1814 résultats pour "commentaires philo leibniz"
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Commentaire de texte : Leibniz - "Nouveaux essais sur l'entendement humain", la liberté.
Demande d'échange de corrigé de maguire léa ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire de texte : Leibniz - "Nouveaux essais sur l\'entendement humain" , la liberté. PLAN : I) Liberté de droit II) Liberté de fait 1) liberté de faire 2) liberté de pouvoir III ) Liberté de vouloir 1)liberté morale 2) le libre arbitre Introduction : Leibniz publia en 1703 « Les nouveaux essais sur l'entendement humain « . C'est une oeuvre philosophique entre deux interlocuteurs Philaléthe , qui représen...
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Qui était LEIBNIZ ?
LEIBNIZ, Wilhem Gottfried (1646-1716). – Philosophe et mathématicien allemand. La philosophie de Leibniz se rattache à celle de Descartes. Mais, par bien des aspects, elle tend à «sauver» quelques enseignements de l'aristotélisme et de la scolastique médiévale. L'univers, selon Leibniz, est l'ensemble des monades : ces monades sont des sortes d'atomes spirituels, des unités immatérielles et actives. Tout est donc vivant et animé. Notre âme est une monade particulière, douée de conscience et de r...
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LEIBNIZ
... Ce que Descartes, je m'en souviens, dit quelque part a savoir que, lorsque nous parlons de quelque chose en comprenant ce que nous disons, nous avons une idée de cette chose, n'est pas valable. En effet il arrive souvent que nous combinions des incompatibles comme lorsque nous parlons du mouvement le plus rapide, chose impossible, c'est établi, dont il n'y a en conséquence pas d'idée, et dont cependant il nous est loisible de parler en nous comprenant. En effet, je l'ai expliqué ailleurs, so...
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LEIBNIZ
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (1646-1716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatible ave...
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Commentez et discutez cette formule de Leibniz : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; - si ce n'est l'intelligence elle-même. »
SUJET : Commentez et discutez cette formule de Leibniz : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; — si ce n'est l'intelligence elle-même. » Introduction. — Problème posé par la raison; rappel sommaire des théories opposées. L'une des théories les plus célèbres est celle de Leibniz, conciliant avec un rationalisme fondamental certaines thèses empiristes, notamment lorsqu'il écrit : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; — si ce...
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LEIBNIZ
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (1646-1716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatible ave...
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LEIBNIZ
LEIBNIZ : TOUT DANS L'UNIVERS RÉPOND À UN ORDRE LOGIQUE Pour Leibniz, la vérité logique équivaut à la réalité matérielle : les lois de la logique pure, celles de l'entendement, s'identifient avec les lois de la nature. Le désordre n'est donc pas pensable et la rationalité du réel est absolue puisqu'exister c'est être ordonné. « Ainsi, ce qui passe pour extraordinaire, ne l'est qu'à l'égard de quelque ordre particulier établi parmi les créatures. Car, quant à l'ordre universel, tout y est confo...
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LEIBNIZ
"Il y a une liaison dans les perceptions des animaux qui a quelque ressemblance avec la raison ; mais elle n'est fondée que dans la mémoire des faits, et nullement dans la connaissance des causes. C'est ainsi qu'un chien fuit le bâton dont il a été frappé parce que la mémoire lui représente la douleur que ce bâton lui a causée. Et les hommes en tant qu'ils sont empiriques, c'est-à-dire dans les trois quarts de leurs actions, n'agissent que comme des bêtes ; par exemple, on s'attend qu'il fera jo...
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LEIBNIZ
Je voulais montrer qu'à côté des catégories qui font référence à des classes de concepts simples, il doit y avoir une nouvelle sorte de catégorie qui embrasse les propositions elles-mêmes ou les termes complexes dans leur ordre naturel. A cette époque-là je n'avais aucune idée des méthodes de preuve, et je ne savais pas que ce que j'étais en train de proposer était déjà fait par les géomètres quand ils arrangent leurs propositions dans un ordre consécutif de telle façon que dans une preuve une p...
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LEIBNIZ
On admet généralement et à juste titre que Kant a renouvelé les conceptions de l'espace et du temps. Mais il ne faut pas méconnaître l'importance fondamentale des analyses de Leibniz qui lui a préparé la voie en ramenant l'espace à l'ordre des coexistences et le temps à l'ordre des successions. C'est la polémique engagée par Leibniz avec C larke, disciple zélé de Newton, qui l'a amené à prendre position avec la plus grande netteté contre cette idée que l'espace et le temps seraient des réalités...
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LEIBNIZ
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (1646-1716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatible ave...
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LEIBNIZ
D'ailleurs, il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites et en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne lais- P. sent pas de faire leur effet et de se faire sentir au moins confusément dans l'assemb...
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LEIBNIZ
Il nous vient des pensées involontaires, en partie de dehors par les objets qui frappent nos sens, et en partie au-dedans à cause des impressions (souvent insensibles) qui restent des perceptions précédentes qui continuent leur action et qui se mêlent avec ce qui vient de nouveau. Nous sommes passifs à cet égard, et même quand on veille, des images (sous lesquelles je comprends non seulement les représentations de figures, mais encore celle des sons et d'autres qualités sensibles) nous viennent,...
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LEIBNIZ
Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce qu'on ne l'applique point partout. On objecte par exemple qu'un criminel peut prétendre, en vertu de cette maxime, d'être pardonné par le juge souverain, parce que le juge souhaiterait la même chose, s'il était en pareille posture. La réponse est aisée. Il faut que le juge ne se mette pas seulement dans la...
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LEIBNIZ
Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus simpl...
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LEIBNIZ
Les hommes presque de tout temps ont été troublés par un sophisme que les anciens appelaient la raison paresseuse, parce qu’il allait à ne rien faire ou du moins à n’avoir soin de rien, et à ne suivre que les plaisirs présents. Car, disaiton, si l’avenir est nécessaire, ce qui doit arriver arrivera quoi que je puisse faire. Or l’avenir, disait-on, est nécessaire, soit parce que la divinité prévoit tout, et le préétablit même, en gouvernant toutes les choses de l’univers ; soit parce que cela arr...
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LEIBNIZ
Cette considération fait encore connaître qu'il y a une Lumière née avec nous. Car puisque les sens et les inductions' ne nous sauraient jamais apprendre des vérités tout à fait universelles, ni ce qui est absolument nécessaire, mais seulement ce qui est, et ce qui se trouve dans des exemples particuliers, et puisque nous connaissons cependant des vérités nécessaires et universelles des sciences, en quoi nous sommes privilégiés au-dessus des bêtes : il s'ensuit que nous avons tiré ces vérités en...
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LEIBNIZ
L'origine de toutes les erreurs est, en un certain sens, la même que celle des erreurs de calcul, qui arrivent aux arithméticiens. En effet, il arrive souvent qu'à défaut d'attention ou de mémoire, nous faisons ce qu'il ne faut pas faire ou que nous omettons ce qu'il faut faire, ou bien que nous croyons avoir fait ce que nous n'avons pas fait, ou que nous avons fait ce que nous croyons n'avoir pas fait. Ainsi, il arrive que, dans le calcul (auquel correspond le raisonnement dans l'esprit), on ou...
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LEIBNIZ
Pour moi, j'avoue que je ne saurais être du sentiment de ceux qui soutiennent qu'une vérité peut souffrir des objections invincibles ; car une objection est-elle autre chose qu'un argument dont la conclusion contredit à notre thèse ? Et un argument invincible n'est-il pas une démonstration ? Et comment peut-on connaître la certitude des démonstrations, qu'en examinant l'argument en détail, la forme et la matière, afin de voir si la forme est bonne, et puis si chaque prémisse est ou reconnue, ou...
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LEIBNIZ
Si tout était borné à ce moment présent, il n'y aurait point de raison de se refuser le plaisir qui se présente. En effet, tout plaisir est un sentiment de perfection. Mais il y a certaines perfections qui entraînent avec elles des imperfections plus grandes. Comme si quelqu'un s'attachait pendant toute sa vie à jeter des pois contre des épingles, pour apprendre à ne point manquer de les faire enferrer, à l'exemple de celui à qui Alexandre le Grand fit donner pour récompense un boisseau de pois,...
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Leibniz: Expérience et connaissance
Le succès des expériences sert de confirmation à la raison, à peu près comme les épreuves servent dans l'arithmétique pour mieux éviter l'erreur du calcul quand le raisonnement est trop long. C'est aussi en quoi les connaissances des hommes et celles des bêtes sont différentes. Les bêtes sont purement empiriques et ne font que se régler sur les exemples ; car, autant qu'on peut en juger, elles n'arrivent jamais à former des propositions nécessaires, au lieu que les hommes sont capables de scienc...
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Leibniz ou l'anti-Spinoza ?
Leibniz ou l'anti-Spinoza Fils d'un professeur d'université, Leibniz se forma l'esprit très jeune en puisant dans la bibliothèque paternelle ce qu'il désirait lire. Il entre à l'université à quinze ans et fut reçu docteur en droit à vingt ans. Entré dans la carrière diplomatique, il est chargé de plusieurs missions qu'il entreprend dans l'esprit de donner vie à une politique européenne, unie contre l'infidèle (l'Orient), et réunie en elle-même (rapprocher protestants et catholiques). En 1676, il...
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Gottfried Wilhelm Leibniz
Gottfried Wilhelm Leibniz La vie d'un philosophe constamment engagé dans l'activité sociale importerait plus à connaître que celle du philosophe enfermé seul dans un poêle : nous devons pourtant nous borner à situer la vie de Gottfried Wilhelm Leibniz. A sa naissance le 1er juillet 1646, à Leipzig la guerre de Trente ans n'est pas encore terminée (1648) : Huygens a 17 ans ; Spinoza, Locke, Leuwenhock ; Malebranche ; Newton ; Bayle naîtra l'année suivante ; Galilée vient de disparaître (1642), De...
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LEIBNIZ: Ainsi, ce qui passe pour extraordinaire
LEIBNIZ : TOUT DANS L'UNIVERS RÉPOND À UN ORDRE LOGIQUE Pour Leibniz, la vérité logique équivaut à la réalité matérielle : les lois de la logique pure, celles de l'entendement, s'identifient avec les lois de la nature. Le désordre n'est donc pas pensable et la rationalité du réel est absolue puisqu'exister c'est être ordonné. « Ainsi, ce qui passe pour extraordinaire, ne l'est qu'à l'égard de quelque ordre particulier établi parmi les créatures. Car, quant à l'ordre universel, tout y est confo...
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Leibniz, Gottfried Wilhelm von
Gottfried Wilhelm Leibniz est né à Leipzig le 1er juillet 1646. La guerre de Trente ans n'est alors pas encore terminée (1648). Huygens a dix-sept ans, Spinoza, Locke et Leuwenhock en ont quatorze, Malebranche huit et Newton quatre. Galilée vient de mourir (1642) et Descartes meurt en 1650. L'Allemagne est en ruine, divisée autant politiquement que religieusement. À huit ans, Leibniz annone le latin, et à dix, le grec. À treize ans, il aborde la logique d'Aristote et des scolastiques. À Pâques d...
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ANALYSES DES « ESSAIS DE THÉODICÉE » DE LEIBNIZ ?
ANALYSES DES « ESSAIS DE THÉODICÉE » DE LEIBNIZ Cet ouvrage, l'un des plus remarquables de Leibniz, a été écrit en français; il porte le titre d'Essais de Théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal. Il fut composé à la demande de la reine de Prusse, SophieCharlotte, pour réfuter le scepticisme de Bayle; mais Bayle était mort quand Leibniz le publia en 1710. Les Essais de Théodicée sont précédés d'une préface et d'un discours préliminaire sur la conformité de la foi...
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Leibniz: La monade
Thème 458 Leibniz: La monade RAPPEL: LA MONADE CHEZ LEIBNIZ Ce terme renvoie à l'unité spirituelle élémentaire dont tout ce qui existe est composé. La monade est à la métaphysique ce que le point est à la géométrie à la fois unique et en nombre infini. Il n'y a pas chez Leibniz de dualisme (d'un côté l'âme et de l'autre l'esprit). Mêmes les minéraux ou les végétaux possèdent une dimension spirituelle ! Il y a des monades douées de mémoire chez les animaux, des monades douées de raison comme chez...
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Qu'est ce que le syllogisme (Leibniz) ?
Demande d'échange de corrigé de guerouali leila ([email protected]). Sujet déposé : Qu'est ce que le syllogisme ? Cet extrait est écrit par Leibniz, un philosophe allemand qui est aussi un scientifique, un mathématicien et un homme de loi qui écrit en français, en latin et en allemand. La thèse de l'auteur dans ce texte est que la déduction qui est une opération vivante de l'esprit, susceptible de revêtir une infinité de formes concrètes est définie par le syllogisme, formule théorique, id...
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LEIBNIZ: L'animal et l'homme
"Il y a une liaison dans les perceptions des animaux qui a quelque ressemblance avec la raison ; mais elle n'est fondée que dans la mémoire des faits, et nullement dans la connaissance des causes. C'est ainsi qu'un chien fuit le bâton dont il a été frappé parce que la mémoire lui représente la douleur que ce bâton lui a causée. Et les hommes en tant qu'ils sont empiriques, c'est-à-dire dans les trois quarts de leurs actions, n'agissent que comme des bêtes ; par exemple, on s'attend qu'il fera jo...
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Leibniz et les sens
Explication de texte. "Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est à dire des vérités particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (....) D'où il...
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LEIBNIZ: Une infinite de perceptions en nous
D'ailleurs, il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites et en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne lais- P. sent pas de faire leur effet et de se faire sentir au moins confusément dans l'assemb...
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Tout savoir sur LEIBNIZ...
Né en Saxe, à Leipzig, Leibniz s'adonne à la philosophie, aux lettres latines et grecques, au droit, aux mathématiques. Après avoir soutenu une thèse sur le principe d'individuation en 1663, il suit des cours de mathématiques à Iéna, étudie la jurisprudence à Altdorf et se lie avec tout le monde scientifique parisien. En 1676, il découvre le calcul infinitésimal en même temps que Newton. À la fin de l'année 1676, il devient bibliothécaire à Hanovre et conseiller du duc. Il se passionne pour les...
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Texte de Leibniz sur les petites perceptions, Préface aux "Nouveaux Essais sur l'entendement humain".
> Demande d'échange de corrigé de Graves Jacques ([email protected]). Sujet déposé : Texte de Leibniz sur les petites perceptions, Préface aux "Nouveaux Essais sur l'entendement humain" Introduction Gottfried Wilhelm Leibniz est un penseur allemand né en 1646 et mort en 1716. Esprit remarquable, il était à la fois philosophe, mathématicien, juriste et diplomate. Il a laissé de nombreux écrits importants comme le Discours de métaphysique en 1686 et les Essais de théodicée en 1710. Le te...
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Leibniz et les pensées voloantes !
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée: Il nous vient des pensées involontaires, en partie de dehors par les objets qui frappent nos sens, et en partie au-dedans à cause des impressions (souvent insensibles) qui restent des perceptions précédentes qui continuent leur action et qui se mêlent avec ce qui vient de nouveau. Nous sommes passifs à cet égard, et même quand on veille, des images (sous lesquelles je comprends non seulement les représentations des fi...
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DIEU, L'HARMONIE PRÉÉTABLIE ET L'OPTIMISME chez LEIBNIZ
a) Une des thèses essentielles de Leibniz est que chaque monade agit en elle-même, par elle-même, sans subir l'influence des autres monades. Chaque monade est « sans fenêtre ». Elle se développe « en vertu de ses lois propres comme dans un monde à part et comme s'il n'existait rien que Dieu et elle ». Sur ce point, Leibniz rejoint les idées de Malebranche qui ne pouvait concevoir l'action réelle de l'âme sur le corps, ni du corps sur l'âme, ni des corps les uns sur les autres. A ce problème, Lei...
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LEIBNIZ: Libre(arbitre et indifférence
Etre indifférent, c'est n'être tenté ni par un côté ni par un autre, c'est risquer de mourir de faim et de soif, à l'image de l'âne de Buridan. Celui-ci meurt, en effet, parce qu'il n'a pas su si il fallait commencer par manger ou par boire. Autant dire que l'on ne saurait être réellement libre quand on est indifférent. D'ailleurs, c'est même impossible que d'être indifférent, la fable de l'âne de Buridan ne fait pas preuve et ne saurait représenter le paradigme de la détermination de notre volo...
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LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE chez LEIBNIZ
a) A certains égards, la théorie leibnizienne est un panlogisme. Le principe de contradiction suffit à rendre compte de toutes les propriétés d'une essence. C'est ainsi qu'on peut déduire, par la seule force de la logique, toutes les propriétés de la sphère, du triangle, à partir de leur définition initiale. b) Cependant Leibniz n'est pas spinoziste. Pour Leibniz tout ce qui n'est pas contradictoire, est possible, mais tout ce qui est possible n'est pas réel. Pour expliquer l'existence réelle de...
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Leibniz: Dieu ne fait rien hors de l'ordre et il n'est pas même possible de feindre des événements qui ne soient point réguliers.
«Dieu ne fait rien hors de l'ordre et il n'est pas même possible de feindre des événements qui ne soient point réguliers. Les volontés ou actions de Dieu sont communément divisées en ordinaires ou extraordinaires. Mais il est bon de considérer que Dieu ne fait rien hors d'ordre. Ainsi ce qui passe pour extraordinaire ne l'est qu'à l'égard de quelque ordre particulier établi parmi les créatures. Car, quant à l'ordre universel, tout y est conforme. Ce qui est si vrai que, non seulement rien n'arri...
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LEIBNIZ et le principe de raison suffisante
Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus simpl...
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ETUDE DES « NOUVEAUX ESSAIS SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN » DE LEIBNIZ.
Les Nouveaux Essais sur l'entendement humain furent composés en 1704. C'est un dialogue dans lequel Leibniz réfute les Essais sur l'entendement de Locke ; il s'y donne le nom de Théophile, et il prête à son interlocuteur celui de Philalèthe. L'ouvrage comprend quatre livres. Leibniz n'en a pas inventé le plan, il se contente de prendre celui de Locke, sans rien changer à l'ordre des chapitres, dont il conserve même les titres. La première partie traite des notions innées; la deuxième, des idées;...
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LEIBNIZ et le meilleur des mondes
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (16461716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatible avec...
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LEIBNIZ: Le point de vue d'autrui dans le jugement.
Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce qu'on ne l'applique point partout. On objecte par exemple qu'un criminel peut prétendre, en vertu de cette maxime, d'être pardonné par le juge souverain, parce que le juge souhaiterait la même chose, s'il était en pareille posture. La réponse est aisée. Il faut que le juge ne se mette pas seulement dans la...
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Gottfried Wilhelm Leibniz
Gottfried Wilhelm Leibniz Né à Leipzig, Leibniz révéla très tôt son aisance intellectuelle en tous domaines, théologiques, philosophiques et mathématiques. Envoyé à Paris pour une mission diplomatique de 1672 à 1676, il découvrit les travaux de Pascal et de Newton. Il consacra ensuite sa vie à la rédaction de traités mathématiques et philosophiques. Son intérêt pour les calculs logiques abstraits était en partie le résultat de sa quête du langage idéal. Dans ce langage, chaque idée simple devai...
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LEIBNIZ: La raison ne peut nous tromper.
Les apparences des sens ne nous promettent pas absolument la vérité des choses, non plus que les songes. c'est nous qui nous trompons sur l'usage que nous en faisons. C'est-à-dire par nos consécutions. (...) Une telle erreur est pardonnable, et quelquefois lorsqu'il faut agir promptement, et choisir le plus apparent ; mais lorsque nous avons le loisir et le temps de nous recueillir, nous faisons une faute si nous prenons pour certain ce qui ne l'est pas. Il est donc vrai que les apparences sont...
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LEIBNIZ contre DESCARTES
... Ce que Descartes, je m'en souviens, dit quelque part a savoir que, lorsque nous parlons de quelque chose en comprenant ce que nous disons, nous avons une idée de cette chose, n'est pas valable. En effet il arrive souvent que nous combinions des incompatibles comme lorsque nous parlons du mouvement le plus rapide, chose impossible, c'est établi, dont il n'y a en conséquence pas d'idée, et dont cependant il nous est loisible de parler en nous comprenant. En effet, je l'ai expliqué ailleurs, so...
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Le meilleur des mondes possibles ou l'optimisme de Leibniz
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (1646-1716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatible ave...
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LEIBNIZ: dans le sommeil et dans les évanouissements
La nature nous a montré dans le sommeil et dans les évanouissements, un échantillon qui nous doit faire juger que la mort n'est pas une cessation de toutes les fonctions, mais seulement une suspension de certaines fonctions plus remarquables. Et j'ai expliqué ailleurs un point important, lequel, n'ayant pas été assez considéré, a fait donner plus aisément les hommes dans l'opinion de la mortalité des âmes ; c'est qu'un grand nombre de petites perceptions égales et balancées entre elles, qui n'on...
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LEIBNIZ: Des pensées involontaires...
Il nous vient des pensées involontaires, en partie de dehors par les objets qui frappent nos sens, et en partie au-dedans à cause des impressions (souvent insensibles) qui restent des perceptions précédentes qui continuent leur action et qui se mêlent avec ce qui vient de nouveau. Nous sommes passifs à cet égard, et même quand on veille, des images (sous lesquelles je comprends non seulement les représentations de figures, mais encore celle des sons et d'autres qualités sensibles) nous viennent,...
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Commentez cette pensée de Leibniz : « La justice est la charité du sage » ?
Commentez cette pensée de Leibniz : « La justice est la charité du sage ». a) Etat de la question. — Distinction traditionnelle des devoirs de justice et des devoirs de charité, ou du mobile de la justice et du mobile de la charité. Tendance actuelle à intégrer la charité à la justice (charité d'aujourd'hui, « justice de demain », « justice réparatrice », etc.). La formule de Leibniz semble annoncer cette tendance. b) Motifs de la répugnance du sage pour la charité. — 1) Le sage est un homme qui...
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LEIBNIZ: «Les monades sont sans portes ni fenêtres.»
Thème 392 LEIBNIZ: «Les monades sont sans portes ni fenêtres.» RAPPEL: LA MONADE CHEZ LEIBNIZ Ce terme renvoie à l'unité spirituelle élémentaire dont tout ce qui existe est composé. La monade est à la métaphysique ce que le point est à la géométrie à la fois unique et en nombre infini. Il n'y a pas chez Leibniz de dualisme (d'un côté l'âme et de l'autre l'esprit). Mêmes les minéraux ou les végétaux possèdent une dimension spirituelle ! Il y a des monades douées de mémoire chez les animaux, des...