simple rêverie de poète ? Dans l'optique qui était la sienne, nullement! Pour comprendre son projet politique, il ne faut jamais perdre de vue son souci majeur qui fut d'éviter l'errance de la Cité et des hommes. Comment ces derniers en ar...
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Qu'est-ce que le platonisme ?
I. LES IDÉES ET LES OMBRES — A — De la sensation à l'Idée. Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connaissance sensible (C f. le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des Idées. Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens. Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que Ton ne peut saisir qu'avec l'intelligence seule. « Nous avons co...
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Platon
"Quand on dit de chaque être vivant qu'il vit et qu'il reste le même - par exemple, on dit qu'il reste le même de l'enfance à la vieillesse -, cet être en vérité n'a jamais en lui les mêmes choses. Même si l'on dit qu'il reste le même, il ne cesse pourtant, tout en subissant certaines pertes, de devenir nouveau, par ses cheveux, par sa chair, par ses os, par son sang, c'est-à-dire par tout son corps. Et cela est vrai non seulement de son corps, mais aussi de son âme. Dispositions, caractères, op...
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Platon
"La loi est faite pour les faibles et pour le grand nombre. C'est donc par rapport à eux-mêmes et en vue de leur intérêt personnel qu'ils font la loi et qu'ils décident de l'éloge et du blâme. Pour effrayer les plus forts, les plus capables de l'emporter sur eux, et pour les empêcher de l'emporter en effet, ils racontent que toute supériorité est laide et injuste, et que l'injustice consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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Platon
"Vois-tu, bienheureux Simmias, il est à craindre que ce ne soit pas là, par rapport à la vertu, le mode correct d'échange : celui qui consiste à échanger des plaisirs contre des plaisirs, des peines contre des peines, une peur contre une peur, une plus grande quantité contre une plus petite, comme si c'était de la monnaie ! que cette monnaie ne soit seule de bon aloi et contre quoi doivent s'échanger toutes ces choses : (b) la pensée ! que ce soit là ce que, toutes, elles valent, et le prix dont...
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Platon
Apollodore donne le récit d'un banquet offert par Agathon. Les convives brillent par de beaux discours au sujet de l'amour. Socrate y rapporte les propos qu'il entendit un jour de la bouche d'une femme de Mantinée, Diotime. « Il faut, sache-le, quand on va droitement à cette fin, que, dès la jeunesse, on commence par aller à la beauté physique, et que, tout d'abord, si droite est la direction donnée par le dirigeant de l'initiation, on commence par n'aimer qu'un unique beau corps, et par engendr...
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L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
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La cité idéale chez PLATON
Corrigé envoyé par Milena (1ière année HEC) La cité idéale Le but politique de Platon est de donner les caractéristiques de la cité idéale, la cité bien gouvernée. Pour ce faire, il la décrit dans la République et il en donne la législation dans les Lois. En premier lieu, il convient de définir ce qui est considéré comme une société parfaite chez Platon. Le législateur, qui prend dans la République, ouvrage fondamental, la figure de Socrate, va déduire les spécificités de la cité réellement bonn...
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Platon et Critias
"CRITIAS: J'aurais même presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'auteur de l'inscription de Delphes. (...) Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage ! » Certes, il s'exprime en termes un peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l...
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commentaire philo Leibniz Monadologie et la justice
Commentaire de texte Leibniz philo Intro : présenter auteur/ livre / sujet général Expliquer question du texte / arguments pour et contre / donner réponse de l’auteur Plan entre 2 et 4 parties avec les lignes 15 lignes Développement : expliquer texte phrase par phrase : la reformuler / définit un mot important / exemple + citer élément phrase / Conclusion : rappeler question auteur + sa réponse / résumer parties Introduction : Ce texte nommé Méditation sur la notion de commune justice e...
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Platon, Philèbe 21a - 21d.
"SOCRATE - Consentirais-tu, Protarque, à passer toute ta vie dans la jouissance des plus grands plaisirs ? PROTARQUE - Pourquoi non ? - Croirais-tu avoir encore besoin de quelque chose, si tu en avais la jouissance complète ? - Pas du tout - Examine bien si tu n'aurais pas besoin de penser, de comprendre, de calculer tes besoins, et de toutes les facultés de ce genre ? - En quoi en aurais-je besoin ? J'aurais tout, je pense, si j'avais le plaisir. - Alors, en vivant ainsi, tu jouirais des plus g...
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Platon, République, X, 601c - 602b: commentaire
Platon, République, X, 601c - 602b: SOCRATE – Le peintre, disons-nous, peindra une bride et un mors ? GLAUCON – Oui. – Mais c’est le cordonnier et le forgeron qui les fabriqueront ? – Oui, certainement. – Mais alors, le dessinateur entend-il quelque chose aux exigences requises pour les brides et les mors ? Et même celui qui les a fabriqués, le forgeron et l’artisan du cuir, s’y entend-il ? N’est-ce pas plutôt celui qui sait les utiliser, le cavalier, et lui seul ? – C’est très vrai. –...
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Platon: Le dialogue
1. L'importance de l'oralité Les dialogues (tous écrits) de Platon mettent en scène Socrate s'entretenant avec des figures dominantes de la vie politique et intellectuelle d'Athènes, à propos de la vertu (Ménon), de l'amour (Le Banquet) ou encore de la rhétorique (Gorgias). La dimension orale du dialogue est inséparable de la philosophie platonicienne, et Socrate confesse lui-même qu'il est charmé par les discours, car eux seuls sont capables de l'instruire, alors que les champs et les arb...
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PLATON: De la nécessaire obéissance aux lois
Texte Les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus totalement sauvages. La raison en est qu'aucune nature d'homme ne naît assez douée pour à la fois savoir ce qui est le plus profitable à la vie humaine en cité et, le sachant, pouvoir toujours et vouloir toujours faire ce qui est le meilleur.// La première vérité difficile à connaître est, en effet, que l'art politique véritable ne doit pas se soucier du b...
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Nietzsche critique de Platon
L'anti-platonisme moderne : Nietzsche et Platon À côté de tout un courant de la pensée moderne favorable à Platon, il existe un courant critique à son égard. Nietzsche en est le représentant le plus virulent. Platon accusé Platon a ses détracteurs. Principalement Nietzsche (1844-1900), qui lui a reproché de vouloir fuir la diversité du sensible, afin de se réfugier dans l'arrière-monde des Idées intelligibles. Cette fuite, selon lui, a entraîné l'apparition de ce qu'il a appelé «l'homme théoriqu...
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La dialectique platonicienne - Introduction au Cratyle de Platon.
La dialectique platonicienne - Introduction au Cratyle de Platon Introduction à la linguistique, les premiers éléments d'une terminologie constituée dans l'étude du langage Introduction Nous allons étudier la dialectique platonicienne à travers le Cratyle de Platon, dialogue consacré à l'étude du langage qui présente en la matière une terminologie constituée. Cet ouvrage met en avant la méthode de la dialectique mais d'une façon différente par rapport aux autres dialogues. Nous retrouvons cepen...
- Platon
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
- Platon
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- Platon
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Platon
Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l'avons pas oublié, je pense! dit-il. — On devra donc dire qu'est juste celui dont les différentes fonctions qui sont en lui accomplissent chacune leur...
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Platon
La justice condition de la vraie cité. L'analyse de la justice nous conduit à une réflexion de type politique : comment donc penser la cité idéale ? « Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l...
- Platon