2809 résultats pour "philo 1 les passions sont elles toutes condamnables"
- HOBBES
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes de classes... A l'occasion de l'édition de 1883 du Manifeste du parti communiste, Friedrich Engels souligne, pour en attribuer d'ailleurs la paternité à Marx, ce qui avait été l'idée maîtresse de cet ouvrage. Puisque « la production économique et la structure sociale qui en résulte nécessairement forment, à chaque époque, la base de l'histoire politique et intellectuelle de l'époque », le Manifeste affirme que « tout...
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Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquen
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquence de la personnalité et nullement son constitutif (DALBIEZ). Cette unique question englobant les trois sujets entre lesquels les candidats avaient à choisir nous invite à proposer un exercice de réflexion sur le travail si important du choix pré...
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J. Fourastié écrit dans son livre. Le grand espoir du XXe siècle : « Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition inconsciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui res
Sujet : J. Fourastié écrit dans son livre. Le grand espoir du XXe siècle : « Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition inconsciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui ressortissent en propre à l'être vivant, intelligent et capable de prévision. » Expliquez et discutez cette réflexion. Remarques sur le sujet • Le sujet : il s'agit d'un passage très souvent donné dans les examens; la connaissance du livre d...
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LA VÉRITÉ ET LE DOUTE - DESCARTES
LA VÉRITÉ ET LE DOUTE "Pour examiner la vérité il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut." Descartes Comment puis-je savoir que ce que je pense est vrai ? Je crois détenir des preuves. Pour approcher de la vérité de l'être, une réflexion sur le savoir semble le meilleur moyen. En soumettant son entendement à l'expérience du doute hyperbolique, c'est-àdire en suspendant son jugement sur l'ensemble de ses perceptions, sur l'existence même de ses sens,...
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Sciences & Techniques: Les nombres complexes
Sciences & Techniques: Le bestiaire des nombres Imaginez un bout de droite tout riquiqui. Qui irait penser que là-dedans se cache une ribambelle de nombres aux propriétés étranges? Des bestioles insolites qui répondent aux noms de rationnels, algébriques ou transcendants, et dont les cousines se nomment complexes ou quaternions! Si vous ne le croyez pas, prenez donc un ticket pour visiter ce zoo en folie. N comme naturel Zéro, 1, 2, 3, 4, 5, 6,… : si vous avez des difficultés à compléter cette...
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Bergson et les deux morales
"Entre la première morale et la seconde, il y a toute la différence du repos au mouvement." BERGSON. C'est dans Les Deux sources de la morale et de la religion (1932) que Bergson (1859-1941) oppose deux types de morale, une morale sociale, dite « fermée » et une morale supra-intellectuelle, dite « ouverte ». Comparant les deux, il indique : « Entre la première morale et la seconde, il y a toute la différence du repos au mouvement. » Bergson distingue deux morales, qui ont des sources, des...
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LIMITES ET CONTINUITÉ (cours complet et exercices)
LIMITES ET CONTINUITÉ I) Limites 1) Quelques limites usuelles n N* , = + n N* , = n N * , = n N*, = = + = , a IR = - , a IR Remarque x <=> x et x . x <=> x et x . 2) Quelques théorèmes sur les limites a) Théorème de majoration Soient f et g deux fonctions définies au voisinage I de . Si x I , g(x) et = 0 alors = l . Remarque Le théorème de majoration reste valable lorsque = + ou , a IR. Exercice d’application Calculer...
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Une vérité peut-elle ne pas être démontrable ?
sujet n°1 6 Dissertation les notions mises enjeu : La vérité, la démonstratio n , la théorie et l ' expérience, l ' interprétatio n . Ce qu11 fautse demander: À quelles conditions peut-on dire q u ' une affirmation est vraie ? Quelle est la particularité des vérités mathématiques ? Dans quels domaines semble-t-i l q u ' une démonstration ne soit jamais totalement satisfaisante , et pour quel les raisons ? Quelques références utilisables: • Saint Thomas d 'Aqu i n : la théologie et les « ra...
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LA PLACE DE LA CULTURE DANS LA VIE D’UN PEUPLE : CAS DE BRÉKÉPWENIN ET DES NIKÉPWENIN DANS LA GESTE DE BRÉKÉ DE MARCAIRE ETTY
LA PLACE DE LA CULTURE DANS LA VIE D’UN PEUPLE : CAS DE BRÉKÉPWENIN ET DES NIKÉPWENIN DANS LA GESTE DE BRÉKÉ DE MARCAIRE ETTY Présenté par : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. BROU N’GORAN YAO AFFOUE MARIE TOURE BEN ALI TRAORE LADJI KOUAME AFFOUE MARIE KONE AMINATA DAO TATANA Professeur : Mme. KEÏTA Année scolaire : 20222023 SOMMAIRE INTRODUCTION...............................................................................................1 I- PRÉSENTATION DE L’AUTEUR ET DE L...
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Diriez-vous avec Épicure que: le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ?
Selon Épicure, nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons ; ainsi, si nous sommes attentifs, la nature nous renseigne sur ce qui est bon ou mauvais par le plaisir qui suit la satisfaction d'un désir ou au contraire par la douleur et la souffrance qui peut en résulter ou qui peut résulter de la non-satisfaction de certains désirs effrénés. D'ailleurs, l'observation de la nature et des vivants indiq...
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Cours
PROGRAMME - CLASSE DE PREMIERE COMPETENCE 1: TRAITER UNE SITUATION RELATIVE A L’ETUDE METHODIQUE D’UN TEXTE Thème : Initiation au Commentaire de texte philosophique Leçon 1 : La méthode de lecture de texte Séance I : Explication littérale du texte Séance II : La problématique du texte Séance III : L’explication méthodique du texte Séance IV: La critique du texte Leçon 2 : La rédaction de l’Introduction Leçon 3 : La rédaction de la Conclusion COMPETENCE 2 : TRAITER UNE SITUATION LIEE...
- Husserl: science et exigence de vérité
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Est-ce librement que nous désirons ?
Analyse du sujet : Liberté : On essaye souvent de définir la liberté négativement, comme une absence de contrainte mais on peut aussi la considérer positivement, comme constituant l'état de celui qui fait ce qu'il veut. La liberté pourrait alors être vue comme la capacité à réaliser ses désirs, toutefois, nous remarquons bien que quelqu'un qui cède à ses moindres désirs ne nous paraît pas libre : serait plutôt libre celui qui choisit entre ses désirs et opte pour celui qui lui paraît le plus sag...
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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maths
Cours de mathématiques pour les classes préparatoires Chapitre 1 Logique et raisonnement 1.1 Rudiments de logique 1.1.1 Axiomes, définitions, théorèmes Axiomes. Dans une théorie formelle quelconque, mathématique ou non, on appelle axiomes les propositions que la théorie tient pour vraies sans justification comme points de départ. L’objectif des mathématiques fondamentales est justement de démontrer des résultats à partir de ces axiomes fondamentaux. Definitions. Donner une définition c...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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Bergson et le langage
Bergson et le langage Il est présumable que sans le langage l'intelligence aurait été rivée aux objets matériels qu'elle avait intérêt à considérer. Elle eût vécu dans un état de somnambulisme, extérieurement à elle-même, hypnotisée sur son travail. Le langage a beaucoup contribué à la libérer. Le mot , fait pour aller d'une chose à l'autre, est en effet essentiellement déplaçable et libre. Il pourra donc s'étendre non seulement d'une chose perçue à une chose perçue, mais encore de la chose perç...
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Faut-il tout démontrer?
I - LES TERMES DU SUJET Démontrer : c'est l'opération par laquelle on obtient un résultat nécessairement vrai. La démonstration est par excellence la méthode des mathématiques. La démonstration est la méthode d'une connaissance incontestable si bien qu'elle a toujours été un idéal de connaissance. Pour Leibniz, par exemple, toutes les questions devaient pouvoir se résoudre par un seul mot d'ordre : calculemus, calculons ! II - L'ANALYSE DU PROBLEME Chercher à démontrer est l'idéal de toute conna...
- David HUME
- La barbarie plutôt que l'ennui Théophile Gautier
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Étude linéaire n°3 – Une fin édifiante et tragique Princesse de Clèves de Madame de La Fayette
Étude linéaire n°3 – Une fin édifiante et tragique Problématique Introduction En quoi cette fin de roman est-elle édifiante et tragique ? Le texte que nous étudions est extrait de La Princesse de Clèves, publié de façon anonyme par Madame de La Fayette en 1678. Ce roman classique, considéré comme le premier roman d'analyse en France, se déroule dans le cadre élégant et raffiné de la cour du roi Henri II, à la fin du XVIe siècle. Le récit met en scène une jeune femme du nom de...
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Platon: la science est-elle la sensation ?
N'arrive-t-il pas quelquefois qu'exposés au même vent, l'un de nous a froid, et l'autre, non ; celui-ci légèrement, celui-là violemment ? En ce cas, que dirons-nous qu'est le vent pris en lui-même, froid ou non froid ? Ou bien en croirons-nous Protagoras et dirons-nous qu'il est froid pour celui qui a froid, et qu'il n'est pas froid pour celui qui n'a pas froid ? [Mais dans ce cas,] il n'y a rien qu'on puisse dénommer ou qualifier de quelque manière avec justesse. Si tu désignes une chose c...
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Nietzsche
Nous pourrions en effet penser, sentir, vouloir, nous souvenir ; nous pourrions également "agir" dans toutes les acceptions du terme, sans avoir conscience de tout cela. La vie entière pourrait passer sans se regarder dans ce miroir de la conscience, et c'est ce qu'elle fait encore pour nous, effectivement, dans la plus grande partie de son activité, même la plus haute, pensée, sentiment, volonté, qui, si vexante que la chose puisse paraître à un philosophe d'avant-hier, se déroule sans reflet,...
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Cours de philosophie sur L'HISTOIRE.
L'histoire ne recommence jamais, et on ne peut jamais s'enrichir de ses leçons. C 'est en tout cas ce que nous enseigne l'histoire ellemême. Mais précisément, il se trouve que ce savoir historique lui-même est largement déterminé par les préoccupations du présent. Aussi, alors qu'elle prétend à une scientificité rigoureuse, elle ne peut jamais y parvenir, de sorte que l'histoire est toujours à recommencer. 1 . L'histoire est la connaissance du passé humain connaissance vérité Dans son livre...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Spinoza: Connaissance et liberté
Thème 456 Spinoza: Connaissance et liberté VOCABULAIRE SPINOZISTE Liberté: elle n’est pas un acte de la volonté qui n’est qu’une faculté (entité abstraite, en fait inexistante). La liberté concrète est l’autonomie d’un individu, atteinte lorsque ses actions ne résultent que de causes internes (celles qui résultent de l’essence même de cet individu, c’est-à-dire de son Désir). 1. L'homme, partie de la nature Chacun forme, en fonction de son expérience ou de ses habitudes, des images générales des...
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« La fable pour La Fontaine n'a été le plus souvent qu'un prétexte au récit, au conte, à la rêverie; la moralité s'y ajuste à la fin comme elle peut,», écrit le critique Sainte-Beuve (Lundis, VII). A la lumière des fables que vous avez étudiées, vous dir
Par cette affirmation, Sainte-Beuve prend le contre-pied de la définition traditionnelle de la fable qui veut, depuis Ésope, que le récit soit exclusivement orienté vers la morale. La Fontaine ne serait-il donc pas le fabuliste que l'on se plaît à reconnaître? En réalité, si la prédominance du récit l'emporte ici et là, ses fables demeurent didactiques. Mais La Fontaine en portant toute son attention au récit a modifié profondément le genre de la fable. 1 . L a p r é d o m i n a n c e du r é c i...
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Plotin, Ennéades I, 6, § 2, Du Beau
« C omment les beautés de là-haut et celles d'ic i sont-elles les unes et les autres des beautés ? C 'est disons-nous parce qu'elles participent à une idée. C ar toute chos e privée de forme et des tinée à recevoir une forme et une idée reste laide et étrangère à la raison divine tant qu'elle n'a part ni à une raison ni à une forme ; et c'est là l'abs olue laideur. L'idée ordonne en les combinant les parties multiples dont un être es t fait ; elle les réduit en un tout convergent et crée l'unité...
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Thème : Dans la vie d'un peuple cas des bréképwênin et des niképwênin dans la geste de bréké de Macaire Etty.
Rechercher dans 501463 documents Toutes les catégories Chercher Rechercher Accueil > Echange > La geste de Bréké exposé La geste de Bréké exposé Publié le 27/04/2023 Obtenir ce document Extrait du document « Sommaire Introduction....................................................................2 I. Présentation de l’auteur et son œuvre.........................3 1. L’auteur......................................................................3 2. L’oeuvvre....................
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Le progrès technique entraine-t-il l'apparition de nouveaux devoirs ?
Le progrès technique entraîne-t-il de nouveaux devoirs ? Selon Kant, la volonté bonne donne accès à la conscience du devoir, conçue comme expérience du fait que le pouvoir pratique de la raison s'exerce en l'homme comme un commandement. Cette expérience du devoir n'est pas en continuité avec les penchants, le désir ou l'intérêt ; elle ne provient d'aucun vécu antérieur d'origine sociale, religieuse ou psychologique. La maxime de l'action est une maxime subjective de la volonté qui peut être form...
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La geste de Bréké exposé
Sommaire Introduction....................................................................2 I. Présentation de l’auteur et son œuvre.........................3 1. L’auteur......................................................................3 2. L’oeuvvre....................................................................3 II. Définition des notions................................................3 1. Le peuple....................................................................3 2. La cultur...
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Qu'est-ce qu'être malade ?
introduction Parfois je suis malade et je le sais. Mais je ne suis jamais sûr d'être en bonne santé. Hormis les états aigus où la maladie se distingue aisément de la santé, la frontière entre l'une et l'autre paraît indécise. Qu'est-ce qu'être malade ? 1) approche subjective (le point de vue du malade) a) Exposition. • Je me juge malade lorsque «je ne me sens pas bien » ou que je souffre, ce qui signifie que je prends conscience : - d'une gêne qui ne me permet plus de vaquer à mes occupations ha...
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Condillac et l’héritage de Locke
294 HISTOIRE DE lA PHILOSOPHIE FRANÇAISE Condillac et l'héritage de Locke Dans l'esprit des Lumières, l'œuvre de Locke (1632-1704) est le plus souvent associée à celle de Newton : « Ce que Newton n'aurait osé ou n'aurait peut-être pu faire, Locke l'entreprit et l'exécuta avec succès. On peut dire qu'il créa la métaphysique à peu près comme Newton avait créé la physique» (Discours préliminaire de l'Encyclopédie). Rappelons que sous la plume de D'Alembert, métaphysique a le sens de «...
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Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
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Etre libre, est-ce être autonome ?
Introduction • Nous sommes ici questionnés non point exactement sur la liberté, mais sur le fait d'être libre. Être à l'origine de ses choix, ne pas être en état de servitude, échapper aux diverses contraintes qui pèsent sur nous, est-ce être autonome, c'est-à-dire obéir à des règles ou lois dont on est soi-même l'auteur ? Ce qui revient à poser la question suivante : la liberté se confond-elle avec l'obéissance à des règles que l'on s'impose soi-même ? Cette interrogation peut recéler, à l'évid...
- La morale du sentiment
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
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- Le problème de la volonté
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KANT
Texte à commenter : « Il y a des cas où des hommes, même avec une éducation qui a été profitable à d'autres, montrent cependant dès l'enfance une méchanceté si précoce, et y font des progrès si continus dans leur âge mûr qu'on les prend pour des scélérats de naissance et qu'on les tient, en ce qui concerne leur façon de penser, pour tout à fait incorrigibles ; et toutefois on les juge pour ce qu'ils font et ce qu'ils ne font pas, on leur reproche leurs crimes comme des fautes, bien plus, eux-mê...
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L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
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Le discours rationnel peut-il se passer d'un recours à la persuasion ?
1 - Le monde appréhendé par le récit rationnel La raison retourne en quelque sorte la vision naturelle des choses. Elle analyse l'envers du décor et elle rend compte de la structure des choses. La connaissance de ce discours rationnel forge ainsi les normes du vivre et de l'agir. Mais cette transformation qui s'opère en l'homme, qui élabore une critique et qui modifie le vécu, ne peut pas s'établir simplement. Que nous prenions le cas du chercheur apprenant à devenir de plus en plus, et de mieux...
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Diderot et matérialisme
Diderot et l,e matérialisme Le matérialisme propre de Diderot ne se reconnaît guère qu'en quelques endroits de !'Encyclopédie, en particulier dans les lignes consacrées aux « spinozistes modernes», à la suite d'un article très conformiste sur Spinoza : « Le principe général de ceux-ci c'est que la matière est sensible, ce qu'ils démontrent par le développement de l' œuf, corps inerte qui, par le seul instru ment de la chaleur graduée, passe à l'état d'être sentant et vivant ; et par l'a...
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L'ironie socratique et le dialogue
L'ironie socratique L'art de se questionner Bien évidemment, les hommes n'ont pas attendu Socrate pour se poser des questions. Toutefois, personne n'avait songé à ériger cela en méthode. Personne n'avait compris, comme lui, qu'en questionnant de façon systématique les hommes, les événements et les choses, il était possible de faire jaillir la richesse qui se trouve en eux. Mieux que tout autre, Socrate a compris la portée d'une simple question. Celle-ci est féconde, car elle évite de s'enfermer...
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SPINOZA: «On dirait qu'ils
conçoivent l'homme dans la nature comme un empire dans un empire...»
« L'homme n'est pas un empire dans un empire » (III, préface) La proposition qui vise le statut de l'homme a pour toile de fond une critique de la nature conçue comme un empire que Dieu régirait en maître. Les deux illusions sont conjointes : il s'agit de rectifier et la pensée de Dieu et celle de la personne humaine. Dieu n'est pas une personne, et l'homme ne se gouverne pas non plus selon les décrets d'une volonté libre de toute détermination. Si l'homme n'est pas un « empire », c'est qu'il es...
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Une nature humaine universelle - Hume
[ Une nature humaine universelle ] «Tout le monde reconnaît qu'il y a beaucoup d'uniformité dans les actions humaines, dans toutes les nations et à toutes les époques, et que la nature humaine reste toujours la même dans ses principes et ses opérations. Les mêmes motifs produisent toujours les mêmes actions ; les mêmes événements suivent les mêmes causes. L'ambition, l'avarice, l'amour de soi, la vanité, l'amitié, la générosité, l'esprit public : ces passions, qui se mêlent à divers degr...
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Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
Sans doute la pensée de la mort peut-elle éclairer la question du sens de la vie. La mort est la fin de la vie car elle en marque le terme, mais peut-être aussi en un autre sens : en ce que l'existence ne peut se penser qu'en référence à la mort. Sans être le but de la vie, ni même nécessairement sa fin, la mort ne se laisse pas éluder, pourtant elle est ce qui doit absolument être pris en considération. Les religions proposent souvent un au-delà de la mort, une autre vie. La mort serait un nouv...
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Aristote et la causalité
« On appelle cause, en un premier sens, la matière immanente dont une chose est faite: l'airain est la cause de la statue, l'argent, celle de la coupe; et aussi le genre de l'airain et de l'argent est cause. - Dans un autre sens, la cause, c'est la forme et le paradigme, c'est-à-dire la définition de la quiddité; et ses genres : par exemple, pour l'octave c'est le rapport de 2 à 1, et, d'une manière générale, le nombre; la cause est aussi les parties de la définition. - La cause est encore...