Aide en Philo

Étude linéaire n°3 – Une fin édifiante et tragique Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Publié le 16/10/2022

Extrait du document

« Étude linéaire n°3 – Une fin édifiante et tragique Problématique Introduction En quoi cette fin de roman est-elle édifiante et tragique ? Le texte que nous étudions est extrait de La Princesse de Clèves, publié de façon anonyme par Madame de La Fayette en 1678.

Ce roman classique, considéré comme le premier roman d'analyse en France, se déroule dans le cadre élégant et raffiné de la cour du roi Henri II, à la fin du XVIe siècle.

Le récit met en scène une jeune femme du nom de Mlle de Chartres, éduquée selon des principes moraux assez stricts, dont le cœur est partagé entre deux hommes : Monsieur de Clèves, son mari, qu'elle estime hautement mais qu'elle n'aime pas; et le duc de Nemours, un courtisan galant dont elle est tombée amoureuse et qui la plonge dans les tourments tragique de la passion. L'extrait, situé dans la 4e partie du récit, constituent l'excipit du roman.

Suite à son mariage malheureux avec monsieur de Clèves, mort de chagrin peu de temps après que la princesse de Clèves lui ait avouée son inclination pour le duc de Nemours, la jeune femme décide de rompre définitivement avec le duc et se réfugie dans l'une de ces propriétés, près d'une maison religieuse, située dans les Pyrénées.

Elle y est suivie malgré elle par le duc de Nemours qui tente désespérément de s'adresser à elle une dernière fois. 1 – Les ultimes tentatives du duc de Nemours (l.1 à 14) 1er paragraphe = les tentatives du duc - Désespoir du duc  champ lexical de la douleur et du désespoir - Le duc persévère  répétition de verbes d’action (l.3 à 6) + nombreux intermédiaires - La princesse troublée par les démarches (l.67)  ne change pas de position - Elle se préoccupe de la religion et se méfie des passions  vocabulaire (l.8 à 13) - Rencontre faite par intermédiaire discours indirect  Rupture entre les deux personnages  2 – L’extinction progressive de la passion (l.15 à 27)  Un résumé d’actions de plusieurs années - Résumé d’action de plusieurs années  passé simple - Les tentatives du duc échouent  réf au paragraphe 1 - Refus de la princesse  balancement syntaxique (l.16-18)  Disparition progressive du duc - Jeu des désignations décroissant (l.15 à 23) - Le duc plus mentionné  sortie du héros - La passion du duc s’éteint  hyperboles sur la « souffrance » puis forme de « lassitude » - Phrase tragique  passé simple  (l.22-23) - Les passions sont éphémères 3 – Une mort exemplaire et tragique (l.23 à 27) Conclusion  Mort tragique de l’héroïne - Solitude du personnage (l.23-24) - Retraite du personnage (l.24-25) - Pratique religieuse extrême  champ lexical de la religion + superlatif - Mort de l’héroïne dans la vertu  Dernière phrase - Mort de l’héroïne  hyperboles + voc. mélioratif - La victoire des « vertus » sur les « passions »  éducation de sa mère Ainsi, à travers ces ultimes péripéties romanesques, Madame de La Fayette offre une fin édifiante et tragique à son roman, qui peut se lire à la fois comme une fable sur les pouvoirs et les dangers de l'amour, mais aussi comme un éloge de la vertu triomphante sur les passions, conformément à la vision janséniste de l'auteur.

Le texte, qui s'achève sur la mort tragique de l'héroïne, a une valeur d'exemple et de réflexion morale pour le lecteur. On mettra ce texte en relation avec d'autres romans à visée didactique du XVIIe siècle, mettant en scène des personnages vertueux doté de qualités hors du commun, comme L’Astrée d’Honoré d’Urfé, qu'il raconte l'histoire d'un berger fidèle et vertueux ; ou encore des récits médiévaux plus lointains virgule dans lesquels les personnages sont animés de vertus chevaleresques et chrétiennes.

Le caractère « exemplaire » du personnage de roman finira cependant par disparaître, les personnages devenant plus réalistes et plus ambigus virgule à l'image du personnage libertin et immoral de Valmont, dans les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Étude linéaire n°4 – Une fin édifiante et tragique Introduction 1 – Une lettre enflammée et passionnée ( l.1 à 9 ) Le texte est extrait d'un roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses, paru en 1782.

Le récit met en scène 2 libertins au comportement immoral, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, qui passent leur temps à provoquer les usages de leur temps et à satisfaire leurs penchants amoureux.

Ils se revendiquent en effet d'une forme de « libertinage », un courant rationaliste né au XVIIe siècle, qui consiste à penser et à agir librement en dehors des règles morales et sociales imposées par leur milieu d'origine. Dans la lettre 48, située au début du roman, Valmont est mis au défi par la marquise de Merteuil de séduire la Présidente de Tourvel, une femme mariée dont la moralité et la foi sont irréprochable. Celle-ci repousse les avances du libertin.

Ce dernier lui écrit alors une lettre amoureuse et passionnée qu'il rédige sur le dos d'Émilie ; une jeune femme de mœurs légères avec laquelle il vient de passer la nuit. Problématique En quoi cette lettre révèle-t-elle le caractère libertin et provocateur du personnage de Valmont ?  Le caractère de la lettre - Un ton enflammé, passionné et sincère - Caractère intime et personnel  « je » - Situation dramatique de Valmont (l.1) - Valmont présenté comme amant désespéré (l.1-4)  Les méthodes du vicomte - Ton respectueux et passionné  champ lexical amour (l.1 à 4) - Valmont maîtrise le langage de l’époque  métaphore lexicalisée (l.2) - Hyperbole (l.6)  La présence d’Émilie qui modifie la lettre - « je n’ai pas fermé l’œil »  fait réf.

à la nuit d’amour - « jouir » (l.4)  ambigüe - « irrésistible »  présence d’Émilie  Double entente de la lettre - Phrase ironique (l.8-9) + interjection  habileté du discours qui pousse Mme de Tourvel à partager ses sentiments - Laisse envisager Mme de Tourvel à la place d’Émilie  CC : - Valmont = habile rhétoriqueur et hypocrite - - 2 - Un éloge du libertinage amoureux (l.9 à 19)  Changement dans le discours de Valmont - Changement de ton  articulation de discours (l.9) - Exposition des théories libertines (l.10-12) et (l.14-16) - Présent de vérité générale remplace présent d’actualité  donne du poids à ses idées - Énumération (jugement) (l.11)  piquer l’amour de Mme de T. -.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles